Citations de Clara Nové (97)
Parce que je le sais. Parce que j’en suis sûr. Parce que l’évidence me tombe dessus comme une massue : c’est elle que je veux.
La famille, c'est censé être le dernier rempart contre les difficultés de la vie. Le cocon protecteur, l'endroit où tu te sens le mieux. Alors quand elle devient le centre de ton enfer, tu n'as plus rien à quoi te raccrocher.
- Nous deux, contre le reste du monde.
C’est l’ennemi, mais c’est l’essentiel. C’est le diable, mais c’est mon ciel. C’est mon enfer et mon paradis.
Nous deux contre le reste du monde.
« L’importance, c’est la force de ce que je ressens. Et c’est intense. »
Peut on tomber amoureux de la même personne un peu plus chaque fois qu'on la voit? Je viens de le découvrir, apparemment !
- Épargné ? Hurlé-je presque Épargné? Tu appelles ça épargné ? Il m'a laissé me démerder avec ma peine et ma douleur, en m'abandonnant sur Terre depuis des millénaires. T'appelle ça épargner quelqu'un toi ?
Raff pousseun soupir l'as, balançant ses mains devant lui.
- ça aurait pu être pire, grogne t-il. Il t'a tout laissé, bon sang ! Ta force, tes pouvoirs, et même tes ailes !
"Plus tôt, ils n'auraient pas eu leur pleine signification. À présent, ils sont juste la réalité, comme un dogme, vérité immuable qui traversera les âges et les civilisations, les traditions et les conciles.
'Je t'aime'"
L'intervention de mon voisin a au moins eu le mérite de me remettre les pieds sur terre : il est hors de question que je remette ça. Je me le suis juré depuis des millénaires : l'amour c'est fini pour moi. S'attacher et perdre les personnes que l'on aime par-dessus tout, c'est bien plus douloureux que toutes les blessures que j'ai pu subir au combat. Et Dieu sait que les démons ont été plus que généreux avec moi à ce côté-là. Non, cette douleur-là est bien plus terrible, c'est comme si on vous arrachait le coeur à mains nues à chaque enfant qui part.
La valeur d’un homme ne se résume pas à sa possibilité à se mouvoir ou à son intégrité physique, elle se mesure à sa capacité à prendre soin de ceux qu’il aime, à les choyer, à les rendre heureux et à les combler.
— Salut, ma jolie ! C’est toi la nouvelle instit, c’est ça ?
— Comme si tu le savais pas, se moque un de ses amis. Y en a pas beaucoup des comme ça à la ronde. Des comme ça ? Comme quoi ? Mon voisin de banc se gausse, imperturbable. Il n’est pas laid, plutôt grand, et je suis fascinée par les piercings qu’il arbore à l’arcade sourcilière.
— Pas touche, Striker : Blue, c’est chasse gardée ! lance Oak qui déboule dehors suivi de Beer et du grand chef, l’air toujours morose. Ont-ils fini leur réunion ? — Gardée pour qui ? rétorque le dénommé Strike. Pour toi ?
— Ouaip. J’ai eu une révélation ce midi. Blue, c’est la femme de ma vie, basta.
— Ça, ça m’étonnerait beaucoup, réplique Beer qui allume une cigarette.
— Et pourquoi pas ? riposte Oak, faisant mine d’être choqué.
— Parce que t’es trop con. Et qu’elle fait pas dans le social, la petite.
— Hein ? s’offusque Oak. Hé, j’ai de l’argent de côté, moi ! Je claque pas tout dans la bière et le tabac.
— Non, juste dans les putes. Tu réfléchis avec ta bite, crétin, elle vaut mieux que ça, la petite. L’hilarité générale qui s’ensuit m’atteint aussi, curieusement, et je me mets à rire devant les piques qu’ils s’envoient les uns aux autres en permanence. Leur vulgarité me passe presque par au-dessus. Sans doute que je m’y habitue déjà. Globalement, si, de prime abord, ils font une peur bleue aux gens, je n’ai pas l’impression qu’ils sont méchants. Enfin, je crois. En tout cas, ils ont été corrects avec moi jusqu’ici. Espérons que ça dure.
— Pas touche à la demoiselle, claque soudain la voix grave de Lead. Aucun de vous, c’est compris ? J’en ai besoin jusqu’à la fin de l’année scolaire. Alors, si vous voulez vous vider les couilles, y a assez de brebis dans le club ! Hop, réunion.
Chapitre 2 :
Sretson
«… Putain de bordel de merde, faut que je me débarrasse de Miss Tignasse. Rien ne va. Ni ses cheveux, ni ses lèvres, ni…
— Le travail est compliqué, vous savez, mademoiselle Suarez.
— Je ne suis pas fainéante.
— Je n’en doute pas, disons que…
Bon sang, mon approche est nulle. Tentons autre chose.
— Je suis exigeant, Marnie pourra en attester.
— J’apprends vite. Et votre assistante m’a dit que nous avions plusieurs mois pour qu’elle me forme à ce que vous voulez.
Ce que je veux ? Oh plein de choses, là, maintenant que je laisse mon esprit vagabonder. Concentre-toi, Stets’, et arrête de penser avec ta queue !
— Le poste comprend des déplacements, quand je voyage. J’ai besoin d’une assistante en permanence. Pensez-vous que votre situation familiale vous permette de partir au dernier moment, comme ça arrive parfois ?
— Je suis célibataire, ce n’est pas un souci.
Pourquoi cette information me plaît-elle aussitôt énoncée ? Ressaisis-toi, mec !…»
- Je ne suis pas une reine, contré-je.
- Tu es la mienne, Queenie
« Ennemis. Opposés. Je suis l’otage dans son désir de vengeance, rien ne pourra changer cet état de fait. Il ne renoncera à rien, même si je ne comprends pas vraiment cet acharnement qui l’anime et guide chacun de ses pas. »
« Parce que je le sais. Parce que j’en suis sûr. Parce que l’évidence me tombe dessus comme une massue : c’est elle que je veux. »
La dignité d’une latine dont le destin est déjà scellé.
Le boucher du cartel. L’exécuteur officiel de la famille.
Elle ignore que le monstre est là. Qu’il l’observe. Qu’il la mate. Innocente et belle, telle une héroïne de conte de fées. Je ne serai jamais le prince charmant. Je ne sais pas où est le sien, mais je refuse qu’il vienne.
Elle est à moi. J’ai changé la donne. Exit le sauveur sur son cheval blanc. Dans mon histoire, le méchant gagne la fille. Et transforme son monde en cauchemar…
Les contes n’existent pas. Seule la réalité, moche et servile, dirige le monde. Celui des malfrats et des truands, celui des affaires obscures et interdites. Le mien.
J’ai besoin d’elle. De sa présence. De son corps qu’il me taraude de posséder.
Je suis un putain de taré…
Je suis revenue dans ma prison, alors que je pourrais en être loin à l’heure actuelle. Je ne m’explique pas mon geste. Et je ne cherche même pas à l’expliquer.
Je suis tarée, voilà tout.