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4.36/5 (sur 87 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Française de souche, Christine Béchar quitte la France à l’âge de 20 ans pour aller retrouver son ami en Allemagne.

Elle travaille de longues années en tant que traductrice commerciale et secrétaire.

Mère de deux adolescentes, elle découvre le plaisir d'écrire avec Madrugada - À l'aube du jour, une romance pour adolescents et jeunes adultes.

Son premier roman est récompensé par deux coups de cœur au concours des Nouveaux Auteurs en 2012.

Ne pouvant se détacher de ses personnages, elle fait de Madrugada une trilogie.

Site officiel de l'auteur:
http://christine-bechar.com/

L'auteur sur Facebook:
https://www.facebook.com/christine.bechar

La trilogie sur Facebook:
https://www.facebook.com/Madrugada.La.Trilogie
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Source : amazon
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Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
Je sais… je ne suis pas parfait : trop jeune, trop beau, trop riche !
Mine de rien, moi aussi je prends de l’âge et je réalise que j’attends dorénavant autre chose de la vie. Tu as fait renaître en moi un désir oublié : celui de m’endormir et de me réveiller auprès d’une femme. Je serais heureux que tu deviennes cette compagne.
Il serait insidieux et faux… voire niais de te promettre une liaison durable, car c’est pour moi une terre inconnue, mais je peux t’assurer que ce ne sont pas quelques rondeurs au ventre ou quelques rides en plus qui mettront de l’ombre dans notre relation. Alors si tu m’aimes, ne serait-ce qu’un tout petit peu, tu devrais nous donner une chance.
Tu constateras que ce livre a quantité de pages blanches. Aucune erreur n’a été faite à l’impression. À défaut de pouvoir réécrire notre passé, je te donne la possibilité de finir ce livre en écrivant notre avenir à compter de ta libération. Tu ne peux pas tout prévoir, mais tu peux tracer les grandes lignes. Quelle que soit la voie que tu choisisses, ne perds jamais de vue les mots de Nietzsche :
« L’homme qui est incapable de s’asseoir au seuil de l’instant en oubliant tous les événements passés, celui qui ne peut pas, sans vertige et sans peur, se dresser un instant debout comme une victoire, ne saura jamais ce qu’est un bonheur… »
Quand on a un passé aussi douloureux que le tien, on ne peut l’oublier ; j’espère sincèrement que tu seras en mesure de tourner certaines pages et de vivre au présent, sans craindre les à-pics de l’avenir. Je serais heureux de t’y aider.
Patrick
PS : Nietzsche va plus loin : « … et ce qui est pareil ne fera jamais rien pour donner du bonheur aux autres. »
Mon bonheur, à moi, est entre tes mains.
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Quelques minutes plus tard, le jeune homme l’invita à prendre place dans l’herbe.

— J’aime autant m’adosser au tronc d’un arbre.
— C’est là que pissent les chiens.
— OK, abdiqua-t-elle avec une grimace, en s’asseyant sur le lit de verdure.
— Où as-tu mal ?
— C’est mon tibia qui me fait souffrir, demain matin ça ira mieux.

— Pour combien de temps ?
Elle haussa les épaules pour toute réponse, bien consciente que les douleurs reviendraient.
— Je vais apposer mes mains sur ta jambe, tu permets ?
— C’est ta façon de draguer les filles, en venant à leur rescousse et en prétendant pouvoir soulager leurs douleurs ?
— Non, je crois bien que c’est une première, du moins avec une étrangère, mais ça semble marcher, sourit-il.
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L’enquête piétine. Les témoins sont inexistants. Les personnes interrogées pour avoir été présentes au Bois de Boulogne à l’heure du meurtre n’ont rien vu ni entendu. La filature du soucieux promeneur au comportement suspect avait été interrompue à la nouvelle du meurtre. Pour cause, le bonhomme avait un alibi en béton : l’inspecteur Joubert ne l’avait pas quitté d’une semelle… jusqu’à la découverte du cadavre fraîchement trucidé. Il ne pouvait donc avoir commis le premier crime cette nuit-là. Impossible de savoir s’il s’est rendu au Bois de Vincennes par la suite. Impossible de l’interroger, puisque son identité est inconnue. L’inspecteur Sorel enrage : comment son collègue a-t-il pu laisser partir cet individu sans prendre ses coordonnées au préalable ? »
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Mon médecin compara ma mémoire à celle d’un disque dur, disant que les informations étaient toujours enregistrées quelque part. Il suffisait d’ouvrir le bon dossier. Il était même probable qu’elle revienne aussi brusquement qu’elle avait disparu. Comme j’avais été retrouvé sans papiers et qu’on ne pouvait que faire des hypothèses sur ce qui m’était arrivé, il fallait souhaiter qu’il ne s’agisse pas d’une amnésie salvatrice, déclenchée par mon subconscient pour masquer des actes criminels.
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Quand tout le passé est effacé, c’est comme si on n’avait jamais existé, on se sent tel un clone téléporté d’un endroit inconnu dans un autre. On aspire à retrouver une vie oubliée, car tout est mieux que de fixer un plafond alors que l’incertitude est notre seule compagne. On s’accroche à n’importe quel fétu de paille, à n’importe quelle image évocatrice, vécue ou rêvée.
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Tu constateras que ce livre a quantité de pages blanches. Aucune erreur n'a été faite à l'impression. A défaut de pouvoir réécrire notre passé, je te donne la possibilité de finir ce livre en écrivant notre avenir à compter de ta libération. Tu ne peux pas tout prévoir, mais tu peux tracer les grandes lignes.
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Une fois à l’intérieur, Damien prit la direction de la cave, alors que je montais les escaliers sans me hâter. Cédric se tenait sur le palier. Je me présentai, prête à faire un bond en avant pour l’empêcher de me claquer la porte au nez. Précaution inutile : ma présence semblait l’amuser.

– Qui aurait cru ça ! Yannick m’envoie une gonzesse, s’esclaffa-t-il.

– Il ne sait pas que je suis là. Je voulais te demander de ne pas porter plainte contre lui, et si c’est déjà fait, de la retirer.

– Et pourquoi le ferais-je ? Pour tes beaux yeux ?

– Pas pour les miens, pour ceux de mon chat.

– Pardon ?

– J’ai un gros chat qui brûle de faire ta connaissance. Je crois même qu’il a faim.

– T’es complètement nase ! T’es droguée ou quoi ?

– Minou ! Viens voir ! Je crois que Cédric a du mal à comprendre ce que j’essaie de lui expliquer. J’eus la présence d’esprit de faire un pas dans l’appartement avant l’apparition du léopard. Fort heureusement, car Cédric en fit de même en grommelant à la vue de la bête.

– Tu permets que je te présente mon gros matou : voilà Minou ! Pas besoin d’avoir peur... pas encore du moins, tentai-je de le rassurer, alors qu’il était comme pétrifié. Ne t’inquiète pas, il est bien dressé. Hein Minou, tu ne vas rien faire au monsieur ? Le fauve feula, la gueule grande ouverte, en exhibant des magnifiques canines. Je fis l’interprète.

– Il dit : « pas si tu retires ta plainte, sinon nous revenons ». Ma traduction fut suivie d’un nouveau feulement. Évidemment Minou, tu as raison. Où avais-je la tête ? Mon chat et moi, nous sommes comme Yannick : nous avons horreur des types qui frappent les femmes. Alors si nous devions apprendre que Virginie est tombée... qu’elle a eu un accident quelconque ou qu’elle se maquille plus qu’à l’accoutumée, nous reviendrons te rendre une petite visite. Tu n’as plus rien à lui dire ? m’adressai-je au fauve, qui secoua la tête pour toute réponse. Alors tu peux descendre, je crois que ta présence rend Cédric nerveux. Damien poussa un petit grognement avant de nous quitter, sans manquer d’arborer quelques canines bien pointues. Cédric le regarda descendre l’escalier, complètement abasourdi.
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Le jour J arriva.

J'avais très mal dormi. J'étais hyper nerveux, trop anxieux que tout soit parfait. Sans cesse, j'avais le sentiment d'avoir oublié quelque chose d'important, mais j'avais beau me torturer les méninges je ne voyais pas quoi. Je priai que tout se passe bien. Je n'avais pas le droit à l'erreur ; certes la famille des mariés n'était pas du coin, mais les amis, si. Et ceux-ci étaient définitivement des clients potentiels. Cela faisait des heures que je m'affairais. Mon angoisse avait provoqué des maux de tête, reliquats de mon coma ou de mon amnésie, avec lesquels j'allais devoir composer ma vie, me semblait-il, car s'ils se faisaient rares, ils revenaient au galop, dès que quelque chose me travaillait ou me contrariait.
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J'ai lu quelque part que la vie est comme un livre, qu'il ne faut sauter aucun chapitre et continuer à tourner les pages. Que tôt ou tard, on comprend pourquoi chaque chapitre était nécessaire. Il paraît que rien n'arrive par hasard...
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Le jeune homme s’approche de la Taverne d’Archag avec une hésitation grandissante, se promener si près de la Zone 4, qui plus est la nuit, a quelque chose d’effrayant, mais il n’a d’autre alternative. C’est Archag lui-même, le tenancier aux longs cheveux blancs et aux joues creuses vilainement marquées par un soleil devenu sans pitié, qui lui a conseillé d’engager Black Jack, un chasseur de têtes redouté et redoutable. Il a déjà entendu parler du personnage par le passé, mais il serait incapable de dire à quelle occasion, ne saurait colporter aucune histoire à son sujet. Il est certain d’une seule chose : la perspective de le rencontrer le fait frémir. À la seconde où il pose sa main sur la poignée de la porte du bistrot, celle-ci est ouverte à l’arrachée. Surpris, il fait un bond en arrière. Des éclats de rire parviennent jusqu’à ses oreilles, un ivrogne trébuche hors de l’établissement pour s’étaler de tout son long, deux mètres plus loin. Le jeune homme se retrouve enveloppé dans un nuage de fumée qui s’échappe de l’antre brouillant. Quelques secondes figé sur place, en proie à une panique sans pareil, il mène un combat contre son angoisse. Doit-il entrer ou fuir ? Une décision qu’il n’aura pas à prendre, car une main l’agrippe pour le tirer à l’intérieur de la gargote...
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