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Albert Londres...& Co
Liste créée par fanfanouche24 le 19/11/2022
26 livres.

Désirant me rendre dans un avenir proche, à Vichy...pour découvrir et visiter le Musée Albert Londres, je me penche à nouveau sur cet écrivain- reporter, aux talent et courage immenses...

J' étais certaine d'avoir déjà fait une sélection sur lui; mais non, je l'avais inséré dans une liste plus globale !

Alors je complète, en réunissant ses textes, quelques ouvrages sur lui et une sélection de certains Prix Albert Londres, que je voudrais lire !...

**** 19 novembre 2022

@Soazic BOUCARD@

Voir aussi listes de :

*moravia :" Albert Londres et quelques lauréats du prix",

et de* Fanfanouche24: " Écrivains- reporters, une autre dimension de la littérature "



1. Mon père
Florise Albert-Londres
3.70★ (13)

" La première fois que je vis mon père, c’était sur le quai d’une gare. J’avais trois ans… » Ayant perdu sa mère à onze mois, Florise Londres sera élevée par sa grand-mère et par son père, le célèbre journaliste globe-trotter, sans cesse revenant d’un reportage en Chine, partant pour une enquête à Rio. Deux ans après la disparition d’Albert Londres, en 1932, Florise écrit cette passionnante biographie. Au-delà d’un portrait intime, filial, c’est toute la personnalité du reporter qu’elle sait rendre dans ce livre : son acharnement sans faille au travail, à l’écriture, et son exigence continuelle de vérité, jusqu’au dernier télégramme qu’il enverra à sa fille : « Tout va bien. J’embarque toujours sur le Georges-Philippar. Venez à Marseille me chercher le 28 mai. »
2. Au bagne
Albert Londres
4.21★ (377)

"Cayenne, Guyane française. Le bagne. C'est l'absolue folie d'une institution qu'Albert Londres, missionné par sa rédaction, va découvrir, entre l'Ile du Diable et l'Ile du Salut. Dans cet espace d'exotisme et de misère crue, c'est derrière les barreaux que se rencontrent les hommes. Les tatoués, les parias, les bandits, innocents et criminels, ils sont tous là, inoubliables. Enquête, reportage, Au bagne est un de ces livres majeurs qui, par sa vérité, force les choses. Un an après sa parution, la France fermait pour toujours les portes du bagne. "
3. La Chine en folie
Albert Londres
3.78★ (127)

" En 1922, après le succès de ses premiers grands reportages, Albert Londres part pour la Chine : quatre cents millions d'habitants sous le joug des seigneurs de la guerre, des mercenaires, des bandits, dirigés tout à la fois par un président de la République et par un empereur. Le reporter va de surprise en surprise : jeu, pirates, trafics de toutes sortes, désorganisation générale, la Chine semble alors en proie à une véritable folie. Avec son style haut en couleurs, ses questions de candide et son goût de l'anecdote, Albert Londres nous livre une fois de plus un reportage truculent au ton très libre."
6. La grande guerre
Albert Londres
3.75★ (39)

" Les balles de fusil rentrent dans l'air comme dans du feutre. C'est un bruit mat. Encore des coups. On ne les a pas dénombrés, l'esprit n'est pas au calcul. Ils semblent trois fois plus nombreux. Les bombes tombent. Des femmes entassées dans un café poussent des cris de femme. C'est un bombardement. Pendant les premiers mois de la Grande Guerre, Albert Londres est correspondant militaire sur le front français, l'occasion pour lui, selon une de ses formules qui restera célèbre, de " porter la plume dans la plaie ". Dans un style lyrique et enlevé, où souffle un patriotisme non dénué de lucidité, le jeune journaliste qui vient d'avoir trente ans partage le quotidien des soldats, erre au plus près des batailles et, chronique après chronique, se fait le témoin de la grande Histoire"
7. Contre le bourrage de crâne
Albert Londres
3.09★ (27)

"Depuis le début de la guerre de 1914-1918, Albert Londres se bat contre la censure. Le travail des correspondants de guerre est réglementé de façon tatillonne. Le reporter s’insurge et ruse autant qu’il le peut. Parfois la censure interdit en totalité certains de ses reportages. C’est dans cet état d’esprit, rebelle et acharné à dire la vérité, que Londres couvrira jusqu’à la fin de 1918 la plupart des fronts de la Grande Guerre : France, Belgique, Italie, Allemagne bientôt occupée, etc. Tous les reportages d’Albert Londres concernant la guerre de 1914-1918 portent la trace de sa révolte « contre le bourrage de crâne ». Il devient bientôt « indésirable » et se retrouve en tête d’une liste noire établie par l’état-major comme « mauvaise tête » ! Le haut commandement déposera même une plainte contre lui pour « insolence » et « insubordination » auprès de la direction du Petit Journal, qui soutiendra néanmoins le grand reporter."
8. Dans la Russie des Soviets
Albert Londres
3.97★ (68)

""Dans la Russie des Soviets" est un reportage d'Albert Londres écrit en 1920 pour le compte de l'Excelsior. Il faut cinquante-deux jours au journaliste français pour pénétrer dans la République Socialiste Fédérative des Soviets Russes. A l'époque, on est en plein « Communisme de guerre » ; les journalistes occidentaux ne sont pas admis en Russie rouge, c'est la guerre civile, la famine dans les villes et les campagnes, l'effondrement de la production agricole et industrielle. Albert Londres y découvre une situation extraordinaire : faim, pauvreté, villes en déliquescence, désertées, morts dans les rues, combats, et ce qui l'étonne d'autant plus, c'est le contraste entre cette terrible réalité et l'intention des dirigeants communistes, celle de faire un « paradis sur terre ». Il nous livre un compte-rendu sans concession d'un pays en proie à une crise sans précédent. Un document exceptionnel, à lire absolument, pour toute personne s'intéressant à l'histoire de la Russie, et à cette période en particulier, sans prisme idéologique, sans oeillères, sans discours préfabriqué, du Albert Londres, quoi !"
9. Dante n'avait rien vu
Albert Londres
3.50★ (11)

"Le succès de son reportage sur le bagne de Cayenne (Au bagne) décide Albert Londres à s'intéresser à d'autres geôles de la République. Il s'agit cette fois d'enquêter sur les bagnes militaires, situés pour la plupart en Afrique du Nord et dépendant du ministère de la Guerre. Malgré l'hostilité de la hiérarchie militaire, le grand reporter sillonne le Rif, recueillant les doléances des soldats bagnards. Sous le titre Biribi, son reportage est publié au printemps 1924. Pour répondre à la pression de l'opinion publique, le ministre de la Guerre se voit contraint d'envoyer sur place une commission d'enquête, et ce sera bien grâce à Albert Londres que les bagnes militaires et leurs odieux " travaux publics " seront définitivement supprimés en France. "
12. La traversée du monde
Jean-Claude Guillebaud
3.50★ (11)

Prix Albert Londres 1972
13. La Pension des nonnes
Pierre Veilletet
3.12★ (8)

Prix Albert Londres 1976
15. Albert Londres : La plume et la plaie
Benoît Heimermann
3.56★ (21)

"La première biographie illustrée d'un grand reporter engagé, d'un journaliste majuscule passé à la postérité, qui a toujours su regarder du côté du faible et de l'exclu. Marqué dès le début de sa carrière de journaliste par la Grande Guerre, dont il a rapporté les drames d'Anvers à Constantinople, Albert Londres a toujours su regarder du côté du faible et de l'exclu. Au côté des bagnards de Guyane, des enfermés de Biribi, des prostituées de Buenos Aires, des Juifs des ghettos, le grand reporter majuscule a systématiquement pris le parti des opprimés et des humiliés. Ses comptes rendus pour Le Matin, L'Excelsior ou Le Petit Parisien provoquèrent des débats sans fin et incitèrent parfois les législateurs à réviser leurs certitudes. Quatre-vingts ans après avoir questionné le monde, son mantra de journaliste (" Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ") figure toujours en bonne place au fronton d'une profession trop souvent malmenée. Nourri de sources nouvelles, agrémenté de photographies méconnues ou inconnues (souvent prises par l'intéressé lui-même), cet ouvrage revient sur le parcours d'Albert Londres en replaçant plus avant sa quête dans son contexte, en la confrontant aux travaux de ses contemporains et en soulignant ses contradictions comme ses originalités. "
16. Albert Londres : Vie et mort d'un grand reporter, 1884-1932
Pierre Assouline
3.83★ (151)

"Depuis plus d'un demi-siècle, le nom d'Albert Londres est synonyme de mythe. Ce journaliste hors pair a su donner ses lettres de noblesse à une profession qui expédie, de par le monde, charognards impénitents, vagabonds internationaux et flâneurs salariés du reportage au long cours. En quittant Vichy pour Lyon puis Paris au début de ce siècle, alors qu'il n'avait pas vingt ans, Albert Londres voulait être poète. Il le restera toute sa vie, à sa manière. Après avoir fait ses classes comme échotier parlementaire, il signa son premier article en 1914. Ce fut le coup d'envoi d'une carrière exemplaire qui lui fit parcourir le monde en long, en large et surtout en travers. La Grande Guerre sur tous ses fronts stratégiques et la conquête de Fiume par d'Annunzio, la Révolution russe et le Tour de France cycliste, la République chinoise en folie et le scandale du bagne de Cayenne, les bataillons disciplinaires d'Afrique du Nord et la condition des aliénés dans les asiles de France, Marseille la nouvelle Babel et l'évasion du forçat Dieudonné, la traite des noirs en Afrique et la traite des blanches en Argentine, les pêcheurs de perles de Djibouti et les terroristes dans les Balkans... Pendant dix-huit ans, Albert Londres n'a pas soufflé. Il ne posait sa valise que pour voir sa fille et ses parents, à Paris et à Vichy, ses escales préférées. Jusqu'au dernier voyage qui le mena en Chine en 1932 pour une enquête explosive (contrebande d'armes ? trafic de drogue ?...) dont il ne révéla rien à personne. Il a emporté son secret avec lui, sur la route du retour, en périssant lors de l'incendie du paquebot George Philippar, Albert Londres ayant été aussi parallèle-ment, à sa manière, "un agent de renseignements". Son épopée est celle des chefs d'États et des parias, des révolutionnaires et des généraux, des rois déchus et des trafiquants qui l'ont attiré pour "porter le fer dans la plaie et juger la chose jugée".
17. Au Japon
Albert Londres
3.91★ (62)

"Tokyo est née de l'union d'un typhon et d'un tremblement de terre. On pourra me démentir, je le soutiendrai jusqu'à la mort. Elle n'est ni occidentale, ni orientale, ni moderne, ni ancienne, ni humaine, ni barbare ; elle est inexistante et formidable. C'est une suite de vagues agitées et les promeneurs sont des barques ballottées entre chacune. En 1922, Albert Londres découvre l'Asie avec un bel enthousiasme et décrit avec humour la fascinante étrangeté du Japon. À Tokyo, il se lie avec Paul Claudel, nouvel ambassadeur de France."
19. Chienne de guerre
Anne Nivat
4.21★ (62)

Prix Albert Londres 2000
21. Voyage au pays de toutes les Russies
Olivier Weber
4.28★ (43)

Prix Albert Londres 2003
22. Jack London : L'appel du grand ailleurs
Olivier Weber
4.17★ (22)

Prix Albert Londres 2016
23. Alpinistes de Staline
Cédric Gras
4.08★ (451)

Prix Albert Londres- Livres 2020---"Si Cédric Gras s'est décidé à raconter la vie des frères Abalakov, deux alpinistes russes des plus héroïques de leur génération, c'est après avoir découvert qu'ils avaient été victimes des purges staliniennes. Comment Staline a-t-il pu faire arrêter ces figures glorieuses, chargées de porter le marxisme au plus haut des sommets ? Orphelins sibériens, ils pratiquent l'escalade avant de devenir des alpinistes aguerris. Entre Caucase et Asie centrale, ils multiplient les expéditions jusqu'à gravir, dans les années 1930, les vertigineux pic Staline et pic Lénine, au nom du pouvoir. Dans ce monde où l'alpinisme était dicté par l'idéologie d'un monde nouveau, la conquête de territoires et la guerre, Vitali Abalakov sera pourtant victime de la Grande Terreur et des purges en 1938. Libéré et amputé de nombreuses phalanges suite à une tempête en altitude, il reprendra le chemin des cimes et reviendra au plus haut niveau. Son frère Evgueni sera lui retrouvé mort en 1948. Il préparait une ascension à l'Everest. Russophone et familier de l'Eurasie, Cédric Gras a enquêté, des archives du KGB au pic Lénine, pour reconstituer le destin exceptionnel et dramatique de ces deux frères indissociables puis désunis, mais qui ont traversé le siècle rouge en rêvant de conquérir l'Everest au nom de l'URSS."
24. Les serpents viendront pour toi
Émilienne Malfatto
3.99★ (202)

Prix Albert Londres- Livres 2021---"C'est une guerre qui ne dit pas son nom. En Colombie, chaque année, des centaines de " leaders sociaux " sont tués dans l'indifférence générale. Syndicalistes, responsables associatifs, simples citoyens voulant faire valoir leurs droits... L'une de ces figures s'appelait Maritza. Cette mère de six enfants fut assassinée dans sa ferme isolée, au coeur d'une région où se mêlent groupes armés, narcotrafic et enjeux touristiques. Pourquoi cette mort ? Emilienne Malfatto décide de tirer le fil de son histoire. Des Andes aux Caraïbes, ce récit est la quête d'une vérité qui ne cesse de se dérober, comme dans un jeu de miroirs, au milieu des menteurs et des hommes violents. Une enquête sensible et un livre puissant sur la part d'ombre de la Colombie."
25. L'homme qui s'évada
Albert Londres
4.18★ (125)

"En 1923, alors qu'il enquêtait sur le bagne de Guyane, Albert Londres avait fait la connaissance d'Eugène Dieudonné, jeune ébéniste condamné comme complice de la bande à Bonnot. Clamant son innocence, le prisonnier des îles du Salut avait impressionné le reporter qui avait vainement tenté d'obtenir une révision de son procès. Dieudonné, dont le "cas" était devenu célèbre en France, réussit à s'évader du bagne. En 1927, Albert Londres entreprend de retrouver le fugitif. Convaincu qu'il s'est réfugié au Brésil, il lui adresse plusieurs messages au nom de son journal, puis décide de se rendre à Rio. Dieudonné est au rendez-vous, et Albert Londres, après avoir obtenu qu'on lui restitue son passeport, le ramène en France en octobre 1927."
26. La Guerre à Shanghai : Dernier reportage
Albert Londres
4.31★ (19)

"A la fin du mois de janvier 1932, à Shanghai, Chinois et Japonais s'affrontent autour de la zone internationale des légations étrangères. Le grand reporter va consacrer vingt-six articles à la guerre qu'il télégraphie au rythme d'un câble par jour. Il ne sait pas que ce sera son dernier reportage. Albert Londres se lance ensuite dans une vaste enquête sur les trafics chinois (armes, drogues, etc.), avant d'embarquer, à destination de la France sur le Georges-Philippar. On connaît la suite, l'incendie, le 16 mai 1932, du paquebot dans la mer Rouge et la disparition du grand reporter. Sur le chemin du retour, le journaliste s'était confié au maître d'hôtel des premières classes : " Ce travail sera le couronnement de ma carrière... " Les circonstances plus que suspectes de la mort d'Albert Londres susciteront en France une violente polémique, mais ce mystère ne sera jamais élucidé."
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