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Critiques de Chuck Wendig (188)
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Les Somnambules

Je suis particulièrement méfiant envers les gros pavés. Souvent trop longs, trop redondants. Certains, expurgés de leurs pages superflues, auraient pu devenir des très bons bouquins, voire des chefs d’œuvres. Aussi, lorsque l’on m’a offert ce livre de 1300 pages, j’avoue avoir été un peu circonspect.





Dans ce roman, il est question d’épidémie mondiale, de fin du monde, d’intelligence artificielle et évidemment du phénomène des fameux “ somnambules “. Tout ça aurait pu donner un truc parfaitement indigeste. Eh bien, pas du tout, bien au contraire. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce pavé terriblement addictif. A aucun moment, je n’ai ressenti le moindre ennui. Il faut dire que le fait de savoir que l’auteur a écrit ce livre juste avant l’épidémie de COVID-19 est évidemment troublant et nous accroche immédiatement au récit. Si on a droit au dépistage du virus par écouvillon nasal, l’épidémie dans cette fiction est autrement plus terrible que notre COVID puisqu’elle provoque chez les personnes atteintes une destruction lente mais inéluctable du cerveau jusqu'à, in fine, la démence et la mort assurée.





De plus, Chuck Wendig est un conteur habile, à l’instar d’un Stephen King ( toutes proportions gardées) et sait soigner ses personnages. On a ainsi le droit à une galerie de protagonistes secondaires ( mais néanmoins importants ) assez savoureuse : une ancienne policière ( très) cabossée, un pasteur dont la foi va être mise à rude épreuve, un chanteur de rock homosexuel, star vieillissante égocentrique et, pour finir, un suprémaciste blanc pas piqué des vers.





Ce roman dystopique est terrifiant par le fait qu'il propose un scénario dont certains éléments pourraient advenir dans la réalité. Outre l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mentionnée dans le livre (!), je pense aussi au risque de guerre civile, sujet de plus en plus abordé dans nos fictions, mais aussi considéré sérieusement comme hypothèse de moins en moins improbable. Dans le roman, se situant aux Etats Unis, les suprémacistes blancs, évangélistes, complotistes et autres tarés font sécession avec le reste du pays, avec la bénédiction du Président, qui ressemble furieusement à Trump. Vu la situation actuelle du pays, de plus en plus fracturé en deux, et à la veille d’une possible réélection de Trump, on se dit que l’on est pas à l’abri d’un tel scénario. 



Le reste du monde est concerné aussi, à l’heure où de plus en plus de démagogues ( je n’aime pas le terme “ populiste”, dénomination fourre-tout, employée à tort et à travers) arrivent au pouvoir. Les expressions “ vivre ensemble”, “ pacte républicain”, “lien social” ne sont plus que des vues de l’esprit. Mais je m'égare…





Ce roman est une belle réussite. Ça se lit très facilement ( le style, ici, est hors de propos, seul compte le storytelling ) , mais il y a force questionnements et réflexions sur des sujets terriblement d’actualité et anxiogènes, comme les dangers de l’intelligence artificielle, le réchauffement climatique, la possible extinction de la race humaine, la montée des fanatismes, etc…. Une fiction apocalyptique très distrayante et pertinente, qui stimule nos neurones et nous renvoie à nos pires craintes actuelles. 



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Les Somnambules

Lire, c'est aussi prendre le risque de ne pas aimer et là, j'ai frôlé la catastrophe avec cette histoire... à dormir debout !



C est une lecture chewing-gum qui s'étire à n'en plus finir et l'auteur nous prend pour des enfants qui ne comprennent rien sans rabâchage (mais ça, c'est un défaut que l'on retrouve de partout dans dans notre société d'aujourd'hui).



Je dois reconnaître que ça aurait pu être pire... L'écriture est plutôt cinématographique, ça se lit vite et l'histoire est suffisamment addictive pour nous garder éveillé jusqu'à la fin !



Au final, ce que je retiens de ce livre tient en une seule question : Est-ce qu'on peut parler d'extinction de masse si un parasite se fait anéantir par plus méchant que lui ?



Pour connaître la réponse, il faudra attendre le tome 2... mais là ce sera sans moi !
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Les Somnambules

Toutes les critiques en parlent mais il est vrai qu'un tel pavé de plus de 1 300 pages peut faire peur. Peur car on a largement le temps de s'ennuyer. Spoiler : on ne s'ennuie pas. Tout est intéressant du début à la fin, le style d'écriture est prenant, jamais pompeux et ne s'essouffle jamais. Bon... J'abuse j'ai un peu perdu le fil après les 1 100 pages MAIS ! J'ai quand même tout lu !

J'espère que votre expérience sera aussi bonne que la mienne.

Je vais lire quoi maintenant ?
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Les Somnambules

Ce joli pavé a pris la poussière sur une étagère durant de nombreux mois avant que je me décide enfin à l’ouvrir. La présentation du 4ème de couverture ne m’enthousiasmait pas plus que ça et la couverture en édition pocket est plutôt laide.

J’ai eu tort d’attendre aussi longtemps. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois le long de ces 1300 pages.

Ce livre prémonitoire et inspiré est paru en 2019. Il y est question d’une pandémie mortelle pour l’humanité, d’intelligence artificielle, de réchauffement climatique, de suprémacistes blancs, de NRA, de religion, de politique. Le tout s’articulant parfaitement et formant un cocktail bien corsé qui vous tient en haleine jusqu’au bout.

Une belle découverte.
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Les Somnambules

C'est un très grand livre, aussi bien par la taille que par la qualité de son contenu ! L'intrigue aborde un grand nombre de sujets sans jamais se montrer maladroit, l'histoire est fluide et ne nous lasse jamais malgré la longueur du roman, quand on sait en plus que c'est le premier de son auteur, c'est assez bluffant.
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Les Somnambules

Des somnambules de plus en plus nombreux se regroupent au fils des kilomètres, marchent et marchent encore.

Un chapitre sur deux nous montre l'évolution de ce groupe, de l'affolement de leurs proches qui ne savent plus comment gérer la situation.



Les autres chapitres sont consacrés à la recherche d'explications : est-ce politique ? Comme une grève géante ? Ces somnambules sont-ils possédés par le démon ? Sont-ils devenus des zombies ?

Une intelligence artificielle (qui ne veut parler qu'à une seule personne) essaie de trouver des points communs entre toutes ces personnes.



Les thèmes abordés ne m'ont pas attirés. Une impression que ce roman sera finalement une critique complète de la société, que les somnambules sont juste une excuse.



J'ai abandonné ce roman au bout de 250 pages car ce n'est pas ce que j'ai envie de lire.



A noter que je l'ai écouté sur Audible et que le narrateur est très bon.
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Les Somnambules

En Pennesylvanie, Nessie Stewart, jeune fille de 15 ans, quitte la ferme familiale et se met en marche, elle marche comme une somnambule. Impossible de l’arrêter. Sa sœur Shana qui veille sur la maisonnée depuis que la mère est partie décide de la suivre pour veiller sur elle. Le père est trop occupé avec la ferme pour s’en occuper.

Mais finalement, il quittera tout pour suivre avec une camionnette ses filles.

D’autres personnes se lèvent, quittent leur foyer et rejoignent les marcheurs. Nul ne sait pourquoi, dans quel but.

Le docteur benjamin Ray est contacté par Sadie Emeka pour étudier ce phénomène. C’est un programme d’intelligence artificielle, Black Swan, qui l’a désigné pour gérer cette épidémie.

Il y a aussi le pasteur Mathiew qui se laisse embrigader par des complotistes et qui les aide à propager leurs théories néfastes.

Des problématiques très actuelles sont développées.

Il y a des élections prévues. Les 2 candidats qui s’affrontent sont le populiste Ed Creel contre Nora Hunt. La gestion de l’épidémie prend en compte des facteurs politiques, quelles décisions attendent les électeurs ? Peu importe si la gestion scientifique ne coïncide pas.

Des exemples ayant réellement existé sont donnés : 200 000 antilopes mortes en 2020 d’une épidémie due au réchauffement climatique. Dans certains pays l’urine de chameau est réputée guérir certaines maladies de la peau, il a donc fallu faire une campagne d’affichage pour ne plus la boire car elle était infectée par une bactérie à une époque. Le facteur culturel influe aussi le traitement des épidémies.

Certains personnages souffrent de dépression, c’est l’occasion de dépeindre la maladie.

C’est un livre captivant même s’il est très long. Plus de 900 pages.
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Les Somnambules

Je viens de lire les somnambules, je l'ai littéralement dévoré, en restant sans cesse en haleine, ce qui sur 1300 pages est un exploit. L'intrigue est sans cesse développée, toujours intéressante. De plus les personnages sont vraiment profonds, aucun n'est parfait, certains ont même pas mal de défauts, et pourtant on fini quand même par les aimer. On dirait vraiment des personnes à part entière car ils sont très bien caractérisés
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Les Somnambules

Les Somnambules est un gros pavé de plus de 1000 pages qui est à la croisée de plusieurs genres. Le lecteur se retrouve à plonger dans une sorte de road trip apocalyptique, mêlé à une enquête scientifique, ainsi qu'à une vision prospectiviste du monde actuel.



En effet Chuck Wendig nous raconte, à travers de nombreux personnages (esprit choral), une épidémie de marcheurs somnambules qui traverse les USA. Petit à petit la horde grossit, des proches les accompagnent dans ce voyage pour le moins étrange (les bergers), alors que les équipes scientifiques tentent de comprendre s'il s'agit d'une épidémie d'un genre nouveau, et quel danger réel cette procession d'humains au regard vitreux et au métabolisme altéré pourrait faire peser sur la nation américaine. On y trouvera aussi, en vrac et dans le désordre, des rednecks, des progressistes, des questions morales ou religieuses, du complotisme, de l'IA, des réseaux sociaux, des chauves-souris, du COVID, etc



Pour être tout à fait franc ce bouquin me laisse un goût amer dans la bouche. Il est plutôt bien écrit, bien rythmé, construit comme une série télévisée accrocheuse, et il a quelques atouts intéressants : des personnages auxquels on s'intéresse, un côté apocalyptique sympa, un déroulé cohérent, quelques scènes vraiment bien décrites et prenantes. J'y ai trouvé de nombreuses références plus ou moins récentes (Walking Dead, The Last of US, Days Gone, Marche ou Crève, etc) issues de la télé, de la littérature, du cinéma ou du jeu vidéo. Et c'est vrai qu'on a envie de tourner les pages et d'avancer pour en savoir plus.

Là où mon alarme intérieure se met en branle, en revanche, c'est avec cette sensation d'avoir plongé dans une œuvre plus commerciale qu'authentique. On dirait que l'auteur a fait une bonne étude de marché avant d'écrire, afin de ne choquer personne, d'inclure tout le monde, d'évoquer tout ce qui est à la mode aujourd'hui, et de choisir le camp d'un progressisme moraliste qui condamne les vilains blancs cisgenre conservateurs patriarcaux racistes adeptes des théories du complot. Oui, à mes yeux l'auteur est malheureusement tombé (à moins que ce ne soit conscient) dans une espèce de vision ultra binaire du monde, qui manque clairement de nuance. Cela ne dérange probablement pas les adeptes du mouvement woke, de la start-up nation, de la globalisation, et tant mieux pour eux car sans cette vision simpliste et caricaturale du monde, de la société, le bouquin pourrait être un chef d'œuvre.



J'ai vraiment l'impression d'avoir, avec Les Somnambules, parcouru un livre marqué du sceau Disney/Netflix, dont je trouve qu'il rend le monde lisse, fade, conforme, normé. Et c'est vraiment terrible car j'aurais aimé pouvoir aimer ce livre dont les mécanismes fonctionnent bien, et dont les thématiques sont pertinentes.



J'avais déjà ressenti un peu la même chose avec Sidérations, et j'ai bien peur que cela devienne de plus en plus récurrent dans la littérature américaine.



Voilà pour quoi mon avis est pour le moins mitigé, et voilà pourquoi je ne peux pas recommander chaudement ce livre, nonobstant ses qualités réelles.
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Les Somnambules

Avec plus de 1300 p dans sa version poche, les somnambules de Chuck Wendig pourrait en effrayer plus d’un ! Mais si vous aimez les apocalypses et les pandémies dévastatrices ce roman est fait pour vous.

Mais qui sont ces fameux somnambules ? On entre dans le vif du sujet dès les premières pages avec la jeune Shanna, 17 ans qui par un beau matin constate la disparition de sa sœur Nessie. Elle la retrouve errant dehors les yeux dans le vague et constate bien vite qu’il est impossible de la réveiller.

C’est ainsi qu’elle décide de l’accompagner quelle que soit sa destination.

Au fil des pages de nouveaux marcheurs viennent grossir le troupeau des somnambules autour duquel gravite les bergers tels que se nomment désormais leurs protecteurs.

De nombreux personnages interviennent au fil de l’histoire.

Entre autres on découvrira Benji, l’ancien employé du cdc récupéré pour cette affaire hors du commun, Marcey, l’ex flic dont un tabassage en règle a causé des dommages neurologiques irréversibles, Pete Corley un papi du rock en conflit avec lui-même.

Et quand le monde s’effondre il faut bien trouver un coupable et un sauveur, on croisera donc aussi la figure du raciste dans le personnage de Ozark, un suprémaciste blanc et la figure religieuse dans le personnage de Matthew un pasteur particulièrement influençable.

J’ai adoré le développement des personnages. Les éléments de leur passé qui nous sont progressivement dévoilés leur construisent une histoire personnelle leur conférant ainsi toute une psychologie et une personnalité étoffée.

Le roman pourrait se diviser en deux moitiés : la première étant plutôt « pré-apo », avec l’installation des protagonistes, de leur rôle et de l’intrigue elle-même…intrigue qui subira un retournement dans la 2eme moitié qui modifiera sensiblement la perspective initiale.

Dans un rythme haletant, l’auteur instaure un sentiment peur inhérent à la découverte d’une maladie inconnue. L’augmentation des cas, l’incompréhension, le complotisme et l’inertie médicale nous donne les ingrédients idéaux à la recette de l’effondrement d’une société. Un pavé, certes mais jamais d’ennui et des révélations jusqu’aux dernières pages.


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Les Somnambules

Parce qu'il fallait lire un livre présentant un élément métallique sur la couverture, me voilà en train de lire un petit pavé de plus de 1100 pages ( tout ça, c'est la faute à @steffdepikiti qui, à l'origine, m'avait fait ajouter cette brique dans ma PAL...).

Le roman se concentre essentiellement sur un étrange phénomène : la marche obstinée d'une partie de la population vers l'ouest. Les marcheurs sont insensibles à tous stimuli (d'où le surnom de somnambules) mais explosent littéralement si on tente de freiner leur avancée.

Essentiellement, mais pas que.

On s'éloigne régulièrement des marcheurs pour s'intéresser à d'autres personnages, d'autres éléments. Le tout étant plus ou moins organisé, chapeauté, par une IA évolutive qui tente de définir des liens entre les différents éléments isolés.

Ces marcheurs, qui ne font de mal à personne, déchaînent vite les passions : qui veut les protéger, qui veut les exterminer...

Le tout va vite dégénérer en véritable guerre civile sur fond de pandémie (et malgré le fait que ce roman ait été écrit avant le Covid, beaucoup de choses se sont passées exactement comme ça, sans aller jusqu'à ces extrémités).

Il y a tant de choses qui se passent que virgule malgré ses plus de 1100 pages, le roman n'a quasiment aucune longueur.

Quant à la fin, dire que je ne m'y attendais pas est un euphémisme. Mais je l'ai beaucoup aimé.

Ce roman est vraiment excellent mais ne vous attendez pas à une petite balade tranquille parce que vous n'avez pas fini de vous mettre en colère devant l'attitude de certaines personnes, que ce soit les politiques ou les extrémistes.

Mais malgré le fait que j'ai passé les trois quarts du livre à fulminer, j'ai énormément apprécié ma lecture!
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Les Somnambules

Joli pavé format pocket de plus de 1300 pages. Tout ce que j aime, l auteur et bien une découverte pour moi car je ne connaissais pas. L histoire intrigante donc j y plonge avec délectation. Un début d histoire captivant, je ne vois pas les pages cumulées, en revanche petit essoufflement au milieu car un peu long, mais une fin vraiment grandiose. Les somnanbules, phénomène inexpliqué dont plusieurs centaines de personnes sont atteintes, pourquoi eux ? Comment ? Dans quel but ? Est ce un complot ? Faut il les protéger ou au contraire les maîtriser ? Toutes ces questions on se les pose tout du long, si vous en avez assez avec la pandémie passez votre chemin, sinon installez vous confortablement et lisez vous ne serez pas déçus.
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Les Somnambules

Sonnent les cloches de l'apocalypse, la fin du monde a sonné, entends-tu?. Attends, c'est peut-être des zombies qui viennent tous nous tuer, comme dans the Walking Dead? Ou bien une secte religieuse? Si ça se trouve ce sont aussi des terroristes ? Allez savoir... Ils marchent, mais personne ne sait vers où, vers quoi, leur but. Il s'agit peut-être de ta sœur, ton père ou même ton banquier car, les somnambules peuvent être n'importe qui. Évidemment, personne ne peut les empêcher d'avancer car sinon... Comment dire ? Ils explosent... Alors, nous les suivons. Nous marchons, roulons à un bon rythme car, il se passe toujours quelque chose. Et en tant que bergère je m'en passerais bien! À travers 1100 pages ça bouge, nous rencontrons des gens. Parfois la peur nous tenaille le ventre parce que... Parce que merde rien ne va plus ici! Tellement de thème sont présents, en effet, les somnambules font parler et j'ai trouvé ça très intéressant de voir tous les personnages intégrer l'histoire, du plus détestable au plus adorable. C'est surtout un lot de surprise aussi, car, rien ne se passe comme je l'avais imaginé. J'ai parfois rigolé (vraiment!) Et parfois très émue. Parce que j'ai tenu la main de Shana pendant plusieurs semaines, j'ai aimé cette tête brûlée. J'avoue, ce n'est en général pas le genre d'aventure que j'ai l'habitude de faire, le genre science fiction n'est pas vraiment présent dans ma vie mais alors... Quel kiff ici ! Avec une fin inattendu comme je les aime. Mais il n'y a pas que les somnambules, absolument pas, à toi de venir découvrir de quoi il en retourne...
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Les Somnambules

Chronique de Sérial Lecteur : Les recommandations de Jean Luc pour Collectif Polar

1200 pages et jamais de temps mort !

Un grand roman apocalyptique avec des personnages forts et poignants avec chacun leur destin.

Quelques mots sur l’auteur :

Chuck Wendig est écrivain, scénariste, il est aussi l’auteur de Aftermath, premier tome de la trilogie star Wars (qui fait le lien entre le sixième et le septième épisode de la saga).

Vous l’aurez compris, Chuck Wendig n’en est pas à son premier essai.

Les éditions sonatine en publiant cet auteur ont fait très fort !

Le roman :

Pour commencer, Les Somnambules, est un roman sorti en version américaine en juillet 2019, c’est un pavé énorme de près de 1200 pages, qui pour moi est un incontournable, peut être l’un des meilleurs livres sortis ces dix dernières années !

(Je rejoins l’avis de Yvan Fauth sur les Somnanbules)

Au départ, avant de me lancer dans la lecture de ce pavé, je me posais la question de savoir, si j’avais le courage d’aller jusqu’au bout de ce roman. Le synopsis annonçait une parenté avec le Fléau de Stephen King et The Leftovers, l’assimiler au mélange des deux me paraissait séduisant mais au final, c’est une surprise encore plus grande qui m’attendait !

J’ai adoré cette histoire, je me suis laissé happé pendant plus de mille pages, je n’ai pas vu le temps passé, il m’a fallu une semaine pour arriver au bout de cette histoire, il n’y a pas de temps morts et surtout il y a de l’inventivité, des personnages incroyablement humains avant toute chose.

Là où j’ai été scotché, c’est que cette histoire est réellement un roman contemporain, certes il y a un côté fantastique mais il y a toute la description de la déliquescence de la société américaine en proie à la fin de l’humanité. Il y a des scènes crues, violentes, de l’amour aussi…

Je n’ai pu m’empêcher d’avoir des frissons dans de le dos, Chuck Wendig décrit avec précision la montée de l’extrémisme facilitée par le fanatisme religieux, il y a toute la fracture du système américain qui est illustrée par des personnages forts.

Le roman a été écrit en 2019, et il est plus que jamais actuel, j’ai été subjugué et en même temps choqué par ce page-turner. L’auteur a dû effectuer de nombreuses recherches pour articuler cette histoire et en faire un possible futur terriblement réaliste.

Dans ce roman, il est aussi question d’intelligence artificielle, de la survie de l’humanité. J’ai beaucoup aimé tous ces personnages et aussi toutes ces références musicales tout le long de l’histoire.

Mais je n’en dirai pas plus…

Les Somnambules pour moi est un chef d’œuvre, cette appellation peut paraître galvaudée mais je ne peux que vous conseiller la lecture de ce roman qui d’après moi ne manquera pas d’être adapté sous forme de séries.

Un roman que je ne suis pas prêt d’oublier
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Les Somnambules

Les somnambules, déjà rien que le titre est intriguant. Mais on est loin d'imaginer tout ce que renferme ce roman rien qu'à la lecture du titre, ou du résumé. Un beau jour, alors que Shana se réveille, elle découvre que sa soeur a disparu. Pas bien loin, cependant : elle est en train de s'éloigner en marchant et en dormant, semble t-il. Petit hic : impossible de l'arrêter ou de la réveiller. Alors que Shana l'accompagne, d'autres somnambules arrivent petit à petit et tous semblent se diriger vers la même destination. D'un côté il y a ce phénomène étrange, d'un autre côté les élections présidentielles qui pointent le bout de leur nez, et d'un autre encore une étrange maladie émerge quelque part sur la planète. Le monde ne tarde pas à sombrer dans un chaos total.



On va rencontrer une flopée de personnages, dans ce roman, et ils m'ont tous fait ressentir quelque chose, que ce soit de la peur, de l'agacement ou une certaine amitié, je me suis attachée à eux. Ils sont vivants, concrets, face à une fin du monde plus proche que jamais. Leur humanité (et au contraire, leur non humanité, pour certains) font que ce roman a un terrible goût de réalité, ce qui est à la fois bon et effrayant.

Les thèmes abordés sont difficiles, ils font réfléchir et clairement c'est une histoire à digérer, à laisser reposer parce qu'on en sort avec la tête remplie de questions et de "et si". Il est question de maladie, de politique, de religion, de supériorité, d'humanité et d'intelligence artificielle, et je crois bien que c'est ce dernier sujet qui m'a le plus dérangée.



Malgré quelques longueurs non pas au début, mais vers le milieu du roman, et un sentiment de déjà-vu dans le dernier tiers (notamment par rapport au Fléau de Stephen King, je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser), c'est un roman que je considère comme excellent, percutant, complet et vraiment bien abouti. L'auteur a creusé son sujet en profondeur, il a construit un contexte et des personnages qui tiennent la route, sa plume est extrêmement fluide et abordable. Il y aurait énormément de choses à dire sur cette histoire, mais il faut la lire pour se rendre compte de sa portée et du talent de l'auteur.

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Les Somnambules

« Les Somnambules » de Chuck Wendig a été une agréable surprise à bien des égards. Initialement, je me suis méprise en pensant que l'intrigue se déroulerait dans les années 80 ou 90. Cette confusion pourrait être attribuée à la longue période écoulée avant que je n'ouvre ce pavé de près de 1000 pages, laissant mes souvenirs du résumé quelque peu flous.



Cependant, l'auteur explore des thèmes contemporains tels que YouTube, les théories du complot, les antivax, les climato sceptiques, les vidéos virales, etc. Bien que je ressente parfois une réticence envers les romans contemporains, cette incursion dans un univers inattendu a suscité mon intérêt.



Ma lecture s'est déroulée sans heurts, avec peu ou pas de moments lents, ce qui est à souligné pour un roman de cette taille. Les nombreux personnages sont introduits de manière séquentielle, éliminant ainsi la confusion souvent associée à un grand nombre de protagonistes. L'histoire, à la fois actuelle et bien construite, est portée par une plume à la fois légère et incisive.



« Les Somnambules » offre une critique perspicace de l'humanité et de sa réaction face à l'inconnu, et même au connu d’ailleurs. Les thèmes contemporains sont abordés avec finesse, écartant les théories du complot et conférant ainsi au récit une crédibilité contextuelle.



À mesure que l'intrigue progresse, son intensité augmente, encore une prouesse notable compte tenu de la taille du roman. Chuck Wendig parvient à captiver le lecteur avec une histoire complexe tout en explorant des problématiques pertinentes de notre époque. En résumé, malgré mes réserves initiales, j'ai passé un moment de lecture excellent et je recommande vivement ce livre à ceux qui apprécient une réflexion intelligente et captivante.
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Star Wars : Riposte : Chute de l'Empire

"Star Wars : Riposte : Chute de l'Empire" de Chuck Wendig.

Assurément le meilleur de la trilogie et le dernier de celle-ci.



Je suis heureux de retrouver dans celui-ci Rae Sloane qui montre toute son importance dans le récit. Également faire des liens avec la postlogie Disney comme on peut le voir a la fin du livre avec la création du premier ordre par Sloane ou encore la bataille sur Jakku (planète désertique ou vie Rey) et la dernière bataille que l'empire va perdre (comme dans le titre en gros) !!



J'ai vraiment adoré celui-ci je conseille à tous les fans !
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Star Wars Riposte : Dette de vie

"Star Wars Riposte : Dette de vie" de Chuck Wendig.

Ce second tome de la trilogie Riposte reprend après les évènement du premier "Riposte" avec les même personnages. Cette fois-ci on part sur Kashyyyk pour sauver les Wookies mais également on part aider Han Solo à sauver Chewbacca !



J'ai vraiment bien apprécié celui-ci. On voit que le lien entre les personnages inédits du tome précédent et ceux des films est vraiment bien ficelé. Les méchants également sont assez intéressant avec Rae Sloane qui est vraiment un des points positifs du livre.



Un roman SW canon à lire absolument surtout pour les fans de Han et Chewie !
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Star Wars : Riposte

"Star Wars : Riposte" de Chuck Wendig.

Ce roman SW se passe après la chute de la seconde étoile de la mort.

On y voit une rebelle et son fils qui ont du mal a refaire un lien (du a l'abandon de la mère) et d'autres personnages haut en couleur et très attachant (première fois que je vois un personnage homosexuel dans un roman SW) !



J'ai bien apprécié ce premier tome de la trilogie Riposte mais celui-ci reste quand même le plus faible des trois. On doit attendre la moitié du bouquin pour qu'il se passe quelque chose, mais une fois que l'action est présente on dévore le livre (juste il faut tenir jusqu'à ce moment).



Je conseille cette trilogie en elle-même, même si celui-ci est le moins important/intéressant des 3.
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Les Somnambules

Les somnambules était depuis longtemps dans ma PAL ! Il est particulièrement long, plus de 1300 pages. Voilà qui le rend pour le moins intimidant. Mais il était bien indiqué pour le Pumpkin Autumn Challenge de cette année et on me l’avait recommandé à plusieurs reprises. Alors qu’ai-je pensé du roman de Chuck Wendig ?



Chuck Wendig a écrit ce roman avant la pandémie et le succès de l’intelligence artificielle. Pourtant, de nombreux aspects du récit sont très proches de notre réalité, qui a bien changé en quelques années. Son livre parle d’une étrange maladie touche certaines personnes, qui deviennent des somnambules. Ils marchent sans but apparent, sans réaction, sans se nourrir mais en étant dotés de capacités surhumaines. Le CDC, qui s’occupe des contagions et maladies aux Etats-Unis, est sur le coup. L’auteur a mené une recherche très précise autour des maladies, leur origine, et comment elles se propagent. Voilà qui a ranimé quelques mauvais souvenirs. Dans tous les cas, on apprend des choses passionnantes sur les champignons, les bactéries, les effets peu ragoutants de maladies très rares.



Autre virus que traite l’auteur avec avant-gardisme : le spectre du suprémacisme. L’Amérique traine avec celle ses démons. La fascination pour les armes, le rejet de la différence et les lutte politiques acharnées. Creed, magnat hollywoodien devenu homme politique, ressemble beaucoup à un Trump mélangé à Reagan. Il a ses propres hommes loyaux qui se révèleront tout aussi tenaces et dangereux que les maladies, mais qui savent manier l’arme à feu et considèrent les somnambules comme des apôtres du diable. Chuck Wendig brosse un portrait en demi-teinte de l’Amérique profonde, partagée entre d’honnêtes fermiers, des croyants sans histoires et des illuminés violents.



Je ne me suis pas ennuyée en lisant cette bricasse de près de 1300 pages. Le roman est impeccablement rythmée, grâce à une écriture nerveuse qui alterne bien entre descriptions et scènes d’action, sans jamais s’appesantir sur les détails. En réalité, l’histoire est pleine de rebondissements. On prend des tournures inattendues et c’est assez captivant à suivre. On évolue très vite d’un arc narratif à l’autre, avec de plus en plus d’ampleur et de surprises. Chuck Wendig prend de cours le lecteur en construisant une intrigue intriquée qui intègre beaucoup d’éléments différents mais bien agencés. On parle de pandémie, d’Intelligence Artificielle, de politique, de religion… Le tout de manière très cohérente, avec une descente petit à petit vers le chaos. La façon dont l’ensemble se construit m’a beaucoup rappelé les romans de Stephen King, avec le même sens d’urgence.



Le récit est également porté par des personnages variés. Comme beaucoup de romans du genre, il se compose de différents points de vue qui permettent d’embrasser toute la situation. Membres du CDC, familles qui accompagnent les somnambules, un pasteur pris dans un piège, une ancienne rock star en quête de lumière… Chuck Wendig met en scène des personnages bien campés, qui ont tous une personnalité propre. J’ai beaucoup apprécié la soeur de Nessie, Shana, qui suit sa sœur envers et contre tout. Elle a un caractère de battante et est particulièrement loyale. Un autre point commun avec le King, les protagonistes sont incroyablement détestables.



Ce marathon littéraire de 1300 pages reste captivant grâce à une écriture nerveuse et des rebondissements bien orchestrés. L’intrigue, tissant pandémie, intelligence artificielle, politique et religion, rappelle la maestria de Stephen King. Les divers points de vue, du CDC aux familles des somnambules, ajoutent une richesse narrative, tandis que des protagonistes détestables enrichissent la complexité du récit. En somme, « Les somnambules » transcende les genres, plongeant dans une réalité déformée, à la fois troublante et intrigante.
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