Citations de Christiane Collange (80)
Pour les couples comme pour les piles électriques, la durée serait garantie de qualité.
Le troisième âge ressemblait aux anges : il n'avait pas de sexe.
L'expérience acquise au cours des années n'explique pas tout; il ne suffit pas de posséder un savoir-faire pour le mettre en application. La disponibilité est la condition première du perfectionnisme. L'abondance de temps permet de faire bien au lieu de faire vite.
Vie de mère de famille débordée : cette expression est un pléonasme, a-t-on jamais rencontré une mère de famille inoccupée ?
Plus nous avancerons en âge, plus ces risques feront partie de nos éventualités et plus il deviendra précieux d'être deux face à la maladie. La tendresse, la confiance, l'énergie et les mots honnêtes et rassurants de l'autre sont les plus sûrs auxiliaires des traitements médicaux.
Il n'est pas "normal" d'être triste et méchant dans le dernier tiers temps de la vie. La vieillesse n'est pas une maladie; la dépression, elle, en est une.
Je ne connais à peu près personne qui puisse se vanter de n'avoir jamais été déprimé; en revanche, je connais des tas d'hommes qui pourrissent l'atmosphère de leur entourage en refusant d'admettre qu'une pilule puisse leur rendre la vie moins amère.
pleurer abîme les yeux et creuse les rides; lutter pied à pied contre le temps qui passe stimule les neurones et maintient en forme.
Je veux bien être ta veuve, mais pas trop longtemps !
C'est dans les vieux pots que les "vieux" cuisiniers faisaient les meilleures soupes. L'expérience représentait une garantie de compétence.
On ne supporte plus d'être mal mariés comme on n'accepte plus d'être en mauvaise condition physique.
Au moment où une majorité de femmes s'efforcent de trouver une nouvelle source de valorisation dans le travail parce qu'elles ne veulent plus vivre uniquement par et pour un homme, par et pour leurs enfants, les hommes à l'inverse attendent des rapports au sein du couple des satisfactions que le monde professionnel leur procure de moins en moins.
Les hommes jurent sur la tête de leurs enfants qu'ils se montrent infiniment plus accomodants, en dépit d'une réputation séculaire : ils crient fort mais ne boudent pas, ou pour être plus précis encore, gueulent mais ne font pas la gueule !
Les phallos se croient supérieurs, les machos se reconnaissent privilégiés.
Ce besoin de valorisation par la femme est très vivace : une femme qui a un mauvais mari est une victime, un homme qui a une mauvaise femme est un minable.
"La différence entre les hommes et les femmes c'est qu'ils en disent du bien et leur font du mal, tandis qu'elles en disent du mal et leur font du bien." (Un médecin généraliste)
Seuls les inconscients marchent au feu sans trembler.
Il manque sans doute aux femmes de savoir refaire ainsi le monde. Elles devraient apprendre des hommes cet art de disserter sans conséquence des sujets graves, au lieu de prendre trop à coeur les réalités qui les entourent.
La télévision, apparemment, c'est comme le tabac, on dit que c'est mauvais mais on ne peut pas s'en passer !
On a dû vous le dire cent fois : en définitive on est plus attentif à ne pas prendre le temps de son employeur que celui de sa famille. La vraie maîtresse d'un homme qui exerce des responsabilités, c'est souvent son travail...