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3.78/5 (sur 625 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Chamalière , 1957
Biographie :

Christian de Montella a fait des études de lettres et de philosophie. Il a exercé divers métiers assez variés avant de se diriger vers l'écriture : ouvrier agricole, comédien, moniteur de sport, attaché d'administration...

Père de trois enfants, il a déjà publié un certain nombre de livres dans diverses maisons d'édition (Gallimard, Fayard, Stock...).

Il écrit également pour les enfants à l'École des Loisirs, à Je Bouquine, chez Bayard et au Livre de poche jeunesse.

En 2003, un film a été réalisé à partir d'un de ses romans "Les corps impatients". Le livre "La fugitive" est inspiré de son enfance, ainsi que "Reste avec moi".





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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Le monde appartient à ceux qui le détruisent. C'est dommage, mais c'est ainsi.
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- N'est-ce pas? Cependant, il me semble un peu trop grand pour toi... Qu'en dis-tu?
- J'en dis que lorsque je l'aurais mis a terre il vous paraîtra bien petit.
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quand je le lie j'ai limpression d'être le personnage
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Galahad prit aussitôt la route de la Quête. Il devait le faire seul, Lancelot ne pouvait l'accompagner. Quant à Merlin, il s'éloigna à grands pas à travers la lande. Depuis que Viviane, avant de mourir, l'avait libéré de la Prison d'air, il était sans cesse suivi par un étrange corbeau. Soudain il prit une pierre, se retourna vivement et, d'un coup d'une précision mortelle, décapita l'oiseau noie. Lequel reprit dans la mort son apparence véritable : celle de Morgane. Voilà comment il élimina la plus puissante des sorcières : par un simple caillou.
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- Qu’est-ce qui te prend, Martin ?
Les poings sur les hanches, raide comme la justice, mon père lève le menton comme s’il vérifiait le temps qu’il fait. (Pour information : il fait très beau, le mois de mai 1968 est superbe.)
Arrive Grognard, notre chien, un airedale. Il est le seul membre de la famille à pouvoir offenser la dignité de Me Édouard Lesage, notaire, sans encourir de représailles. Aussi n’hésite-t-il pas à lui bondir dessus, les pattes avant sur sa poitrine.
– Grognard, au pied !
Ce chien est aussi le seul membre de la famille à ne pas obéir aux ordres. Fou de joie que mon père lui ait adressé la parole, il agite la queue et lui jappe au visage.
– Grognard, mon Grognard, enfin… Calme-toi.
Mon père lui flatte le crâne avec une affection qui m’étonne toujours. Je ne me rappelle pas qu’il m’ait jamais touché la tête, sauf d’une claque.

– Martin, qu’est-ce que tu fabriques là-haut ?
C’est Caroline, ma petite sœur. Elle vient de traverser le jardin en courant et s’est arrêtée net, le nez en l’air.
– C’est toi qui as laissé sortir Grognard ? lui demande mon père.
– Oui, mais pourquoi Martin est là-haut ?
– Nous réglons cette affaire, lui et moi. Attrape-moi ce chien et ramène-le à la maison.
– Oui, mais pourquoi Martin est là-haut ?
– Caroline, pas de discussion !
Ce cri offusque Grognard. Il retombe sur ses quatre pattes et lève vers son maître un œil réprobateur. Ma sœur le saisit par le collier.
– Non, mais pourquoi Martin est là-haut ?
– Ca-ro-line.
Elle s’éloigne à regret, tirant le chien derrière elle. Il est si grand et elle si petite qu’elle pourrait le chevaucher et partir au galop.

Mon père frotte vigoureusement les deux empreintes terreuses que Grognard a laissées sur son polo. Il ne parvient qu’à élargir les taches. Exaspéré, il croise les bras et relève le menton.
– Je t’ai posé une question, mon garçon.
– Mais enfin, Martin, qu’est-ce que tu fais là-haut ? demande la voix de ma mère, dans son dos. ...
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L'écuyer aida la reine à remonter en selle. L'abesse ajouta:
-J'enverrai des gens emporter la dépouille du roi Ban. Nous l'enterrerons au cimetière du moutier. Près de vous.
-Et mon fils?
L'abbesse ne répondit pas. Elle rejoignit les deux nonnes qui l'attendaient un peu plus loin et marcha devant l'escorte jusqu'à l'abbaye du Moutier-Royal. Hélène se laissa conduire. Elle ne pleurait plus. Elle ne cessait de revoir la même image: le jeune femme blonde à la cuirasse d'argent s'enfonçant dans le lac, l'enfant nu dans les bras.
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lenfant palit, devant lui se trouvait une dalle mortuaire blanche. il s, en approcha
lentement.il lu ceci, cette dalle ne sera soulevée sans effort que par la main de
celui qui brisera les enchantements.
son nom est inscrit dans la tombe.
elle était si épaisse qu'il aurait fallu au moins quatre hommes pour la faire glisser.
il s,accroupit, et vi une encoche, il y glisse la main. et la poussa vers le haut. elle ne pesa pas plus qu'une plume.sans effort il la souleva a bout de bras
il y vi une inscription.( ici reposera Lancelot du lac , fils du roi ban de benoic.
il engendrera un lion, surpassant tous les chevaliers.
- je le savais, chevalier. vous êtes Lancelot. dit galehot.
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La petite troupe de cavaliers venait de quitter le Bois en Val. Elle approchait de la rive d’un grand lac, dit le lac de Diane, dont la surface étale, sous la lueur de la lune et des étoiles, brillait comme du mercure. Au bruit des sabots, les animaux de la nuit s’étaient tus. Il y régnait un silence extraordinaire, où l’on n’entendait que le souffle des chevaux et celui, sifflant dans les branches des arbres, d’un vent tourbillonnant et frais. Le roi Ban de Bénoïc, qui galopait en tête, retint sa monture.
Hoël, son écuyer, tendait le bras vers l’est, lui désignant par-delà les cimes du bois un large halo rougeâtre embrasant le ciel.
Il était trop tôt pour que l’aube se lève. Le roi Ban comprit aussitôt ce qui se passait, mais il refusa d’abord d’y croire.
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Le thème du livre est très bien, je n'en ai jamais lu de comme ça. L'histoire était vraisemblable car Gabriel racontait sa vie à sa cousine. Il y avait des moments où l'histoire étais ennuyeuse. L'histoire a été simple à comprendre. L'histoire n'était ni trop longue ni trop courte. L'histoire était trop banale car il nous a raconté sa vie. Les personnages n'étaient pas attachants. Ils étaient inintéressants car ils nous disaient toujours la même chose. Ce livre m'a laissée indifférente. Ce livre était très long à lire car il était ennuyeux. Je ne conseille pas ce livre.
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L'écuyer aida la reine à remonter en selle. L’abbesse ajouta:
-J'enverrai des gens emporter la dépouille du roi Ban. Nous l'enterrerons au cimetière du moutier. Près de vous.
-Et mon fils?
L'abbesse ne répondit pas. Elle rejoignit les deux nonnes qui l'attendaient un peu plus loin et marcha devant l'escorte jusqu'à l'abbaye du Moutier-Royal. Hélène se laissa conduire. Elle ne pleurait plus. Elle ne cessait de revoir la même image: le jeune femme blonde à la cuirasse d'argent s'enfonçant dans le lac, l'enfant nu dans les bras.
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