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Critiques de Christoffer Carlsson (78)
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Le syndrome du pire

Un grand merci à Babelio et aux éditions Ombres Noires pour la découverte de cet auteur suédois.

Et la découverte fut belle, car c’est sur canevas plutôt original que Christoffer Carlsson nous embarque dans les artères de Stockholm. Avec tout d’abord, un flic Léo Juncker, pas forcément sympathique de prime abord , qui se retrouve au cœur de l’enquête après la découverte d’une jeune junkie assassinée dans l’immeuble ou il habite. Par petites touches, l’intrigue s’installe avec un sentiment de malaise qui va crescendo, un jeu du chat et de la souris bien mené, tendu à souhait. Passé et présent s’entrecroisent avec une belle habilité. On pourra reprocher une fin un peu trop évidente, mais c’est suffisamment bien écrit pour y trouver un plaisir certain.
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Le syndrome du pire

Une plongée dans les quartiers difficiles de Stockholm, ça vous tente ?

Le personnage principal de ce roman noir est un jeune policier qui travaille aux affaires internes, c'est à dire le service qui enquête sur les pratiques des policiers, ce n'est donc pas le service qui fait le plus rêver ni celui dans lequel on a envie de se faire des amis.

Et ça tombe bien vu que Leo Junker, n'en a pas des masses des amis..

Il est d'ailleurs provisoirement suspendu de son poste suite à une grosse bavure, et il passe le plus clair de ses journées et surtout de ses nuits à boire de l'absinthe et à traîner sa dépression dans les rues.

Un meurtre va avoir lieu dans son immeuble et il va y fourrer son nez, au risque d'y perdre des plumes voire de s'y perdre tout entier.



Plus qu'un roman policier, il s'agit ici d'un roman noir, avec un ambiance très sombre duquel les souvenirs remontent peu à peu à la surface comme provenant d'un puits profond.

On a l'impression, tout comme Leo, de s'enfoncer à chaque page dans un bourbier épais, gluant, dont on n'est pas certain de pouvoir ressortir et donc les ramifications semblent dater de très très loin dans le passé.



L'écriture semble lente, il n'y a pas vraiment d'actions rapides ni de suspense insoutenable, on a la sensation d'avoir le cerveau embrumé, comme le héros qui passe son temps à consommer des cachets et à descendre des verres d'alcool.

La fin est assez prévisible, du moins pour les lecteurs habitués à lire du polar, mais cela n'a pas gâché mon plaisir.

Un grand merci à Babélio et aux Editions Ombres noires pour cette découverte assez originale et un peu dérangeante.



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Le syndrome du pire

« Élu roman policier de l’année en Suède en 2013 », nous dit la couverture. Une accroche qui claque, mais gardez-vous d’en avoir une vision trop réductrice.



Car Le syndrome du pire de Christoffer Carlsson est bien un polar, mais pas seulement. L’intrigue policière se dissout dans une histoire qui s’apparente bien davantage au roman noir. Un roman à ambiances, dans lequel l’histoire prend d’étranges circonvolutions ; sinuosités qui plongent le lecteur dans les méandres du passé du personnage principal.



Leo est un flic, oui, mais il a la particularité d’être suspendu de ses fonctions suite à une sombre affaire, et n’est plus qu’un quidam au centre d’un tourbillon.



Le syndrome du pire, titre original : l’homme invisible de Salem (quartier populaire près de Stockholm), déstabilise très vite le lecteur par le mélange de narrations et les retours impromptus vers le passé. La jeunesse du personnage principal prend les devants, avant que le présent ne reprenne le dessus et que les deux ne s’entrechoquent.



Déstabilisante au début, la lecture en devient ensuite envoûtante, parfois même déchirante. Leo est un personnage au bord du gouffre. Les réminiscences de son passé s’emmêlent, vous emprisonnent telle une toile d’araignée et passent très vite de la banalité à une touchante émotion. D’éprouvants événements de ce passé qu’il croyait révolu lui reviennent tel un boomerang.



Cette mise en abyme, au rythme curieux, devient assez fascinante au fur et à mesure de la lecture. D’ambiance en ambiance, on flotte dans une atmosphère sombre et vaporeuse, à l’image de l’état d’esprit du personnage.



Loin de ces polars qui prônent l’action avant tout, Christoffer Carlsson a brodé une histoire un peu hypnotique, avec un final qui prend subitement aux tripes. L’auteur est criminologique, et on sent son inclinaison à parler principalement du « comment » d’un meurtre.



Le syndrome du pire est une intéressante réussite qui plaira à ceux qui aiment les ambiances crépusculaires. Avec le personnage de Leo, ils auront leur dose de mélancolique noirceur.
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Nuit blanche à Stockholm

Dans la cour d’un immeuble de Stockholm, un homme gît, mort, assassiné. La nuit de Sainte-Lucie n’a pas été propice au sociologue Thomas Heber.

Chargés de l’enquête, Leo Junker et Gabriel Birck ont tout juste le temps d’apprendre que la victime travaillait sur les mouvements extrémistes, de droite comme de gauche, qu’ils sont dessaisis au profit de la Sapö, la sécurité d’Etat.

Sur la sellette, Junker devrait faire profil bas mais il n’est pas homme à se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit. Il continue donc l’enquête et découvre qu’un autre crime va avoir lieu. Une personnalité publique est en danger mais savoir qui est visé relève de la gageure…



Christoffer Carlsson continue d’explorer la face sombre de la société suédoise. Ici, il s’intéresse aux mouvements extrêmes et analyse bien le besoin d’appartenance des jeunes paumés, le miroir aux alouettes des groupuscules d’extrême droite qui s’en servent comme gros bras et les laissent sur le bord du chemin dès qu’ils veulent s’acheter une respectabilité…A gauche, on cultive le secret, la paranoïa. On oscille entre actions violentes et négociations.

Complots, secrets, trahisons, meurtres, pour un polar politique, rythmé, touffu et mené par un flic borderline, dopé aux médocs et franc-tireur. Réaliste et glaçant.

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Le syndrome du pire

"Je traîne devant la porte, comme je le faisais il y a un paquet d'années. Sauf que ce n'est pas ta porte, tu n'es pas ici. Tu n'es plus ici depuis longtemps. Je le sais parce que je te suis. Je suis seul ici. Et je ne suis même pas réellement ici. Tu ne me connais pas. Personne ne me connaît. Plus maintenant. Personne ne sais qui je suis."



Ce texte s'adresse à Léo Junker mais il ne le sait pas encore.

Léo Junker, inspecteur mis au rencard suite à une affaire qui a mal tourné. shooté depuis au Serax (oxazépam), va être obligé de sortir de sa torpeur pour affronter la réalité qui va le conduire vers son passé...vers un visage familier, un ami de jeunesse, surnommé Grim autrefois mais devenu à présent l'homme invisible de Salem.



L'élément déclencheur: la découverte d'un collier dans la main d'un cadavre sur la scène du crime... qui a eu lieu deux étages plus bas que chez Léo, dans le foyer pour femmes en détresse.

Etrange, notre inspecteur aux tendances paranoïaques s'interroge, sa sensation d'être suivi se confirme. Et ce collier, tel un talisman le ramène au temps de son adolescence, à la saison de son premier amour partagé avec Julia Grimberg, la soeur de son ami Grim.



Un roman noir, sombre qui se déroule en partie dans un des quartiers défavorisés de Stockholm, Salem, et une autre dans un quartier underground de la capitale.

Un roman d'ambiance où le lecteur traverse des zones embrumées en partageant les doutes et les malaises de Léo grâce à une écriture qui permet le floutage des deux voix narratives et des deux temps du récit.



L'intérêt de ce livre réside, à mes yeux, aux thématiques évoquées.

Pour moi, ce roman est un récit sur les conséquences de la perte, du deuil, de la béance, de la douleur qu'entraîne la disparition d'un être cher qu'elle soit celle d'un enfant à naître, d'une soeur partie trop tôt... sur les blessures, les fêlures, les séquelles qu'elle crée.

Les deux protagonistes,Léo et Grim, les ont subi, traversé chacun à leurs manières avec leurs propres armes.



Un récit sur l'amitié, et le désamour.

Un récit sur l'égalité des chances ou plutôt l'inégalité de celles-ci.

Un récit sur l'identité, notamment sa construction et sa reconnaissance. En quoi sommes nous uniques?

Une empreinte digitale? Un tatouage? Une histoire?



Bref, j'ai bien aimé Le syndrome du pire qui ne tient pas seulement à la résolution de l'intrigue, qui va au delà du suivi de l'enquête (celle-ci paraît presque secondaire) et mets en avant le mal être de l'inspecteur et l'évolution de la psychologie des protagonistes.



Je regrette seulement que la quatrième de couverture nous indique qu'il s'agisse d'une première enquête de Léo

Junker, le dénouement en est moins surprenant. Par contre, nous savons donc que nous retrouverons Léo dans un autre opus (et ça c'est une bonne nouvelle) car si j'ai bien été informée il s'agit d'une trilogie composée par ce jeune auteur suédois Christoffer Carlsson.



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Le syndrome du pire

Leo Junker, flic aux affaires internes, doit avoir Jupiter dans le trigone de Neptune.



Après avoir royalement fait foirer l'enquête Gotland et accessoirement occasionné la perte de l'un de ses collègues, vl'à t'y pas qu'au sein même de son immeuble, une junkie vient fraîchement d'être étendue pour le compte. A priori, rien d'extravagant, n'était un méchant détail titillant furieusement notre aimant à scoumoune.



Elu roman policier de l'année en Suède.

La jaquette est prometteuse, trop, peut-être...



Le syndrome du pire m'a fait l'effet d'un polar Kiss Cool.

Premier effet, un démarrage placide, limite poussif.

Les polars suédois sont rarement comparables à la franchise Fast and Furious mais accrochent généralement un lecteur qui ne demande qu'à se laisser mener par le bout de son petit nez mutin. En cela, Mankell et son taciturne inspecteur Wallander, sont pour moi incomparables.

Ici l'enquête débute piano piano, on est pas loin du tête-à-queue. Pour un piano, rien d'anormal en soi me direz-vous.



Puis survient le double effet Kiss Cool.

Un tournant véritablement passionnant lorsque notre chat noir de héros se met à évoquer son enfance et notamment ces délicieux moments passés en la compagnie de son unique pote, John Grimberg, et de sa sublime frangine, Julia.

Inutile de préciser qu'une jeunesse passée à Salem tient bien plus de l'enfer que du paradis.

La mécanique devient dès lors parfaitement huilée. Carlsson légitimise enfin ce faux rythme précédemment honni en effectuant des ponts réguliers entre passé et présent et permet ainsi à son puzzle diabolique de parfaitement s'assembler sous nos yeux ébaubis.



Le syndrome du pire, passé le premier moment de stupeur, possède finalement toutes les qualités requises pour s'affirmer comme un très bon polar !



Un grand merci à Babelio et aux éditions Ombres Noires pour la découverte de ce nouvel auteur à suivre.



3.5/5
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Le syndrome du pire

Leo Junker est un policier, en arrêt après une bavure. Sa mission d'infiltration aux affaires internes s'est soldée par un fiasco, et il a été lâché par sa hiérarchie. Rongé par la culpabilité, attendant une possible réintégration, il se traine entre son appartement et le BAR, un endroit où l'absinthe coule à flot au milieu de nulle part.Il se remémore son adolescence à Salem, dans la banlieue de Stockholm, et son étrange rencontre avec le non moins étrange Grim.

Une nuit, Léo est réveillé par les lumières des gyrophares de la police. Une jeune prostituée toxicomane qui fréquentait le foyer situé dans son immeuble est retrouvée morte dans un lit, abattue d'une balle dans la tête. C'est un meurtre étrange au vu du profil de la morte. Perdu entre les médicaments qu'il prend et l'absinthe qu'il boit, Léo sent bien que quelque chose le turlupine dans ce meurtre. D'ailleurs, quel était cet objet qui brillait dans les mains de la morte ?

Bien plus qu'un roman policier ou un thriller, Le syndrome du pire est avant tout un roman noir au rythme hypnotique, construit avec beaucoup de maitrise par Cristoffer Carlsson. La Suède que l'on cite régulièrement en exemple aux informations (pays démocratique, prix de l'excellence, etc) en prend pour son grade, entre ses quartiers peu reluisants et sa misère sociale.

Le récit alterne entre l'enquête menée par Leo concernant le meurtre de la prostituée et son adolescence à Salem, banlieue pauvre et "difficile". La grande force de ce livre, de mon point de vue, consiste à nous immerger dans le quotidien d'un jeune garçon, ni pire ni meilleur que les autres au vu des conditions pas simples dans lesquels il vit, et de nous montrer, par son regard, comment un autre jeune homme, un type étrange mais sympathique, va petit à petit commencer la dégringolade qui va le faire déraper à moment donné de l'autre côté de la raison, et ce de façon franchement crédible (Carlsson n'est pas diplômé en criminologie pour rien). Sans effet sanguinolents, sans trash, avec une histoire racontée au présent de l'indicatif et au je narratif, Le syndrome du pire nous invite à patauger en même temps que Leo dans une histoire sombre et boueuse, à tatonner, à comprendre petit à petit de quoi cette histoire retourne, avec un suspense qui augmente graduellement.

Ce livre, qui prend son temps et tire son originalité non de l'histoire en elle-même (on voit bien où l'auteur nous emmène) mais de la façon dont on construit des criminels, est une vraie belle découverte, pour laquelle je remercie les éditions Ombres Noires et Babelio.
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Le syndrome du pire

Leo Junker a beau avoir été écarté momentanément de la police, il n'en reste pas moins flic. Aussi, quand une junkie se fait abattre dans un foyer pour femmes juste au pied de son immeuble, il ne peut s'empêcher d'aller faire un tour sur la scène du crime. Il faut dire que l'homme a du temps à tuer. Mis à pied depuis une enquête des affaires internes qui a très mal tourné, lâché par sa hiérarchie, il traîne son malaise dans les bas-fonds de Stockholm, maintenu en vie par les cachets et l'absinthe qu'il avale à haute dose. Alors, quand il reconnaît un bijou dans la main de la victime, le choc est rude et le renvoie à son passé quand, adolescent désabusé et solitaire d'une banlieue difficile de Stockholm, il faisait la connaissance de son meilleur ami, l'énigmatique Grim et de sa soeur, la belle Julia.



Rencontre avec une autre facette de Stockholm, bien loin du modèle suédois souvent vanté. Christoffer Carlsson nous en montre les failles, les laissés-pour-compte, le monde de la nuit, la drogue, les trafics en tout genre.

Rencontre avec la banlieue et la ville de Salem. Rien de particulier : des immeubles, des familles dysfonctionnelles, des parents démissionnaires, ou d'autres qui essaient de faire de leur mieux. Des adolescents qui en molestent d'autres, pour se prouver qu'ils existent, qu'ils sont les plus forts, pour faire fuir l'ennui d'une vie sans perspective. Des jeunes qui prennent le chemin de la délinquance pour se faire de l'argent de poche plus facilement qu'en se cherchant un job d'été. Un quotidien entre noir et gris que traversent pourtant les éclats de l'amitié et de l'amour.

Rencontre avec un flic, Leo Junker des affaires internes, borderline, loup solitaire, dopé aux médocs et à l'alcool. En attente d'une réintégration dans la police après une opération ratée qui s'est soldée par la mort d'un collègue. Coupable d'avoir causé cette mort, coupable d'avoir été manipulé par ses supérieurs, coupable tout trouvé mais qui ne veut pas se taire, qui fouille, qui creuse, qui garde toute sa lucidité malgré l'absinthe. Coupable depuis toujours.

Un excellent livre, plus roman noir que polar. Entre passé et présent, Leo Junker s'avère un personnage faillible, torturé, passionnant à suivre, et dans les rues de la capitale suédoise, et dans les méandres de ses souvenirs. Sombre et efficace.
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Le lapin borgne

Le lapin sur la couverture du livre, bien que borgne à cause de son bandeau de pirate, me faisait de l’œil... Il avait une bonne bouille. C'est donc toute contente de mon achat que j'étais sortir de la bouquinerie.



Pensez donc, avec un quatrième de couverture qui me parlait de "la disparition soudaine d'un homme seul et âgé qui attise les soupçons des villageois et bouleverse le petit trafic d'une bande de jeunes. Peu à peu, la vieille maison qui leur servait de refuge se meut en théâtre des vanités, révélant la face sombre et la violence latente de chaque membre du groupe".



Cela ne présageait que du bon, une sorte d'Overlook miniature.



Ma joie dura jusqu'à ce que je commence la lecture ! Si le premier chapitre a réussi à éveiller ma curiosité et à me mettre l'eau à la bouche, le reste ne m'a pas rassasié et je suis restée sur ma faim avec une impression d'indigestion monumentale car entre le menu promis et ce que j'ai eu dans mon assiette, ce n'était pas la même chose !



Quatrième de couverture trompeur... Je cherche toujours désespérément ce qui m'avait été promis et que ne fut qu'effleuré de loin !



Ajoutons à cela un rythme de narration lent ET ennuyant, endormant même, pour ne pas dire chiant.



Les dialogues, rédigés à la première personne, sont d'un ennui profond et les phrases d'une platitude absolue, comme écrite pas un gamin qui se prendrait pour un auteur ou par un auteur qui se ficherait de son lectorat comme je me fiche de ma première paire de chaussette.



Pourtant, il est dit qu'il a déjà publié, qu'il a du succès et qu'il est criminologue... C'est criminel de proposer pareil roman sous l’appellation de "thriller", oui ! "Somnifère" serait plus juste.



En plus d'être ennuyants, les dialogues sont déroutants car les actions que font les personnages sont décrites dans les conversations, sans qu'il y ait de guillemets pour signaler la fin de la discussion, rendant le tout encore plus lourd. Je vous donne un exemple ici :



– Si vous échouez, je reprends les 200.000 que je vous ai déjà donné. Jack commence à chercher quelque chose dans sa veste. Ah, te voilà. Il sort un révolver noir de l'une de ses grandes poches. J'aime l'avoir à portée de main, commente-t-il en le rengainant.



Ah oui, j’oubliais de vous dire aussi que le narrateur était un des jeunes (David) et que la narration s'effectuait au présent, chose que je n'apprécie pas beaucoup, ayant un préférence pour le passé simple.



Passant des pages, j'ai eu l'impression - trompeuse - que l'action allait enfin démarrer vers la page 130... Que nenni ! C'était juste un soubresaut !



Allez, un peu de trépidation sur la fin, mais la platitude des dialogues et de la narration ont rendu le tout insipide et retiré tout caractère de suspense ou d'angoisse. Quant aux dernières pages, elles sont à bailler d'ennui. Limite à se flinguer.



Quand aux personnages, aucune empathie ou attachement pour eux (hormis pour Kasper, un jeune garçon et son lapin, eux, ils sont bien). .



Dommage, parce qu'il y avait de bonnes idées dans le livre : des ados qui commettent des cambriolages et qui tuent un vieil homme (même si un n'y prend pas part, ce qui le rend un peu dangereux pour les autres), la nécessité de tenir cela secret, un enterrement du corps dans le jardin de la maison abandonnée, deux témoins du meurtre, dont un jeune gamin avec son lapin borgne... (lapin borgne qui, bien que donnant le titre au roman a un tout petit rôle, alors qu'il aurait pu être mieux exploité).



Et puis surtout, il y avait la vieille maison dont l'état de conservation changeait selon les yeux qui la regardaient, des chuchotements entendus par certains, comme si elle était habitée par des esprits... Une maison cachée de tous qui semblait faire ressortir le meilleur ou le pire de chacun. Mais le tout fut sous-exploité ou juste touché de loin, ce qui donne une sorte de bouillon insipide et nauséeux.



Un Overlook Jr ?? Tu parles ! De l’ersatz, oui !!


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Sous les cendres

Nous sommes en novembre 1994 à Marbäck, petite commune suédoise où tout le monde se connait. Une maison brûle laissant une victime, Lovisa, jeune femme d’une vingtaine d’années et un village en désarroi. En effet sa mort n’est pas accidentelle, elle a été assassinée avant que l’incendie ne soit déclaré.



Vidar Jörgensson vient d’arriver dans la police et est sur place dès le début de l’enquête. Or le coupable est vite désigné, le petit ami, Edvard, issu d’un milieu familial violent et retrouvé près du lieu du crime, hagard et couvert de sang. Il clame en vain son innocence. Au fond de lui quelques images obsèdent Vidar, qu’il s’empresse d’oublier…



Dix ans plus tard, en 2004, Vidar vit avec la charmante Patricia qu’il a rencontrée lors de l’enquête et dont il a un enfant. Il s’inquiète pour le jeune Isak, neveu d’Edvard, qui a du mal à trouver sa place, marqué par la malédiction familiale. Mais malgré les évidences Vidar doute et remet en question le verdict au péril de sa carrière et de sa vie de famille.



Ce n’est qu’en 2017 que l’affaire trouvera son dénouement. Une enquête bâclée, un coupable idéal, un adolescent perturbé, un jeune flic obsédé par le doute, toutes ces histoires se croisent et se mêlent dans ce drame psychologique qui manque un peu de vraisemblance. Mais un bon moment de lecture malgré tout pour les amateurs de polars nordiques et une excellente analyse des ravages que peut causer une erreur judiciaire. Merci à Babelio et aux éditions Pygmalion pour cette découverte.

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Le syndrome du pire

Leo junker est flic, aux affaires internes. Mais il est suspendu depuis quelques mois, soupçonné de bavure policière.

Pas de chance, une jeune femme junkie est retrouvée morte dans son immeuble. Aux premières loges, il ne peut évidemment pas laisser passer l'occasion d'aller jeter un oeil, surtout quand il reconnait dans la main de la victime un bijou qui va lui faire remonter un paquet de souvenirs, plus ou moins heureux.



On plonge tout de suite dans une ambiance poisseuse et oppressante. Et elle ne nous quitte pas jusqu'à la fin du livre.

Certes, le personnage du flic borderline, accro aux cachetons, n'est pas nouveau dans le roman policier, mais l'auteur a su déjouer les clichés les plus grossiers.

L'enquête est rythmée, le jeu entre passé et présent est bien amené, j'ai beaucoup aimé l'alternance entre le "JE" présent et le récit du passé...au passé.

Les personnages sont bien fouillés, crédibles. Pas de manichéisme du bon et du méchant ici, l'auteur appuie sur les parts d'ombre et de lumière de ses héros.



Un bon polar atypique, une belle découverte.

Merci à Babelio et aux éditions Ombres Noires.
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Sous les cendres

Il ne fait aucun doute que Christoffer Carlsson continue d’ajouter des prix littéraires. En 2013, son premier roman a été nommé meilleur thriller suédois de l’année. En 2022, il publie un nouveau livre qui se termine par la même victoire. Sous les cendres, un thriller page turner a été vendu dans plus de 10 pays et a été acquis par FLX pour les droits d’adaptation. Ce livre a été traduit du suédois par Carine Bruy aux éditions Pygmalion.



En novembre 1994, c’était un hiver froid à Marbäck en Suède, un endroit paisible, cependant, quelque chose de tragique s’est produit. De fortes odeurs ont alerté toutes les communautés de près et de loin. Une maison a été incendiée et réduite en cendres. Le corps carbonisé d’une jeune femme a été retrouvé. Qu’est-il arrivé ? Les habitants habitués à la tranquillité sont choqués par la terrible nouvelle. Des commérages et des calomnies circulent sur d’éventuelles hypothèses sur l’incident. Meurtre, accident, suicide… toutes les possibilités sont envisageables pour la police.



L’agent Vidar Jörgensson est chargé de l’enquête, recueillant d’abord des dépositions à proximité. Loviska a 22 ans, et malgré ses aventures houleuses avec les hommes, est une personne bienveillante. Cependant, les différentes affirmations de ses ex-petits amis ou simplement de ses admirateurs accusent un homme connu pour ses violences. Le jeune Edvard avait une relation intime avec elle. Est-ce de la jalousie ? Quoi qu’il en soit, l’enquête se poursuit à travers des pistes, des témoignages, etc.



Tout semble accabler Edvard. En effet, il a grandi dans un milieu précaire. Un père brutal et une mère humble. Il est réputé pour ses agressions verbales et physiques et a ainsi créé l’hostilité dans la communauté. Seul Isak Nyqvist, son petit-neveu de moins de huit ans, lui voue une certaine admiration.



Ils passent beaucoup de temps à discuter de tout ensemble, à lire des livres et à rire, sans aucun sentiment de violence. Du jour au lendemain, Edvard est accusé du meurtre de Loviska Markström. Il ne cessera de proclamer son innocence et personne ne le croira, pas même son entourage. Cette situation perturbe grandement l’enfant, ainsi que ses parents.



D’après Isak, c’est un héritage familial auquel il ne pourrait échapper. Il grandit dans la frustration de ses actions et de ses gestes. Avec une mère devenue alcoolique, un père à peine là, et des propos haineux de la part des habitants. Il se sent perdu et rabaissé. Il grandit avec des pensées contradictoires, se comporte inconsciemment comme son oncle, par des vols ou des violences envers les autres. Seul Théo le réconforte en particulier lors des sorties entre amis. Ainsi, le petit garçon ne parvient plus à retrouver ses repères depuis qu’Edvard est parti subitement en prison. Il vit avec un terrible secret qui ressemble à une hallucination. Ces incertitudes l’empêchent de parler. Les années se gagnent au fil des rencontres composées d’expériences amoureuses et du passage à la vie adulte.



De son côté, Vidar trouve le refuge auprès de Patricia, une femme bien et la venue d’une petite fille ajoutent à son bonheur. Malgré les propos racistes tenus par la communauté à propos de son épouse noire, ils traversent cette crise sans réelles conséquences.



L’automne 2004 arrive avec un retour dans une affaire pourtant classée dans les archives policières, celle du meurtre de Lovisa. Des lettres de menaces interpellent Vidar auquel se greffent des similitudes avec des cambrioleurs professionnels. Un constat perturbant qui se répercute sur sa vie familiale. En effet, Vidar ressent un terrible sentiment d’injustice sur cet incident antérieur, au point d’en faire une obsession. Il mène des recherches en secret contraires aux lois judiciaires afin de calmer la culpabilité et les regrets, quitte à chambouler son confort familial. Il emploie tous les moyens pour déchiffrer cette affaire, jusqu’à ruser Isak.



Ce livre se décompose en trois grandes parties allant de 2004 à 2017. L’auteur relate le retournement des faits nous laissant pantois et surpris par la ténacité de Vidar essentiellement. Il use d’une plume énigmatique et infernale pour dénouer la trame qui se joue. Le scénario bien ficelé progresse au gré des tempêtes et manifeste de réelles interrogations concernant le vrai coupable. Tout est bien dosé pour nous entrainer dans un labyrinthe d’éléments. Certains se révèlent incohérents, d’autres méritent une attention minutieuse. Nous restons haletants avec Vidar et Isak jusqu’au terme d’une fin inattendue.



Sous les cendres, de Christoffer Carlsson est un thriller saisissant. Si vous n’avez pas eu l’occasion de lire de la littérature suédoise, ce sera votre chance de la découvrir avec Christoffer Carlsson.Il ne vous laissera pas indifférent.
Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Le syndrome du pire

Si on peut ,au bout d'un moment , je vous l'accorde quelque peu se lasser un peu de la vague des polars scandinaves qui ont déferlé sur la France cette dernière décennie, on pourra jeter un oeil et plus qu'un sur le premier roman noir d'un jeune auteur , Christopher Carlson,titulaire d'un doctorat en criminologie,donc qui a priori est bien armé pour se lancer dans le polar.



Déjà traduit dans plus de 16 pays, Le Syndrome du pire a été élu roman policier de l'année par l'Académie des auteurs de roman policier suédois. Ce prix a déjà récompensé de grands noms du polar tels que Stieg Larsson, Henning Mankell, Johan Theorin ou Åke Edwardson.



Plusieurs récits se superposent dans cette histoire, à deux époques distinctes., et ces deux récits tissent la trame d'une sombre histoire de vengeance, sur fond de harcèlement et de changement d'identité. Voici un polar d'une efficacité assez redoutable, à l'ambiance plutôt lourde, notamment lorsque sont évoqués les épisodes renvoyant à l'adolescence du personnage principal et qui nous montre un Stockholm comme on n'en voit peu, à travers,la lente descente aux enfers d'un enquêteur en fin de course.



L'auteur nous emmène dans les bas-fonds de Stockholm, nous fait rencontrer des personnages troubles, mystérieux, mais aussi attachants, sur fond de drogue et de jeunesse livrée à elle-même.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le syndrome du pire

Je remercie tout d’abord les éditions Ombres Noires et Babelio de m’avoir adressé un exemplaire de ce roman ayant reçu le prix du roman policier de l’année en Suède il y a deux ans.



L’action se situe du côté de Stockholm. Une jeune femme a été assassinée dans un foyer pour femmes, lequel est situé dans le même immeuble que l’appartement occupé par Léo Junker, flic à la dérive depuis une affaire ayant mal tournée, et devenu sérieusement accro aux médocs. Celui-ci comprend cependant rapidement qu’il pourrait être concerné par ce meurtre, qui le renvoie à son adolescence, et à deux de ses anciennes connaissances…



Plusieurs récits se superposent dans cette histoire, à deux époques distinctes. De deux personnages différents également, même si l’un s’exprime beaucoup plus que l’autre…ces récits tissent la trame d’une sombre histoire de vengeance, sur fond de harcèlement et de changement d’identité.



Sans être véritablement original, « Le syndrome du Pire » est malgré tout un polar solide, assez réussi, à l’ambiance plutôt lourde, notamment lorsque sont évoqués les épisodes renvoyant à l’adolescence du personnage principal : c’est la vie autour de grandes barres d’immeubles, marquée par la petite délinquance, où une certaine violence s'exprime.



Une petite précision au final : j’ai franchement hésité sur la note à donner à ce roman, pour finalement me décider à lui donner trois étoiles. En toute honnêteté, il aurait probablement mérité un peu plus, disons une note intermédiaire entre 3 et 4, ce que ne permet cependant pas le barème de notation…

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Le syndrome du pire

A tord, j’étais un peu suspicieux en commençant ce roman car le personnage principal est un inspecteur en arrêt de travail et je me méfie des polars nordiques avec leurs policiers dépressifs ; de plus, l’accroche « élu policier de l’année en Suède » est un argument marketing souvent frelaté.



Leo Junker, flic des affaires internes, est sur la touche après avoir lamentablement merdé dans une affaire et tué un collègue. En arrêt de travail pour dépression, il ne peut s’empêcher d’aller voir ce qui se passe quand une jeune prostituée junkie est trouvée morte dans le foyer qui est situé dans son immeuble. Son intervention déplait à ses collègues et il se trouve même un temps suspecté.



Quelque chose cloche dans ce qu’il a vu, le titille et il décide d’enquêter en parallèle avant d’être intégré à l’enquête car un suspect ne veut parler qu’à lui et il devient le pivot de cette histoire.



L’enquête est bien menée mais ce roman est beaucoup plus qu’une « detective story », c’est aussi un roman noir qui nous plonge dans les banlieues de Stockholm, un polar social qui offre une très bonne analyse des personnages.



Ce livre est une très bonne surprise qui m’a tenu en haleine, et même si on se doute de ce qui va se passer, la motivation des personnages est très bien étudiée.

Merci à l'éditeur d'avoir participé à Masse critique et de m'avoir fait découvrir ce livre.
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Le syndrome du pire

Je m'attendais au pire, des cadavres sanguinolents, des mises en scène abracadabrantes, un décor lugubre dans les bas quartiers de Stockholm, une équipe policière avec des individus tous plus déprimés les uns que les autres, alcooliques, névrotiques au possible.

Fausse route, il y est bien question du pire mais pas de celui là, plutôt une description non enjolivée d'une banlieue stockholmoise bien loin des vues enchanteresses des auteures suédoises à succès.

La révélation : ce n'est pas le crime qui est le pire, ce n'est même pas la descente aux enfers du protagoniste, mais plutôt la vie de jeunes et la description de leur banlieue qui n'a rien à envier à nos barres, leurs cités ressemblent tellement aux nôtres !

Nous suivons l'itinéraire d'une bande de jeunes, de leurs enfances à leurs vies d'adultes marqués par le destin ou plutôt par ce qu'ils ont fait de leurs vies, des chemins qu'ils ont rencontrés et des itinéraires un peu encombrés que leur a proposés la société suédoise ( elle aussi a laissé de côté des individus, qui a priori n'étaient ni pire ni meilleur que les autres. )

Nous ne découvrons pas là, le meilleur côté de l'ascenseur social suédois qui a oublié certains de ces enfants, ils n'ont pas eu la chance de pouvoir changer d'étages !

C'est glauque, désespérant, affligeant et l'espoir dans tout cela il est où ?

Merci à Babelio et aux éditions Ombres Noires pour cette découverte de ce jeune auteur fort prometteur que nous aurons plaisir à suivre .
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Le syndrome du pire

Roman policier de l’année en Suède, finaliste du prestigieux Glass Key Award, déjà traduit dans 16 pays… Le Syndrome du pire est un véritable phénomène qui qui vient de faire son apparition sur les tables de librairies



Dans un foyer pour femmes de Stockholm, en 2013, une jeune femme toxicomane est retrouvée morte. Leo Junker, ancien inspecteur de police transféré aux affaires internes à la suite d’une bavure, est un voisin du foyer. Bien que l’affaire ne soit pas de son ressort, il ne peut s’empêcher de remarquer des détails troublants qui le ramènent à son passé.

Si vous êtes fan de polars scandinaves, ce titre est pour vous. C’est un livre tout en atmosphère. Un livre qui prend son temps. Et pourtant, paradoxalement, la lecture en est rapide.

On va suivre Leo Junker, l’inspecteur sur le retour. Il va nous mené, alors qu’il enquête sur le meurtre de sa voisin Rebecca Salomonsson, dans les bas-fonds de Stockholm. Dans les quartiers mal famés comme celui de Salem où Léo a passé son enfant et surtout son adolescence. Avec lui, on va retrouver les junkies, les petits délinquants et toute une faune interlope qui aujourd’hui comme hier sont les laissés pour compte d’une société qui ne veut surtout pas les voir.

Et nous allons ainsi faire des allées et retour dans le passés de Léo et le présent de Rébécca. Et à quelques décennie de différence, leur deux monde vont se télescoper.

Un roman noir, crépusculaire qui laisse peu de chance à l’espoir et la rédemption.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Le lapin borgne

Je viens de terminer ce livre qui est assez étrange. Son atmosphère et les personnages sont plus bizarres les uns que les autres. C'était intéressant de lire quelque chose d'un peu différent de ce que je lis habituellement au niveau "enquête policière" même si ici ce n'est pas tout à fait là-dessus que l'accent est placé.



L'idée de l'histoire est étrange et bien amenée. Dès le départ, j'ai été intriguée par cette maison sortie de nulle part où des jeunes décident de passer leur temps à défaut de mieux. J'ai eu l'impression à un certain moment quand David en parle que celle-ci était vivante. En plus, elle est lugubre je trouve et pleine de mystères. J'ai vraiment eu envie d'en savoir plus sur cette bâtisse.



Pour les personnages, là, j'ai eu du mal car je ne me suis attachée à aucun d'entre eux et au contraire, j'ai suivi cette aventure d'un œil extérieur. Je ne suis pas arrivée à me sentir proche d'eux à aucun moment C'est ce que je reproche un petit peu au livre parce que de ce fait, j'ai eu plus de mal à vouloir savoir la suite. N'étant pas captivée par les personnages, je n'avais pas spécialement envie de savoir leur futur.



En ce qui concerne l'écriture, rien à redire. Ça se lit facilement, c'est bien écrit et les mots sont justes. Les pages se tournent toutes seules et la plume de l'auteur emmène le lecteur au fur et à mesure de l'histoire. Il n'y a pas de temps mort juste que j'ai trouvé qu'un peu avant la fin, l'histoire n'évoluait plus beaucoup. Maintenant, ce n'est pas non plus un livre empli d'actions. Il faut vraiment le lire et se laisser prendre au récit car la psychologie des personnages est bien développée.



En résumé, j'ai lu un bon livre qui a su m'intriguer par son histoire mais qui n'a pas su me faire aimer les personnages. Je le conseille pour les amoureux de thrillers psychologiques.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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Le syndrome du pire

Rien de sensationnel à dire sur ce roman sinon qu'il a été élu le meilleur polar de l'année par l'Académie des auteurs de romans policiers suédois. À part cela, j'ai trouvé l'intrigue prometteuse, mais malheureusement, les personnages se sont avérés plutôt falots, sans profondeur et surtout sans direction. Conclusion : ce n'est pas parce que c'est suédois que c'est nécessairement meilleur...
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Le syndrome du pire

Une jeune femme toxico, vient d'être tuée dans l'immeuble d'un flic déchu, Léo Junker. Celui-ci, bien qu'en pause professionnelle, rentre dans l'appartement du crime et observe, cogite et trouve même un objet qui va l'interpeller. N'étant pas en odeur de sainteté, il ne peut pas vraiment mener l'enquête d'autant plus que très vite il va apparaître comme suspect. Néanmoins Leo va fouiller sa mémoire et le présent pour trouver qui est le coupable .



Avec un fond de vengeance et de rancune tenace, un flic qui n'a pas toujours été un héros, une police qui joue avec ses pions humains la tension monte peu à peu et le livre se lit facilement. L'alternance des chapitres passé/présent m'a par contre ralenti dans ma lecture sur le première moitié le temps de repérer qui est qui.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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