Il est des personnes qui n'ont pas de chance. Je ne parle pas seulement de Mourad, non, je reviendrai sur son meurtre après. Je parle de la commandante du 4e arrondissement. Si le corps avait été retrouvé un peu plus loin, ce n'est pas elle qui aurait été en charge du dossier, elle aurait pu dormir sur ses deux oreilles. Elle n'aurait ainsi pas été obligée de faire appel à
Georges Marchais, aux parents non dépourvus d'un certain sens de l'humour, empathe de son état, qui va tacher de découvrir pourquoi Mourad a été tué.
Il ne faut pas se fier aux apparences. Il ne faut pas penser aussi, comme certains pourraient le faire assez vite, que quelqu'un "mérite" ce qui lui est arrivé. Mourad est un pickpocket, oui, ce n'est "pas bien", certes, cela pourrait être bien pire, et ce pourrait même être un odieux criminel qu'il ne mériterait pas d'être assassiné - note : j'imagine mal un tueur en série tué de la sorte, entre tueur, c'est assez rare.
C'est le cour d'une vie ordinaire que notre empathe remontera - oui, l'on peut exercer un métier qui n'est pas dans les normes et mener une vie qui l'est. Même si je n'ai pas aimé le crime commis - d'ailleurs, peut-on aimer un crime, je vous le demande un peu ? j'ai aimé cette promenade sur les quais de Seine, qui m'a rappelé les promenades que j'avais faites, étant très jeunes, quand nous rendions visite aux membres de notre famille vivant à Paris.