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Critiques de Christine Davenier (912)
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Mémé dans les orties

Ferdinand, octogénaire aigri, méchant, conçoit la vie à sa manière : ne jamais dire bonjour, ne jamais complimenter sa femme (ce qui explique son départ avec le facteur sans un regard en arrière), ne jamais faire comme tout le monde. Mais voilà, après le décès de son ex-femme, Ferdinand s'est installé avec sa chienne Daisy, dans l'appartement de cette dernière héritage de sa fille. Il pense y vivre comme bon lui semble et faire de la résidence ce qu'il en veut... C'était sans compter sur Mme Suarez, la concierge, une sorte de harpie trop maquillée et militariste au possible.

Lorsque sa chienne Daisy disparait, Ferdinand ne trouve plus le moindre plaisir sur cette Terre. A quoi bon rester ? Après avoir tenté de se jeter sous les roues d'un bus, le vieil homme passe un moment à l'hôpital et découvre que sa vie va changer du tout au tout... D'une part, sa fille étant trop loin décide de faire de Mme Suarez ses yeux et ses oreilles (un comble pour Ferdinand !!!!😃 ) et, d'autre part, une nouvelle voisine, Juliette haute comme trois pommes sonne un midi à sa porte...





J'avais lu la première version autoéditée lors de sa sortie et je l'avais trouvé sympathique, mais manquant de structure avec quelques lourdeurs. J'ai eu envie de voir comment cette histoire reprise par des éditeurs rendait une fois le gros travail de relecture, coupe, réarrangement, correction rendait... et franchement ? C'est réussi !!! Je préfère cette version !

Ce livre est un véritable régal à lire. C'est beau, frais, drôle, triste par moment puisque l'on parle de la solitude des personnes âgées. Seulement, Aurore Valognes nous offre un point de vue vivant, espiègle et complètement décalé qui transcende un sujet délicat en un moment de plaisir.





Si vous avez un petit moment, passer un instant avec Ferdinand et ses voisines. La visite vous enchantera. Je compte d'ailleurs le faire découvrir à une amie un peu dans le même cas que Ferdinand.



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Mémé dans les orties

Mouais... un gros bof.

Lu parce que j'avais envie (besoin) d'un truc léger. Léger... pas neuneu.

Les personnages sont grossièrement caricaturaux, l'histoire est convenue, tous les événements sont "téléphonés". Et cette gamine de 10 ans qui raisonne et s'exprime comme si elle en avait 50... c'est absurde !

Il n'y a rien qui tienne vraiment la route dans ce petit bouquin. On n'y croit pas une seconde et pour couronner le tout, c'est très moyen sur le plan de l'écriture : le style est paresseux, décousu et la narration pas convaincante.



Pour ceux que le sujet intéresse, je ne saurais trop leur conseiller "Vieux, râleur et suicidaire - La vie selon Ove" de Fredrik Backman, paru en Mars 2014, soit deux ans avant celui-ci.

Je me suis même demandée si Aurélie Valognes n'avait pas cherché à s'en inspirer pour écrire son "Mémé dans les orties". Si c'est le cas, elle aurait mieux fait de s'abstenir car, là où F. Backman a été excellent, A. Valognes a juste fait preuve d'amateurisme.



Bon, ce n'était pas une torture non plus. Seulement un petit roman insipide, vite lu et sans nul doute oublié dès le point final posé à ma critique.
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Mémé dans les orties

Au 8, rue Bonaparte, dans cette belle résidence tranquille mais tenue d'une main de fer par la concierge, Mme Suarez, il y en a de toutes les couleurs, des orangers, des violines, des blondes... et l'emmerdeur, le serial killer, le prédicateur... bref, Ferdinand ! Voilà deux ans qu'il habite ici, depuis son divorce, sa femme le rendant cocu avec le facteur! Et voilà deux ans qu'il embête tout le monde. Ronchon, hypocondriaque, peu social et acariâtre, il s'ennuie ferme dans la vie. Et maintenant que sa chienne Daisy, à qui il tenait le plus au monde, vient de mourir accidentellement, il a décidé de faire comme elle: aller se jeter sous un bus. Comble de (mal)chance, il s'en tire avec trois fois rien. Sa fille, Marion, qui habite à Singapour, ne peut malheureusement pas veiller sur lui et craint pour sa santé et son bien-être (celui des autres aussi). Aussi a-t-elle décidé de l'envoyer en maison de retraite. Ferdinand s'y oppose violemment. Sa fille cède à condition que Mme Suarez lui envoie un compte-rendu toutes les semaines de l'état de son père et de son appartement. Mme Suarez qui ne le porte pas du tout dans son coeur jubile déjà... 



Vieux, râleur et suicidaire... Toute ressemblance avec des personnes ou personnages... Quoique...

Une première de couverture un brin désuète mais charmante, une expression pour titre, comme c'est le cas pour chacun des chapitres, ce petit roman donne le ton. Ferdinand, cet emmerdeur (n'ayons pas peur des mots), fait tout pour pourrir la vie de son voisinage. Mais tel est pris qui croyait prendre... Une fois cette Mme Suarez sur le dos, il devra composer avec. Et, surtout avec cette petite Juliette, gamine survoltée au tempérament bien trempé et qui n'a pas sa langue dans sa poche. Les carottes sont cuites ! Aurélie Valognes nous offre un petit roman sans prétention, touchant, frais et enlevé dans lequel les personnages ne manquent jamais de piquant. le ton est vif et coloré. Les bras ne nous en tombent pas mais c'est du nanan...



Faut pas pousser Mémé dans les orties... 
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Mémé dans les orties

Il y a les affreux, les méchants, les acariâtres, les acrimonieux, et les fielleux.

Il y a les grognons, les ronchons, les grognards, les rogneux, et les bougons.

Une personne affable et sociable ne verrait aucune différence entre ces traits de caractères, tous plus insupportables les uns que les autres. Elle se trompe pourtant.

Les premiers sont de vraies fripouilles capables de faire du mal à autrui, tandis que les seconds ne sont que des emmerdeurs, vaguement réacs, drapés dans leur dignité perpétuellement bafouée, et complètement paumés dans le monde où ils vivent. Pas des mauvais bougres, s’ils étaient simplement un peu moins chiants ! Par moments, on pourrait même les trouver attachants.

C’est un peu le sujet de ce livre à la couverture si agréablement rétro. La lutte homérique dans un petit immeuble bien propret et calme entre une affreuse et un grognon.

L’affreuse se nomme Mme Suarez, sorte de perroquet à l’allure de Castafiore, petit tyranneau de quartier qui mettra toute sa malignité à essayer d’expulser de son immeuble Ferdinand, notre grognon de service. Ferdinand, quant à lui, n’est pas en reste quand il s’agit d’emmerder le monde, et a ce don étrange de toujours faire le vide autour de lui. Pour résister aux offensives sournoises et traîtreuses de la Suarez, il aura besoin de l’aide et des conseils avisés de Juliette, chipie surdouée, ventre sur pattes et dévoreuse de cornichons et de coquillettes.

Un tout petit bémol : je n’ai pas assez ri à mon goût. J’ai l’impression que l’auteure s’est parfois un peu retenue, empêchant ainsi Ferdinand et la Suarez de dériver vers l’extravagance et l’outrance, ce qui, pour le coup, m’aurait beaucoup fait rire. Seule la petite Juliette, impertinente et loufoque à souhait, sort du lot.

Un livre bien agréable à lire malgré tout, et je suis persuadé que vous retrouverez les grognements et autres râlements d’un de ces vieux oncles ou de ces vieilles grands-mères qui vous impressionnaient tant quand vous étiez hauts comme trois pommes.





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Mémé dans les orties

Cet ouvrage m'a été prêtée par une amie de ma mère et je crois qu'à l'avenir, je vais lui demander plus souvent conseil car à chaque fois qu'elle me prête un livre, il s'agit toujours d'une véritable petite pépite. C'est le cas ici, dans ce premier roman, d'abord paru en auto-édition puis repris par les éditions Lafon. Ici, le lecteur fait la connaissance d'un vieil homme acariâtre, Ferdinand Brun. Octogénaire, il vit seul avec sa chienne Daisy, son seul amour. En effet, Monsieur Brun n'aime pas les gens et et particulier la concierge de son immeuble, Madame Suarez à qui il ne peut s'empêcher de faire des sales coups pour la faire tourner en bourriques. Quant aux autres résidents de l'immeuble, c'est à peine si il leur adresse un simple bonjour. Non, Ferdinand est très bien tout seul, du moins, c'est ce qu'il croit. L'arrivée dans sa vie d'une jeune fille, Juliette, sa voisine du dessus, qui va s'inviter à manger chez lui tous les midis (parce que c'est bien meilleur qu'à la cantine) va bouleverser sa vie. L'accueillant d'abord avec réticence, Ferdinand va vite s'habituer à ses rendez-vous quotidiens, prenant plaisir à bavarder avec elle et se rendant compte que cette gamine a bien plus de jugeote que tout autre à son âge. Plus, il y aura Béatrice, sa voisine nonagénaire avEc qui il va également sympathiser et chez laquelle il sera régulièrement inviter à prendre le café ou à disputer des parties de bridge. Bref, on pourrait presque croire que c'est une réaction en chaîne et que le vie bien tranquille de Ferdinand est en train de prendre un nouveau départ. Et si la vie lui donnait une nouvelle chance ? On a beau avoir quatre-vingts ans passé, il n'est jamais trop tard pour réparer certaines erreurs, notamment renouer avec sa fille qui habite désormais Singapour, apprendre à mieux connaître son petit-fils et à devenir aimable avec autrui tout simplement ! Comme dit si bien l'auteur John Irving Fletcher : "Un sourire ne coûte rien mais il rapporte beaucoup ; il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne". Cette phrase est vraiment très approprié à cet ouvrage car Ferdinand va bien vite se rendre compte que non seulement, il a besoin des autres mais que lui aussi, peut être utile.



Un roman que j'ai dévoré d'une seule traite, l'écriture est fluide, les chapitres courts...bref, une véritable réflexion sur la vie tout en étant léger ! Cela fait vraiment du bien de temps à autre, je vous assure, vous devriez essayer...non pas de sourire et d'être aimables avec vos voisins mais de lire ce petit bijou !
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Mémé dans les orties

Grand succès pour ce premier roman, issu de l’auto édition. C’est une sorte de friandise, dont on sait qu’elle n’a pas une grande valeur nutritive, mais qu’elle procure quelques instants de plaisir (coupables?).



C’est l’histoire de Ferdinand , un octogénaire bougon et asocial, agacé par la gente femelle qui a pour principal défaut de partager la même cage d’escalier. Sa fille est à Singapour. son épouse est décédée, après l’avoir cocufié avec le facteur. Heureusement que Daisy est là pour illuminer sa triste vie. Daisy, la plus belle, la plus affectueuse des chiennes.



La conjonction de plusieurs événements dramatiques, ainsi que l’irruption d’une gamine esseulée dans la vie de Ferdinand va modifier le destin de cette communauté de têtes blanches .





L’auteur ne revendique pas un statut de littérature pointue : elle utilise des phrases simples, un style familier. Pas de soucis avec ça, cependant, on trouve quand même quelques grosses fautes d’orthographe, et de constructions de phrases. c’est dommage.



C’est léger et drôle. On ne s’y ennuie pas, en raison du charisme inversé du personnage central.



Un gentil roman entre deux lectures plus denses.
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Mémé dans les orties

Un vieil ours mal léché très antipathique. Une concierge pas plus sympathique. Une gamine effrontée et attachante. Des mamies adorables.

Des chapitres ayant pour titre des expressions de tous les jours.

Et des revirements de situation.

Voila la recette de ce roman…



Suite à ma lecture, voici ce que j'en pense.

Des revirements de situation prévisibles et peu surprenants.

L'intérêt de cette lecture se trouve dans la facilité à tourner les pages, ce roman se laisse lire… mais c'est du déjà vu, du trop facile, voire caricatural !

Aucun intérêt littéraire, aucun intérêt historique, bref, je l'oublierai vite, ce livre !!!!







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Mémé dans les orties

Ferdinand est un homme seul,âgé, qui n'a que peu de contact avec sa fille qui vit à Singapour et qui ne comprend toujours pas pourquoi sa femme l'a quitté pour le facteur. Dans sa résidence, Ferdinand est craint : il n'apprécie personne, n'offre jamais son aide, n'est d'aucune compagnie et a plutôt tendance à détruire la tranquillité de ses voisins. Pourtant quand Daisy, sa chienne, disparaît, sa vie change, sans qu'il ne puisse rien y faire. Entrent alors dans son quotidien une petite fille et des voisines qui vont l'aider à baisser sa garde...

Aurélie Valognes signe ici un joli roman, frais, pétillant, plein de bons sentiments. Les personnages attachant nous donnent le sourire et nous anime d'un sentiment de bonheur au fil des pages. On se laisse porter par l'histoire et on passe un très bon moment...
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Mémé dans les orties

Mr et Mme Sinmaloalanage cépadlatarte ont l'honneur de vous annoncer la naissance de leur fils :















FERDINAND !!!!!! ;-) Bretagne oblige !

faire DINAN saint malo à la nage c'est pas de la tarte (pour les bougons à qui déchiffrer les jeux de mots c'est pas de la tarte non plus)...

Voilà le résultat, encouragé par Cathy, mon épouse, la lecture de ce livre c'est révélé une véritable récréation ^_^ Faut dire que je venais de terminer le Nobel Toni Morrison, il me fallait quelque chose de léger, aéré et coloré (oui Beloved, c'est plutôt ....Noir et Blanc ;-). Alors, maintenant nos serviettes de table papier sont Vichy rouge comme la couverture de ce livre, c'est vous dire qu'on a apprécié ! Par contre, ce livre je ne l'ai pas lu en marchant...pendant ma dernière balade, ma lecture de la femme du boulanger, un gars bougon m'a écrasé Gadgette :-( je n'ai plus envie de faire le tour des étangs un livre à la main... Sauf, que si j'en crois la fin de Mémé dans les orties, un miracle est toujours possible !!!! :-) Adieu ma Gadgette ...
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Mémé dans les orties

Comme on dit « ça ne casse pas trois pattes à un canard ».

Ah, c’est péjoratif. Bon, je reprends. C’est gentillet, voilà, sans plus.

Un vieux retraité bourru dans un immeuble, pas très bien vu par les autres occupants.

Et puis, l’arrivée de la petite Juliette….

C’est frais et sympathique, mais j’ai eu plus d’une fois l’envie d’arrêter ma lecture.

Et puis je suis allée au bout, par respect pour l’auteur, pour quand même connaître la fin.

Tout ça est plein de bons sentiments, et, si ça ne fait pas de bien, ça ne fait pas de mal non plus.

Allez, voilà que je redeviens sarcastique ! J’arrête.

C’est une petite récréation entre deux livres plus denses. Pas trop désagréable.

Et vu le succès remporté, je me dis que tant pis pour les exigences littéraires, s’il a pu faire du bien à plein de gens, c’est toujours ça de gagné.

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Mémé dans les orties

Ferdinand Brun a 83 ans. Il vit très seul dans un immeuble avec sa chienne Daisy qu'il adore. Sa femme l'a quitté voici quelques années, sa fille est partie habiter très loin.

Il ne voit aucun de ses voisins d'un bon œil , la concierge est extrêmement désagréable avec lui et réciproquement.

Heureusement pour nous lecteurs, les choses vont changer petit à petit et ce vieux monsieur aigri va tout doucement changer.

C'est une lecture très agréable. L'auteure, Aurélie Valognes a une observation très fine des personnages et un style très agréable. Elle mérite tout le succès qu'elle a récolté.

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Mémé dans les orties

Je ne m'étendrai pas à commenter ce livre vu le nombre incroyable de critiques que je n'ai pas pris le temps de lire.



C'est un ouvrage simple, drôle et trés facile à lire , sans prétention, plaisant , " Un pépé dans les orties" , quoi!

Les phrases sont simples, les chapitres très courts, les titres un peu caricaturaux , pétris de maximes populaires , à l'humour rafraîchissant, à lire pendant les vacances ....

Bon pour le moral, bof, comme l'indiquent les éditeurs......je n'en suis pas certaine .....

Il m'a été recommandé par une amie travaillant à la médiathéque .

Elle ne l'a pas lu, car très demandé il sort sans cesse ....
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Mémé dans les orties

Pépé dans les orties serait plus juste car le personnage principal est Ferdinand Brun, 83 ans, qui, au début du roman en fait voir de toutes les couleurs à la concierge et à ses voisins de l'immeuble où il réside. Il vit seul avec sa chienne Daisy dans l'appartement de sa fille, héritière de son ex-femme décédée. Sa fille Marion qui vit avec son fils à Singapour a chargé la concierge de veiller à ce que Ferdinand entretienne bien l'appartement ; elle ignore les horribles agissements de Mme Suarez envers son père. Mais lorsque Juliette, jeune fillette précoce apparaît, la vie de Ferdinand en sera totalement bouleversée. Un livre pas toujours drôle qui met en avant la vie des seniors esseulés.
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Mémé dans les orties

Voici une petite lecture que l'on nomme "bon pour le moral"... sans vraiment révolutionner mon moral, j'ai passé un bon moment.

Je l'ai plus appréciée que les livres de la même catégorie où "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", et où ça dégouline de sucre et de miel. Ici, c'est un peu le contraire, Ferdinand est vieux et pas gentil et il y a quelques spécialistes de coups tordus.

L'histoire finit forcément bien, mais je suis déjà satisfaite qu'elle ait provoqué quelques sourires, je n'en demandais pas plus.
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Mémé dans les orties



Ferdinand, vieux monsieur grincheux, emménage dans un immeuble et sème la pagaille. Il fait tout pour être rejeté, c'est sa façon à lui de préserver sa solitude. Organiser sa journée à sa guise, ne pas avoir de comptes à rendre, rester autonome, ne pas s'éparpiller en sentiments, à part pour Daisy, sa chienne si fidèle. Il ne fait surtout pas semblant d'être aimable. Il veut juste qu'on lui fiche la paix. Finalement ses frasques créent de l'ambiance dans l'immeuble, ce qui n'est pas pour déplaire aux habitantes désœuvrées friandes de cancans.



Mais un jour une gamine futée vient chambouler ses habitudes. L'occasion d'un nouveau départ pour celui qui pensait finir sa vie tranquillement, sans embrouilles. Juliette l'aidera à affronter la perte de sa chienne Daisy ainsi que la terrible madame Suarez, la concierge de l'immeuble, "pas foncièrement méchante, juste un peu braquée parfois", comme le dira son mari.

Une petite étincelle de joie dans sa vie qui réveillera son envie de vivre avec les autres, de partager, d'aimer. Après tout il en est capable. Il suffisait d'essayer, de se secouer un peu, de se remettre en question.



Un roman à l'écriture fluide, aux personnages attachants, dont les défauts sont comme des boucliers. Une fois qu'on frotte un peu, on trouve de belles choses sous la carapace.



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Mémé dans les orties

Reçu en cadeau l'an dernier, le livre à la couverture Vichy et moi nous regardions de travers à chaque station devant mes étagères. Le genre "feel good book" n'est vraiment pas ma tasse de thé. Il a une fâcheuse tendance à m'énerver plus qu'autre chose par son caractère trop gentillet voire ses niaiseries. Mémé dans les orties a confirmé mon allergie aux livres ainsi estampillés.



Cette réussite commerciale fut certainement une très grande joie pour Amélie Valognes qui semble être une jeune femme tout à fait sympathique. Pourtant, force m'est d'admettre que je ne comprends pas la raison de ce succès.



L'histoire est un patchwork de clichés et de caricatures saupoudré de bons sentiments. Ou comment métamorphoser un Tatie Danielle masculin en papy gâteau par la grâce de l'amitié miraculeusement entrée dans sa vie de vieux grincheux... Thème déjà vu, lu, débattu, rabattu. Un faux-air de L'élégance du hérisson avec l'irruption d'une Paloma déguisée en Juliette.



Pour ce qui est de l'écriture, puisque l'auteure aime les expressions toutes faites et imagées, je dirai que ça ne casse pas trois pattes à un canard. Le style est plat. Quant aux effets humoristiques, j'ai dû passer à côté...



Je reconnais toutefois un atout à ce livre: il ne s'étale pas sur 500 pages. La moitié fut déjà une quasi corvée à lire.



Petit papa Noël, puisque la date approche à grands pas, s'il te plaît, ne mets pas les autres titres d'Aurélie Valognes dans mes petits souliers!!!!
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Mémé dans les orties

Voilà typiquement le genre de livre qui n'est pas pour moi...

Je vous entends déjà dire : mais pourquoi l'a-t-elle lu alors ? J'ai sans doute cru à la quatrième de couverture qui me promettait "un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral et une véritable cure de bonne humeur !" et puis... le titre était marrant.



Peut-être que parfois, au cours de la lecture, j'ai souri, rarement, mais en aucun cas, je n'ai ri aux éclats. Il faut croire que les contes de fées ce n'est plus pour moi, mais la transformation de cet homme infect, aigri, qui a été méchant toute sa vie, en ange de bonté et pilier de la famille, et bien je n'y ai pas cru. J'ai trouvé l'histoire complétement invraisemblable, le point d'orgue étant à la fin . Les personnages sont de vraies caricatures : la fillette très mature pour son âge, la mamie qui s'improvise avocate, la concierge diabolique. Quant au papy acariâtre, j'ai déjà dit ce que j'en pensais. N'allez pas croire que j'ai une dent contre les "personnes âgées" (ah les grincheux, peut-être que si finalement) car j'avais adoré le pétillant livre de Barbara Constantine "A Mélie, sans mélo".



Encore un titre qui surfe sur la vague du "feel-good", beaucoup trop sirupeux pour moi, je ne lui accorde qu'un 6/20. Vivement que je me replonge dans un bon polar...
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Mémé dans les orties

Aurélie Valognes signe t'elle avec Mémé dans les orties un roman ? Son mérite est d'avoir réussi à trouver un éditeur papier après avoir fait une première publication numérique et trouvé son public . Après tout c'est là l'essentiel , un auteur qui rencontre des lecteurs et vice et versa .....

L'immeuble du 8 rue Bonaparte, les habitantes toutes d'un certain âge, le vieux grincheux, solitaire , acariâtre, la concierge au caractère bien trempé, la gamine surdouée au grand coeur, tout un monde de "petits vieux" croqué, l'exaspération de ceux qui ne se sentent pas encore concernés par la vieillesse.. Beaucoup de bonnes idées mais à force de vouloir trop bien faire .... Vous l'aurez compris je n'ai pas apprécié cette lecture dommage l'idée était bonne mais trop de clichés , de situations invraisemblables viennent polluer ce texte qui au demeurant aurait pu être plaisant .
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Mémé dans les orties

... Je ne sais pas ce qu'il se passe en ce moment mais rahhhh j'ai l'impression de faire ma vieille mégère lorsque je poste mes critiques car ... rien ne me plait , que des déceptions ... et ce livre ne déroge pas à la règle ...

J'ai trouvé que c'était plus que caricatural ( ... ok on peut écrire en reprenant des "archétypes" , le "vieux grincheux", "la concierge acariâtre", etc ... pourquoi pas ce n'est pas interdit certes ... mais alors on a le devoir d'en faire un truc différent , de détourner le truc histoire d'apporter de la nouveauté, de la fraîcheur, de la drôlerie ... ).

J'ai trouvé le style de l'auteur très "plat" ...

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, rien trouvé de divertissant/amusant ... la lecture m'a semblé interminable alors que le bouquin est court ...

Bref ... le flop.
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Mémé dans les orties

Ah, sacré Ferdinand Brun ! On peut dire que vous êtes un fichu misanthrope ! Vous n’aimez personne… Et forcément, personne ne vous aime tellement vous êtes odieux ! Votre femme vous a quitté pour vivre enfin des jours heureux. C’est le facteur qui l’a emportée. Elle est morte. Un stupide accident. Elle a glissé dans la salle de bain et sa tête a heurté la baignoire. Je parie que vous vous en réjouissez.



Votre seule enfant, votre fille, Marion, lassée par votre guéguerre avec votre ex-femme s’est enfuie à l’autre bout de la terre, à Singapour, emmenant avec elle votre petit-fils, Alexandre. Vous n’avez que de très brefs contacts téléphoniques avec elle. Par votre faute…



Mme Suarez, la concierge, rêve de vous virer de « son » immeuble car vous êtes tout ce qu’elle déteste. Surtout que votre grande chienne, Daisy, fait peur à son chihuahua ! Elle va faire tout ce qu’elle peut pour vous pourrir la vie ! Saurez-vous lui résister ?



Juliette, votre nouvelle petite voisine, force votre porte. Malgré son jeune âge elle est d’une intelligence supérieure et sait comment vous appâter… La pâte de fruits… Vous allez succomber ! Pour Juliette, vous êtes un grand-père de substitution. Et puis, vous habitez juste en face de son école primaire, et franchement, la cantine ne vaut pas un clou, c’est pourquoi elle s’invite à manger chez vous. C’est dommage que vous ayez si mal reçu son père, lorsque, animé de sentiments amicaux, le jour de son aménagement, il était venu se présenter pour faire connaissance…



Madame Béatrice Claudel, votre voisine de palier, cette charmante et jolie nonagénaire que vous fuyiez comme la peste va vous aider à trouver une solution à l’inspection que madame Suarez s’apprête à mener afin de rapporter à votre fille Marion l’état de déliquescence de votre appartement… Après ça, sûr que Marion n’aura pas d’autre choix que de vous placer dans un home pour vieux…



Ma critique :



Qui eût cru que cette histoire rapportant la vie d’un vieil octogénaire asocial aurait pu m’intéresser ? Ses petites mesquineries quotidiennes, son manque d’éducation à l’encontre de ses voisines d’immeuble, son égoïsme forcené, autant de petites choses qui ne devraient guère soulever un grand engouement… Pourtant, grâce à la narration d’Aurélie Valognes, je me suis laissé surprendre à éprouver de la sympathie pour ce vieux grincheux, à espérer qu’il l’emporte dans son combat contre l’horrible madame Suarez, concierge gestapiste de son état ! L’arrivée de Juliette dans le récit est un bol d’air frais, tant dans la vie de notre anti-héros, que pour moi, lecteur.



Cette histoire pleine d’humanité ravira encore longtemps des dizaines de milliers de personnes, à n’en pas douter.

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