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Critiques de Christian Boivin (174)
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Peter arrive à Québec pour identifier le corps de sa soeur, Alicia qu'il n'avait pas revu depuis le divorce de ses parents il y a de cela des années. Désirant comprendre comment sa soeur a pu se retrouver nue errant sur l'autoroute, Peter décide d'investiguer. Rapidement, il découvre la vie secrète de cette soeur inconnue.

Étant Tueur à gages de profession, Peter prend rapidement la décision de se venger....





Âmes sensibles s'abstenir ! Ce livre est une chute dans l'horreur, le gore, la violence et le sexe. Entre scènes de sexes BDSM, voire de viol et meurtres sanglants, vous êtes bons pour une cure chez le psychiatre. C'est purement et simplement atroce par moment !!!



Une amie l'ayant lu m'avait dit que c'était spécial, mais je ne pensais pas à ce point. Le conte de départ "bon enfant" est complètement détourné pour nous livrer une version digne des films d'horreur. Entre voyeurisme, nécrophilie, cannibalisme, vous avez de quoi digérer.🤮





Le roman se présente sous la forme d'un récit à deux voix. Peter menant son enquête sans grande tristesse étant donné qu'il semble aimer le sport en chambre... et Alicia la soeur décédée qui revient sur les événements l'ayant conduite à son décès. Les deux récits se complètent et permettent d'opposer les deux versions. Par contre, rapidement l'intrigue est noyée dans les scènes de sexe, violences et j'en passe. Dommage.



Les personnages ne sont pas mieux. Les 3 petits cochons à savoir le nécrophile, le cannibale et le pornographe sont des personnages assez effacés et sans saveur. Christian Boivin en donne des descriptions sans consistance. Le personnage de Peter Wolf n'est pas mieux puisque nous découvrons un être froid, distant et sans grande capacité émotionnelle. Sa soeur Alicia passe pour l'innocente victime, mais les faits lui donnent plutôt l'apparence d'une idiote.





Bref, pour conclure, ce livre est une version gore et sexuelle du conte Les 3 petits cochons. Si vous désirez garder en tête l'image de Naf Naf🐷, Nif Nif 🐷et Nouf Nouf 🐷de Disney... ne lisez pas ce roman !

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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Hum… Je me doute qu’avec une couverture pareille, vous devez vous demander comment cet ouvrage est arrivé entre mes mains… En fait, j’ai entendu parler de la saga « Les contes interdits » grâce à la participation d’Yvan Godbout dont la plume m’avait bien plu à travers sa série « Les yeux jaunes ». Hélas, son livre ne semble pas encore être disponible auprès de ma libraire favorite. Chaque tome des contes interdits est écrit par un auteur différent qui reprend un conte classique en version gore. Quelques blogs auxquels je suis abonnée, comme celui de Frogzine, disaient beaucoup de bien sur ces ouvrages terrifiants… Or, adorant les contes revisités ainsi que le genre horreur, j’ai tenté cette lecture. Finalement, je ressors assez partagée par le récit de ces trois petits cochons qui ont sont loin de m’avoir laissé indifférente !



Ce roman, construit à eux voix, tourne autour d’une sinistre affaire morbide. Environ un chapitre sur deux, on va suivre les péripéties de Peter, un tueur à gages, qui a appris le décès de sa sœur. Même s’ils étaient perdus de vue pendant leur jeunesse, il ne croit pas au fait que sa cadette soit morte d’une overdose. Il décide alors d’enquêter sur elle, non sans laisser libre cours à sa libido avec les rencontres qu’il va faire… D’ailleurs, cela m’a étonnée : il semblerait que la mort d’un proche ne l’empêche pas de copuler à foison avec Laurence, la secrétaire de la morgue… Certes, il est touché par cette affaire et veut se venger néanmoins, il ne paraît apparemment pas être perturbé pas sur le plan physique… La narration oscille également du côté d’Alicia, la sœur de Peter, qui va nous permettre de découvrir son quotidien post-mortem. Grâce à ce changement de point de vue, le lecteur est libre de faire sa propre enquête. Cette alternance entre le présent et le passé dynamise vraiment le récit ! Ainsi, la tension monte crescendo, stresse le lecteur et l’engloutit jusqu’au summum de l’horreur humaine.



De l’horreur, il y en a à foison ! D’ailleurs, la maison d’édition Ada a estampillé chaque volume de la mention « Pour public averti »… Et heureusement car, même si la quatrième de couverture annonce déjà la couleur, c’est très important de le répéter ! On est sur du trash, du gore et du hard… Côté sexe, on va complètement dans la pornographie, du BDSM, du voyeurisme, des délires lubriques osés voire, à un moment, de la nécrophilie ! Quelle horreur !… Ajoutons à cela la thématique du cannibalisme, de la torture ainsi que de la violence à outrance et vous aurez un bref aperçu du contenu de ce roman. En raison de ce côté cru, sombre et vicieux, je déconseille clairement ce livre aux personnes non-majeures ou à ceux qui ont l’âme sensible… L’auteur a une vision vraiment très pessimiste de l’être humain et plus particulièrement de l’Homme. Ses réflexions et les dialogues apportés par Alicia et sa voisine de pallier Juliette font froid dans le dos. Même si certaines choses sonnent vrai, on espère qu’il y a encore de l’espoir dans ce monde et on espère surtout que tous les gens ne sont pas tous comme ses personnages !



Comme le reste de la saga, cet ouvrage vraiment noir est rédigé par un auteur québécois. De ce fait, l’action se passe au Québec. Christian Boivin utilise énormément d’expressions de sa province ainsi que de l’anglais au beau milieu d’une phrase. C’est parfois déstabilisant et il faudra peut-être un temps d’adaptation pour certains lecteurs… Et c’est là où je me dis qu’heureusement, je connais certains mots spécifiques au Québec grâce à mon amie Siabelle ! Par exemple, grâce à elle, j’ai découvert il y a quelques mois qu’une camisole correspondait à un débardeur chez nous et que ce n’était pas une camisole de force ! Or, on retrouve le mot camisole une dizaine de fois dans l’ouvrage… Mais le mot qui m’a le plus marqué est « Hostie » ! Ce fut une découverte pour moi. J’avais deviné que c’était un juron comme « tabarnak » ou « câlisse » (qui apparaissent aussi dans le texte) toutefois, il m’a fallu pousser mes recherches grâce à internet pour comprendre quand il est utilisé, car j’avais l’impression qu’on le plaçait à toutes les sauces… Ainsi, même si ce vocabulaire et l’emploi de l’anglais est surprenant lorsque l’on est français, cela assure au moins un dépaysement garanti.



On ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une adaptation fidèle du conte des trois petits cochons. Comme vous l’avez compris, il n’y a pas de porcelets devant construire leur maison avant l’arrivée du loup… Par contre, il y a bien trois cochons et des allusions lupines. J’ai été étonnée de devoir attendre le dernier quart du livre pour comprendre jusqu’où allait l’idée des trois porcs… Mais je n’ai pas été déçue, car la fin est incroyable, sombre et étonnante. Ainsi, on est plutôt une version contemporaine et vulgaire du conte classique présentant trois petits cochons n’ayant en commun avec ceux que l’on connaît… J’ai été surprise à plusieurs reprises avec ce récit aux allures de polar glauque. Certains passages, servant davantage à donner une ambiance salace et violent au roman plutôt que faire avancer le scénario, m’ont vraiment mis mal à l’aise. J’ai eu envie d’interrompre ma lecture ou de sauter quelques passages à plusieurs reprises tant c’était effroyable. L’horreur est bien présente ! Elle ravira ceux qui aiment lorsque le genre se concentre vraiment sur les vices, l’excès, la perversion et le manque d’humanité… Ce fut donc une lecture sombre qui m’a laissée songeuse. Je suis mitigée dans le sens ou je ne sais quoi en penser ou vous dire si j’ai aimé ou non. En tout cas, je ne suis pas restée indifférente et je doute que l’on puisse l’être face à ce que contient cet ouvrage. À vous de voir si la noirceur humaine vous tente…
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Les Contes interdits : Le vilain petit canard

Avis plutôt mitigé sur ce roman... D'une part, j'adore cette idée de reprendre les contes classiques et leur donner un souffle gore, terrifiant, dérangeant... Des contes pour publics avertis ; ce n'est pas moi qui l'invente, c'est sur les couvertures !! Mais là, j'ai trouvé cette adaptation un peu facile ; nous sommes dans une histoire classique (et banale) de vampires ! Clay, être plutôt asocial et taciturne, vit sa semaine par procuration, dans l'attente du vendredi soir où il retrouvera son jeu vidéo pour y passer la fin de semaine. Mais bon, Clay a une mystérieuse voisine, sur qui il flash depuis un bout de temps (cliché) sans oser l'aborder... Un soir, alors que sa plateforme de jeux vidéo est HS, il sort sur son balcon, voit sa belle voisine aux bras d'un grand, beau, mystérieux (cliché) garçon qui l'invite à les rejoindre dans un bar... qui se trouve à être l'antichambre de l'enfer ! Morsure, black out, 24 hrs dans une tombe, et Clay est devenu vampire... Sa meute chasse, tue, laissant derrière eux des scènes d'horreur... Mais voilà qu'une mystérieuse horde de chasseurs de vampires apparaît... et Clay semble être le centre d'une bien curieuse affaire... Le vilain petit canard !!! Bref, un livre qu'on lit, pour connaître le fin mot de ce mystère... Mais un livre qui ne me laissera pas une impression impérissable !!!
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Dans la lignée des autres romans de la saga que j'ai précédemment lu, ce conte revisité, d'une très discutable fidélité à l'original, ne s'exclut pas à la règle. Les mêmes ingrédients sont présents. Sexe déviant (du BDSM à la nécrophilie), Violence sans modération, Cannibalisme, Meurtres... Bref, le Vice dans tous ses extrêmes. L'histoire en elle-même ne casse pas des briques mais se laisse lire, abstraction faite qu'elle soit pour un public très averti.
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Déçu. Depuis le temps que je lorgnais sur cette collection et qui je dois dire m'a attiré de par la qualité du visuel de la première page.

Les contes interdits, ça promettait. Revoir les contes de mon enfance revisité version adulte, plutôt osé mais attirant.

Le résultat est bien en deçà de ce que j'espérais.



Sans rien dévoilé, si ici on nous joue les trois petits cochons version adulte, ça aurait bien pu s'appelait Pinocchio, Hansel et Gretel ou Blanche Neige. Ici les 3 p'tits cochons ne reflète pas un conte.

Il ne suffit pas de peindre une voiture en rouge pour en faire une Ferrari.



Je vais persévérer et essayait d'en lire un ou deux autres de plus pour voir si comme dans tout il faut séparer le bon grain de l'ivraie.
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Personnellement, je classerais ce livre en "Policier" et non en "Thriller". Je n'ai senti aucune tension pendant la lecture car les personnages accomplissent bien des horreurs, mais c'est exactement ce à quoi on s'attend.

L'écriture n'est pas non plus exceptionnelle.

Donc en fait, histoire sans surprise, écriture pas exceptionnelle, personnages pas particulièrement attachants... Mais qu'est ce qui fait que je mets 3 étoiles ? Le coté conte de fées revisité m'a bien plu, et j'ai bien aimé la fin aussi.

Bref, je lirai la suite de cette série pour voir ce que d'autres auteurs en ont fait.
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Les Contes interdits : Le vilain petit canard

Jeune informaticien, Clay a une vie monotone qui se résume à un boulot qui n'affectionne pas et dont il est objet de plaisanteries continuelles, puis les jeux vidéos auxquels il s'adonne le week-end.

Voulant engager une partie, sa connexion Net plante. S'ennuyant il va sur son balcon prendre l'air et rencontre sa voisine avec son copain, qui lui donne une carte d'invitation à un club.

S'y rendant, il passera une nuit qui le transformera en vampire.



Avis mitigé pour cette lecture où le rapport avec le conte original n'est pas spécialement évident et l'histoire en elle même est gentillette pour figurer dans un conte interdit.

Point positif, écriture fluide et agréable.



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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Les éditions ADA nous propose un projet de réécriture de vingt contes (les contes interdits), de Blanche neige à Peter pan en passant par Cendrillon et j'en passe.

Loin de nos contes bien connus ce sont des versions revisitées pour un public exclusivement averti.

Mon attention a été attiré par la qualité graphique des couvertures que j'ai trouvé particulièrement réussies. Un bel outil de vente.

Ce sont des histoires assez courtes avec des romans de 200 à 250 pages qui se lisent très vite.



Le premier conte paru en 2018 et objet de ce billet est présenté sous deux angles.

Peter Wolf, tueur a gages évoluant à Vancouver au Canada, se rend à la morgue de Québec suite à la découverte de sa soeur, Alicia, retrouvée nue et complètement hallucinée sur une autoroute avant de mourir d'une overdose de drogue.

Il va mener son enquête pour en déterminer les circonstances.

En parallèle, l'auteur nous narre l'histoire d'Alicia jusqu'à sa mort.

Nous plongeons dans un récit qui baigne dans la violence, le BDSM, la nécrophilie sous fond de gore et de cannibalisme sans grande excessivité mais assez pour faire fuir les personnes sensibles.



C'est suffisamment bien ficelé pour nous entraîner jusqu'au bout du récit mais cela reste bien léger assorti d'une écriture qui ne m'a pas séduit.

Le lien avec le conte original est bien ténu..

Bref, pas de quoi se relever la nuit.



Bien à vous tous amis babéliens !

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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Une bonne lecture que cet opus des Contes Interdits. J'ai trouvé l'histoire très bien construites et j'ai apprécié l'alternance des chapitres entre le passé et le présent. Ainsi, par les chapitres consacrés à Alicia, on comprend facilement la quête de Peter, son frère, c'est à dire, venger la mort de sa soeur. Le lecteur suit donc l'histoire qui a mené à la mort d'Alicia en temps réel. Une histoire qui mêle pornographie, cannibalisme et nécrophilie... Pas des thèmes joyeux, mais qui sont, somme toute, plutôt bien véhiculé. Attention, ça reste glauque, mais Boivin a su y aller avec parcimonie, si bien que ce ne sont pas tant les thèmes qui prennent le dessus de l'histoire, mais bien l'histoire d'Alicia et l'enquête sur sa mort. Bref, j'en prendrais d'autres comme celui-là dans cette série.
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Les Contes interdits : Le vilain petit canard

La collection « les contes interdits » se fait remarquer chez les libraires depuis 3 ou 4 ans avec son principe simple : revisiter, façon trash, les contes de nos jeunes années, souvent surtout populaires via leurs adaptations Disney. La collection annonce la couleur : ce sera hard, glauque, réservé aux plus de 18 ans et toutes ces sortes de choses. Bon…découvrons.

LE VILAIN PETIT CANARD constitue une porte d’entrée comme une autre. Un conte pas très connu qui laisse beaucoup de liberté à l’écrivain. Va-t-on avoir droit à un canard mutant géant et cannibale ? Hélas, non ! L’auteur choisit de prendre comme vilain petit canard Clay, un geek basique, informaticien qui s’ennuie au boulot et attend le week-end pour jouer tranquille sur ses jeux vidéo. Notre asocial développe quand même un petit fantasme : sa voisine trop sexy qu’il n’ose pas aborder (évidemment). De toutes façons la belle est déjà en main et son mec aligne les superlatifs : musclé, beau, mystérieux, un peu étrange, ténébreux…Bref, notre canard n’a aucune chance. Cependant, Clay accepte une invitation à se rendre dans une boite goth S/M et là surprise…que devient-il ? Mais oui ! Un vampire ! Formidable, quelle originalité ! Surtout que la suite ne s’éloigne jamais des clichés attendus avec l’arrivée de chasseurs et le petit couplet « non les croix et l’eau bénite ne te font rien mais le pieu dans le cœur oui c’est du sérieux, vampire ou humain tout le monde en meurt ». Bref, LE VILAIN PETIT CANARD nous la joue bit-lit avec les quelques scènes chaudes attendues et les passages gore traditionnels. Pour justifier « l’interdit » le romancier y ajoute un peu de sadomasochisme, une golden shower et un brin de tortures. Pas grand-chose en somme, juste une manière de se différencier des innombrables histoires d’initiation érotico-vampiriques qui encombrent les librairies depuis qu’Anita Blake a débarqué dans les rayonnages.

Tout cela n’est donc pas passionnant mais a au moins le mérite d’être court (180 pages, c’est suffisant), quelque peu exotique (le bouquin vient du Canada et laisse libre cours au parlé du pays : ces party, ces chums, etc.) et référentiel (Iron Maiden, Mercyful Fate, A7X,…). Pas suffisant pour passionner tant l’intrigue semble prévisible et déjà lue et relue. Malgré une écriture passable, le tout s’apparente presque à une fan fiction et manque terriblement de maitrise et de professionnalisme. Un coup dans l’eau !

Une entrée en matière terriblement décevante et désespérément soft pour ce conte qui n’a, en définitive, pas grand-chose d’interdit. Bref, rien qui ne donne envie de poursuivre la série mais, par acquis de conscience, on fera quand même l’effort d’en lire deux ou trois autres avant de se forger une opinion.




Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Les Contes interdits : Le vilain petit canard

Je ne m'attendais pas du tout à de la "Bit Lit". Ça aurait été une belle surprise si l'histoire n'avait pas été aussi fade, replète de clichés lus et relus. Ce récit manque cruellement d'originalité. Quelques passages sont "burlesquement absurdes". À noter tout de même que les pages se tournent très vite et que le roman est court. Ce conte interdit est également moins gore que les précédents.
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Ceci est le 3eme conte interdit que j'ai lu et certainement le dernier car ça devient redondant. En effet, les mêmes codes reviennent systématiquement ! Du gore, du trash sans oublié les scènes de sexe hard ... Pornographie, cannibalisme, pédocriminalité, meurtres, nécrophilie et j'en passe ! Biensuuur avec tous ces ingrédients, ces livres ne sont pas à mettre entre toutes les mains ! Une série de réécriture de contes assez originale mais qui a vite fait de me lasser. Cette série compte 37 livres ... Si ça vous tente, soyez prêts !
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

C'est le deuxième titre que je lis de la série “Les contes interdits”, divers contes classiques revisités, triturés, avec un penchant vers le glauque, l'horreur, le dérangeant. Coté horreur on repassera, les sévices infligés ici sont brutaux, explicites mais aucune tension réelle ne les précèdent. Les scènes de sexes sont relativement crues mais on a vu bien pire ailleurs. Les personnages de trois cochons ne sont qu'esquissés alors que les vices qui les affligent auraient pu conduire à des développements de tous ordres assez intéressants. Que reste-t-il alors? Peu de chose et le tout serait banal si ce n'était d'une fin qui relève un peu ce conte. Au total j'ai de loin préféré “Peter Pan”!
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

J’ai été surprise, je m’attendais à plus d’horreur, de gore… mais ça ne m’a pas manqué. L’histoire est réussie, l’écriture est vraiment agréable et addictive, le récit est fluide, sans parler de l’organisation – avec un chapitre sur Peter et un chapitre sur Alicia. On a droit à l’enquête d’un frère qui tente de comprendre ce qui est arrivé à sa sœur et en parallèle on a justement l’histoire de cette sœur. Le récit est vraiment intelligent parce qu’on découvre tout dans le bon ordre, rien n’est redondant, et la fin est surprenante. La fin, d’ailleurs, me laisse… je ne sais pas exactement, peut-être mitigée. D’un côté je l’ai beaucoup aimée car elle a ce côté « réaliste » avec la morale – comme dans un conte – des hommes qui ne pensent qu’avec leur second cerveau ; d’un autre côté j’ai moins aimé car j’espérais que la vengeance irait jusqu’au bout, j’étais derrière le personnage et je lui criais mentalement de juste tuer et de ne pas s’attarder… peut-être parce que je suis une femme qui pense donc avec son véritable cerveau ?



En parlant des personnages, j’ai vraiment apprécié Peter. Dans le genre tueur à gage sadique, évidemment. Ce n’est clairement pas quelqu’un que j’aimerais rencontrer dans la vraie vie, mais c’est le genre de personnage de livre que j’adore. Il effectue une véritable enquête avec pour but de venger la mort de sa sœur. Ce que j’ai vraiment adoré. Au passage : le gore finit par arriver, il faut juste attendre le bon moment. J’avais envie que ces « cochons » soient sévèrement punis – même si ici on atteint des extrêmes… – et quelque part je voulais voir comment ça allait évoluer avec Laurence. Du côté d’Alicia, j’ai aimé son caractère, son évolution et sa force, c’était plaisant de la voir vivre, bien qu’on sache d’emblée qu’il s’agisse du passé. En revanche, sa relation avec Juliette m’a d’emblée paru un peu étrange, sans que je réussisse à mettre le doigt sur ce qui me dérangeait. J’ai trouvé par la suite. Le personnage de Juliette ne m’a inspiré aucune empathie, même si je comprends son passé, ses motivations, il me manquait quelque chose, pour moi le côté « folle » était très présent et m’empêchait d’adhérer. Toutefois, je ne nie nullement son intelligence.



Au final, c’était un bon livre, une lecture rapide et plaisante, toujours pour un public averti évidemment. Entre les scènes de sexe explicites et celles de violence, il faut savoir à quoi s’attendre et aimer le genre. Pour ma part, j’apprécie le frisson d’horreur – tant dans les descriptions que les manières de penser – et particulièrement dans ce livre-ci : le fait que tout soit amené progressivement, qu’on ait une véritable intrigue plutôt « réaliste » m’a vraiment plu, l’enquête était top, les scènes n’étaient pas là juste pour choquer, elles avaient un véritable rôle, c’était cohérent. Mes seuls bémols restent donc sur la fin – sur laquelle je ne parviens pas à me positionner – et l’histoire des réunions secrètes dans le restaurant que j’aurais voulu voir plus exploitées.
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Premier livre de la collection "Les contes interdits" pour moi.

On est évidemment bien loin de l'histoire des trois petits cochons, et comme cela a déjà été dit, ce ne sont pas des cochons mais bien des êtres humains dans tous leurs travers déviants entre nécrophilie, pornographie, cannibalisme, ... Eh bien on est servis !



J'ai lu beaucoup de critiques de ce genre de livres ou certains étaient choqués par certaines scènes, alors que d'autres trouvaient ça soft. Je ferai donc partie de ces derniers : je ne veux pas nier que certaines scènes sont horribles et bien glauques mais je m'attendais a tellement pire.



Cependant, l'histoire est bien plus intéressante que ce à quoi je m'étais préparé ; il y a une réelle intrigue, et des personnages aux personnalités complexes, où l'auteur a pris le temps de travailler les différents éléments qui font de ce roman une très belle découverte.



J'ai hâte de pouvoir lire d'autres livres de cette même collection.
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons



📜🅼🅾🅽 🆁🅴🆂🆂🅴🅽🆃🅸📜



🔥Alors âme sensible s'abstenir🔥



🛑6ème conte interdit que je lis et je peux vous dire que celui-ci il faut s'accrocher !🛑



🔎 Le conte est habillement détourné. On y retrouve le loup derrière le personnage de Peter Wolf 🐺 , un tueur à gage revenu au pays pour identifier sa sœur, Alicia, décédée. Les 3 petits 🐷🐷🐷 bien dégueulasses qui ont monté une affaire aux ptits oignons jusqu'au jour où... !!! Et ne pas oublier la copine d'Alicia qui n'est pas mal non plus. 🔍



📓Les chapitres alternent l'enquête de Peter, et l'histoire d'Alicia avant son terrible décès.📓



⏩Encore une fois, vous lirez du gore, du cannibalisme, du porno, de la violence puissance 10. Le roman est très prenant et l'alternance des deux histoires y fait pour beaucoup. Au fil des pages, l'ambiance morbide monte crescendo. Il m'a fallu parfois surmonter mon dégoût mais l'écriture est tellement addictive, fluide que je l'ai lu très rapidement⏪



🐷🐷🐷Si vous en avez assez de la romance, ce conte vous fera faire une pause love et vous aurez comme moi des envies de vengeance.🐷🐷🐷
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Les Contes interdits : Le vilain petit canard

- Ce que j’ai aimé



L’objet livre est plus que sympa, avec une couverture attirante et la quatrième de couverture est stylée. Un beau travail des éditions sur l’ensemble des œuvres des « Contes interdits ». Cette couverture est signée Mathieu C. Dandurand.



Un livre réinterprétant les contes de notre enfance, mais de façon très obscure et souvent trashs. Que l’on soit pour ou contre, il faut avouer que c’est un pari osé, et l’audace fait du bien.



L’auteur jongle habillement entre les scènes d’actions, les descriptions de décors et d’ambiance, à défaut d’avoir une écriture exceptionnelle. En 182 pages, l’auteur arrive à nous embarquer dans ce qu’il veut nous proposer même si on pourrait reprocher une fin qui part un peu dans tous les sens, mais elle a le mérite d’être surprenante.



L’histoire est fluide et le livre se lit facilement et rapidement. Quelques scènes cocasses viennent apporter un peu d’humour et de couleurs à ce tableau sombre.



Enfin un vampire méchant, sadique, vilain, très vilain. On ne lésine par sur les passages sanglants. Les deux scènes où l’on se retrouve dans le nightclub sont particulièrement réussies. La découverte par Clay et le show privé pour les vampires sont deux moments culminants dans l’horreur du livre.



Clay est peut-être une sorte de cliché sociétal, mais il est bien réussi et bien travaillé. On ressent avec lui ses doutes, ses interrogations, son plaisir,… le texte écrit à la première personne aide beaucoup dans cette immersion.



- Ce que j’aurai aimé, ce qui m’a dérangé



Quelques moments d’incompréhension ou d’incohérence, notamment avec Isabella, ou bien tout le mystère que l’on fait autour de la nouvelle condition de Clay (que l’on comprend à la fin cela dit, mais qui est frustrant tout du long de la lecture). À un moment il y a des chasseurs de vampire, pourquoi on n’en parle pas avant ? Pourquoi on ne prévient pas Clay ? Comme-ci cette partie était une pièce rajoutée pour donner de la consistance au récit.



Quelques répétitions comme « ce précieux nectar » ou « fluide vital ». Bon, difficile de trouver d’autres termes pour parler du sang mais bon, ces termes revenaient quatre, cinq fois et sur 180 pages, ils étaient assez nombreux pour être remarqués.



Vu le tapage des « Contes interdits », je m’attendais à beaucoup plus de trash. Alors oui, il y a deux ou trois scènes hardcores mais honnêtement, je m’attendais à ce que cela aille encore beaucoup plus loin. Ce livre n’est pas conseillé à tout le monde, clairement, mais ceux qui s’attendent à du sanguinaire à chaque coin de page seront peut-être déçus. Je ne suis pas pour le sang et la violence gratuite, loin de là, mais c’est surtout par rapport aux échos que j’ai lus et entendus à tout bout de champ que je dis cela.



On aurait peut-être souhaité un développement plus en profondeur en règle général. Bon, c’est un choix de l’édition que de proposer ce genre de roman court et l’écriture de l’auteur nous propose d’aller à l’essentiel. On aurait souhaité aller peut-être un peu plus loin dans l’Histoire des vampires ou voulu savoir ce qu’il advenait de Clay suite à tout ce qui s’était passé.



- Point neutre, réflexion



Le québécois. J’ai lu à plusieurs reprises que certaines personnes avaient du mal avec certaines expressions locales et que cela pouvait les sortir de leur lecture. Dans ce livre oui, il y en a aussi et je trouve sympa le fait de lire dans leur contexte ces expressions d’une même langue et pourtant si différente. Dans le vilain petit canard, les expressions ou mots peuvent peut-être un peu déstabiliser mais honnêtement y a rien de méchant.



- Conclusion



Un premier livre issu des controversés « Contes interdits » de la maison d’éditions québécoise ADA et une première expérience plutôt réussie même si j’ai eu du mal à réellement dire si j’avais été déçu ou non par l’ensemble. L’on côtoie des vampires sadiques et des lieux lugubres, l’on assiste à des scènes trashs et à des meurtres avec effusions de sang à gogo. Loin d’être accessible à toutes les âmes, les plus sensibles n’y arrivant pas après 30 pages, je m’attendais cependant à encore plus de noirceur et de sadisme compte tenu des échos que j’ai lu à propos des fameux « Contes interdits ». L’impression qu’on aurait pu aller encore plus loin reste en tête à la fin du récit qui manque d’un petit épilogue pour conclure le tout. Le vilain petit canard, superbement interprété par le pauvre Clay, est une réinterprétation sombre mais finalement assez sympathique de l’oeuvre de 1842. Le petit format du livre ne permet pas beaucoup de digressions ou d’explications en profondeur et l’auteur va à l’essentiel, jonglant habillement entre les scènes actions, les descriptions et les sentiments avec souplesse, mais souffrant parfois de répétitions ou d’illogismes qui peuvent parfois nous ennuyer dans une lecture somme toute fluide et agréable. Mon premier « Conte interdit » et pas le dernier.



Pour l'ensemble de la chronique, c'est par ici -->
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

Les 3 petits cochons, le premier d'une longue série de contes déjantés, il donnera le la, gentiment, pour mettre doucement le lecteur dans l'ambiance des tomes suivants de la collection.

Nb: Peter Wolf fera une apparition à la fin de la petite sirène. On retrouve aussi des références d'un autre titre de l'auteur.

J'ai trouvé ce premier conte plutôt soft, pas vraiment de gore, on n'est pas vraiment dans le pur livre d'horreur, plutôt dans un thriller légèrement violent je dirais. Malgré tout j'ai beaucoup aimé, un petit livre qui se lit en une après midi, plutôt addictif, un bon moment de lecture.
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Les Contes interdits : Les 3 p'tits cochons

J’avais commencé la collection des contes interdits avec « la petite sirène » et « raiponce » et je suis vite tomber dans la lecture des autres contes interdits, et « les 3 p’tits cochons » est le dernier en date que j’ai lu.

Je dois dire que je suis assez mitigée et perplexe quant à la lecture de ce livre. Les deux points de vue de deux personnages, à savoir Alicia et Peter est intéressante, mais j’aurais aimé que certains passages soient plus développés et j’ai trouvé que la fin arrivait beaucoup trop vite. J’ai eu l’impression que l’auteur est limité à un nombre de pages et j’avais eu la même impression avec « la reine des neiges » que j’avais trouvé pas suffisamment développé.

Bref malgré cela ce fut une bonne lecture que je ne regrette pas même si je suis mitigée.

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Les Contes interdits : Le vilain petit canard

Une histoire un peu trop gentille à mon goût pour faire partie de la collection des contes interdits. C'est jusqu'à maintenant le plus soft que j'ai lu (surtout après avoir lu la petite sirène). Si vous voulez découvrir la série en commençant doucement, je vous conseille celui-là.

Une histoire de vampires toute simple, assez banale même, une pincée de BDSM, j'ai tout de même apprécié la fin où on découvre qui est en réalité Démon à travers ses souvenirs, je ne m'y attendais pas mais c'est bien vu. Je ne dirai pas plus pour ne pas spoiler. Le récit aurait pu être un peu plus développé, et il n'y a pas vraiment de rapport avec le conte original de notre enfance.

La plume est fluide et agréable.
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Un peintre- Un tableau

Ce tableau représente le plus jeune fils du peintre, Claude, au domaine des "Collettes" à Cagnes sur mer. Il avait acheté ce domaine pour sauver les oliviers: "Ce sont les arbres les plus beaux du monde, d'une majesté rare, alliée à une légèreté aérienne". Ce peintre avait trois fils: l'ainé fut comédien, le deuxième réalisateur et Claude est devenu céramiste. Il a changé plusieurs fois de style. "Le déjeuner des canotiers" est l'une de ses toiles les plus célèbres. Il s'agit de:

Claude Monet
Alfred Sisley
Edouard Manet
Gustave Caillebotte
Auguste Renoir

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