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Critiques de Chuck Wendig (188)
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Les Somnambules

Ce roman a été écrit avant la pandémie et en cela, il est exceptionnellement visionnaire. Au cours de ce voyage de 1300 pages, l'auteur analyse notre peur de l'inconnu et de la mort, l'ensemble des forces et faiblesses humaines, le bouleversement écologique, le racisme et le suprématisme avec Ozark, la religion et Matthew, la science et ses avancées, mais aussi ses effrayantes possibilités comme les nanotechnologies, l'Intelligence Artificielle avec Black Swan.

Il explore toutes les facettes du monde actuel et il est vrai qu'elles ne sont pas des plus brillantes. Ce livre est le reflet de ce que nous pourrions vivre et c'est en cela qu'il est assez effrayant.

Les personnages sont franchement bien campés. Je les aime bien sans m'attacher à aucun réellement.

Malgré quelques longueurs, j'ai trop envie de poursuivre et de savoir ce qui va se passer. Chaque fois que je m'essouffle un peu, un nouveau rebondissement m'accroche à nouveau. Vers les 700 pages j'avoue ressentir une fatigue de lecture grandissante. Certainement trop de marche ! Vais-je poursuivre ?

Me voilà de nouveau captée, je m'approche de la fin très bien amenée qui colle parfaitement au reste de l'histoire. Belle construction. Un bon roman d'anticipation.



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Les Somnambules

Lève-toi et marche…



Lecteur/trice, prévois de bonnes chaussures parce que ce sera une longue marche et elle comportera des chausse-trapes, des dangers, des suprémacistes Blancs qui tenteront d’arrêter ta marche.



Prévois aussi un canapé confortable car la marche ne sera pas que longue en kilomètre parcourus mais aussi en pages avalées (plus de 1.100).



Que la taille et la longueur en te rebute pas, ami de la littérature car tu ne le sentiras pas passe, ou si peu. Tu seras si bien au coeur de ce mystère, de cette pandémie bizarre que tu ne verras pas les pages se tourner.



L’auteur aurait pu suivre une seule direction, se contenter de nous faire marcher, mais non, il a été intelligent, créatif et ce, bien avant l’apparition du Covid19.



Les réactions des gens face à ce phénomène, qu’ils ne comprennent, pas ressemble terriblement à nos comportements depuis 1 an de Covid. Entre les complotistes, les illuminés de Dieu, les écolos, les protecteurs, ceux qui ne savent pas, il y en aura pour tout le monde.



La différence c’est qu’il nous a pondu une pandémie qui fait passer la nôtre pour une peccadille, un tout petit caillou dans les rouages de la machine, alors que lui, il te jette un pavé (au propre comme au figuré) et il te skette (« casser », en patois wallon) la machine, divisant l’Amérique en plusieurs parties : les marcheurs, leurs bergers, les pros-somnambules et les antis avant de refragmenter ces morceaux en suprémacistes survivalistes et en infectés.



Sorte de Fléau (Stephen King) en version moderne, la comparaison s’arrêtera là, sauf à comparer les portraits des personnages, tous très bien réalisés (même si ma préférence ira à ceux du Fléau), travaillés, possédant de la profondeur. Les portraits des suprémacistes sont moins travaillés mais je pense qu’il serait difficile de leur trouver des circonstances atténuantes.



Le scénario n’est pas conventionnel, il ira dans des directions inattendues et tant mieux car l’auteur a évité aussi que son récit ne s’enlise, ne stagne ou ne devienne redondant. Cela a augmenté mon plaisir de lecture et mon addiction.



La surprise était au rendez-vous tout au long de ma lecture et j’en ai eu pour mes sous, du début à la fin, sans que cela vire au grandguignolesque puisque son récit avait des points d’ancrage dans notre époque, même s’il a poussé le bouchon plus loin et que je croise les doigts que jamais pareil scénario apocalyptique ne se produise en vrai (vœu pieux, ça nous pend au nez).



L’autre point fort de ce roman, c’est son final qui est plus que réussi, contrairement à celui du Fléau (Stephen King) qui n’était pas à la hauteur des 1.500 pages lues. Chuck Wendig a réussi à donner au sien une dimension dantesque, un véritable combat pour la vie et à le faire de manière intelligente. Ça m’a troué le cul (pour parler vulgairement mais que tout le monde comprenne bien).



Si nous n’avions pas le choc des photos, ce lourd pavé possédait le poids des mots et c’est avec de l’acide que l’auteur a dû diluer son encre car entre les phrases, on discernait un peu de cynisme, de sarcasmes et quelques coups bas pour les sociétés humaines qui mènent le monde à sa perte (et le reste avec).



Un roman post-apo qui, malgré ses 1.100 pages, ne devient jamais ennuyeux ou ne semble trop long. Une lecture intense, au goût de prémonitions qui risquent un jour de passer en faits réels.



Hormis quelques libertés avec les sciences, la plupart des horreurs qui se déroulent dans ces pages sont hélas bien réelles et l’on a vu comment la peur durant une pandémie pouvait transformer les humains en pire que des bêtes.



Surtout que notre pandémie l’est aussi sur les réseaux sociaux avec toutes les conneries qui peuvent s’y raconter et contre ça, pas de médicaments pour guérir.



Un sacré roman post-apo, une lecture intéressante, hautement addictive, qui prend aux tripes.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les Somnambules

Pour un premier roman, écrire une brique de 1165 pages est une véritable gageure. Pourtant, avec Les Somnambules, l'Américain Chuck Wendig a réalisé une véritable performance.



Et pour les lecteurs, me direz vous... Même pour les plus ambitieux d'entre nous, un pavé de plus de 600 ou 700 pages peut faire peur. C'est sans doute la raison pour laquelle j'ai laissé traîner cette pépite plusieurs mois dans ma PAL.



En définitive, quand on commence Les Somnambules, on a du mal à s'arrêter - je ne vais pas non plus vous dire qu'on le lit en un seul jour. Mais aussitôt qu'on le referme, ce récit devient un univers qui ne cesse de vous rappeler.



Il n'y a pas un chapitre, pas un paragraphe, pas un mot de trop. C'est un récit tout simplement, absolument formidable.



J'oserais même dire que c'est le livre de la décennie.



En bonus, c'est très habilement traduit ;)



Alors, allez-y sans crainte, ne vous laissez pas impressionner par le nombre de pages, découvrez cette pépite sans attendre.
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Les Somnambules

Au départ, on se demande comment il est possible d'écrire un livre aussi imposant juste avec des gens qui marchent. Et bien Chuck Wendig a ce talent. C'est un monde en plein apocalypse qu'il nous présente et décrit de façon qui prend aux tripes. De plus, je ne peux qu'admirer le fait qu'il ait été écrit avant la pandémie de Covid, c'est d'une lucidité assez surprenante.
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Les Somnambules

Comment chroniquer un coup de cœur ? Comment faire savoir à autrui que c’est LA lecture qui vous le plus fait vibrer depuis le début de l’année ? Comment transmettre la joie que l’on a éprouvée à chaque fois que l’on est retourné dans le récit ? Comment ne pas trop en dire et dire ce qu’il faut à la fois ? Je ne sais pas et c’est pour ça que j’ai mis un temps fou à faire ce petit retour d’expérience.

Tout d’abord l’aspect « physique » de ce roman : près de 1 200 pages. Mais pas une ligne de trop et c’est surprenant ! Une fois que l’on est entré dans le récit, impossible d’abandonner ! Le lecteur VEUT savoir ! Veut comprendre ! Et croyez-moi : la fin arrive beaucoup trop vite, j’aurai aimé que cela dure encore plus longtemps tellement on s’attache aux personnages !

Un petit top très simple pour poser le décor :

Un troupeau de somnambules apparaît aux Etats-Unis et grossit au fur et à mesure de l’étrange voyage qu’il semble réaliser. Où vont-ils ? Pourquoi eux ? S’agit-il d’un virus ? Ce sont les questions qui vous tortureront un bon moment. Petit à petit ce troupeau de somnambules affole l’opinion : les complotistes pensent à une action terroriste. Les suprématistes n’en pensent pas moins. Et tout ça sur fond de crise sociale et économique d’un pays en période électorale. Les religieux sont également de la partie. Pour animer tout ce petit monde, l’auteur a ajouté Black Swan, une intelligence artificielle, qui devra les aider à résoudre tout ce casse-tête.

Je m’arrête là, je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir qui sera certain. Grande épopée contemporaine, les personnages sont complexes, nombreux et touchants. L’écriture est fluide et le récit est très addictif. C’est un excellent roman ! Ne soyez pas effrayés par son épaisseur et mettez-vous en marche.
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Les Somnambules

J'ai beaucoup hésité à lire ce bouquin premièrement par sa longueur oui les 1168 pages font tout de même un peu peur et pourtant je ne rechigne pas forcément à lire des briques mais j'avoue qu'il faut disposer de temps.



Le second point est qu'il s'agit ici d'un livre post apocalyptique parlant de pandémie, ce qui n'est pas mon genre de prédiction et dernière chose il est souvent comparé au Fléau de Stephen King et je dois avouer que j'ai beaucoup de mal avec cet auteur pour lequel je dois au moins prendre 10 jours pour finir un de ses bouquins. J'ai cependant aussi vu des avis mentionnant un petit côté The Walking Dead que j'aime énormément, j'ai donc sauté le pas afin de me faire mon propre avis.



Je me dégage donc une dimanche de lecture pour entamer ce pavé (hors de question de me balader avec celui-ci étant donné son poids) et première surprise malgré le fait qu'il ne se passe pas grand chose (comparé a un thriller très haletant), cela fonctionne avec moi en tout cas.



Cette jeune adolescente Shana découvrant sa soeur dans un champs tel une somnambule mais qui lorsqu'elle tente de la réveiller rien ne passe, celle-ci semble être comme une zombie. Shana décidé donc de la suivre afin de voir ce que celle-ci fait et ou elle semble se rendre.



En l'observant de loin Shana voit une autre personne rejoindre sa soeur et elle semble être dans le même état, je dévore les 500 première pages d'une traite même s'il reste beaucoup dans le contemplatif mais à aucun moment je ne ressens de l'ennui face aux descriptions de l'auteur.



On veut connaitre le pourquoi de ces somnambules et ou ils se rendent et forcément en chemin les personnages vont se multiplier donnant également du corps au récit.



Le plus fou de ce récit étant que celui-ci a été écrit bien avant la pandémie actuelle mais que beaucoup d'aspects de celui-ci se trouve dans notre société.



Sur un récit d'une telle longueur beaucoup de sujet très fédérateurs sont évoqués tel que l'amitié, la famille, la maladie etc...



Un petit bémol sur la direction que prend le récit au final cependant il est prévu une suite à ce bouquin étant donné que toutes les réponses ne sont pas données à la fin de ce tome.



Je lirai donc avec plaisir le second tome car le premier reste une réussite à mes yeux et je pense me souvenir longtemps de cette lecture.
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Les Somnambules

Bien que je sois rentré facilement dans l'histoire, la lassitude finit par l'emporter. Abandon après 20% de lecture. Manque d'intérêt pour le sujet, d'empathie dégagée par les personnages, ou peur d'être déçu après une longue lecture ?

Je ne peux répondre avec exactitude.

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Les Somnambules

Les Somnambules, c'est avant toute chose une intrigue ficelée de bout en bout par un maître du thriller. En partant d'éléments qui semblent n'avoir ni queue ni tête, Chuck Wendig construit un scénario addictif, crédible, profond et riche en révélations. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde tout au long de ces 1300 pages. Mieux, j'avais l'impression de connaître personnellement les héros au point de ne plus vouloir les quitter. En bref, un vrai coup de cœur !



Attention : le roman est déconseillé aux moins de 16 ans en raison d'une scène particulièrement violente.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Les Somnambules

Un pavé de plus de 1 100 pages faisant écho à la pandémie qui ravage le monde. Beaucoup de sujets y sont abordés, la gestion des maladies et leurs répercutions, la sociologie américaine au travers de la religion, des extrémismes et des spécificités inhérentes à chaque État, les nouvelles technologies et notamment l'IA etc. Il me semble difficile d'en dire plus sans spoiler les futurs lecteurs, quoi qu'il en soit, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman à mi-chemin entre réalité et SF. Seul bémol, le dénouement me semble bâclé et peu approprié eu égard au contenu de ce récit.
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Les Somnambules

Pourquoi ai je réussi à aller au bout de ces 1300 pages ? Sacré défi !



Parce que c'est divertissant, c'est foisonnant, c'est prospectif, c'est intelligent, c'est étonnant ... et c'est parfois violent.

J ai presque envie de dire que c'est réaliste tellement les divers sujets politiques et scientifiques abordés sont d'actualité



De la très bonne littérature du genre , à ne pas manquer pour les amateurs



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Les Somnambules

Je suis une lectrice avide de nouveautés, toutefois, tout ce qui touche au post-apocalyptique m’attire en général assez peu. Le fait que le roman soit édité chez Sonatine et les premières critiques ont influé mon choix : j’ai donc voulu tester.

Tout d'abord, l’intrigue a été écrite antérieurement à l’apparition de la COVID et ne surfe absolument pas sur cette vague. Alors, j’ai apprécié cette lecture. Je pense que cela tient au fait que cette intrigue va au-delà d’un seul genre. C’est du post-apo, mais c’est aussi une roman sociétal, familial, initiatique, écologique, politique, mais surtout une très belle mise en scène et représentation de notre société actuelle, sans tomber dans un excès ou un autre. Les personnages, l’atmosphère, la trame, tout est travaillé de façon à nous immerger dès les premières pages dans cette aventure hors du commun, qui se déroule sur 1165 pages. Quant au style, il colle parfaitement au reste et on y adhère avec une facilité déconcertante pour un premier roman.

L’auteur ne se contente pas de nous proposer un remake du Fléau, de Walking Dead ou de Leftovers, il crée une œuvre personnelle et indépendante. Laissez-vous tenter !
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Les Somnambules

Tout d’abord parlons de la première de couverture.

Image très raccord avec le résumé de la quatrième , on y vois une personne qui marche en direction du soleil , ce qui donne un avant goût très pertinent de ce que contiens ce livre.



L'histoire commence en Pennsylvanie , Shana , une ado rebelle se rend compte que sa sœur Nessie ne se trouve pas dans son lit. Elle pense à une fugue mais son intuition est vite brisé lorsqu’elle voit sa sœur qui se promène sans chaussure , en pyjama dans l'allée de leur maison.

A partir de là, la marche commence. L'auteur décrit d'une main de maître , les liens, les sentiments, les joies et les peines de chaque personnages. Grâce à lui on se retrouve submergé de diverses émotions, l’appréhension, le rire, la peur parfois etc..



Les somnambules est un livre qui fais réfléchir , on en ressort pas indemne.

Les dégâts humains sur notre planète, la place des politiques en cas de grise, le meilleure et le pire de la psychologie humaine sont tout autant de sujets abordés et j'en passe.



Ce livre est juste grandiose , beaucoup de retournements de situations.

Il n'y a aucune page en trop , il se dévore sans modérations.



Je conseille fortement , n'hésiter pas , lisez-le et rejoignez le troupeau.
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Les Somnambules

Comment vous résumer ce roman ? Ou plutôt : comment vous résumer ces romans ?

Car en effet, à l'intérieur de ce grand livre de plus de 1100 pages, j'ai parfois eu l'impression de lire plusieurs romans à la fois tant l'histoire et les thèmes abordés sont riches. Listons une partie des thèmes qui sont abordés par l'auteur : l'intelligence artificielle, le racisme, les armes à feu, le complot, les médias et les réseaux sociaux, l'épidémiologie, la religion... Et il y en a encore tant...

Le roman se focalise beaucoup sur la société américaine, son fonctionnement et surtout ses dérives. Il est question de l'Amérique, la vraie, celle qui n'est pas édulcorée et qui peut être dure, très dure. Ne vous attendez donc pas à une version idéalisée de ce pays...



Pour moi la plus grande force de ce roman sont les personnages. Il y a beaucoup de personnages dans cette grande histoire mais il n'y a qu'environ 5 ou 6 d'entre eux qui sont principaux et chacun est écrit avec grande finesse. de l'ancien chercheur qui est hanté par les actions de son passé à la jeune femme qui entre peu à peu dans l'âge adulte jusqu'à l'ancienne flic au grand coeur... le constat est simple : je me suis attaché à chacun d'entre eux et ce dès leur introduction.



Je ne parlerai pas ici du style d'écriture de l'auteur, tout simplement parce que je ne me sens pas qualifié pour, mais j'ai cependant beaucoup retrouvé de Stephen King dans ce roman. L'auteur ne s'en cache par ailleurs pas en le citant en premier dans les remerciements quand il parle des auteurs qu'il l'ont influé. L'un des personnages du roman évoque même "Le Fléau" ce qui m'a fait sourire étant donné certaines similarités que j'ai remarqué (et je pense ne pas être le seul) entre les deux œuvres.



En conclusion : un grand roman, une grande histoire et une grande épopée. Il s'agit du premier roman de Chuck Wendig et je suis sous le charme, je surveillerai avec grand intérêt ce qu'il a à nous proposer pour la suite...
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Les Somnambules

Abandon au chapitre 13 par anticipation et vérification des critiques négatives de ce livre.

c’est la 1ère fois que mon instinct de lecteur m’alarmait d’une faillite totale de ce roman.

Les divulgachions ( spolier) des lecteurs de Babelio m’ont confirmé mon embarras consterné.

Des personnages stéréotypés, une construction narrative hyper classique, des dialogues d’une pauvreté affligeante...

Et là, ce n’est pas un problème de traduction.

Cela fera certainement une série Netflix à consommer comme un poulet de chez Tricatel...



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Les Somnambules

Un pavé de presque 1200 pages qui dresse un tableau peu reluisant d'une société en train de s'éteindre. Toutes nos peurs y passent : la pandémie, la prise de pouvoir par l'intelligence artificielle, les extrémistes..

Malgré ce pavé, on ne s'ennuie pas dans ce livre très bien écrit et bien construit.
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Les Somnambules

En Pennesylvanie, Nessie Stewart, jeune fille de 15 ans, quitte la ferme familiale et se met en marche, elle marche comme une somnambule. Impossible de l’arrêter. Sa sœur Shana qui veille sur la maisonnée depuis que la mère est partie décide de la suivre pour veiller sur elle. Le père est trop occupé avec la ferme pour s’en occuper.

Mais finalement, il quittera tout pour suivre avec une camionnette ses filles.

D’autres personnes se lèvent, quittent leur foyer et rejoignent les marcheurs. Nul ne sait pourquoi, dans quel but.

Le docteur benjamin Ray est contacté par Sadie Emeka pour étudier ce phénomène. C’est un programme d’intelligence artificielle, Black Swan, qui l’a désigné pour gérer cette épidémie.

Il y a aussi le pasteur Mathiew qui se laisse embrigader par des complotistes et qui les aide à propager leurs théories néfastes.

Des problématiques très actuelles sont développées.

Il y a des élections prévues. Les 2 candidats qui s’affrontent sont le populiste Ed Creel contre Nora Hunt. La gestion de l’épidémie prend en compte des facteurs politiques, quelles décisions attendent les électeurs ? Peu importe si la gestion scientifique ne coïncide pas.

Des exemples ayant réellement existé sont donnés : 200 000 antilopes mortes en 2020 d’une épidémie due au réchauffement climatique. Dans certains pays l’urine de chameau est réputée guérir certaines maladies de la peau, il a donc fallu faire une campagne d’affichage pour ne plus la boire car elle était infectée par une bactérie à une époque. Le facteur culturel influe aussi le traitement des épidémies.

Certains personnages souffrent de dépression, c’est l’occasion de dépeindre la maladie.

C’est un livre captivant même s’il est très long. Plus de 900 pages.
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Les Somnambules

Attention, mon appréciation est sans doute teintée par le fait que le thème, le style « science fiction / fantastique / fin du monde » n’est pas mon genre habituel.

On m’a conseillé ce roman pour « sortir de ma zone ».



Le roman est bien écrit, l’auteur a du talent.

Les personnages sont contemporains, un peu vulgaire.

L’histoire est rythmée mais longue, parfois trop.

Il y a de la matière à réflexion sur des thèmes d’actualité, la politique aux EU, les multiples réactions humaines face a l’incertitude, etc.

Je comprends les coups de cœur mais je vais tenter un autre livre pour apprécier le style fantasy!
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Les Somnambules

Bonjour ,



un retour sur « les somnambules » de Chuck Wendig .



Pourquoi du jour au lendemain des individus se mettent à marcher , tous dans la même direction , le regard vide , absents ?

Comment le monde réagit à cet événement inconnu et inexpliqué ? La communauté scientifique , les politiques , la sphère religieuse , les mouvances extrémistes ? Les familles de ces somnambules?



J’ai trouvé ce livre excellent , tant par l’histoire que par l’écriture .



Cette lecture est très abordable , longue c’est vrai , mais il ne faut pas s’effrayer de ce pavé , l’auteur ayant plus d’un tour dans son sac pour maintenir notre intérêt du début jusqu’au bout du roman .



Il arrive en effet à étoffer le mystère de cette histoire en ajoutant des données régulièrement , en distillant des avancées dans la compréhension des événements .

La construction du roman et l’écriture , les différents points de vue sont autant d’atouts qui donnent du rythme .



Le livre est découpé en chapitres , et sous chapitre , ça passe toujours mieux pour les bricasses je trouve .

Différents protagonistes font parties de cette histoire et l’auteur alterne régulièrement les angles de vue, ce qui donne du rythme , de l’intérêt , du suspense .



Et puis la crédibilité de cette histoire ,c’est aussi ce qui la rend passionnante , tout est bien amené , les évènements , les réflexions des personnages , les interrogations , les craintes , les surprises et tout ça en maintenant un suspense constant jusqu’à la fin.



Bref, je me suis régalée , j’ai adoré ce livre et cette histoire humaine ,de l’humanité même , absolument fantastique .



Ps : un truc me turlupine pourtant , j’aimerai bien en discuter avec ceux qui l’ont lu 😉
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Les Somnambules

La première chose qui frappe quand on a entre les mains Les Somnambules, le roman de Chuck Wendig, c'est sa grosseur ou plutôt son épaisseur. Il faut dire qu'avec ses mille deux cents pages, il détonne dans le paysage littéraire actuel.



Ecrit avant le Covid, ce roman autour d'un virus inconnu se propageant à travers le monde est "prémonitoire". Même si les causes et les conséquences sont différentes, les enjeux scientifiques, sociétaux et humains ne sont pas sans rappeler ce que nous avons vécu.



Les Somnambules, c'est l'histoire d'hommes et de femmes qui se mettent à marcher les uns derrière les autres, sans but apparent, le regard vide et que rien ni personne ne peut arrêter. Cette immense procession grandit de jour en jour, les marcheurs deviennent de plus en plus nombreux, et avec eux le cortège de proches qui les suivent. Les autorités sanitaires sont déroutées devant ce phénomène inexpliqué et inexplicable. Les autorités politiques et policières sont dépassées. D'autant plus qu'en parallèle se développe une pandémie d'une rare intensité qui fait des ravages dans la population.



Le seul bémol de cet immense pavé est le côté un peu trop hollywoodien, un peu trop américano-centré dans le dernier quart du roman. Le virage pris, même s'il est compréhensible eu égard au reste du livre, peut dérouter ou légèrement décevoir le lecteur. Ce n'est que mon avis, purement subjectif, que peu de lecteurs partagent. Par contre le lectorat est unanime pour louer le talent de Chuck Wendig qui arrive à maintenir le suspense tout le long du récit. Aucun temps mort, très peu de longueurs émaillant le récit, probablement parce qu'il place l'humain au centre de l'histoire. Il dépeint les hommes et les femmes avec justesse, sans prendre parti, laissant s'exprimer la diversité de pensée : des scientifiques les plus professionnels aux complotistes les plus insipides, des suprémacistes blancs aux citoyens lambda, des politiques véreux aux religieux endoctrinés. L'auteur balaye une galerie de personnages plus vrais que nature où face à l'inconnu chacun d'eux réagit différemment et se révèle : la peur et la haine seront le moteur de certains quand d'autres feront acte d'altruisme et de dévouement.



Les Somnambules est donc un immense livre (et pas que par sa taille) qui dépeint une société divisée, égoïste et terriblement friable. Emprunt d'un certain optimisme, Chuck Wendig met en avant la communauté scientifique et l'abnégation de celle-ci face à l'obscurantisme.



Anticipation, dystopie, post-apocalyptique, et intelligences artificielles sont au programme mais Les Somnambules est aussi roman social et une peinture réaliste du monde actuel où les travers de la société (américaine) sont dépeints avec justesse, et c'est surtout un livre à lire.


Lien : https://les-lectures-du-maki..
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Les Somnambules

Les somnambules démarrent avec la jeune Nessie qui un jour va quitter la maison et se mettre à marcher. Sa sœur Shana va tenter de l'arrêter mais c'est impossible. Nessie ne réagit à aucun stimulus extérieur et marche telle une somnambule. Elle sera rejointe par d'autres marcheurs formant ainsi un troupeau qui va exacerber tous les antagonismes et les angoisses de la société américaine. Qui sont-ils? Qui les envoie? Représentent-ils une menace?



Toute ressemblance avec l'Amérique contemporaine n'est absolument pas fortuite. Les somnambules sont une occasion de rencontrer l'Amérique, la vraie: ses divisions, ses tensions entre communautés, le retour en force des suprémacistes blancs, l'usage des armes, les difficultés sociales, la place de la religion...beaucoup de thèmes dressant un portrait glaçant de ce pays fascinant.



À noter une galerie de personnages extrêmement travaillée et le mécanisme d'attachement à certains d'entre eux a parfaitement fonctionné.



Le style est fluide, incisif lorsque c'est nécessaire, et le rythme ne laisse pas de place aux temps morts malgré la longueur du récit. La critique de la société américaine contemporaine est très intéressante et donne corps au récit, l'enracinant dans le réel face à au phénomène totalement improbable des somnambules.



Ce livre a été écrit avant la pandémie actuelle, ce qui semble totalement surréaliste tant certaines situations sont des situations auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui.



Digne successeur du fléau de Stephen King, j'ai passé un excellent moment de lecture.

N'hésitez pas à vous lancer dans cette aventure. Pour ma part j'ai beaucoup de mal à en sortir. Un livre que je garde précieusement et qui fera un jour l'objet d'une relecture (ce qui n'est pas habituel chez moi).



Prêts pour une longue route à travers les États-Unis ? Promis, vous ne regretterez pas ce voyage.
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