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Critiques de Chuck Wendig (188)
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Les Somnambules

Comment chroniquer un coup de cœur ? Comment faire savoir à autrui que c’est LA lecture qui vous le plus fait vibrer depuis le début de l’année ? Comment transmettre la joie que l’on a éprouvée à chaque fois que l’on est retourné dans le récit ? Comment ne pas trop en dire et dire ce qu’il faut à la fois ? Je ne sais pas et c’est pour ça que j’ai mis un temps fou à faire ce petit retour d’expérience.

Tout d’abord l’aspect « physique » de ce roman : près de 1 200 pages. Mais pas une ligne de trop et c’est surprenant ! Une fois que l’on est entré dans le récit, impossible d’abandonner ! Le lecteur VEUT savoir ! Veut comprendre ! Et croyez-moi : la fin arrive beaucoup trop vite, j’aurai aimé que cela dure encore plus longtemps tellement on s’attache aux personnages !

Un petit top très simple pour poser le décor :

Un troupeau de somnambules apparaît aux Etats-Unis et grossit au fur et à mesure de l’étrange voyage qu’il semble réaliser. Où vont-ils ? Pourquoi eux ? S’agit-il d’un virus ? Ce sont les questions qui vous tortureront un bon moment. Petit à petit ce troupeau de somnambules affole l’opinion : les complotistes pensent à une action terroriste. Les suprématistes n’en pensent pas moins. Et tout ça sur fond de crise sociale et économique d’un pays en période électorale. Les religieux sont également de la partie. Pour animer tout ce petit monde, l’auteur a ajouté Black Swan, une intelligence artificielle, qui devra les aider à résoudre tout ce casse-tête.

Je m’arrête là, je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir qui sera certain. Grande épopée contemporaine, les personnages sont complexes, nombreux et touchants. L’écriture est fluide et le récit est très addictif. C’est un excellent roman ! Ne soyez pas effrayés par son épaisseur et mettez-vous en marche.
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Les Somnambules

J'aime la dystopie, la science fiction mais dans ce livre il y avait bcp trop de longueurs.

J'ai abandonné au chapitre 57 comptabilité.

En effet j'ai compté que j'avais lu 755 pages sur 1200 et que je n'avais pas le goût d' y retourner.

Donc la suite se fera sans moi...
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Les Somnambules

J'ai beaucoup hésité à lire ce bouquin premièrement par sa longueur oui les 1168 pages font tout de même un peu peur et pourtant je ne rechigne pas forcément à lire des briques mais j'avoue qu'il faut disposer de temps.



Le second point est qu'il s'agit ici d'un livre post apocalyptique parlant de pandémie, ce qui n'est pas mon genre de prédiction et dernière chose il est souvent comparé au Fléau de Stephen King et je dois avouer que j'ai beaucoup de mal avec cet auteur pour lequel je dois au moins prendre 10 jours pour finir un de ses bouquins. J'ai cependant aussi vu des avis mentionnant un petit côté The Walking Dead que j'aime énormément, j'ai donc sauté le pas afin de me faire mon propre avis.



Je me dégage donc une dimanche de lecture pour entamer ce pavé (hors de question de me balader avec celui-ci étant donné son poids) et première surprise malgré le fait qu'il ne se passe pas grand chose (comparé a un thriller très haletant), cela fonctionne avec moi en tout cas.



Cette jeune adolescente Shana découvrant sa soeur dans un champs tel une somnambule mais qui lorsqu'elle tente de la réveiller rien ne passe, celle-ci semble être comme une zombie. Shana décidé donc de la suivre afin de voir ce que celle-ci fait et ou elle semble se rendre.



En l'observant de loin Shana voit une autre personne rejoindre sa soeur et elle semble être dans le même état, je dévore les 500 première pages d'une traite même s'il reste beaucoup dans le contemplatif mais à aucun moment je ne ressens de l'ennui face aux descriptions de l'auteur.



On veut connaitre le pourquoi de ces somnambules et ou ils se rendent et forcément en chemin les personnages vont se multiplier donnant également du corps au récit.



Le plus fou de ce récit étant que celui-ci a été écrit bien avant la pandémie actuelle mais que beaucoup d'aspects de celui-ci se trouve dans notre société.



Sur un récit d'une telle longueur beaucoup de sujet très fédérateurs sont évoqués tel que l'amitié, la famille, la maladie etc...



Un petit bémol sur la direction que prend le récit au final cependant il est prévu une suite à ce bouquin étant donné que toutes les réponses ne sont pas données à la fin de ce tome.



Je lirai donc avec plaisir le second tome car le premier reste une réussite à mes yeux et je pense me souvenir longtemps de cette lecture.
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Les Somnambules

« Les somnambules » a été publié en juillet 2019 aux éditions Del Rey. Son auteur Chuck Wendig, né en 1976 est auteur d’œuvres de science-fiction, de fantasy, de thrillers horrifiques, de quoi vous donner un aperçu assez précis de son imagination fertile. Vous pouvez le suivre sur son blog « Terribleminds » qui allie pensées, conseils d’écriture et actualités personnelles. Les éditions Sonatine publient son roman en mars 2021, et je peux vous dire qu’elles ont rudement bien fait ! 2019, le monde tourne toujours à peu près rond… mais Chuck Wendig, lui, imagine qu’un mystérieux virus plonge les États-Unis dans le chaos. « Le virus s’est déjà propagé à grande échelle ; il ne s’est pas encore montré au grand jour. » Ce virus frappe tout le monde, homme ou femme, jeunes ou vieux, sans distinction de race. Il se manifeste comme un gros rhume, puis une vilaine grippe. Pour le détecter, des tests sont pratiqués à l’aide d’écouvillons que l’on pousse au fond du nez. 2019, le monde tournait encore à peu près rond, mais l’auteur lui s’était lancé dans la rédaction d’un texte visionnaire, prophétique, annonciateur d’un fléau colonisateur des corps et des esprits… Début 2020, la réalité dépasse la fiction : le monde est placé en quarantaine, frappé par un virus qui tue, oblige à des choix impossibles, restreint les libertés, et touche tous les pays sans distinction de race ni de sexe.



Dans « Les somnambules », seul un petit groupe de personnes semble épargné. On les appelle les marcheurs. Nessie est la première à se mettre en marche. Le même jour, ils seront dix à la rejoindre, le lendemain 22. Elle sera suivie par d’autres, et le troupeau grossira. Personne ne parvient réellement à comprendre ce phénomène. Quel est le but du troupeau ? Pourquoi marchent-ils ? Vers où ? Ont-ils un problème d’ordre spirituel ? Comment ont-ils été « choisis » ? Ils marchent sans s’arrêter, sans parler, sans boire, sans manger, sans dormir. Rien ne semble pouvoir les faire dévier de leur route… Certains ont essayé et se sont frottés à leur système de défense bien étrange… Les familles de ces marcheurs comprennent rapidement qu’ils sont en danger et qu’il faut les protéger : ils deviennent alors leurs bergers. C’est ensemble qu’ils parcourent des milliers de kilomètres. Autour d’eux, le lecteur devine une société en perdition, une nation entière sur le point de s’éteindre. L’atmosphère de fin du monde se répand alors que le virus gagne du terrain. La progression de cette « nouvelle peste somnambulique » interroge, fascine et inquiète.



Zoomons un peu sur le corps du roman parce qu’il y a beaucoup de choses à en dire.



Tout d’abord, « Les somnambules » constitue un essaim fourmillant de personnages, dont certains apparaissent comme par magie, mais pas sans raison. Si j’ai eu du mal à m’attacher à eux dans les premières pages, tout en dévorant pourtant ce pavé de 1165 pages avec enthousiasme, c’est tout simplement à cause d’un réflexe stupide d’autoprotection. La thématique du livre m’angoissait. Or, à la lecture, j’avais l’impression de ne rien ressentir, de rester en dehors de l’histoire. En réalité, je ne ressentais pas rien, j’avais peur. Toute ressemblance avec des faits ayant existé serait purement fortuite, vous voyez l’idée ? S’attache-t-on facilement à des protagonistes qui vivent les mêmes impasses que vous ? Non.



Une fois cette problématique identifiée, je leur ai ouvert les portes. Ce fut un déchaînement d’émotions. Chaque personnage apporte un plus au récit, prend une place singulière, contribue non seulement à l’étoffer, mais aussi à développer des thématiques chères à l’auteur. Ainsi, j’ai eu une affection particulière pour Matthew Bird pasteur en lutte avec lui-même, Ozark Stover, car il est l’archétype du Red Neck à l’esprit étriqué et sectaire dont les idées nauséabondes me font réfléchir sur la direction que prend l’humanité, Marcy Reyes, flic complètement cabossée par la vie au sens propre comme au sens figuré, Benji lanceur d’alerte déchu, trafiquant d’informations et de chiffres pour ameuter la conscience collective sur des pratiques infectes. C’est lui qui sera l’interlocuteur du mystérieux Black Swan que je vous laisse découvrir.



Le roman est un outil parfait pour faire le pont vers une analyse précise des problématiques sociétales et politiques de notre temps. Si Donald Trump n’est pas précisément nommé dans le texte, c’est bien de son idéologie dont Chuck Wendig parle. « Aujourd’hui les fausses informations — ou, plus exactement, la désinformation — semblaient partout, elles se répandaient dans l’atmosphère comme le pollen au printemps. » Les fake news fleurissent et sont mises en exergue, de même que les paradoxes véhiculés par certains hommes politiques américains. « Mais, là aussi, il y avait chez Creel une bonne dose d’hypocrisie : il claironnait à quel point il était pro-vie, mais soutenait la peine de mort avec autant d’énergie. »



Le racisme intrinsèque d’une partie de la population y est décortiqué par l’intermédiaire du personnage d’Ozark et permet de comprendre comment pensent certains : « Vous voyez, révérend, ça fait un moment que les choses n’avancent plus dans ce pays, avec tout un tas d’abrutis qui sont aussi heureux que des cochons en train de baiser dans la boue, ignorant totalement que le moteur est en train de se gripper. Les Latinos qui arrivent du sud, ces putains de bougnoules qui veulent nous faire exploser, faire s’écraser nos avions, faire foncer leurs voitures sur les gens. Et puis il y a les négros, ces prétentieux, qui pensent mériter quelque chose à cause du rôle qu’ils auraient eu dans la construction de cette nation… ils s’imaginent en avoir été les maçons… Ils ne comprennent pas qu’ils n’en étaient que la maçonnerie. Vous avez les Latinos qui piquent tous les boulots dans la cueillette, les bridés qui volent tous les bons métiers… Et quand vous appelez un service client, vous avez un Paki dans un pays qui se trouve à l’autre bout du monde où les gens boivent l’eau du fleuve dans laquelle ils chient et meurent. Les gens comme nous ne reconnaissent plus le monde qu’ils ont sous les yeux. Mais ça peut changer. Parce que maintenant, le moteur n’est plus grippé. Il est cassé. »



Le discours « America first » déclenche une forme de paranoïa de la population pour atteindre un paroxysme inquiétant dans la peur de l’autre. « Les somnambules » dont on ne comprend pas les intentions, dont on soupçonne d’être les auteurs d’une future attaque à grande échelle de l’Amérique exacerbe cette peur panique et contrecarre toute forme d’analyse. « J’ai plutôt l’impression que c’est une attaque contre le peuple américain sur le sol américain. Il n’y a pas d’autres troupeaux dans le monde. On ne trouve ces gens que chez nous, ici, et ces gens sont des armes. Des bombes humaines. » Ce ne sont ici que quelques thématiques que Chuck Wendig développe tout en confrontant les opinions par l’intermédiaire de ses différents personnages.



Vous l’aurez compris, « Les somnambules » est aussi riche par son contenu que grand par sa taille. La force des personnages, l’empathie du lecteur à leur encontre donnent l’impulsion au partage des émotions. Si le roman narre la fin de l’humanité, l’Humanité en est indubitablement le cœur, par la création de personnages clés, profonds, sagaces et lumineux. L’interaction des relations humaines en fait tout le sel malgré le déclin de l’espèce. Les références culturelles, l’insertion des technologies modernes telles que nous les connaissons posent l’image d’une société dans sa globalité. Au niveau de la narration, le mélange des genres, thriller, roman contemporain sociétal et science-fiction est un choix courageux et oh combien pertinent. L’affrontement entre les forces du mal et du bien permet le questionnement sur des thématiques fortes, essentielles et primordiales.



Il y a de quoi se réjouir puisque l’auteur doit sortir une suite qui devrait s’appeler « Wayward » attendue pour 2022. Cette suite aurait pour objectifs de dresser le portrait des somnambules « face à un gouvernement autoritaire en pleine ascension, dans une Amérique brisée par la maladie et les extrémismes politiques. Ils devront se frayer un chemin vers un avenir plus prometteur. » Les droits ont déjà été achetés pour une série télé. Nous n’avons pas fini d’en entendre parler et de mon point de vue, c’est amplement mérité.


Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Les Somnambules

Je ne ferai aucun résumé de ce roman. L'éditeur l'a fait très justement, et je suis là première à râler du fond de mon canapé quand je tombe sur des critiques de 10km.

De plus, il est quasi impossible de résumer ce roman sans dévoiler ce qui ne peut être fait qu'en le lisant.

Roman passionnant, d'une qualité d'écriture rare, et qui réussit l'exploit de tenir en haleine, jusqu'à la toute dernière page. Il m'a été difficile de le quitter, de quitter les personnages, et on en sort bouleversé, d'une manière ou d'une autre.

On reste, encore un peu, d'une certaine façon, sur les routes avec les somnambules...
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Les Somnambules

Les gens se mettent à marcher et toute l'amérique a peur. On cherche à comprendre.



Cette histoire de somnambule n'est qu'un prétexte, comme souvent, pour évoquer les rapports humains. Comment réagissent les gens face à un phénomène qu'ils ne comprennent pas. Ils sombrent, pour la plupart, se laissent dominer par toutes leurs émotions négatives.

La haine prend le pas, le rejet des autres.

Ce livre parle de religion, de racisme, de lutte et de suprémacisme.



Une vaste contamination ouvre la porte à un déchainement de violence et de rejet.

Une formidable fresque.
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Les Somnambules

Je suis particulièrement méfiant envers les gros pavés. Souvent trop longs, trop redondants. Certains, expurgés de leurs pages superflues, auraient pu devenir des très bons bouquins, voire des chefs d’œuvres. Aussi, lorsque l’on m’a offert ce livre de 1300 pages, j’avoue avoir été un peu circonspect.





Dans ce roman, il est question d’épidémie mondiale, de fin du monde, d’intelligence artificielle et évidemment du phénomène des fameux “ somnambules “. Tout ça aurait pu donner un truc parfaitement indigeste. Eh bien, pas du tout, bien au contraire. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce pavé terriblement addictif. A aucun moment, je n’ai ressenti le moindre ennui. Il faut dire que le fait de savoir que l’auteur a écrit ce livre juste avant l’épidémie de COVID-19 est évidemment troublant et nous accroche immédiatement au récit. Si on a droit au dépistage du virus par écouvillon nasal, l’épidémie dans cette fiction est autrement plus terrible que notre COVID puisqu’elle provoque chez les personnes atteintes une destruction lente mais inéluctable du cerveau jusqu'à, in fine, la démence et la mort assurée.





De plus, Chuck Wendig est un conteur habile, à l’instar d’un Stephen King ( toutes proportions gardées) et sait soigner ses personnages. On a ainsi le droit à une galerie de protagonistes secondaires ( mais néanmoins importants ) assez savoureuse : une ancienne policière ( très) cabossée, un pasteur dont la foi va être mise à rude épreuve, un chanteur de rock homosexuel, star vieillissante égocentrique et, pour finir, un suprémaciste blanc pas piqué des vers.





Ce roman dystopique est terrifiant par le fait qu'il propose un scénario dont certains éléments pourraient advenir dans la réalité. Outre l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mentionnée dans le livre (!), je pense aussi au risque de guerre civile, sujet de plus en plus abordé dans nos fictions, mais aussi considéré sérieusement comme hypothèse de moins en moins improbable. Dans le roman, se situant aux Etats Unis, les suprémacistes blancs, évangélistes, complotistes et autres tarés font sécession avec le reste du pays, avec la bénédiction du Président, qui ressemble furieusement à Trump. Vu la situation actuelle du pays, de plus en plus fracturé en deux, et à la veille d’une possible réélection de Trump, on se dit que l’on est pas à l’abri d’un tel scénario. 



Le reste du monde est concerné aussi, à l’heure où de plus en plus de démagogues ( je n’aime pas le terme “ populiste”, dénomination fourre-tout, employée à tort et à travers) arrivent au pouvoir. Les expressions “ vivre ensemble”, “ pacte républicain”, “lien social” ne sont plus que des vues de l’esprit. Mais je m'égare…





Ce roman est une belle réussite. Ça se lit très facilement ( le style, ici, est hors de propos, seul compte le storytelling ) , mais il y a force questionnements et réflexions sur des sujets terriblement d’actualité et anxiogènes, comme les dangers de l’intelligence artificielle, le réchauffement climatique, la possible extinction de la race humaine, la montée des fanatismes, etc…. Une fiction apocalyptique très distrayante et pertinente, qui stimule nos neurones et nous renvoie à nos pires craintes actuelles. 



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Les Somnambules

Clairvoyant, visionnaire, subtil, intelligent, ce roman de @chuck_wendig nous donne à réfléchir. Bref 🤯💥 !!!

📚

@orchideepurple m'avait parlé de ce petit pavé de plus de 1000 pages dans lequel des marcheurs marchent et des chercheurs cherchent...

Elle m'a ensuite déclaré que cela avait été son coup de cœur.

J'étais assez... dubitative.

En plus cela parlait d'une épidémie...

J'avoue donc que j'ai commencé ma lecture de façon assez réticente et pourtant ...

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J'ai été conquise !!!

Aucune longueur, aucun temps mort !

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L'auteur met les personnages au centre de son roman et sur plus de 1000 pages, il nous permet de mieux comprendre leurs actions et leurs réactions.

Aucun personnage ne m'a laissé indifférente : les somnambules, les bergers, les chercheurs, les extrémistes...

Bref, un grand panel de personnages avec leurs forces, leurs failles. Tout ça sur fond de réchauffement climatique et d'intelligence artificielle.

📚

Tous les rouages qui sont liés à cette épidémie sont parfaitement huilés : les conséquences de la pandémie avec la montée du racisme, avec la peur de l'inconnu, la religion et la politique...

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Un des personnages évoque le Fléau de Stephen King. Loin d'être du plagiat, j'ai trouvé les Somnambules encore plus réussi !

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J'ai entendu dire qu'il y avait une suite. Il va sans dire que je l'attends avec impatience !

📚

Bonne journée et bonne lecture 😊
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Les Somnambules

Lire, c'est aussi prendre le risque de ne pas aimer et là, j'ai frôlé la catastrophe avec cette histoire... à dormir debout !



C est une lecture chewing-gum qui s'étire à n'en plus finir et l'auteur nous prend pour des enfants qui ne comprennent rien sans rabâchage (mais ça, c'est un défaut que l'on retrouve de partout dans dans notre société d'aujourd'hui).



Je dois reconnaître que ça aurait pu être pire... L'écriture est plutôt cinématographique, ça se lit vite et l'histoire est suffisamment addictive pour nous garder éveillé jusqu'à la fin !



Au final, ce que je retiens de ce livre tient en une seule question : Est-ce qu'on peut parler d'extinction de masse si un parasite se fait anéantir par plus méchant que lui ?



Pour connaître la réponse, il faudra attendre le tome 2... mais là ce sera sans moi !
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Les Somnambules

Ahhh les mort-viavnts, marcheurs et autres zombies qui envahissent nos lectures et écrans depuis des décennies.

Cette fascination pour tout ce qui touche à la vie après- pendant?- la mort.

Et bien rien à voir ici. Ce pavé nous offre un regard neuf sur la mythologie zombiesque avec cette histoire de somnambules, qui, on ne sait pourquoi ont décidé de traverser tranquillement les States pour se retrouver.

Alors il y ceux qui vont vouloir aider, comprendre et sauver ces pauvres âmes en perdition. Et puis il y a ceux qui, armés de leur liberté d'expression, vont vouloir les exterminer sans autre forme de procès.

1200 pages intenses et intelligentes par un auteur que je découvre et que je relirai à coup sûr.

Bonne lecture

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Les Somnambules

Mon avis :



Aaaah Les Somnambules ! Quelle lecture incroyable ! Quel voyage extraordinaire ! Ce roman est sans conteste l'une des meilleures lectures de tous les temps. Je pourrais en parler des heures durant sans jamais tarir d'éloges a son sujet tant ce roman est une pépite. Avec ses presque 1200 pages, il réussit la prouesse de ne jamais vous ennuyer. Je n'ai ressentie aucunes longueurs, il est passionnant de bout en bout et l'écriture magistrale de l'auteur vous embarque dès les premières pages. Mais parlons un peu de l'histoire.



Un matin, alors qu'elle prépare le petit déjeuner familial, Shanna aperçoit sa petite sœur, Nessie, en pyjama dans le jardin, marchant d'un pas déterminé vers la route. Sans doute fait-elle encore une crise de somnambulisme se dit Shanna avant de se précipiter pour l'intercepter et la ramener à la maison. Seulement voilà, impossible de l'arrêter. Lorsque Shanna tente de la bloquer, elle se met à convulser et à devenir toute rouge comme si elle était sur le point d'exploser. Shanna comprend alors qu'il faut la laisser marcher et décide de la suivre pour savoir où elle va et ce qui lui arrive. D'autres "Marcheurs" ne tarderont par à les rejoindre. Que se passe-t-il ? Que sont ces somnambules ? Où vont-ils ?



Tout dans ce roman est parfaitement maîtrisé. Bien que les personnages soient nombreux, jamais vous n'êtes perdus. Vous savez toujours à qui vous avez à faire et, qui plus est, chacun à sa manière est un maillon de l'histoire et rien n'est jamais laissé au hasard. Plus vous avancer dans le roman, plus vous en apprenez sur ces "Somnambules", plus vous apprenez à connaître tous les personnages et moins vous pouvez le lâcher. Toutes les thématiques qui y sont abordées sont passionnantes et vous poussent à vous questionner vous-même jusqu’à la fin.



Vous l'aurez donc compris, cette lecture est un énorme coup de cœur pour moi et je ne peux que la recommander chaudement.
Lien : https://myleunelectures.blog..
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Les Somnambules

Publié un an avant l’épidémie bien connue qui nous a frappés en 2020, ce livre est une vraie pépite. Les recherches sur lesquelles l’auteur s’est fondé l’auteur pour décrire la propagation du masque blanc permettent de décrire avec précision une des issues possibles pour le monde tel que nous le connaissons. Nous avons survécu au Covid, mais pourrions-nous contrer un virus encore plus contagieux, avec un taux de mortalité de presque 100%?



Et le retournement final (je ne vous en dévoilerai pas plus), juste 😨! Rien que pour cela, je suis heureuse d’être restée jusqu’à la fin de ces 1165 pages!
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Les Somnambules

Pour une petite lectrice comme moi, la lecture à été vraiment longue mais elle est si agréable qu'on lui pardonne. Ce livre presque visionnaire ! Je me suis surprise plusieurs fois à regardé la date du livre qui est sortis AVANT la pandémie (2019) ! On retrouve trois personnages principaux qui ont tout les trois une perception différentes sur Les Somnambules et j'ai beaucoup aimé ce côté là.
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Les Somnambules

Les somnambules, déjà rien que le titre est intriguant. Mais on est loin d'imaginer tout ce que renferme ce roman rien qu'à la lecture du titre, ou du résumé. Un beau jour, alors que Shana se réveille, elle découvre que sa soeur a disparu. Pas bien loin, cependant : elle est en train de s'éloigner en marchant et en dormant, semble t-il. Petit hic : impossible de l'arrêter ou de la réveiller. Alors que Shana l'accompagne, d'autres somnambules arrivent petit à petit et tous semblent se diriger vers la même destination. D'un côté il y a ce phénomène étrange, d'un autre côté les élections présidentielles qui pointent le bout de leur nez, et d'un autre encore une étrange maladie émerge quelque part sur la planète. Le monde ne tarde pas à sombrer dans un chaos total.



On va rencontrer une flopée de personnages, dans ce roman, et ils m'ont tous fait ressentir quelque chose, que ce soit de la peur, de l'agacement ou une certaine amitié, je me suis attachée à eux. Ils sont vivants, concrets, face à une fin du monde plus proche que jamais. Leur humanité (et au contraire, leur non humanité, pour certains) font que ce roman a un terrible goût de réalité, ce qui est à la fois bon et effrayant.

Les thèmes abordés sont difficiles, ils font réfléchir et clairement c'est une histoire à digérer, à laisser reposer parce qu'on en sort avec la tête remplie de questions et de "et si". Il est question de maladie, de politique, de religion, de supériorité, d'humanité et d'intelligence artificielle, et je crois bien que c'est ce dernier sujet qui m'a le plus dérangée.



Malgré quelques longueurs non pas au début, mais vers le milieu du roman, et un sentiment de déjà-vu dans le dernier tiers (notamment par rapport au Fléau de Stephen King, je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser), c'est un roman que je considère comme excellent, percutant, complet et vraiment bien abouti. L'auteur a creusé son sujet en profondeur, il a construit un contexte et des personnages qui tiennent la route, sa plume est extrêmement fluide et abordable. Il y aurait énormément de choses à dire sur cette histoire, mais il faut la lire pour se rendre compte de sa portée et du talent de l'auteur.

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Les Somnambules

Toutes les critiques en parlent mais il est vrai qu'un tel pavé de plus de 1 300 pages peut faire peur. Peur car on a largement le temps de s'ennuyer. Spoiler : on ne s'ennuie pas. Tout est intéressant du début à la fin, le style d'écriture est prenant, jamais pompeux et ne s'essouffle jamais. Bon... J'abuse j'ai un peu perdu le fil après les 1 100 pages MAIS ! J'ai quand même tout lu !

J'espère que votre expérience sera aussi bonne que la mienne.

Je vais lire quoi maintenant ?
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Les Somnambules

J'aime lire des pavés et celui-ci avec ses plus de mille pages m'a comblé !

J'aime le fantastique ,là aussi j'y ai trouvé mon bonheur !

Je suis fan de Stephen King et les références y sont .

C'est un premier roman très réussi , Chuck Wendig a écrit des scénarii , des jeux de rôles , participé à la création de jeux vidéo , et là il a créé un univers très complet entre le fantastique et l'anticipation .

Dans ce roman on retrouve des personnages très bien construits .

Un médecin spécialiste des maladies infectieuses au passé un peu trouble est choisi par une Intelligence Artificielle pour enquêter sur un étrange phénomène de "somnambulisme ". Les victimes entrent dans un état second , quittent leur foyer pour se mettre à marcher ensemble dans la même direction vers un but inconnu.

L'autre personnage principal est la sœur de la première marcheuse qui va l'accompagner sur la route pour la protéger .

Le troisième personnage principal c'est l'Intelligence Artificielle .

Autour gravitent beaucoup d'autres personnages : un pasteur influençable , une rock star en plein désarroi , un suprémaciste blanc effrayant , une policière étrange et encore bien d'autres ce qui donne richesse et réalisme à l'histoire .

Le suspense est parfaitement maitrisé jusqu'au bout .
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Les Somnambules

Suite à une recommandation de Babélio je me suis plongée dans ce monde abandonné,oublié,perdu.

Deux mondes parallèles où l’on découvre le meilleur et le pire de chacun.

Un monde qui traverse ce que nous traversons depuis plus d’un an.

Ce livre a été écrit avant cette crise sanitaire mais beaucoup de passages sont similaires et même si c’est une fiction ça interroge le lecteur.
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Les Somnambules

Immense ! Par sa taille et par son contenu, au sens propre comme au figuré.

Enorme ! Par sa profondeur et sa dimension, de son épaisseur à sa substance.



Les somnambules n’est pas un livre commun, et se lancer dans un tel projet tient autant de l’inconscience que du génie. Surtout du génie pour un Chuck Wendig qui tient la barre de la première à la dernière ligne, sans jamais la lâcher, sans jamais que son récit ne dérive.



1164 pages. Mille cent soixante-quatre. Et pas une de trop, pas l’ombre d’un sentiment de remplissage, pas la moindre pointe d’ennui. Vous penserez peut-être que j’en rajoute, mais franchement j’en aurais bien pris pour quelques centaines de pages de plus.



Devoir sortir de ce livre, dire adieu aux personnages, c’est comme avec les longues et formidables séries qui s’achèvent au bout de quelques saisons. Un déchirement.



Dans ce roman fleuve, il y a tout. L’écrivain a su y imprimer et alterner tout ce qui fait un exceptionnel divertissement intelligent. Sans jamais aucune impression de redite. Action et réflexion, sentiments et émotions, surprises et imagination, violence et bonnes ondes, évasion et analyse.



Impossible de ne pas penser aux pavés de Stephen King, Le fléau en tête (d’ailleurs, Wendig le fait citer dans la bouche d’un de ses personnages). Si la filiation doit se faire, il faut alors parler d’une sorte de Fléau 2.0, totalement ancré dans son époque et dans la société américain actuelle.



Mais le voir comme une copie serait totalement réducteur, et une injure à l’incroyable travail et à la dimension inouïe de cette histoire.



Des femmes et des hommes se mettent à marcher, le regard vide, sans qu’aucun stimulus ne vienne les perturber. De plus en plus nombreux. Sans qu’on puisse trouver l’origine de ce « mal ». En parallèle, se déclenche une pandémie.



N’imaginez pas que l’auteur cherche à surfer sur un sujet sanitaire d’actualité, le livre a été écrit en 2019, avant la COVID. Et pourtant… Par bien des égards, il est visionnaire, et pas seulement à ce sujet-là.



Le monde prend une direction terminale. C’est le contexte pesant de cette intrigue. Mais les effets de cette pandémie, pourtant omniprésents, ne sont cependant pas au centre. Même si le travail de recherches de l’auteur force le respect et est passionnant (et, oui, ludique aussi).



Le cœur palpitant du roman, ce sont les personnages. Ses neurones tissent leur toile à travers cette intrigue gigantesque. Ses tripes nouées sont le vrai mal qui ronge les Hommes. Pas un virus, ou alors il est mental. Celui qui se propage dans nos sociétés, où la violence prend de plus en plus de place, à nouveau…



Face à l’inconnu, les êtres humains réagissent différemment, et se révèlent. Peur, rejet, haine. Ou curiosité, entraide, respect. La scission se fait, on le voit tous les jours.



Chuck Wendig dépeint un futur très proche qui amène à méditer sur de nombreux derniers événements (qu’il a anticipé…). La Présidente des Etats-Unis est démocrate. Son adversaire républicain est une sorte de clone de Donald, vilain petit canard terrifiant qui joue avec le feu. Flammes qui deviennent vite incontrôlables, face à un monde qui s’effondre, et aux suprémacistes blancs qui émergent de l’ombre et prennent les armes. Ça ne vous rappelle rien ? L’auteur, visionnaire, pousse le bouchon plus loin, mais la ligne est déjà à l’eau.



Ce livre pourrait n’être qu’un récit à grand spectacle. Il l’est, mais pas à la manière des blockbusters hollywoodiens. Ici, l’humain est au centre de tout, dans ses pires comme ses meilleurs traits. Cette « marche » est avant tout l’occasion de développer des relations humaines fortes (ou au contraire de les réduire à néant, selon les protagonistes). Les émotions sont omniprésentes, complexes, puissantes.



Et quelle inventivité, toujours au service de ces personnages ! Une imagination débordante, mais jamais gratuite. L’écrivain a pensé son récit et ses ingrédients dans les moindres détails. En réalisant l’exploit de ne jamais perdre le fil ni le rythme. Sincèrement, je n’ai, je crois, jamais lu un livre aussi gros sans n’y déceler la moindre longueur. Ça rend cette lecture totalement immersive, au point de ne pas supporter qu’elle s’achève.



Une telle combinaison de thématiques aussi fortes, des scènes aussi incroyables qu’inattendues, c’est presque sans pareil. Jusqu’au final, admirable de subtilité et d’intelligence.



L’immense roman de Chuck Wendig ne marquera pas que par son poids. Ce divertissement qui pèse sur nos épaules et nous pousse à réfléchir sur notre monde en déliquescence, marquera les esprits ouverts.



Pour moi, Les somnambules n’est pas qu’un des livres de l’année, mais bien un des meilleurs de la décennie, rien que ça. Admiration et remerciements éternels.
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Les Somnambules

Quel livre ! Quelle aventure humaine ! Tout est bien agencé, pas de longueur, tout est à sa place. Chaque personnage est important et apporte sa touche à l’histoire. On y croit, on a une explication aussi pour ses somnambules.

A-t-on besoin de ce type d’histoire dans le contexte pandémique actuel ? Perso, cela ne me dérange pas ;) et c’est bien plus flippant que ce qui nous arrive.

Un très bon moment de lecture que je recommande.
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Les Somnambules

Je sors de cette lecture en étant mitigé. Comme beaucoup d'autres lecteurs, j'ai été happé avec enthousiasme. Cette histoire de gens qui se mettent étrangement à marcher ne paie pas de mine mais je n'ai pas pu décrocher à la lecture des premiers chapitres qui s'est faite sans interruption !



Cependant, passé la moitié du livre, mon intérêt a baissé petit à petit. (Je dois même dire que certains passages m'ont franchement ennuyés.) Mais j'étais surpris de voir que l'auteur arrivait à captiver de nouveau mon attention.



Au final, "Les Somnambules" me laisse comme un goût amer d'inachevé. Après avoir lu la dernière phrase, la première chose qui m'est venu en tête était : tout ça pour ça ?



C'est à votre tour maintenant d'entrer dans cette longue marche pour vous forger votre opinion.

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