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Critiques de Chuck Wendig (188)
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Les Somnambules

C'est un très grand livre, aussi bien par la taille que par la qualité de son contenu ! L'intrigue aborde un grand nombre de sujets sans jamais se montrer maladroit, l'histoire est fluide et ne nous lasse jamais malgré la longueur du roman, quand on sait en plus que c'est le premier de son auteur, c'est assez bluffant.
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Les Somnambules

Et un pavé de terminé... Enfin, un autre. Quasiment 1.200 pages, sacrée lecture !

Je ne vais pas être aussi dithyrambique que la majorité des lecteurs car bien qu'il y ait pas mal de points positifs, il y en aussi des négatifs.



Commençons par ce qui est bien :)

- Roman polyphonique, on suit l'histoire du point de vue de plusieurs personnages, dont Black Swan, la fameuse Intelligence Artificielle. On sent ici fortement l'inspiration que fut Stephen King, dont ne se cache pas l'auteur puisque qu'il évoque le King et son univers à de nombreuses reprises (notamment le Fléau, allez savoir pourquoi :)

- Un début bien mystérieux, on se demande vraiment où on va aller comme ça sur autant de pages. J'adore ce genre de départ, mais je suis souvent déçu à l'arrivée.

- Un roman très actuel : importance des réseaux sociaux, des fake news et élection d'une sorte de Trump.



Maintenant, passons au points qui fâchent :

- La taille : 1.200 pages, c'est gros. Pas un problème en soi si le lecteur ne s'ennuie pas. Là, le premier tiers du livre est très prenant. Après, je me suis fait ch..r durant pas mal de chapitres. On suit des personnages sans profondeur et stéréotypés (la rock star par exemple) et on perd son temps dans des sous-intrigues sans grand intérêt. N'est pas Stephen King qui veut.

-

- J'ai dit plus haut que le roman était très actuel. Je pense que sur le long terme cela va lui nuire. Nous sommes encore dans l'ère des Trump ou autres mais pour combien de temps ? L'auteur utilise beaucoup la terminologie des réseaux sociaux actuels, mais ce domaine avance tellement vite que dans 10 ans, cela risque de paraitre vieillot.



Voilà, lecture en demi-teinte pour moi.
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Les Somnambules

Malgré le temps que j'ai pris à écouter ce livre en audio, il est passionnant !



Les marcheurs, les somnambules ou nommez les comme vous voulez, marchent sans s'arrêter ni boire ni manger, rien, dans un état semi-végétatif. Chaque jour, d'autres marcheurs les rejoignent et donc d'autres bergers aussi.

Les bergers sont la famille ainsi qu'un médecin, des chercheurs et assistants ainsi que...Saddie.

Elle n'est autre que la créatrice d'une intelligence artificielle qui pourrait permettre de comprendre ce qui se passe.



En audio, le récit est juste parfait ! Les intonations du lecteur, surtout pour le rockeur Pete, j'ai adoré.



Côté histoire, le synopsis reste très vague. Plusieurs thèmes sont abordés, les plus importants étant l'intelligence artificielle et les nouvelles technologie, la tolérance et l'adaptation face à une épidémie...



Les personnages sont parfaitement développés (en 900 pages ça laisse de quoi).



Je n'ai rien vu venir et je ne m'attendais à rien. J'ai juste pris le temps de savourer ce récit apocalyptique en m'attachant (ou clairement pas) aux différents protagonistes.



En conclusion, un roman SF qui plaira aux fans de ce genre !
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Les Somnambules

Chronique de Sérial Lecteur : Les recommandations de Jean Luc pour Collectif Polar

1200 pages et jamais de temps mort !

Un grand roman apocalyptique avec des personnages forts et poignants avec chacun leur destin.

Quelques mots sur l’auteur :

Chuck Wendig est écrivain, scénariste, il est aussi l’auteur de Aftermath, premier tome de la trilogie star Wars (qui fait le lien entre le sixième et le septième épisode de la saga).

Vous l’aurez compris, Chuck Wendig n’en est pas à son premier essai.

Les éditions sonatine en publiant cet auteur ont fait très fort !

Le roman :

Pour commencer, Les Somnambules, est un roman sorti en version américaine en juillet 2019, c’est un pavé énorme de près de 1200 pages, qui pour moi est un incontournable, peut être l’un des meilleurs livres sortis ces dix dernières années !

(Je rejoins l’avis de Yvan Fauth sur les Somnanbules)

Au départ, avant de me lancer dans la lecture de ce pavé, je me posais la question de savoir, si j’avais le courage d’aller jusqu’au bout de ce roman. Le synopsis annonçait une parenté avec le Fléau de Stephen King et The Leftovers, l’assimiler au mélange des deux me paraissait séduisant mais au final, c’est une surprise encore plus grande qui m’attendait !

J’ai adoré cette histoire, je me suis laissé happé pendant plus de mille pages, je n’ai pas vu le temps passé, il m’a fallu une semaine pour arriver au bout de cette histoire, il n’y a pas de temps morts et surtout il y a de l’inventivité, des personnages incroyablement humains avant toute chose.

Là où j’ai été scotché, c’est que cette histoire est réellement un roman contemporain, certes il y a un côté fantastique mais il y a toute la description de la déliquescence de la société américaine en proie à la fin de l’humanité. Il y a des scènes crues, violentes, de l’amour aussi…

Je n’ai pu m’empêcher d’avoir des frissons dans de le dos, Chuck Wendig décrit avec précision la montée de l’extrémisme facilitée par le fanatisme religieux, il y a toute la fracture du système américain qui est illustrée par des personnages forts.

Le roman a été écrit en 2019, et il est plus que jamais actuel, j’ai été subjugué et en même temps choqué par ce page-turner. L’auteur a dû effectuer de nombreuses recherches pour articuler cette histoire et en faire un possible futur terriblement réaliste.

Dans ce roman, il est aussi question d’intelligence artificielle, de la survie de l’humanité. J’ai beaucoup aimé tous ces personnages et aussi toutes ces références musicales tout le long de l’histoire.

Mais je n’en dirai pas plus…

Les Somnambules pour moi est un chef d’œuvre, cette appellation peut paraître galvaudée mais je ne peux que vous conseiller la lecture de ce roman qui d’après moi ne manquera pas d’être adapté sous forme de séries.

Un roman que je ne suis pas prêt d’oublier
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Les Somnambules

Je viens de tourner la dernière des 1165 pages de ce livre!

J'ai eu l'impression d'avoir regardé un film, un de ces films "à l'américaine" avec des effets spéciaux à vous en mettre plein la vue, des personnages parfois caricaturés, les bons, les mauvais, des extrêmistes racistes prônant la race blanche et prenant les armes pour tuer tous ceux qui ne sont pas comme eux, un pasteur qui m'a fait penser à ces télévangélistes aux Etats-Unis prêchant la parole de Dieu, nos scientifiques sur le terrain tentant de comprendre comment un tel phénomène de somnambulisme est possible, cette pandémie avec le patient zéro et dont le virus se répandra si vite que l'humanité sera vouée à sa perte.



Est-ce que ce livre m'a plu? Ce n'est pas le genre de lecture que j'affectionne particulièrement car il y a une partie science-fiction qui n'est pas trop ma tasse de thé mais en soi, je me suis attachée à certains personnages et j'ai suivi avec plaisir leur histoire quotidiennement; toutefois ce ne fut pas un page-turner pour moi. Peut-être parce qu'il n'y avait pas assez de profondeur psychologique apportée aux personnages? Ce fut vraiment un livre que l'on lit comme l'on regarde un film: tranquillement posé sur son sofa, prêt à entrer dans une histoire de fin du monde fantastique avec une fin apocalyptique.



Par contre, ce qui est assez époustouflant est la clairvoyance de l'auteur; en effet, ce livre a été écrit en 2019 juste avant le Covid ce qui est complètement fou étant donné le nombre de parallélismes que l'on peut faire avec la pandémie de Covid!

Je reste aussi complètement subjuguée devant ces auteurs qui arrivent à nous faire vivre une telle épopée grâce à une imagination hors du commun!



N'hésitez pas à vous plonger dans cette lecture si vous voulez entrer dans une Amérique de toutes les extrêmes et si vous souhaitez vous joindre au troupeau de somnambules alors qu'ils traversent une partie des Etats-Unis à pied pendant plusieurs mois! Vous serez certainement touchés par certains "bergers" qui gravitent autour du troupeau, par leurs histoires personnelles et par leurs interactions.



Ce fut une lecture agréable qui amène une réflexion sur le futur de l'humanité et notamment sur les virus créés par l'homme.. il ne nous reste plus qu'à espérer que plus jamais nous n'aurons à vivre de pandémies et que surtout, jamais au grand jamais, nous n'aurons une pandémie qui décimerait plus de 90% des hommes, comme celle de ce livre!

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Les Somnambules

Ecrit en 2019, c'est à dire avant la pandémie de Covid 19, ce récit de fiction devient un document prémonitoire.

Mais il n'est pas que cela, ce roman de 1168 pages est véritablement un événement.

L'auteur nous restitue un univers en rupture, atteint par une pandémie d'ordre mondiale.

Cet univers tentera d'être sauvé par le dévouement total de quelques-uns confrontés aux oppositions les plus radicales.

Bien sûr on a en mémoire le comportement extrême de ceux qui ont envahis le Capitole à Washington fin 2020.

L'intelligence artificielle est bien présente dans ce roman.

Le choix de chaque personnage est parfaitement judicieux. Bravo !

Je recommande ce roman à tous.

Une suite est évidemment envisageable ...

Attendons ...

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Les Somnambules

I don't need to tag the author at all - if I write about a book, it's so other readers will see that there's a book I think other people should read. The author presumably already knows about the book.







I only tag authors with things the author might be amused to know, like the precise number of copies of the book my students have stolen this year, or what my cat looks like reading their book.
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Les Somnambules

Lecture commencée avec entrain mais continuée péniblement et finie plaisamment !



J'ai beaucoup aimé tous les moments avec les somnambules et les bergers même si à priori il se passait peu de choses mais le côté psychologique des accompagnants, scientifiques ou familles, était bien étudié !



Quand est arrivé le pasteur et sa communauté de péquenots, j'ai commencé à m'ennuyer, bien que sachant qu'ils n'étaient pas là pour rien et quand ça a tourné au sadisme, inutile et gratuit, ça m'a bien gonflé et démotivée !



C'était déjà bien long et bien dilué et je suis persuadée que beaucoup des parties personnelles, hors bergers, auraient pu être évitées sans dommage pour l'histoire ! Pour beaucoup je les ai survolées, n'y trouvant pas un grand intérêt !



J'ai beaucoup aimé le cheminement de l'I.A. et son évolution, qui coulait presque de source sinon pourquoi 1200 pages ?? Donc lecture mitigée sur un sujet que j'ai apprécié !



Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PAVES 2021

Pioche POLAR octobre 2021 : Arwen78

Lecture THEMATIQUE septembre 2021 : Première rencontre !
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Les Somnambules

Ca y est le plus gros livre de ma PAL est lu !

Ce livre m'a longtemps fait peur. Déjà bien sûr pour son nombre de pages mais aussi pour le style. J'ai trouvé ce livre au rayon littérature mais il fait plutôt penser à un livre de SF du coup j'ai eu très peur que le sujet abordé soit compliqué surtout pour un pavé comme celui-ci.

Mais finalement ce roman a été très agréable à lire . Une écriture fluide, accessible et une histoire très recherchée mais qui malgré tout est facile à suivre et à comprendre.



J'ai beaucoup aimé cette lecture mais ça n'a pas été un coup de cœur .

Malheureusement un pavé pareil contient forcément quelques longueurs et c'est ce qui m'a dérangé. Ce livre aurait pu faire sans soucis 200 - 300 pages de moins .

Malgré tout nous sommes totalement embarqués dans cette histoire.



Mais pourquoi ses "somnambules" marchent t-il tous dans une même direction, sans s'en rendre compte pendant des centaines et même des milliers de kilomètres, sans manger, sans boire, sans dormir et sans même se soulager ?!

Nous suivons les marcheurs mais également leurs familles qui les accompagnent pendant ce voyage et nous apprenons à connaître chacun d'eux.

Il y a un certains nombre de personnages dans ce roman mais chacun a son rôle à jouer dans cette histoire donc nous ne sommes pas perdu.



Plus j'avançais dans ma lecture plus mon envie de connaître la fin était grande ! Bien sûr au fur et à mesure nous comprenons pourquoi tout ses somnambules sont là et comment ils sont devenus comme ça mais la fin reste un mystère jusqu'au bout !



La fin de ce roman était à la hauteur de mes attentes. J'ai été touché par la conclusion de cette histoire et du dénouement plus ou moins heureux de certains de ces personnages.



Même si ça n'a pas été un coup de cœur c'est un livre qui vaut le coup d'être lu ça c'est une certitude !
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Les Somnambules

ENORME coup de cœur 💕



Aux Etats-Unis, une jeune fille sort de chez elle, les yeux dans le vague comme une somnambule et se met à marcher. Elle sera au fil des jours rejointe par d'autres marcheurs, on les appellera "le troupeau". Leurs proches, désemparés, les suivront tels des "bergers". Où vont-ils ? Alors qu'une pandémie mondiale fait son apparition et que toute l'économie s'effondre, ils avancent toujours. Mais jusqu'où et surtout pourquoi ?



Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre aussi prenant ! Je le comparerais à du Stephen King (et les gens qui me connaissent savent que c'est "la" référence pour moi !!) même si le roi Stephen part souvent dans le fantastique (l'outsider, docteur Sleep) ou la SF (les tommyknockers, Dome) là où Chuck Wendig reste ancré dans le réel et les nouvelles technologies. Ils ont en commun de proposer une galerie de personnages très fouillés et de créer une ambiance de plus en plus étouffante mais si addictive...



Bref, j'ai adoré. Je vous le conseille fortement. Ne soyez pas effrayé par ses 1200 pages (!), il se dévore...

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Les Somnambules

Le jour où Nessie quitte la maison, Shana essaie de l'arrêter mais rien n'y fait, Nessie semble ailleurs, sans réaction, mais visiblement déterminée à avancer. Shana décide de la suivre persuadée qu'il s'agit d'une crise de somnambulisme, elle veut être là à son "réveil", mais Nessie ne se réveille pas, pire, elle continue de marcher vers un but mystérieux, encore pire elle est rejointe par d'autres marcheurs atteints de la même transe hypnotique, tous imperméables aux sollicitations extérieures mais la plupart eux aussi accompagnés d'un proche résolu à ne pas les abandonner.

Quelle est donc cette maladie étrange qui frappe au hasard les gens du pays ?

Le Centre pour le contrôle et la Prévention des Maladies est dépêché sur place afin d'en savoir plus.

Et nous voilà en route pour le grand voyage !



Chuck Wendig a écrit ce roman en 2019 et il résonne presque comme une prémonition. Tout sonne tellement vrai dans les sujets récurrents qui sont abordés , comme la récupération politique au sein d'une situation devenue incontrôlable, la manipulation excessive par la religion, les comportements erratiques de l'homme au cœur d'une crise sanitaire et sociale qui développe paranoïa et hystérie et donne libre cours aux extrémistes suprémacistes qui attendaient sagement dans l'ombre.

Ça n'est pas sans rappeler des évènements pas si lointains...

Ce livre met à jour au travers d'une fiction une terrifiante réalité.

1165 pages et jamais on ne s'ennuie aux côtés de ses principaux personnages si différents mais pour la plupart criants d'une honnête bienveillance et sans complaisance aucune.
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Les Somnambules

Après deux semaines de lecture, je viens de tourner la dernière des quelques 1160 pages des Somnambules. Autant dire que je ne regrette pas du tout d'y avoir consacré tout ce temps ! Du fait de sa longueur, le roman de Chuck Wendig demande tout de même de la motivation et du temps. Si on laisse trop trainer la lecture, on commence à avoir envie de passer à autre chose ! Cette lecture m'a fait penser à d'autres romans, comme le Passage de Justin Cronin par exemple, et une ambiance à la Stephen King, qui ne sont pas de mauvaises références !



Les romans longs tels que celui-ci m'imprègnent toujours d'une drôle de sensation, celle de partager la vie des héros pendant longtemps, de les voir évoluer en fonction des péripéties qu’ils rencontrent, et je suis triste de les abandonner à la fin. Ce fut le cas ici aussi avec Shana, Benji, Pete et les autres. Les personnages sont très variés : un médecin du CDC, des ados de Pennsylvanie, une star du rock dépassée, un pasteur de campagne, un suprémaciste blanc... On s'attache à certains, on en déteste d'autres. Certains jouent un rôle primordial, d'autres disparaissent quelques chapitres plus tard. Au début, on ne se rend pas forcément compte du lien entre ces différents personnages, puis au fur et à mesure l'histoire se tisse.



Il y a évidemment quelques longueurs, mais on lui pardonne et on se laisse prendre au jeu. L'auteur maintient du dynamisme en alternant les points de vue selon les chapitres et en jouant sur la temporalité. Si l’histoire suit les Somnambules de près pendant les premières semaines, l’auteur joue ensuite avec quelques ellipses pour faire avancer l’histoire et retrouver nos personnages plus tard.



Les Somnambules sort à une époque fort appropriée, et impossible de ne pas faire certains parallèles avec la gestion du Covid. D'autres sujets sont très actuels, comme les élections américaines, le racisme, les milices armées... Et inutile de dire que tout ça n’est pas très rassurant et malheureusement assez plausible.



Mention pour les petites citations en début de chapitres avec des tweets et des questions sur r/Askreddit qui m'ont fait bien rire :)

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Les Somnambules

En Pennsylvanie, sans raison apparente, Nessie, une jeune fille, se réveille un matin sans réagir à aucun stimulus et entame une longue marche vers une destination inconnue. Rapidement, d'autres personnes, dans un état similaire, la rejoignent et l'accompagnent dans cette migration inexplicable. Rien ne peut les arrêter, et ils résistent de manière explosive à toute tentative d'obstruction.

Les proches suivent avec anxiété cette caravane sans cesse grandissante, alors que dans un même temps, USA oblige, des extrémistes voient d'un oeil mauvais ces créatures éventuellement possédées par le Malin...



Derrière ses aspects de science-fiction, ce long roman (près de 1200 pages quand même) pose également un froid constat de tout ce qui tourne fou en Amérique : la dérive Républicaine, les extrémismes aveugles, le rejet de la science et l'amour immodéré des armes à feu.



Les Somnambules est un ouvrage passionnant et que je ne peux que recommander si sa taille ne vous fait pas peur. On n'a pas le temps de s'ennuyer une seconde, jusqu'au final qui ne déçoit pas non plus.

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Les Somnambules

Merci à Babelio et aux éditions Pocket pour la réception de ce titre lors de la dernière Masse Critique.



La trame de ce roman est minutieusement construite avec ce sentiment que rien n'est laissé au hasard. Les évènements s'enchaînent ainsi de manière fluide, saupoudrés d'apartés et de retours en arrière utiles à la compréhension de l'histoire. Attention toutefois à ne pas étoffer le récit de superflu ; ce qu'a tendance à faire l'auteur. Ce dernier semble avoir suivi son imagination débordante sans trier les nombreuses idées qui lui passaient par la tête. Tout est retranscrit et donne lieu à des passages étranges et inutiles (ex. : "[...] deux chats étaient en train de s'agiter autour d'une boîte de thon vide en lui jetant des regards soupçonneux, échangeant des miaulements comme s'ils étaient en pleine conversation _ Miaou ? Miaou. Miaou ? Miaou !") qui alourdissent le texte et, ainsi, la lecture. De plus, Chuck Wendig abuse de références dont certaines frisent le ridicule (ex. : "C'est pas la Moisson, Shana. Je ne suis pas Prim et tu n'es pas Katniss, tu n'as pas à faire les Hunger Games à ma place, d'accord ?" ; "[...] elle se mit à faire des bonds comme le Tigrou de Winnie l'Ourson"). Enfin, il use abondamment de parenthèses qui semblent pourtant vaines soit dans leur utilisation soit dans leur contenu. L'éditeur aurait dû aiguiller l'écrivain afin d'alléger son roman qui, malgré ces longueurs, est intense et intéressant. Cela aurait servi le talent de l'artiste en le mettant encore plus en évidence et aurait permis de supprimer un certain nombre de pages.

Grâce à une écriture visuelle, le lecteur se représente facilement chaque décor, chaque action et chacun des personnages. Il a l'impression de visionner un blockbuster rempli d'adrénaline, d'action, de suspens, de dialogues musclés, de fusillades ainsi que de violence. C'est une lecture très imagée qui stimule, parfois, des hauts le cœur. En effet, certaines scènes détaillées ne ménagent pas le liseur. Ce dernier a l'impression de lire un scénario et n'a aucune difficulté à imaginer ce texte adapté au cinéma.

L'utilisation de nombreuses grossièretés pose question. Certaines peuvent être compréhensibles au vu de ce que vivent les protagonistes, mais beaucoup sont gratuites et, parfois, dérangeantes. Le contexte dans lequel évoluent les personnages rend également difficile l'attachement à ceux-ci. Toutefois, le lecteur partage avec eux quelques moments de joie, de peine et de peur dont certains prennent aux tripes.

L'auteur offre un livre intense qui interpelle sur les enjeux écologiques et l'avenir de l'Humanité, l'extrémisme, la folie humaine, les intelligences artificielles, etc. Autant de thèmes qui soulèvent de nombreuses réflexions chez le lecteur, le bousculent et le hantent une fois le livre terminé.

Une lecture foisonnante dont l'attractivité de l'intrigue contrebalance les quelques passages à vide.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Les Somnambules

Il arrive parfois que certains romans arrivent à point nommé sur le marché.

Les Somnambules (ou The Wanderers en version originale) compte définitivement parmi ceux-là.

En 2019, l’américain Chuck Wendig — surtout connu en France pour quelques romans Star Wars — publie un énorme pavé de 1165 pages.

Son sujet ? Une pandémie mondiale frappe l’humanité et fait s’effondrer la société, scindant l’Amérique en deux.

Quelques mois plus tard, la CoVid 19 débarque et le roman de Chuck Wendig s’avère prophétique à plus d’un titre.

Aujourd’hui traduit par les éditions Sonatine, Les Somnambules convoque aussi bien Stephen King que Justin Cronin pour une histoire post-apocalyptique terrifiante et pourtant passionnante.





Si la pandémie m’était contée

C’est par un jour ordinaire pour Shana Stewart que débute Les Somnambules.

Cette jeune américaine se réveille comme tous les jours avant de découvrir que sa sœur, Nessie, n’est plus dans sa chambre. Étonnée, Shana retrouve Nessie pieds nus à l’extérieur de la maison, marchant vers la route principale…comme une somnambule !

Impossible à arrêter, la jeune Nessie est vite rejointe par d’autres personnes. Tous semblent frappés par une mystérieuse maladie qui transforme ses victimes en marcheur implacable dénué de toute réaction ou pensée.

Bientôt, un troupeau de malades se forme au cœur des États-Unis, vite rejoint par leurs proches respectifs — les bergers — puis par les hommes du CDC et par la police.

Que se passe-t-il donc chez ces gens dont la peau semble imperméable aux aiguilles et que toute tentative d’arrêt transforme en bombe humaine ?

Pour le découvrir, Benjamin Ray, un ancien du CDC est recruté par Sadie Emeka, la responsable d’une Intelligence Artificielle employée pour prédire les pandémies à travers le monde : Black Swan. Ensemble, il se penche sur le phénomène et découvrent vite qu’il défie toute logique scientifique et médicale !

Pour couronner le tout, l’inquiétude croit de façon exponentielle parmi la population américaine. En quête de réponse, Matthew Bird, un pasteur d’une petite ville, parcourt la Bible et finit par relire l’Apocalypse selon Saint-Jean. Pour lui et son nouvel acolyte, le dangereux suprémaciste Ozark Stover, les somnambules sont une menace pour le peuple américain et un complot d’une puissance étrangère que la présidente démocrate Hunt ne peut (ou ne veut) pas arrêter.

Alors que le candidat républicain Ed Creel s’insurge contre l’inaction des autorités, le troupeau grossit encore et encore…et la peur se propage comme un feu de forêt.

Si ce genre de postulat vous dit quelque chose, c’est parce que Chuck Wendig, par coïncidence ou par prescience, tape en plein dans le mille de ce que notre monde vit actuellement avec la CoVid 19.

Dans Les Somnambules, l’épidémie se vit à travers les yeux de plusieurs personnages qui ne sont pas forcément les plus puissants mais qui offrent une large variété de points de vues sur la situation, du scientifique du CDC à la rock star usée en quête de gloire en passant par le pasteur américain paumé.

Ce qui affleure ici, c’est la volonté de Wendig de donner une vision plurielle de la crise sanitaire et y adjoignant à la fois une perspective intimiste, scientifique, sociale et politique.

Par son ampleur cependant, le roman pourra en décevoir certain puisqu’il s’agit ici avant tout d’une histoire américaine avec la vision d’un américain sur l’Amérique elle-même. Pourtant, cette plongée dans l’Amérique moderne entre en résonnance avec notre société occidentale puisqu’en substance, on retrouve les mêmes mécanismes de défense face à la peur d’un danger inconnu et impénétrable.



Au cœur de la peur

Plus qu’un roman sur une pandémie, Les Somnambules se penche sur ce qu’il se passe lorsque les gens sont confrontés à l’inconnu.

Avec une lucidité à toute épreuve, Chuck Wendig décrit la tentative de rationalisation de l’américain moyen face à un phénomène qui fait peur et, plus particulièrement, face à la maladie.

Toute une partie du roman est d’ailleurs consacrée à l’épopée de Matthew Bird, un pasteur dont la femme en dépression a bien du mal à s’en sortir sans médicament et dont le fils, Bo, a de très mauvaises fréquentations.

Petit à petit, Chuck Wendig se sert du personnage de Matthew pour pénétrer dans la sphère complotiste et ceux qui veulent à tout pris trouver un responsable à un fléau qu’ils ne comprennent pas. En s’enfonçant dans le monde d’Ozark Stover, suprémaciste blanc et lieutenant d’Ed Creel, pseudo-Donald Trump aussi dangereux qu’opportuniste, le roman terrifie le lecteur par sa capacité à taper dans le mille, rappelant à la fois la situation qu’a traversé les USA ou le Brésil dirigés tous deux par des présidents ayant renié le réel, mais également une certaine catégorie de populistes à la française qui se servent de la peur d’une population terrifiée pour recruter et fomenter une révolution qui n’a rien de bénéfique en définitive.

La peur qui habite l’histoire des Somnambules force les personnages à faire des choses irrationnelles ou, au contraire, à tenter de trouver le soutien de personnes lucides dans une société qui perd pied.

Entre les podcasts douteux, les fake news sur le net et les déclarations populistes, Chuck Wendig élargit le scope de son intrigue et parvient à saisir le danger sous-jacent à son intrigue : celui d’une opportunité unique pour ceux qui savent instrumentaliser la peur.

C’est aussi l’occasion de rappeler que ce sont les mêmes qui nient le réchauffement climatique et permettent, au final, la contamination humaine par un vecteur infectieux destructeur… encore une fois, le roman s’avère prophétique (le vecteur étant ici la chauve-souris, encore envisagé à l’heure actuelle pour le CoVid-19).





Un page-turner calibré comme un coucou suisse

Ce qui impressionne clairement dans ce pavé de plus de 1100 pages, c’est la faculté de Chuck Wendig à alterner ses intrigues pour les faire converger vers un but final évident (l’affrontement des factions en présence) mais néanmoins passionnant.

La force de ses personnages, de la famille Stewart au doux-dingue de Pete Corley, réside dans le fait de toujours parvenir à ajouter une nouvelle dimension à l’intrigue générale en refusant de se contenter d’un simple suivi d’une catastrophe planétaire.

En mêlant réflexion sur la prise en charge sanitaire, influence du politique sur la tenue des opérations et manipulations de l’opinion, Les Somnambules jonglent avec une efficacité remarquable entre ses thématiques et rythme à la perfection ses péripéties, disséminant les cliffhangers et les retournements de situations pour garder le lecteur éveillé jusqu’au bout. Si certains y verront davantage un artifice narratif quasi-sériesque, les autres apprécieront à coup sûr la capacité du roman à tenir en haleine sur la longueur.



Dieu et la science sont dans un bateau…

Enfin, dernier gros point fort de ce roman décidément monstrueux, sa capacité à réfléchir sur Dieu notamment dans une nation où la religion reste une préoccupation fondamentale.

Dans Les Somnambules, l’adage qui veut que « Dieu a créé l’homme » se prolonge par l’homme qui créé Dieu à son tour. Les interrogations philosophiques qui découlent de la création et des actions de l’intelligence artificielle Black Swan en disent long sur le sujet.

De même, l’évolution théologique du pasteur Bird et l’ambivalence de Benjamin Ray tiraillé entre Dieu et son rôle de scientifique permettent quelques belles discussions sur le sujet.

Enfin, c’est aussi le choix de Benjamin à Longacre de travestir la science pour un but noble qui fera débat une bonne partie de l’histoire, rejoignant en ce sens le questionnement de la mini-série Chimerica où un journaliste trafiquait une photo pour dénoncer une guerre terrible. Le mensonge pour le bien est-il envisageable dans une société qui ne s’émeut plus de grand chose et qui cherche le buzz à tout pris ? Doit-on utiliser les armes de ses ennemis ?

En face, la faction suprémaciste met non seulement en lumière le racisme ordinaire aux États-Unis mais aussi son prétexte commode pour des personnes qui, au fond, ne cherchent qu’à propager haine, violence et asseoir leur propre pouvoir.

Paradoxalement, Les Somnambules a beau diviser son monde, il n’en oublie jamais l’espoir au cœur, celui d’une minorité capable de s’unir autour de personnes chères et de protéger un futur qui, pourtant, semble bien compromis. En ce sens, le roman de Chuck Wendig laisse un espoir à l’humanité et une voie de secours… mais celle-ci suffira-t-elle ?



Roman foisonnant, passionnant, intense et horriblement prémonitoire, Les Somnambules s’impose d’emblée comme un roman post-apocalyptique qui fera date. Chuck Wendig a tout compris des mécanismes de la peur et de la pandémie, qu’elle soit infectieuse ou idéologique… et le résultat est véritablement impressionnant.



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Les Somnambules

Un roman incroyable, qui ne laisse pas indifférent. Un livre qui dans sa deuxième moitié se transforme, le rendant encore plus puissant qu'il ne l'était déjà. Un livre qui marque. Un livre dans l'ère du temps.



A la fin, lorsque j'ai refermé ma liseuse, je n'ai pu que vous rédiger ces quelques mots. Le regard dans le vague, un profond sentiment de tristesse à l'idée de quitter cette panoplie riche et variée de personnages.



Je recommande et signe : lisez le !
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Les Somnambules

J'aime la dystopie, la science fiction mais dans ce livre il y avait bcp trop de longueurs.

J'ai abandonné au chapitre 57 comptabilité.

En effet j'ai compté que j'avais lu 755 pages sur 1200 et que je n'avais pas le goût d' y retourner.

Donc la suite se fera sans moi...
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Les Somnambules

Ce roman avait tout pour me plaire. Je suis adepte de la science-fiction, de la littérature d’anticipation et des dystopies. Je me suis accrochée à cette lecture que j’ai trouvée trop lente dès le début. Mais les critiques étaient si bonnes que j’ai continué désespérément jusqu’à ce que, arrivée bien péniblement au tiers du roman, je me rende compte à l’évidence : mais quel ennui ! Quelle dilution de l’intrigue ! Quels personnages insipides…



Je ne comprends pas cet engouement. Il est bien rare que j’abandonne une lecture, je déteste ne pas aller au bout… mais là tant pis, j’ai laissé tomber !
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Les Somnambules

Rien de tel qu’être en pleine pandémie dont personne ne voit la fin pour se plonger dans une histoire de pandémie. Après Station Eleven qui m’avait surprise, j’ai attaqué Les Somnambules de Chuck Wendig en pensant savoir à quoi m’attendre…

Et c’est… raté. Contrairement à ce que laisse penser le premier quart du livre, les somnambules du titre ne sont pas les vrais malades de l’histoire, mais un embryon de solution…

Tout commence un matin de juin quand au fin fond de la campagne de Pennsylvanie, Nessie, 14 ans, se met à marcher droit devant elle sans s’arrêter ni pour manger, ni pour boire, ni pour dormir. Elle est peu à peu rejointe par des gens venus de tous les horizons de la société états-unienne. Si on les empêche d’avancer, ils explosent. Est-ce une nouvelle maladie ? Alors que le CDC (Center for Disease Control and prevention, agence fédérale pour le contrôle des maladies) entre en action, dans un pays à quelques semaines des élections présidentielles, les tensions s’accroissent. Toute ressemblance avec certaines élections présidentielles récentes aux USA étant parfaitement voulue par l’auteur. À coup de désinformation, de propagande et de montée des extrémismes, la situation se tend jusqu’à ce que la catastrophe soit inéluctable.

Avec Les Somnambules, Chuck Wendig écrit dans un roman choral, le portrait d’une Amérique qui s’effondre sous les coups de la (ou les) maladie(s), mais plus encore sous ceux de la peur, des idéologies butées et des tensions raciales qui la parcourent. Si vous vous attendez à avoir une vue globale de la pandémie, passez votre chemin. À part quelques brèves mentions du fait que les USA sont coupés du monde extérieur, et des souvenirs d’expéditions en Afrique des médecins, nous n’en saurons rien de plus. Ce qui est finalement assez logique vu la situation.

L’écriture de Chuck Wendig n’est pas exempte de défauts : les deux pères de l’histoire sont des exemples parfaits de lâcheté et d’indifférence à leurs progénitures, et si la couleur de peau est une composante importante des relations intrapersonnelles, je ne suis pas sûre que rappeler qu’un tel est noir ou une telle Latina quand ils sont représentés seuls chez eux soit d’un grand intérêt, surtout quand la précision a déjà été apportée quelques pages plus haut. La fin à la Cortana m’a également laissé perplexe. Mais il a produit avec ce livre un pavé qui peut se voir comme une actualisation du Fléau de Stephen King pour le 21e siècle actuel, qui se lit d’une traite. Les Somnambules laisse néanmoins un goût amer en bouche en constatant que certains travers, certaines personnalités détestables du livre ont quitté le domaine de la fiction et traversé l’Atlantique pour s’installer dans notre vie quotidienne. Avec les mêmes conséquences effroyables ?




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Les Somnambules

Ce matin, Nessie, 15 ans, s'est levée, est sortie de sa maison, et s'est mise à marcher. Bientôt rejointe par une autre personne, puis une autre, puis encore une autre, sans que rien ni personne ne puisse les empêcher d'avancer...

Où vont ces marcheurs ? Pourquoi ne semblent-ils plus rien ressentir ni percevoir du monde qui les entoure ? Ces "Somnambules" qui finissent par former un troupeau de dizaines de personnes sont suivies et protégées par leurs proches (des "bergers"), ainsi que par des scientifiques qui s'efforcent de comprendre le phénomène, mais attirent également des extrémistes ou complotistes de tout poil qui voient là l'annonce d'une apocalypse ou de l'échec des pouvoirs en place.

1300 pages... qu'on ne lâche pas. Moi qui suis souvent rebutée par les gros bouquins, j'ai tenu celui-ci jusqu'au bout, tant j'avais envie de savoir ! Mais aussi, évidemment, parce qu'il est écrit avec passion, contient un nombre d'évènements conséquents et qu'on s'attache à ses personnages principaux : Shana qui protège sa soeur somnambule Nessie, le scientifique déchu Benji, Pete le rockeur qui essaye de récupérer un brin de notoriété en se joignant au troupeau... et beaucoup d'autres avec leurs motivations propres, loin de se douter de ce qui les attend.

Une pandémie ? Un lien avec une comète récemment découverte ? Des anges ? Des terroristes ? La nécessité de donner du sens à l'événement, la peur et la paranoïa vont provoquer chaos, violence et émeutes.

Ils sont nombreux les livres qui parlent de la fin du monde, ou du moins d'un certain monde, et prennent une autre saveur depuis la crise récente, mais celui-ci est du genre prophétiquement costaud... et effrayant !
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