Les Enquêtes de Cicéron : Riches un jour, morts toujours

J'ai attendu pour mieux le déguster, et je suis ravie de retrouver ces personnages qui sont désormais de ma famille.
Après une rencontre montoise avec l'auteur, je ne peux que lui renouveler ma confiance,ma fidélité et mon amitié.
L'auteur dans un préambule alléchant nous présente ses personnages récurrents.
Un couple de banlieusards se trouve en possession d'une malette qui contient le butin d'un trafic de drogue. Ils s'adressent à Cicéron Angledroit pour négocier une récompense, puis disparaissent.Le fameux détective va s'adresser au commissaire Saint-Antoine et là commence la traque et le devoir de dénouer cet imbroglio avec le brio de notre détective préféré.
Rien ne sert d'en dire plus sur l'intrigue.
Ce que j'aime, retrouver une vraie plume d'écrivain qui avec ce quatrième livre s'affirme et prend toute sa personnalité. Les personnages récurrents auxquels le lecteur s'attache comme à des amis.
L'auteur qui interpelle le lecteur, les belles formules, les situations cocasses, l'intrique qui se construit comme un puzzle : une fois la structure mise en place on croit voir le résultat et il y a toujours quelques pièces difficiles à caser qui remettent tout en question.
Voilà dans cette lecture je suis en immersion.Du rire et du suspense.
Une patte originale et tellement jubilatoire...
Je ne le lâche pas , je le termine et attends déjà le suivant.
Merci l'Auteur de cet excellent moment.
Un vrai coup de coeur.

Ça commence à la première ligne, je souris déjà.
Le ton donné au récit a une touche humoristique presque familière, ça donne la pêche.


L'histoire est prenante, on trouve Dédé-E "patrouilleur" à la DDE qui tombe sur une valise remplie de billets. On se doute qu'une telle trouvaille est peu commune donc surement malsaine, la somme étant conséquente, ses propriétaires vont mettre les moyens pour la retrouver.
On fait ensuite la connaissance de Cicéron Angledroit, détective privé un peu laxiste sur les bords, légèrement cool et plutôt tranquille comme gars.
Il jongle entre sa fille, son job et ses PQR (comprendre Plan Cul Régulier, n'ayons pas peur des mots).
Sans oublier ses acolytes de comptoir de bar et d'enquêtes qui sont de sacrés personnages et ont un rôle efficace il faut le dire.
Sur ce coup, le Cicé va se sentir dérouté, les choses ne vont pas vraiment se dérouler comme prévu.

Dédé-E et son épouse ont voulu jouer avec des truands en pensant garder une partie du magot mais il se pourrait qu'ils jouent un jeu dangereux, la vraie question est vont-ils se brûler les ailes ou se faire la belle avec.
Cicéron n'a pas dit son dernier mot...


J'ai relevé un élément enfoui dans la narration que j'ai trouvé original et bien pensé.
Il arrive à l'auteur de parler à son lecteur et justement l'auteur en question ne fait parfois plus qu'un avec le personnage principal.
Il fallait y penser et ça m'a beaucoup plu, en approchant de la fin ça devient de plus en plus délirant et je suis admiratrice de l'effet de style.
"...Raoul le patron du café. Vous ne saviez pas qu'il s'appelle Raoul? Moi non plus je viens de le décider. Avantage de l'auteur sur le lecteur. Raoul, donc, ..."

C'est un livre qui fait travailler les zygomatiques par moment et sa légèreté est un bonheur.
Vous l'aurez compris il est à lire sans modération, d'ailleurs il faudrait inventer le Cicéron en boîte, à prendre tous les matins, je suis sûre qu'il serait remboursé par la sécu obligé.

le polar sous fond d'humour est un style qui peut s'avérer glissant et dangereux, il faut savoir doser pour ne pas tomber dans la grossièreté et le grotesque. (A moins de le faire exprès)
Il est bien clair que notre auteur est un bon chimiste, ces répartitions sont parfaites et la magie opère sans soucis, c'est même carrément bien écrit !!

"Riches un jour, morts toujours" peut se lire comme un oneshot, toutefois des références sont faîtes aux précédents romans écrits.
Si vous n'avez pas encore tenté la lecture de Cicéron Angledroit, peut-être pouvez-vous commencer par les premiers, bien qu'ils peuvent se lire indépendamment.
- Sois Zen et tue-le - Nés sous X - Fallait pas écraser la vieille -



Lien : http://leshootdeloley.blogsp..

4ème enquête de l'improbable trio et cette fois Momo et André se font moins remarquer alors que Cicéron aura une grande décision à prendre, susceptible d'impacter fortement sa vie privée. Privée ? Pas tant que ça puisque nous la partageons avec jubilation pour peu que l'auteur nous ménage une pause ... C'est sans compter sur la traque des malfrats, auteurs d'un go-fast qui tourne mal surtout pour Dédé-E et son adorable épouse, devenus dommages collatéraux (presque) malgré eux.
Hilarant comme les trois premiers opus, on se laisse porter par cette écriture bien agréable.
La série compte à ce jour 6 épisodes et un septième est annoncé pour la rentrée … juste le temps de se mettre à jour avant cette parution !

Quelques mots d'auto - congratulation pour commencer : je rédige là ma 500 ème critique sur Babelio ! Cela compte quand même, non ? Bon, revenons-en à nos lectures, et à Cicéron Angledroit donc. Vous avez compris qu'avec un tel pseudo, on était dans le domaine de l'humour, de la dérision. Mais aussi, et cela transparaît peut-être plus avec le titre du roman, dan le domaine du polar. Un polar loufoque donc, croisement de San Antonio et de JM Erre.

Le Cicéron en question, c'est le héros du bouquin, un détective, dans le genre dilettante, roi de la procrastination, et carrément porté sur la gente féminine. Et ce dernier va se trouver mêlé à l'assassinat d'un couple de petits vieux qui n'auraient pas dû découvrir une certaine malette.

On lit ce bouquin le sourire aux lèvres. L'auteur (Claude Picq, alias Cicéron Angledroit) s' amuse, interpelle son lecteur (notamment sur ses difficultés d'orthographe et de conjugaison). La langue est vivante, populaire, truculente, les personnages pittoresques. J'ai bien envie désormais de découvrir les précédentes aventures du Sieur Cicéron...

J'ai passé un chouette moment de lecture en suivant cette aventure (la première pour moi) de l'inénarrable détective privé Cicéron Angledroit, de ses acolytes atypiques (et néanmoins alcoolique pour l'un d'entre eux) et de ses nombreuses maîtresses (c'est un sacré tombeur le monsieur !).
Ce n'est pas tant l'affaire qu'il doit démêler qui retient l'attention du lecteur mais la manière dont, avec humour et facétie, l'auteur nous la raconte. Il a une façon toute personnelle de nous impliquer grâce à ses apartés toujours à propos et de dépeindre ses personnages pour le moins truculents sans jamais verser dans la "lourdeur".
Bref, j'ai ri tout au long de ma lecture, guettant à chaque page, non pas les indices mais les plaisanteries pleines d'esprit de Claude Picq. J'ai ri et ça fait du bien parce que la lecture doit être aussi un moment de détente.