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Critiques de Cicéron Angledroit (136)
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Sang pour sang thriller, mais pas que, tome 5

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose : « Sang pour sang Thriller, mais pas que Saison 5 ». Un recueil de 19 nouvelles écrites par 19 auteurs dont la vente servira à financer la sixième édition du salon de Longperrier: « Sang pour sang thriller » organisé par Nadine Doyelle. J’ai tout d’abord été séduite par la belle couverture de Ludovic Metzker puis par les préfaces sympathiques de Nil Borny et Deborah Coladonato, parrain et marraine du salon. Les nouvelles sont très différentes, originales captivantes et percutantes, toutes sur le thème du thriller, du noir, du polar et même du paranormal. Le lecteur baigne dans une atmosphère angoissante, sombre, glauque, effrayante, sanglante non dénuée d’humour parfois. Un excellent recueil de nouvelles que je vous invite à partager sans hésitation autour de vous .
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L'Empathe fait patte de velours

Il est des personnes qui n'ont pas de chance. Je ne parle pas seulement de Mourad, non, je reviendrai sur son meurtre après. Je parle de la commandante du 4e arrondissement. Si le corps avait été retrouvé un peu plus loin, ce n'est pas elle qui aurait été en charge du dossier, elle aurait pu dormir sur ses deux oreilles. Elle n'aurait ainsi pas été obligée de faire appel à Georges Marchais, aux parents non dépourvus d'un certain sens de l'humour, empathe de son état, qui va tacher de découvrir pourquoi Mourad a été tué. 

Il ne faut pas se fier aux apparences. Il ne faut pas penser aussi, comme certains pourraient le faire assez vite, que quelqu'un "mérite" ce qui lui est arrivé. Mourad est un pickpocket, oui, ce n'est "pas bien", certes, cela pourrait être bien pire, et ce pourrait même être un odieux criminel qu'il ne mériterait pas d'être assassiné - note : j'imagine mal un tueur en série tué de la sorte, entre tueur, c'est assez rare. 

C'est le cour d'une vie ordinaire que notre empathe remontera - oui, l'on peut exercer un métier qui n'est pas dans les normes et mener une vie qui l'est. Même si je n'ai pas aimé le crime commis - d'ailleurs, peut-on aimer un crime, je vous le demande un peu ? j'ai aimé cette promenade sur les quais de Seine, qui m'a rappelé les promenades que j'avais faites, étant très jeunes, quand nous rendions visite aux membres de notre famille vivant à Paris. 
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L'Empathe saute le pas

Je découvre un nouveau personnage avec ce livre, il se nomme Georges Marchais. Non, ce n’est pas une blague. S’il est une blague que sa femme apprécie peu cependant, c’est d’être surnommée Lilianne – je vous rassure, elle trouvera un remède à cette situation.



Nous avons des profilers, des criminologues, nous avons maintenant un empathe, c’est à dire une personne capable de ressentir les émotions fortes sur le lieu où elles ont été éprouvées. C’est tout à fait par hasard que Georges, postier de son état, découvre qu’il est capable de ressentir ce que les victimes et les coupables ont ressenti. Il aura suffi de vacances familiales au Tréport où il s’ennuyait pour regarder une émission de télévision parlant de crimes (il en existe beaucoup), d’être tout prêt des lieux du crime et voilà… une reconversion professionnelle imprévue a lieu.



Cette première enquête se passe sur « mes terres », au Tréport, je l’ai dit, mais aussi à Dieppe, où j’aurai dû aller cette année et où je ne suis pas allée pour cause de soucis félins récurrents. Je tiens à préciser en ce matin du 13 août que je ne pensais pas que deux chatons assez gros puissent se faufiler dans le tiroir de la salle de bain… et ne pas trouver la sortie. Majesté et Saphira, vous ne descendez pas de Loulou, c’est impossible, et pourtant, vous êtes aussi doués que lui pour vous faufiler dans des endroits étroits. Les plages normandes sont belles, les falaises aussi, malheureusement, elles peuvent donner des idées aux dépressifs et à ceux qui veulent… ah, mais il s’agit de ne pas trop en dire.
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Une vie de chien

Petit recueil de nouvelles, offert par les éditions Palémon afin de faire découvrir leurs auteurs.

Et le titre est une spéciale dédicace au prix de l'association du Chien jaune de Concarneau, qui récompense des polars depuis 30 ans.



Pour les auteurs que je connaissais déjà, pas de surprise, c'est fidèle à leur plume.



Du sable dans les chaussettes, de Cicéron Angledroit m'a régalé avec sa verve très San Antonio.



Le dernier ingrédient, de Annie Cascaro m'a bien accrochée avec son papy braqueur reconverti dans l'escape game, belle découverte.



Les stars dînent...à l'huile, de Gérard Chevalier m'a encore fait hurler de rire avec sa chatte détective, succulent !



Casse-pipe, de Jean Failler, même au format nouvelle, c'est un plaisir de retrouver Mary Lester.



Le mort de l'île, de Hervé Huguen avec sa plume ciselée c'est toujours un vrai régal.



Zone de non-droit, de Anne-Solen Kerbrat que je découvre est bien sympathique.



Meurtre à la conserverie, de Firmin Le Bourhis est la nouvelle la plus étonnante de ce recueil, auteur à redécouvrir !



Surfboxing à Tréguennec, de Pierre Pouchairet, qui a toujours autant d'imagination !



Des jeux, du miel et du sang, de Valérie Valeix que j'ai adoré, je vais me pencher sur ses romans.



À découvrir si vous ne connaissez pas les auteurs de polars bretons, j'ai passé un excellent moment.

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Les Enquêtes de Cicéron : Bons baisers de Saint..

J’ai abandonné au bout de 80 pages ce livre repéré avant les vacances et acheté sur place. J’aurais dû me méfier : l’auteur, Claude Picq, est présenté comme « disciple » de Dard, Céline, Malet et autres. Je n’ai testé qu’un San Antonio, il y a longtemps, et sans grande conviction. Ici, l’enquête sur la disparition d’un jeune ostréiculteur et de son compagnon est sans doute intéressante (j’ai lu des avis à cinq étoiles ici sur Babelio) mais pour moi, elle est polluée et ralentie par la lourdeur des jeux de mots et la vulgarité du personnage de René (n’est pas Chateaubriand qui veut), sans compter la quasi-copie de San Antonio dans le personnage du commissaire… Saint-Antoine ! Bref, l’ennui m’a fait tomber le livre des mains…
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Les Enquêtes de Cicéron : Mourez, on s'occupe d..

Ce roman était depuis près de deux ans dans ma PAL, ce qui est inexplicable pour moi, qui apprécie beaucoup les aventures de ce détective. Oui, chacune de ses aventures peut être lue indépendamment des autres, cependant le détective change, sa vie privée change, et prend notamment dans ce tome non pas un tournant inattendu, mais une évolution dans la droite ligne de ce qu’il vivait. En effet, lui et Vanessa emménagent ! Il peut ainsi convertir son appartement en bureau de détective privé digne de ce nom, même si certains pensent que les détectives privés n’existent plus.

Il enquête sur une affaire hors-norme, une affaire dont les policiers se désintéressent : la disparition d’un cadavre. Oui, le mort était bien mort, de mort que je qualifierai d’accidentelle, malgré tout. L’homme se rendait aux champignons, dans son coin à champignons, et là, il a été attaqué par un sanglier. Les policiers sont formels, l’ADN du sanglier a été relevé – malencontreusement, ce n’était pas un récidiviste, et son ADN n’était pas dans leur fichier. Mais, au cas où, on ne sait jamais, peut-être le retrouvera-t-on un jour. En attendant, au cours d’un second malencontreux accident, l’on découvre que le corps n’est pas dans le cercueil mais a été remplacé par deux sacs de sable quasiment de même poids que le défunt.

Cicéron va donc enquêter, et se rendre compte que, parfois, le commissaire Saint-Antoine, un vieux de la vieille se paye un peu sa fiole. Oui, les techniques modernes ont des avantages, encore faudrait-il que notre détective préféré les connaisse toutes ! Puis, après tout, rien ne vaut le fait de s’imprégner des lieux, de rencontrer les témoins, puis de suivre, quasiment à la trace, ceux qui sont soupçonnés d’avoir commis le forfait. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est désormais possible de faire une filature sans bouger de chez soi quand on est un détective, mais presque.

Ce que j’ai préféré dans ce livre, c’est son dénouement, que je ne révélerai pas, mais qui est vraiment très beau, totalement en accord avec des choses que je pourrais penser ou faire moi aussi. Si vous aimez les romans émouvants, qui vous font rire et qui vous attendrissent aussi, ce livre est fait pour vous. Par contre, si vous aimez les polars sanglants, passez votre chemin.
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L'Empathe prend de la hauteur

Sauf erreur de ma part, ce titre est le troisième tome des aventures de l’empathe, alias Georges Marchais. Après avoir arpenté les falaises de Dieppe et du Tréport, après s’être promené sur les quais du bassin de l’Arsenal, le voici en montagne, pour enquêter sur une mort énigmatique. En effet, si le rapport d’autopsie précise bien de quoi ce qui a causé la mort de cet homme, en revanche, on ignore jusqu’à son identité, ce qui est plus que gênant pour trouver ce qu’il faisait là et pourquoi il a été tué. L’arme du crime ? L’un des couteaux les plus vendus dans les boutiques de souvenirs, autant dire qu’il ne faut pas trop chercher de ce côté-là. A l’empathe, donc, de chercher, et de trouver.



Il commence à avoir l’habitude, de se lancer à la recherches des émotions perdues, oui, mais aussi de la manière dont les policiers l’accueillent – la plupart sont plutôt septique sur la nature de son don, et leur intérêt pour Georges varie en fonction des résultats qu’il obtient, et de la confirmation par les bonnes vieilles méthodes traditionnelles (les indices relevés sur la scène de crime, si vous préférez).



Et si …. la victime ne l’était pas tant que cela ? Si la vraie victime était à chercher ailleurs. Oui, je sais, j’ai coutume de dire que la victime, c’est celle qui est morte, et c’est logique. Cependant, il ne faut pas oublier ce qui se nomme la légitime défense, il ne faut pas oublier la fuite, comme un instinct de survie quand on a enfin pu se libérer de son agresseur. Peut-être que je spoile un peu. Cependant, il est des enquêtes dans lesquels le (présumé) coupable n’est pas forcément arrêté, non parce que ce n’est pas nécessaire, mais parce qu’il est difficile de le retrouver : les randonneurs vont et viennent dans les montagnes, ils ne prennent pas forcément de chambre d’hôtel, ils ne mangent pas nécessairement au restaurant, ne font pas des achats dans les boutiques. Et quand bien même ils en feraient, une fois qu’ils sont tous retournés dans leur ville, région, voire pays d’origine, comment les retrouver ? Difficile. Pour ne pas dire impossible, surtout si l’on tient compte du temps qui s’est écoulé entre le meurtre et la découverte du corps, entre cette découverte et celle d’une piste tangible. Et une pensée pour les victimes collatérales.
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Les Enquêtes de Cicéron : Bons baisers de Saint..

Par la grâce du commissaire Saint-Antoine, Ciceron Angledroit se retrouve à Saint-Malo, parce que la famille, c’est sacré.

Je m’explique : Saint-Antoine est marié, à Mireille. Celle-ci a un demi-frère, Loïc, qui vit en Bretagne. Veuf, il est le père de Gwendal, ostréiculteur de son état. Or, Gwendal a disparu, et l’homologue de Saint-Antoine à Saint-Malo, un certain Hugo Buan (toute ressemblance entre le nom de ce policier et celui d’un auteur de polar breton publié aux éditions du Palémon est bien sûr totalement fortuite) n’en a cure. Gwendal est adulte, il fait ce qu’il veut, sa disparition n’est pas si inquiétante que cela. Essayez d’expliquer cela à Mireille Saint-Antoine, je vous souhaite bien du plaisir ! Elle met la pression à son mari, afin qu’il retrouve son neveu, je vous le dis, la famille, c’est sacré ! C’est pour cette raison que Saint-Antoine missionne Cicéron, Vanessa, Momo, d’une grande lucidité, en Bretagne – et René les rejoint, ce qui n’était pas tout à fait prévu. Sa vie sentimentale est en effet particulièrement multiple, prolifique, débridée. Son franc-parler est aussi particulièrement détonnant, pas du tout politiquement correct – si tant est que l’on utilise encore cette expression ! Lui en utilise beaucoup, d’expressions, il est notamment très doué pour obtenir très vite tous les renseignements nécessaires auprès d’un témoin clé. René, un auxiliaire indispensable dans la ville natale d’un autre René, auteur d’un livre nommé René.

Il faut dire que Loïc Le Goff, le frère de Mireille, est quelqu’un qui fera tout pour mettre à l’aise Cicéron, pour que lui et ses amis ne manquent de rien. Cela prendrait presque des allures de vacances, n’était l’enquête, qu’ils prennent bien sûr très au sérieux. Loïc ne leur cachera rien de ce qu’il sait, parce que, justement, il ne sait pas grand chose de son fils, de ce qu’il a pu faire, non du point de vue professionnel, mais du point de vue personnel. En effet, Gwen est gay, et c’est à peu près tout ce que son père sait. Non, il ne l’a pas rejeté. Disons plutôt qu’il n’a pas fait montre de suffisamment d’ouverture d’esprit pour chercher à accueillir son fils, à l’accepter, encore moins pour en savoir plus sur sa vie sentimentale. C’est tout juste s’il ne découvre pas dans la salle de bain de son fils la présence de deux brosses à dent, et de beaucoup d’autres affaires, prouvant ainsi que Gwendal avait quelqu’un dans sa vie – ce quelqu’un ayant disparu lui aussi.

Ce n’est pas que Cicéron et les siens vont prendre leur temps, c’est surtout qu’il n’est pas toujours facile d’enquêter. Tous les disparus n’ont pas envie d’être retrouvés ! Oui, les disparitions volontaires, cela existe. Reste à savoir pour quelles raisons. Des pistes, il y en aura, des rebondissements aussi. Certaines péripéties ont eu des conséquences fâcheuses, d’autres auraient pu en avoir. La vie en Bretagne n’est pas toujours des plus reposantes.

Et si le vrai sujet du livre n’était pas tant de retrouver Gwendal et Jordan (son compagnon) mais plutôt d’amener son père à accepter enfin son fils tel qu’il est ? Il est, heureusement, des personnes capables de se remettre en cause, d’évoluer, et c’est tant mieux.
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Les Enquêtes de Cicéron : L'incendiaire joue av..

Le livre commence comme une catastrophe, parce que s’en est une ! Quelqu’un a mis le feu à la maison de René en pleine nuit – et non, ce n’était pas un accident ! Heureusement, il était réveillé (comme quoi, aller aux toilettes la nuit peut avoir des avantages) et il est sauf – seule Paulette, sa compagne a été légèrement blessée, l’on saura pourquoi en fin de volume. Non, ce n’est pas la faute de René, qui l’a sauvée. Non, ce n’est pas lui qui a mis le feu à sa maison – et pour quelles raisons l’aurait-il fait ? Toucher l’assurance ? Trucider sa nouvelle compagne ? Ah, franchement, les policiers en ont, des idées tordues ! Non, je ne parle pas de Saint-Antoine, ni de Vanessa, non, je parle de ceux qui sont chargés de l’enquête, et qui vont passer des moments détonants pendant l’interrogatoire de René. Il est des questions qu’ils n’auraient franchement pas dû poser, eu égard aux réponses qu’ils ont reçues.



Un second incendie survient, et là, il a tourné à la tragédie, une famille entière a été tuée, des enfants à la grand-mère en passant par le chien. Coïncidence ? Non, c’est le même produit qui a été utilisé à chaque fois, un produit qu’il est très difficile de se procurer sauf si… l’on fait partie des bons services, l’on travaille au bon endroit. Enquêter permet de découvrir des choses qu’il n’était absolument pas prévu de découvrir.



Le dénouement ? Il fallait y penser, ou plutôt, il fallait vraiment que les enquêteurs y pensent, tant le coupable présumé (restons dans le politiquement correct) a eu l’esprit tortueux. Oui, je spoile un peu le dénouement – mais mettre le feu à des maisons n’était pas le signe d’un esprit qui « fonctionne » bien !
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Les Enquêtes de Cicéron : Hé cool, la Seine !

Attention : polar drôle ! Et s’il n’était que cela, ce serait déjà beaucoup.

Prenez notre vaillant détective privé, Cicéron Angledroit. Comme tout bon détective, il a une vie privée com-pli-quée. Je pourrai même parler dans son cas de surmenage. Si, si, je vous assure. Si ce n’est que, contrairement à d’autres policiers ou détectives qui ont une vie privée com-pli-quée, lui n’a pas jugé utile de sombrer dans la dépression et l’alcoolisme. Il assume parfaitement ce qu’il vit, et les membres de sa famille aussi ! J’ai presque envie de compter Momo et René au sein de cette famille, tant ils sont inséparables de notre détective, dès qu’il s’agit d’enquêter.

Justement, enquêter, c’est compliqué, parce qu’un homme a disparu. Justement, cela semblerait la base d’une enquête, non ? Oui, mais pas trop : l’homme en question, Gérard Manvussa, est un ponte du show bizz, ces métiers où l’on brasse plus de vent qu’une éolienne en cas de tempête, et où l’on n’est rien si quelqu’un ne vous aide pas : assistant, métier d’avenir, pour toutes ses personnes qui ont plus important à faire que penser, ou retenir.

Alors non, il ne réapparaît pas, Gérard, en revanche, c’est un cadavre inconnu qui apparaît, noyé dans la Seine – et c’est Vanessa qui récupère l’enquête, le commissaire Saint-Antoine lui permettant ainsi de se lancer en solo. La disparition et la noyade seraient-elles liées ?

Au fur et à mesure des chapitres, des déambulations, des traits d’humour aussi se construit une intrigue qui nous parle des médias, des alliances qui s’y nouent, des transactions qui s’engagent, de manière presque plus complexe que si la sécurité nationale était en jeu. J’ai envie de dire à ses grands manitous : « relax, ce n’est que du divertissement » sauf qu’ils sont vachement crispés, ces chers stars télévisuels. Le seul avantage, c’est que cela peut ouvrir des portes pour enquêter : elles sont très précieuses, ces stars télévisuelles.

Que dire de plus ? Si ce n’est que vous passerez un bon moment en compagnie de ce détective, le long de la Seine.
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Les Enquêtes de Cicéron : Riches un jour, morts..

4ème enquête de l’improbable trio et cette fois Momo et André se font moins remarquer alors que Cicéron aura une grande décision à prendre, susceptible d’impacter fortement sa vie privée. Privée ? Pas tant que ça puisque nous la partageons avec jubilation pour peu que l’auteur nous ménage une pause ... C’est sans compter sur la traque des malfrats, auteurs d’un go-fast qui tourne mal surtout pour Dédé-E et son adorable épouse, devenus dommages collatéraux (presque) malgré eux.

Hilarant comme les trois premiers opus, on se laisse porter par cette écriture bien agréable.

La série compte à ce jour 6 épisodes et un septième est annoncé pour la rentrée … juste le temps de se mettre à jour avant cette parution !

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Les Enquêtes de Cicéron : Six planches et une p..

Première pour moi que cet auteur, et j'ai bien ri !



C'est tout à fait dans la veine des San Antonio, y a de la gouaille, et les héros que je ne connaissais pas, sont juste ce qu'il faut dans la caricature...Bon, sauf René, qui est le digne héritier de Bérurier...



J'ai passé un très bon moment de détente au cours de cette enquête il y a de fortes chances que j'en lise d'autres !
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Les Enquêtes de Cicéron : Tiens bon l'pinceau, ..

Un livre drôle oui, et pourtant, tout avait mal, très mal commencé : Vanessa avait été poignardée ! Non, pas au cours d’une enquête particulièrement sanglante et retorse, elle avait été poignardée par le boucher ! Heureusement, selon la formule consacrée, aucun organe vitale n’a été touchée, et si Cicéron rend visite à sa belle à l’hôpital, si le commissaire Saint-Antoine comprend qu’il devra se passer d’elle pendant un mois – et oui, un mois d’arrêt de travail pour un coup de poignard, je vous laisse juge ! Quant au coupable présumé (oui, restons dans les clous), le responsable n’est autre qu’une regrettable erreur médicale ! Non, je ne vous divulgâche pas le roman, j’anticipe sur la suite, parce que qui a commis l’erreur : le médecin qui a mal dosé la posologie, ou le pharmacien qui n’a pas vérifié le dosage ? Vaste débat, et pourtant, il va falloir trancher, sans pour autant se montrer aussi saignant que le boucher.

Et là, alors que le roman aurait très bien pu s’arrêter là et se concentrer sur la convalescence de Vanessa – dont la maman vient s’installer chez sa fille pour l’aider. Que nenni : le passé de notre détective (oui, je me permet de l’appeler « notre ») resurgit.

Les années lycées, et la plus belle fille de la classe. Enfin, l’une des plus belles, qui avait été victime d’un de ses accidents fréquents à cette époque, et encore trop fréquents de nos jours : une grossesse non désirée. Non, Cicéron n’était pas le père, même si tous les garçons de la classe ont été accusés – ou presque – jusqu’à ce qu’enfin elle tombe sur le bon. Des années après, cette enfant, qui ressemble énormément à sa mère, vient demander de l’aide à Cicéron. Attention ! Les misérables ne sont pas loin ! Sa mère est morte dans un accident, et si son géniteur l’a bel et bien reconnu, et bien cela s’est arrêté là. Elle a été élevée par un beau-père, ni meilleur ni pire qu’un autre. Simplement, il s’est montré incroyablement mesquin en substituant à la fille son seul bien un peu précieux : un tableau de Mijo. Vous ne connaissez pas ? Moi non plus, je vous rassure tout de suite, pour moi, la peinture s’est arrêtée avec Claude Monet ou Auguste Renoir. Non, je ne suis pas excessive, je suis peu amatrice du genre. La mission de Cicéron : enquêter, et mettre la main sur ce tableau.

Aidé par ses auxiliaires indéboulonnables Momo et René, il enquête, il trouve, il décroche le pompon, mais alors l’énorme pompon. Il ne s’attendait pas à cela, moi non plus. Quant au commissaire Saint-Antoine, il n’est pas forcément ravi ravi du résultat ! Je ne vais quand même pas tout raconter !

Mouvementé cette enquête ? Oh que oui ! Le métier de détective est tout sauf reposant, même en prenant quelques pauses le dimanche – il faut bien penser à sa famille – et en pratiquant quelques loisirs. Enquêter peut vous emmener bien plus loin qu’on ne le pense, n’est-ce pas Cicéron ?
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Les Enquêtes de Cicéron : Fallait pas écraser la ..

En terminant ce livre, j'ai juste un grand sourire dessiné sur les lèvres. Un roman policier qui m'aura bien fait rire, rien de mieux pour remonter le moral. Dans cet opus des aventures du détective Cicéron, on commence par le retrouver, lui et son pote René, enfermés dans un coffre de voiture... Heureusement pour nous, Cicéron revient sur ce qui lui est arrivé avant d’atterrir dans le coffre. On apprend donc, les circonstances dans lesquelles Cairola, qui pour moi est juste le parrain de la mafia italienne de la banlieue parisienne, mais qui dans les faits est le président de l’association de la communauté italienne du coin, lui confit l'enquête. Je me rends compte que je viens de faire une phrase à rallonge, j'espère que vous suivez bien...Une lecture qui devient vite additive, car on veut savoir comment ils se sont retrouvés là ! Une fois qu'on les retrouve, une fois de plus dans le coffre, on veut savoir comment ils s’en sortent, et ainsi de suite, il y a toujours quelques choses qui fait qu'on veut continuer sa lecture.



Le style de l'auteur m'a au début dérouté, puis je m'y suis peu à peu habituée et j'ai même beaucoup aimé. On fait l'auteur et le détective sont totalement confondu, l'auteur est le détective et le détective est l'auteur, je ne sais pas si vous voyez où je veux en venir. Ce qui fait que pendant l'histoire le détective (ou l'auteur si vous préférez) intervient directement avec nous, lecteur. Le plus souvent ses interventions sont humoristiques. Les seules interventions qui au bout d'un moment m'ont agacé sont c'est les "cf. à mon autre bouquin si vous ne l'avez pas lu" qu'on retrouve disséminé un peu partout dans le livre. Mais également quand le détective intervient avec nous, dans les quelques chapitres où il n’apparaît pas dans le récit. J'ai trouvé ses chapitres enrichissant pour le livre, car ils permettent de mieux cerner la situation et l'histoire, mais je trouve dommage que le détective/auteur intervienne avec nous dans ses chapitres où il ne joue aucun rôle.



A part ses petites choses, ce livre m'a beaucoup plut, même les scènes érotiques, car le détective partage avec nous ses aventures sexuelles, qui sont bien écrites, sans vulgarités. Je suis contente d'avoir découvert un nouvel auteur, dès que possible je me procure Soi Zen et tue-le, et Nés sous X, qui sont les opus avant celui ci.
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Les Enquêtes de Cicéron : Tout est bon dans l'b..

Les personnes pour qui toute lecture se doit d’être sérieuse, passez votre chemin, merci. Ce livre a un double défaut à vos yeux, non seulement c’est un roman policier, mais en plus, il est drôle.

Pourtant, cela commençait mal, très mal : le commissaire Saint-Antoine a dû subir une opération du coeur. Il a survécu, il a vécu deux moins de convalescence, et a pu reprendre son poste mais en son absence, narrée en une très belle ellipse (et oui, pas de récit sans Saint-Antoine pour Cicéron Angledroit). Mais, en son absence, son remplaçant s’est contenté du minimum. Le suicide d’un industriel ? Eh bien, c’est un suicide, ce n’est pas la peine d’aller enquêter plus loin, surtout si celui-ci a laissé derrière lui une lettre expliquant son geste. Tant pis si les circonstances dans lesquelles la lettre a été retrouvée sont un peu nébuleuse. Tant pis si les deux enfants ne sont pas d’accord – leur père n’avait aucune raison de mettre fin à ses jours. Tant pis si le commissaire, qui le connaissait depuis l’enfance, ne le croit pas non plus. J’entends les psys à deux balles qui hantent les réseaux sociaux et la réalité, ceux qui s’auto-proclament connaisseurs de l’âme humaine parce qu’ils ont lu deux/trois bouquins de développement personnel et pas mal de téléfilms de TF1 (parfait si vous voulez vous abrutir un bon coup ou rigolez, cela dépend de votre état d’esprit) : un suicide, c’est imprévisible. Justement : quand on annonce son suicide trois semaines à l’avance, c’est plus que douteux, et la théorie selon laquelle on est parfaitement heureux et l’on souhaite, du coup, mourir, je n’y adhère pas vraiment.

Le commissaire ne peut pas vraiment rouvrir l’enquête comme ça, ce serait compliqué. je vous laisse deviner à qui il fait appel, tout essayant d’être le plus discret possible dans ses démarches. Il est tant de choses que son remplaçant aurait dû faire : vérifier que l’arme du suicidé était bien celle qui avait tiré, par exemple, faire une analyse poussée de la lettre de suicide, interroger les proches, et pas seulement les enfants, rapidement. Ils sont d’ailleurs sympathiques, ces deux enfants largement adultes : leur père leur a cédé les rennes de la société, n’est pas sur leur dos pour leur demander des comptes, et vit sa passion pour le vélo sans les ennuyer. Il a quelques secrets – qui n’en a pas ? Et Cicéron de regretter de ne pas l’avoir connu : il aurait pu lui donner des conseils pour gérer sa vie privée ! Si vous ne connaissez pas le détective, vous saurez qu’il jongle entre plusieurs obligations personnelles, et que, si son agenda professionnel est un peu vide, son agenda personnel, s’il en tenait un à jour, serait extrêmement rempli !



Un moment de lecture policière très agréable. Que faut-il de plus ?
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Les Enquêtes de Cicéron : Sois zen et tue-le...

C'est quoi ce bouquin? pas un polar au sens de ce qu'on lit habituellement, pas un roman ( ou alors uniquement certains chapitres ...celui de l'hôtel qui ferait pâlir de jalousie les auteurs qui nus font des livre à lire sans les mains)....Non c'est un OLNI : Objet Littéraire Non Identifié....

Mais déjà le pseudo de l'auteur donne le ton : Cicéron Angledroit...et si c'est rond c'est pas carré d'accord?

C'est le genre de livre qui devrait être remboursé par la sécu...Je le situe entre Burma et Tonton ( pour ceux qui connaissent pas encore...rhô les analphabètes je parle pas de F Mitterrand mais du héros de Samuel Sutra)...C'est léger, fruité, jouissif ( et oui Cicéron moi aussi ça m'arrive) comme un petit rosé de provence, ça excite les papille et ça passe tout seul....Un vrai plaisir...c'est pas du polar c'est une tranche de vie
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Jo Fulgado : Jo le Clito boit la tasse!

Jo le Clito !

Il fallait oser, appeler son personnage principal Jo Le Clito, pour moi, avec un titre comme ça, soit ça passe ou bien ça casse !

Et finalement, ça passe plutôt bien et l’auteur nous propose une histoire crédible avec toujours des jeux de mots et des personnages haut en couleur. Cette fois-ci, Claude Picq alias Cicéron Angledroit, innove avec un nouveau personnage.

Un personnage viré de la police qui parvient à y rentrer à nouveau en tant qu’auxiliaire. Une sorte de travailleur intérimaire de la police à raison de quatre vingt dix jours de boulot par an !

Vous l’aurez compris, ce n’est pas le premier de la classe mais pas le dernier non plus!

On retrouve dans cette histoire de sacrés personnages, mais ce qu’il y a de bien avec ces personnages, c’est qu’ils sont crédibles même si ils sont un tantinet particuliers.

L’histoire, quant à elle, est simple mais bien ficelée (sans vouloir faire de jeux de mots..vous le comprendrez en lisant ce polar)

On y rencontre des Miss France, d’ailleurs c’est un peu là où ça pêche parce que cet univers est survolé trop rapidement pour moi. C’est dommage, mais avec son talent, Claude Picq rebondi grâce à un humour décapant et contrebalance habilement cet écueil.

Comme dans certains épisode de la série des Ciceron Angledroit, on retrouve la banlieue parisienne qui est plutôt bien décrite, le ton est juste sans concession, juste ce qu’il me fallait pour me rappeler mes jeunes années en banlieue.

Enfin il y a aussi les aventures amoureuses (ou plutôt l’aventure) de Joe avec une jolie coréenne , mais je n’en dirai pas plus…

Pour ceux qui sont fan des aventures de Ciceron Angledroit, je vous recommande ce nouveau roman et pour ceux qui ne connaissent pas cet auteur, si vous cherchez de l’humour, du sexe, de la détente et si vous voulez rester dans les codes du polar, c’est un petit polar bien sympa à tenter..Et aussi bien sûr, si vous voulez connaître le pourquoi de ce titre :-).

Pour ma part, j’espère qu’il s’agit du début d’une longue série, donc au boulot Jo !
Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Les Enquêtes de Cicéron : Tiens bon l'pinceau, ..

Je vous préviens, vous qui découvrez l'univers de cet auteur, il faut s'habituer ... exemple :

On parle d'un peintre, Jean Mijo, d'une ressemblance avec une actrice, Maria Cotillon "(en plus cuite, certes)"... des jeux de mots à la pelle,....

On alterne les épisodes liés à l'enquête et les scènes de cul, beaucoup de précisions, beaucoup de spécimens ....

L'auteur aime bien Frédéric Dard, il s'en inspire fortement ....

Les mêmes personnages plutôt caricaturaux,

Les mêmes allusions aux actualités,

Avec un peu plus d'humour, et beaucoup d'imagination,

Car Cicéron ne se prend pas au sérieux et ne prétend pas être à la recherche d'une récompense ou d'un prix littéraire ...

Il écrit pour s'amuser et nous amuser,

Et c'est plutôt réussi !
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Les Enquêtes de Cicéron : Sois zen et tue-le...

Cicéron Angledroit est un détective dont les aventures sont narrées par... Cicéron Angledroit !



Bon, rien d’original dans le monde de la littérature en général et de la littérature policière en particulier puisque l’auteur prenant pour pseudonyme le nom de son personnage pour narrer ses aventures à la première personne, on connaît ça depuis belle lurette (San-Antonio, Enzo Bartolli...)



Dans le cas de Cicéron Angledroit se cache un certain Claude Picq. Je dis « Certain » sans que cela soit péjoratif, juste que je n’ai pas beaucoup d’infos sur l’auteur, et ce n’est pas bien grave puisque, chez les auteurs inconnus comme chez les auteurs connus, la biographique m’intéresse peu, seule la bibliographie m’importe.



Pour en savoir plus sur l’une et sur l’autre, il vous suffit de vous rendre sur le site de l’auteur.



La seule chose que l’on pourrait retenir sur le passé de Claude Picq, c’est son goût littéraire pour San Antonio et Léo Malet.



Tiens, tiens, il était temps que je me rende compte que je plongeais d’une lecture à une autre sans réellement changer d’ambiance ou d’univers.



Effectivement, s’enchaînent dernièrement des enquêtes à la première personne très fortement inspirées des aventures de San Antonio, tant dans la forme que dans le fond.



Que ce soit les aventures de Requiem, le curé justicier, celles du détective Enzo Bartolli, de Thomas Fiera ou de celles de Cicéron Angledroit, la filiation directe avec San Antonio de Frédéric Dard et Nestor Burma de Léo Malet est évidente. Parfois bien trop évidente (n’est-ce pas Requiem et Enzo Bartolli), d’autres fois moins directes, mais toutes aussi inspirées.



J’étais resté dubitatif sur ma dernière lecture du genre et l’enquête de Requiem qui pour trop vouloir faire du San Antonio passait à côté de la substantifique moelle de l’auteur qu’il singeait.



Je suis tout aussi dubitatif avec le roman dont il est question aujourd’hui, mais pas pour les mêmes raisons... quoique.



Cicéron Angledroit est un détective privé divorcé et qui a une jeune fille à charge, Elvira Angledroit, qu’il confie à sa mère (à la grand-mère de la petite, donc) faute de pouvoir s’en occuper.



Manque d’argent, manque de travail, manque d’envie... sa vie est pleine de manques.



Pourtant quand une vieille dame l’embauche pour découvrir la raison de la mort de son mari dix ans auparavant, Cicéron voit déjà son compte bancaire renaître. Mais, au même moment, une bombe artisanale éclate dans la galerie marchande dans laquelle il se rend quotidiennement pour aller boire son café dans le bistrot avoisinant. C’est l’occasion de faire connaissance avec une victime, un témoin et le commissaire chargé de l’enquête. Mais une bombe en cache une autre et pas que des anatomiques...



Si l’auteur ne verse pas dans le langage argotique en tentant vainement de concurrencer Frédéric Dard (car la tentative sera toujours vaine) comme deux des confrères que j’ai cités précédemment et beaucoup d’autres encore, le grand défaut de ce premier roman (de la série, et qui n’est peut-être pas présent dans les autres) est nettement son scénario, son intrigue.



Et là, comme à chaque fois que l’intrigue est le nœud d’un souci, il m’est difficile d’en parler explicitement pour ceux et celles qui voudraient, par la suite, lire le roman.



Sachez seulement que l’auteur étouffe très brutalement la meilleure intrigue de l’histoire pour laisser courir la moins intéressante, ce qui n’est pas très judicieux à mon sens.



D’autant que l’une comme l’autre affaire est résolue sans qu’enquête soit réellement nécessaire puisque les coupables sont rapidement découverts, tout juste s’ils ne se dénoncent pas eux-mêmes (pas si tout juste que cela, d’ailleurs) et ni la révélation de l’un ou l’autre des coupables n’apporte un réel plus ni un plaisir de lecture accru.



Pourtant, le style du roman n’est pas désagréable et l’on apprécie que l’auteur n’ait pas tenté de concurrencer les auteurs qu’il prend pour référence.



Le personnage principal offre également un certain intérêt sans pour autant être hyper attachant et très original. Mais le bonhomme a un peu d’humour, de l’ironie, un certain sang-froid (ou fataliste, allez savoir). Cependant, en en faisant un queutard quelque peu alcoolique, on repassera pour l’originalité.



Les personnages secondaires (qui, si j’ai bien compris, reviennent dans les autres romans de la série), tant le vendeur de journaux que le mec qui s’occupe des caddies sont eux aussi sympathiques et peut-être même plus attachants que le détective.



Mais le roman manque cruellement, en plus d’une intrigue intéressante, d’une scène réellement forte.



C’eut pu être la scène de l’explosion dans le supermarché, celle de la révélation finale, mais celles-ci se révélant, au final, un peu fades, la scène qui marquera le plus est la scène de sexe, la fameuse scène de sexe si chère aux scénaristes des romans, séries et films policiers actuels, celle qui ne sert à rien si ce n’est à capitaliser sur la non moins fameuse mentalité libidineuse de tout homme et toute femme qui se respecte (du moins si l’on en croit lesdits scénaristes qui font baiser leurs personnages en toutes occasions, même les moins appropriées... surtout, les moins appropriées).



Et cette scène de sexe tombe, non seulement, comme un poil de cul dans la soupe (oui, j’accorde ma prose au sujet), mais en plus entre quelque peu en contradiction avec le ton général du roman.



Au final, avec des personnages sympathiques, mais peu originaux, une intrigue faible et inintéressante, un style pas désagréable, mais un cruel manque de scènes fortes et une couverture qui ne donne pas envie, Cicéron Angledroit nous propose un roman qui se lit vite et facilement, mais sans laisser une trace indélébile dans l’esprit du lecteur et, surtout, sans réellement lui donner envie de plonger dans sa prochaine aventure.
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Les Enquêtes de Cicéron : Y a toujours un môme qui..

Dans cet opus notre détective préféré est en pleine méditation sur son rôle de papa ou pas papa !

Quand soudain lui tombe une affaire presque du ciel. Dans son QG (bistrot de Raoul), un grand « dadais » Steve l’apostrophe, il a 22 ans et il est affublé de sa mère la belle Gloria, 37 ans.

Oui vous aussi vous avez vite fait le calcul, à votre époque pas de calculette et le mental vous sert encore, et vous remarquerez que votre détective préféré a pris du galon, on ne le cherche pas dans l’annuaire, on se déplace pour lui soumettre une enquête : retrouver le père du dadais, non pas pour l’accuser du viol qu’il aurait commis il y a plus de 20 ans mais pour lui sauver la vie. Eh, oui Steve n’est pas rancunier et il est altruiste, mais Gloria n’a pas l’air de jouer franc jeu.

Notre détective accepte l’affaire, toujours suivi par sa fine équipe, le René et le Momo et poursuivi par ses cinq maitresses officielles… La dernière en date, la plus jeune c’est Vaness’ fliquette que va lui adjoindre amicalement le commissaire Saint-Antoine, moins présent mais très pragmatique.

Et vous lecteur, vous voilà parti pour un moment délectable, car Claude Picq sait manier la langue, celle de Dard, Malet mais aussi celle de Cicéron… avec lui la banlieue parait le terrain parfait pour vivre mille et une aventures aussi d’étonnantes qu’hilarantes.

Si la banlieue vous parait étriquée, qu’importe vous irez visiter Le Tréport.

Alors qu’attendez-vous pour courir chez vos libraires, dans mon entourage l’essayer c’est l’adopter.

Ami Claude, que ton imagination reste débridée, ton humeur belle, ton humour décapant, en un mot reste toi-même. Merci cette belle aventure, qui déride sous n’importe quelle latitude.

Pour célébrer la journée de la femme, je n’ai pas trouvé mieux que ton exemple.

Chantal Lafon-Litteratum Amor 08 mars 2018

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