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4.09/5 (sur 301 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Brest , le 21/05/1963
Biographie :

Christophe Agnus est un homme auteur et journaliste français.
Il a créé les éditions Nautilus, sur la mer, l'environnement et l'exploration.
Ancien grand-reporter à L'Express, il est aussi le fondateur du magazine Nautilus (trimestriel sur les océans, arrêté en 2011) et de Transfert.net, site historique de l'Internet français.

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Et si, pour ce dernier épisode de l'année, nous jetions un coup d'oeil dans le rétroviseur ? Quels sont les 10 incontournables des libraires de Dialogues pour 2022, les livres qui resteront ? Direction les rayons de la librairie pour en savoir plus ! Bibliographie : - le Passeport de monsieur Nansen, d'Alexis Jenni (éd. Paulsen)  https://www.librairiedialogues.fr/livre/21394213-le-passeport-de-monsieur-nansen-alexis-jenni-paulsen - La Cendre et l'écume, de Ludovic Debeurme (éd. Cornélius) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20884569-la-cendre-et-l-ecume-ludovic-debeurme-cornelius - Mémoires de la forêt, de Mickaël Brun-Arnaud (éd. L'École des Loisirs) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20221404-memoires-de-la-foret-1-les-souvenirs-de-ferdi--mickael-brun-arnaud-ecole-des-loisirs - Randos bière en Bretagne, de Fabienne et Benoît Luisier (éd. Helvetic) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20657160-randos-bieres-en-bretagne-la-facon-la-plus-raf--fabienne-luisier-helvetiq - La Société qui vient, de Didier Fassin (éd. Seuil) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20165394-la-societe-qui-vient-didier-fassin-seuil - L'Armée d'Edward, de Christophe Agnus (éd. Robert Laffont) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20213479-l-armee-d-edward-christophe-agnus-robert-laffont - L'Épée, la famine et la peste, d'Aurélie Wellenstien (éd. Scrineo) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20926066-l-epee-la-famine-et-la-peste-t-01-aurelie-wellenstein-scrineo - La Terre entre nos mains, de Thomas Pesquet (éd. Flammarion) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21524209-la-terre-entre-nos-mains-thomas-pesquet-flammarion - Blackwater, de Michael McDowell (éd. Valancourt Books) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21302548-blackwater-michael-mcdowell-valancourt-books - le Royaume désuni, de Jonathan Coe (éd. Gallimard)  https://www.librairiedialogues.fr/livre/21419011-le-royaume-desuni-jonathan-coe-gallimard

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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Que peut-on faire pour marquer les esprits et, surtout, provoquer le changement ? Greenpeace est trop mou. Extinction Rebellion, trop gentil .Ils s'activent depuis des années sans que les choses changent.
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Tous sont parfaitement conscients qu'ils vont désormais devoir survivre ensemble, mais sans jamais pouvoir se faire confiance, sur une île paradisiaque mais aux ressources limitées. En quelques heures, ils ont compris que leurs ravisseurs ne les avaient pas seulement envoyés au milieu de l'océan, mais dans quelque chose de beaucoup plus dangereux et sauvage : une jungle humaine.
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Tout un système est en place; le déséquilibrer ne pourrait se faire qu'au détriment de ceux qui le contrôlent aujourd'hui. La corruption? Elle est inhérente aux affaires humaines. L'injustice? Pareil. Les atteintes à l'environnement? Il est possible de faire croire qu'on s'en préoccupe, sans toutefois toucher aux intérêts vitaux de l'industrie américaine. Personne n'a jamais vu la loi être respectée partout, parfaitement. C'est une illusion. Et même une illusion dangereuse, car c'est parce que la loi est imprécise qu'elle est efficace: si on ne peut plus la contourner, tout se fige. Les plus malins savent profiter de cela, c'est du darwinisme appliqué. Tant pis pour les autres. C'est aussi le moteur caché du rêve américain.
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Ne vous trompez pas sur la puissance du récit, répond l’auteur. La littérature est sans doute ce qu’il y a de plus vrai dans un monde où le mensonge est omniprésent. Un livre d’histoire a une part de subjectivité cachée, sous le couvert de l’objectivité. On le voit bien avec les versions parfois totalement différentes d’un même événement selon l’historien qui le décrit.
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- Mais de quoi me parlez-vous ? Je ne comprends rien…
Depuis une dizaine de minutes, Frank French est au téléphone avec Edwin Lee. En plein océan Atlantique, calé sur le siège de la timonerie, alors que le Molokai avance plein ouest à neuf nœuds, sous grand-voile et génois réglés pour un vent de trois quarts arrière, sur une mer animée par une houle longue et confortable, l’auteur lui explique sa théorie. Et dire qu’elle paraît surréaliste à l’agent spécial est bien au-dessous de la réalité. Il hallucine :
- Alors, pour vous, ils sont juste « sortis » de vos livres ?
- C’est évident, non ?
- Non, justement.
- Mais regardez les noms, leurs histoires, leurs méthodes, tout colle !
- On peut surtout en conclure qu’ils ont lu vos livres. Les plagiaires, vous avez déjà entendu parler ? Et puis, vous savez bien que ce n’est pas possible, on n’est pas à Poudlard ou dans Stranger Things. On est dans la vraie vie, ici. Un monde où, quand quelqu’un est tué, il y a du sang partout et une odeur de mort. Alors, proposez-moi autre chose que des tueurs de papier.
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- Il écrit bien ?
- Oui, pas mal. Il a créé ce personnage de flic, Jim Fergus, et il a une autre particularité : la mer a une grande importance dans presque tous ses romans. Soit en fond de l’histoire, soit parce que les meurtres sont commis à bord de bateaux. Sans doute parce qu’il a passé l’essentiel de sa vie sur des bateaux.
- Intéressant… Un nouveau lien avec nos affaires…
- J’ai l’impression aussi que c’est une manière de se détacher d’une zone géographique précise. Il peut inventer sans se soucier de la réalité. Si tu écris sur Los Angeles, Paris ou Tokyo, tu as intérêt à connaître ces villes pour éviter que le lecteur ne te signale des erreurs… En mer, sur une embarcation, c’est plus simple. Et quand il a besoin d’une ville, il a trouvé la solution : il en a inventé une. Je suppose qu’il n’a pas voulu se fâcher avec une vraie communauté, la fiction est plus facile. Un peu comme la Gotham City des Batman…
- Et elle s’appelle comment, sa ville imaginaire ?
- Nauruan.
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Fabuleux ( mais ça ne fait pas les 250 caractères requis par babelio pour un commentaire !). J'ai grandement remercié celle qui m'a recommandé cette lecture et été remercié par ceux à qui je l'ai conseillée. Que dire de plus : cela réclame une suite et demande à être scénarisé pour ce qui sera, à n'en pas douter, un film montant vite au box office.
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Quelques minutes après avoir disparu sous la surface, le Nedland s’est stabilisé par 50 mètres de fond, et commence sa route vers le sud. Chaque membre de l’équipage est à son poste. Deux d’entre eux se relaient pour la navigation et l’intendance du bord : l’oxygénation ainsi que la nourriture. Un troisième se charge des machines. Les deux autres, dont l’un est médecin, s’assurent de la bonne santé et de la sécurité de leur invité.
Car la nacelle n’est pas vide. Elle est maintenant amarrée au plancher du sous-marin. Son couvercle a été enlevé pour permettre à son occupant de voir ce qui se passe autour. Mais il ne voit rien pour l’instant : le sénateur Carlos Pereira de Almedia est encore endormi.
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- Vous avez aussi dit que vous veniez du pénitencier de Jailrock.
- Oui.
- Alors, arrêtez de nous raconter des conneries, monsieur Machin.
- Otto Callac.
- Machin. Je vous appellerai Machin tant que je ne saurai pas avec certitude qui vous êtes. Et Jailrock, c’est une blague ? Une référence à la chanson d’Elvis Presley, « Jailhouse Rock » ?
- C’est n’importe quoi, s’amuse Callac. Je ne connais pas cette chanson, mais surtout pourquoi mentirais-je là-dessus ?
- Vous ne connaissez pas Elvis ?
- Non. Quelle importance ?
- Je ne sais pas, et j’ai besoin de comprendre.
- Comprendre quoi ? Je n’ai rien à cacher. Je n’ai rien à perdre : je suis déjà condamné à mort, que pouvez-vous me faire de plus ? Rien. Tout ce que je vous ai dit est vrai.
- À quelques détails près, monsieur Machin. Comme le fait qu’il n’y a jamais eu d’Edgar J. Callac dans l’armée américaine, en tout cas pas au XXe ni au XXIe siècle, qu’on ne trouve aucun élu du nom de Bill G. Grosver ni de ville s’appelant Nauruan, pas plus que de prison Jailrock, et qu’en plus vous ne savez pas qui est Elvis… Alors je répète ma question : qui êtes-vous ?
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La salle est pleine, et Edwin Lee en profite. Il adore ces moments avec les lecteurs. Ce soir de printemps, plus d’une centaine de personnes s’entassent dans une librairie de la pointe de la Bretagne face à cet homme de quarante-neuf ans, qui en fait dix de moins. C’est la première fois qu’il y vient, et peut-être la dernière : un auteur américain dont le total des ventes dépasse les cent quatre-vingts millions d’exemplaires se contente souvent des capitales lorsqu’il voyage en Europe. Là où il peut être invité sur les plateaux de télévision. Rarement dans une ville moyenne excentrée comme Brest. Edwin avait cependant plusieurs raisons de venir jusqu’ici. D’abord, la curiosité de son fils pour les îles du Ponant, Molène, Sein et Ouessant, dont sa grand-mère bretonne, exilée aux États-Unis, lui a souvent parlé. Ensuite, sa propre curiosité pour cette cité qui détient le record de France de livres lus par habitant. Enfin, le port, le dernier avant New York, où il a tranquillement pu terminer la préparation de son voilier, baptisé Molokai, du nom de la petite île de l’archipel d’Hawaï sur laquelle il est né.
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