Citations de Christina Dalcher (136)
La seule chose qui permet au mal de triompher est l'inaction des hommes de bien.
La folie des hommes a toujours été tolérée.
J'ai peur d'avoir tout empiré, d'avoir préparé le terrain à une situation que personne n'avait anticipée. Mon côté protecteur s'est retourné contre moi, laissant ma fille sans protection.
"N'importe quoi" est une expression amusante, trop usitée, et jamais au pied de la lettre. Je ferais n'importe quoi pour sortir avec elle. Je donnerais n'importe quoi pour avoir ces places de concert au premier rang. Tu dis n'importe quoi. N'importe quoi, plutôt que ça. En verité, "N'importe quoi" ne couvre jamais toute la lettre de l'existence.
Tout à unefin, Jeanie. Tôt ou tard. Tu ne peux pas rester dans ta bulle en vacance toute la vie. [...] Tôt ou tard, tout a une fin.
Le mal triomphe lorsque les hommes de bien ne font rien.
La peste et le choléra, comme disait mon père.
Tu peux commencer petit, jeanie. Participe à des meetings, distribue des prospectus, parle à une poignée de personnes des problèmes qui existent. Tu n'as pas besoin de changer le monde toute seule, tu sais?
"En tant que femme, nous devons garder le silence et être obéissantes. Si nous devons apprendre,demandons à nos maris dans l'intimité de nos foyers, car il est honteux qu'une femme pose une question sur la domination masculine ordonnée par Dieu."
Laissez-moi vous apprendre deux ou trois choses sur le XXie siècle, ma chère, s'est lancée Mme Bleu Layette. On ne distingue même plus les hommes des femmes.
Les hommes existent en deux parfums, m'a-t-elle expliqué un jour. Les vrais hommes, et les moutons.
Le parfait résumé de notre pays en cinq minutes de télévision : Jackie Juarez dans son tailleur, avec son maquillage Bobbi Brown, qui prêche la peur; et les barbus de Duck Dynasty qui prêchent la haine. À moins que ce ne soit l'inverse.
"J'ai un exposé à rendre la semaine prochaine en éducation physique papa" dit Freddie
"Besoin d'aide? "
"Pourquoi pas ? Si t'as des idées. On doit imaginer une sorte d'organisation sociale "
Comme si on l'avait pas déjà fait ,je songe
C'est pareil avec le score Q, même si l'on traînait déjà dans notre sillage des nuées de chiffres : notre numéro de Sécu, le numéro de téléphone de mama, au cas où (...). dans les magasins de vêtements, les hommes étaient devenus du 40, 42 ou 44 ; les femmes se jaugeaient d'après la taille de robe, 36, 38 ou 44. dans les boutiques plus chics, on se résumaient à nos mensurations. Chez le docteur, nous étions pesés et mesurés, constatant qu'un chiffre continuait à monter tandis que l'autre baissait. Nous étions réduits à des chiffres. p. 12
Ne pas vouloir laisser d’enfants à la traîne, c’est tous les pénaliser!
Le mot de l'autrice
Si ce à quoi le roman fait référence vous dérange, alors j'aurai accompli ma mission. Parce que ces événéments sont dérangeants.
C'est pareil pour le score Q, même si l'on traînait déjà dans notre sillage des nuées de chiffres...
Nous étions réduits à des chiffres. Date de naissance, résultats scolaires. Tension. Indice de masse corporelle. Age. QI. Notes du bac, du brevet, de la maîtrise, du diplôme de droit. Le 90-60-90 de Marilyn (qu'elle soit maudite !). Le numéro 3 de la légende du baseball, Babe Ruth. Notre code PIN. Les dates de péremption. Le numéro de téléphone de Jeanny (dans cette vieille chanson de Tommy Tutone). Pour les plus extrêmes d'entre nous, les seize chiffres de notre carte bleue.
Que feriez-vous pour échapper au naufrage de votre mariage et donner à vos filles une chance de s'en sortir ? Seriez-vous prête à payer ? A vous passer du confort d'un foyer ? A mentir, tromper, voler ? Je me suis déjà posé ces questions ; je ne pense pas être la seule. Il y en a une que je ne me suis jamais posée, parce que je n'aime pas la réponse qu'elle induit. Pas du tout. J'ai un instinct de survie trop développé. Je l'ai toujours eu.
tu ne peux pas t opposer à ce que tu ne vois pas venir