Clark Darlton

Point de départ d'une légende.

Perry Rhodan. La série de science-fiction la plus énorme (par la quantité, et de loin) au monde. Regroupant à l'écriture de ces lignes 2756 tomes en allemand et plus de 300 tomes traduits en français (chaque tome regroupant 2 fascicules édités en VO).

Une œuvre titanesque démarrée en 1961 (1966 pour la VF) à raison d'un fascicule par semaine. En France, nous n'avons que 35 ans, (oui oui), de retard sur l'Allemagne à la traduction.

De la sf allemande ? La seule que je connaissais était celle de Andreas Eschbach à travers ses deux titres phares : Des milliards de tapis de cheveux et Kwest et bien voilà une lacune réparée.

KH Scheer et Clark Darlton les auteurs originaux sont mort, respectivement depuis 23 et 9 ans, mais peu importe. Même de leur vivant, ils n'étaient pas, et de loin, les seuls auteurs. Une œuvre collective donc, d'une longévité exceptionnelle avec un succès encore aujourd'hui, toujours au rendez-vous.



Perry Rhodan, un héros immortel, se battant pour la sauvegarde de la terre puis de l'empire, à l'échelle de la galaxie, contre ses ennemis, dont plusieurs races d'extraterrestres. Mais comment a-t-il commencé ?



Opération Astrée est le premier tome de premier cycle des aventures de Perry Rhodan : La Troisième force qui regroupe les 21 premiers tomes.

Le 19.06.1971 le Major US Perry Rhodan est le commandant de la première expédition lunaire à bord de l'astronef « Astrée ». On notera au passage que les auteurs ne sont pas trompés de beaucoup sur la réalité.

Contraint à un alunissage forcé sur la face cachée de l'astre, il découvre un vaisseau extraterrestre échoué. Les arkonides, un empire humanoïde en pleine décadence, dont l'un de ses représentants, Krest, chef de la délégation scientifique est malade. Et par miracle, un remède est disponible sur Terre. Conscient que leur technologie pourrait révolutionner l'humanité et empêcher une guerre atomique globale (rappelons qu'en 1961 nous étions en pleine guerre froide) Rhodan retourne sur Terre et s'aliène les trois principales puissances : USA Chine Russie.

Face à un ennemi commun, lui, la terre s'unira et gravira la première marche vers une gouvernance globale prête à se défendre contre des menaces extérieures.



Pour les aficionados. Oui, Perry Rhodan est l’œuvre qui a inspiré la lune des mutins et ses deux suites à David Weber.

Je m'attendais à un truc beaucoup plus basique avec pistolasers à la clé, style années 30. (Cela viendra sûrement en son temps et dans ce tome il y a déjà des objets magiques : champ de force, projecteur psy et annulateur de gravité) et j'ai du coup été agréablement surpris.

Bien qu'écrit en 1961, le style n'est pas du tout daté. Les auteurs parlent un peu technique (de la vrai de la fausse, qu'importe) et cela fait un peu plus réaliste. Un style très accessible, dans un format court, donc on ne s'étend pas forcément.

Les personnages sont survolés, caricaturaux, mais on aura tout le temps de les affiner non ? Reste une histoire très originale. Un point de départ à une immense aventure.



A lire absolument, ne serait-ce que pour notre culture générale.

Après Opération Astrée, un second tome divertissant du cycle un de l'immense saga Perry Rhodan.



La troisième force est toujours en butte aux différentes forces de la terre, désormais unis militairement (à défaut de politiquement pour l'instant) contre eux. Mais déjà dans la troupe, des sympathies pour Perry et son œuvre, il a après tout évité la guerre nucléaire globale, naissent.

Côté Arkonides, notre héros a réussi à contraindre la commandante à une coopération, certes forcée mais entière. Les plans avancent doucement mais sûrement.



Fleuve noir nous offre un résumé du tome précédent, visiblement à chaque nouvel opus. Initiative intéressante si elle ne faisait pas souvent doublon avec le corps du texte qui dans les premières pages revient un peu trop souvent sur ce qui s'est déjà passé (j'ai attaqué le tome 3 et c'est pareil).

L'effet découverte est passé et cet épisode qui n'est que la stricte continuité du premier n'amène presque rien en terme d'histoire.

Le style reste hyper accessible, la technique est moins présente. Disons qu'on pourrait en conseiller la lecture aux 10-12 ans pour une découverte de la sf genre space opera toute en douceur.

C'est sur qu'après ma précédente lecture (Seul sur Mars de Weir) ce petit fleuve noir fait bien pâle figure, mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. A condition d'assumer cette lecture, qui ferait très probablement bondir les prescripteurs d'opinion en matière sf ayant pignon sur rue (hein Alfaric?), on a quatre petites heures d'un agréable et délassant divertissement science-fictionesque, histoire de mettre le cerveau sur pause le temps d'une soirée.



La suite avec La Milice des mutants.

Sixième tome du cycle un « la troisième force ». Par le couple mythique de la série : Darlton et Scheer.



Rhodan, désormais, heureux possesseur d'un croiseur de classe impériale, s'oppose toujours aux Topsides sur Vega, bien décidé à délivrer les Ferroliens de l'invasion des vilains sauriens. Ne voulant pas faire de carnage et risquer la vie de ses hommes, il va utiliser sa brigade de mutants afin d'abuser les Topsides pour qu'ils quittent Véga et ne découvrent pas la Terre. Il doit par ailleurs récupérer des Ferroliens les plans d'un transmetteur que même les Arkonides ne possèdent pas.



Les mutants font leurs cabots et s'amusent. Nous aussi par la même occasion. On passera allègrement sur les méthodes de Rhodan qui arrive à faire des omelettes sans casser des œufs.

Distraction et détente sont toujours au rendez-vous.

Allez tiens, j'irais de ma critique un peu mesquine : ça manque un poil de réalisme et de cadavres sanglants les guerres de Rhodan. Mais en même temps, je n'ai qu'à me rabattre sur Warhammer 40k pour être servi. Perry Rhodan est aux fantômes de Gaunt ce que sont les bisounours à Walking dead.

La quête cosmique ? Comique oui !



Septième tome du cycle un : « la troisième force » de Darlton.

Deux fascicules ne formant qu'une histoire, une quête par ailleurs inachevée, du fil rouge de toute la série, pour l'heure : le secret de l'immortalité.

Dans le système de Vega, Rhodan et son équipe sont conduits à travers plusieurs défis mis en scène par un immortel (?) à se rapprocher du Graal, dans le temps et dans l'espace.



Une quête ridicule, façon Donjon et Dragons. Des énigmes à résoudre pour progresser, des épreuves et des messages codés à traduire (merci le cerveau positonique). Navrant et désolant de simplisme.

Voilà, peut-être ai-je atteint un point de non retour dans l'épopée de Perry (ou j'en ai probablement lu trop d'un coup, je vais arrêter promis).

Du coup je vais en profiter pour déverser mon fiel, que j'avais retenu, non pas par respect pour l'auteur ou les lecteurs fans, mais pour être raccord avec mes premières critiques enthousiastes.



Le sempiternel dégoût de l'arkonide Thora pour l'espèce humaine, sauf Rhodan et encore, me sort par les yeux. Quand est-ce qu'ils couchent ensemble (terme poli pour ne pas dire autre chose) ceux-là ? (Je sais de source sûre que cela va arriver).

Le ton de Rhodan qui, sans arrêt, parle à ses subordonnés en monarque absolu et passe son temps à rabrouer son adjoint Bull me donne envie de lui coller des baffes à longueur de roman.

Les facilités stylistiques et scénaristiques d'une naïveté confondante. Mais enlevez-lui la baguette magique qu'il a plantée dans le cul...



Et qu'est ce qui a changé entre le premier tome et celui-là ? Rien. Je change de crémerie pour quelques temps...

L'histoire se densifie pour ce troisième tome du cycle un Perry Rhodan.



Rhodan, avec l'aide de ses alliés, doit reconstruire un vaisseau interstellaire capable de rejoindre le cœur de l'empire. Il passe de plus sous l'indoctrinateur qui lui offre la science arkonides sur un plateau. Dans le même temps, il recrute quelques mutants humains pour former son noyau dur de soutien, tout en combattant quelques incursions extraterrestres qui vont lui valoir définitivement le soutien des différents gouvernements.



Ce tome est plus complexe et plus dense que le précédent. Quelques petites histoires annexes sur les mutants étoffent également le récit et l'intérêt de la licence et l'on sent commencer à poindre la dimension galactique que prendra le récit.

A partir de ce tome, je ne parlerais plus du style, même si à l'avenir plusieurs auteurs se succéderont, tout est formaté et facilités, fluidités, raccourcis et invraisemblances feront désormais partis du paysage. Dans le format original, ils bouclent l'histoire en 70 pages, et la version française regroupe deux fascicules à chaque fois. Vous n'avez pas trop le temps de vous étendre sur les états d'âmes des héros.



La suite dans : Bases sur Vénus.

Cinquième tome du cycle un « la troisième force ». Par Scheer et Mahr.



L'alarme retentit. Une distorsion dans la gravité à 27 années lumière de là, dans le système Végan. Visiblement une flotte d'invasion que Krest et Thora prennent à tort pour des Arkonides. Perry décide de s'y rendre avec la chaloupe. Découverte de deux nouvelles races. Les agresseurs topsides et les agressés ferroliens.

Perry aura fort à faire pour venir en aide à la race humanoïde contre les vilains lézaroïdes, mais au passage, il pourrait y gagner un croiseur arkonides. Le Graal.



Première incursion hors système solaire et début de galactisation de l'histoire de notre cher major. La terre n'est pas encore complètement unie, elle ne dispose pas encore d'une flotte digne de ce nom pour se protéger et prospecter, mais on s'en rapproche.

Même si cela reste primaire, une aventure moins ridicule que le tome 4 ( et pourtant Rodhan est capable de sauver une race sur deux planètes avec 50 hommes) digne du loup des étoiles ou du roi des étoiles d'Hamilton (Edmond pas Peter), contemporains.

Je profite de cette critique pour faire la pub de l'excellent site perry-rhodan.fr très complet et détaillé.



Non, je ne suis pas au fond du trou... Je continue à lire de la sf un peu plus ambitieuse, mais je crois que je me suis trouvé une série chewing-gum (mâcher jeter sans regrets) idéale pour passer le temps quand on n'a pas envie de s'investir et avec 300 tomes traduits, j'ai de quoi remplir de nombreuses heures d'errance intellectuelle.

Un recueil qui regroupe comme son nom l'indique les 3 premiers tomes de la saga Perry Rhodan. :



Perry Rhodan. La série de science-fiction la plus énorme (par la quantité, et de loin) au monde. Regroupant à l'écriture de ces ligne 2756 tomes en allemand et plus de 300 tomes traduit en français (chaque tome regroupant 2 fascicules édités en VO).

Une œuvre titanesque démarrée en 1961 (1966 pour la VF) à raison d'un fascicule par semaine. En France, nous n'avons que 35 (oui oui) ans de retard sur l'Allemagne à la traduction.

Du Space opera allemand ? La seule que je connaissais était celle de Andreas Eschbach à travers ses deux titres phares : Des milliards de tapis de cheveux et Kwest et bien voilà une lacune réparée.

KH Scheer et Clark Darlton les auteurs originaux sont mort, respectivement depuis 23 et 9 ans, mais peu importe. Même de leur vivant, ils n'étaient pas, et de loin les seuls auteurs. Une œuvre collective donc, d'une longévité exceptionnelle avec un succès encore aujourd'hui, toujours au rendez-vous.



Perry Rhodan un héros immortel, à l'échelle de la galaxie, se battant pour la sauvegarde de la terre puis de l'empire contre ses ennemis dont plusieurs races d'extraterrestres. Mais comment a-t-il commencé ?



Opération astrée est le premier tome de premier cycle des aventures de Perry Rhodan : La Troisième force qui regroupe le 21 premiers tomes.

Le 19.06.1971 Le Major US Perry Rhodan est le commandant de la première expédition lunaire à bord de l'astronef « Astrée ». On notera au passage que les auteurs ne sont pas trompés de beaucoup sur la réalité.

Contraint à un alunissage forcé sur la face cachée de l'astre, il découvre un vaisseau extraterrestre échoué. Les arkonides, un empire humanoïde en pleine décadence, dont l'un de ses représentants, Krest chef de la délégation scientifique est malade. Et par miracle, un remède est possible sur Terre. Conscient que leur technologie pourrait révolutionner l'humanité et empêcher une guerre atomique globale (rappelons qu'en 1961 nous étions en pleine guerre froide) Rhodan retourne sur Terre et s'aliène les trois principales puissances : USA Chine Russie.

Face à un ennemi commun, lui, la terre s'unira et gravira la première marche vers une gouvernance globale prête à se défendre contre des menaces extérieures.



Pour les aficionados. Oui, Perry Rhodan est l’œuvre qui a inspiré La Lune des mutins et ses deux suites à David Weber.

Je m'attendais à un truc beaucoup plus basique avec pistolasers à la clé style années 1930. (Cela viendra sûrement en son temps et dans ce tome il y a déjà des objets magiques : champ de force, projecteur psy et annulateur de gravité) et j'ai du coup été agréablement surpris.

Bien qu'écrit en 1961, le style n'est pas du tout daté. Les auteurs parlent un peu technique (de la vrai de la fausse, qu'importe) et cela fait un peu plus réaliste. Un style très accessible, dans un format court, donc on ne s'étend pas forcément.

Les personnages sont survolés, caricaturaux, mais on aura tout le temps de les affiner non ? Reste une histoire très originale. Un point de départ à une immense aventure.



Suivi de la terre a peur :

La troisième force est toujours en butte aux différentes forces de la terre, désormais unis militairement (à défaut de politiquement pour l'instant) contre eux. Mais déjà dans la troupe, des sympathies pour Perry et son œuvre, il a après tout évité la guerre nucléaire globale, naissent.

Côté Arkonides, notre héros a réussi à contraindre la commandante à une coopération, certes forcée mais entière. Les plans avancent doucement mais sûrement.



Fleuve noir nous offre un résumé du tome précédent, visiblement à chaque nouvel opus. Initiative intéressante si elle ne faisait pas souvent doublon avec le corps du texte qui dans les premières pages revient un peu trop souvent sur ce qui s'est déjà passé (j'ai attaqué le tome 3 et c'est pareil).

L'effet découverte est passé et cet épisode qui n'est que la stricte continuité du premier n'amène presque rien en terme d'histoire.

Le style reste hyper accessible, la technique est moins présente. Disons qu'on pourrait en conseiller la lecture aux 10-12 ans pour une découverte de la sf genre space opera toute en douceur.

Ce petit fleuve noir peut faire pâle figure face à des romans plus aboutis, mais ne jetons pas le bébé avec l'eau du bain. A condition d'assumer cette lecture, qui ferait très probablement bondir les prescripteurs d'opinion en matière sf ayant pignon sur rue, on a quatre petites heures d'un agréable et délassant divertissement science-fictionesque, histoire de mettre le cerveau sur pause le temps d'une soirée.



et enfin la milice des mutants :

Rhodan, avec l'aide de ses alliés, doit reconstruire un vaisseau interstellaire capable de rejoindre le cœur de l'empire. Il passe de plus sous l'indoctrinateur qui lui offre la science arkonides sur un plateau. Dans le même temps, il recrute quelques mutants humains pour former son noyau dur de soutien, tout en combattant quelques incursions extraterrestres qui vont lui valoir définitivement le soutien des différents gouvernements.



Ce tome est plus complexe et plus dense que le précédent. Quelques petites histoires annexes sur les mutants étoffent également le récit et l'intérêt de la licence et l'on sent commencer à poindre la dimension galactique que prendra le récit.

A partir de ce tome, je ne parlerais plus du style, même si à l'avenir plusieurs auteurs se succéderont, tout est formaté et facilités, fluidités, raccourcis et invraisemblances feront désormais partis du paysage. Dans le format original, ils bouclent l'histoire en 70 pages, et la version française regroupe deux fascicules à chaque fois. Vous n'avez pas trop le temps de vous étendre sur les états d'âmes des héros.



La suite dans : Bases sur Vénus.

Tome 4 du premier cycle «  La troisième force ». Écrit en 1961 (1966 en France) par Darlton et Mahr. (Déjà le tome 3 avait vu de nouveaux auteurs).



Premier fascicule : Les VAM (Voleurs d'âmes) repérés et abattus dans le tome précédent avait un deuxième vaisseau et comptent posséder les hommes aux postes clés de la planète. Mais c'est sans compter sur Perry, sa milice de mutants et l'IIA dont le patron Mercant est secrètement avec Rhodan.

Second fascicule : Perry veut établir une base sur Vénus pour sa milice et éventuellement une base de la dernière chance. Sur place il doit se battre avec une faune et une flore dangereuse et une mystérieuse forteresse qui si il s'en empare, pourrait bien lui donner les clés qui lui manquent pour mener à bien ses projets, notamment atteindre la planète de jouvence.



Autant la première partie est dans la continuité, même si je l'ai trouvée plus triviale et simpliste, autant la seconde partie est ridicule. On se croirait dans un Pulp des années 30 avec Vénus dotée d'une atmosphère respirable, une jungle, des plésiosaures gigantesques et la découverte du super ordinateur salvateur (on sait maintenant où PJ Hérault a piqué cette idée pour nombre de ses romans).



Mais malgré tout, on finit le bouquin en deux heures, une histoire menée tambour battant, pas de temps mort et cerveau sur pause. J'aime bien finalement...

(Fallait bien que je patiente en attendant la justice de l'ancillaire qui se fait attendre).

Ce livre de science-fiction oscille entre réalité, théorie, supposition … voire extrapolation.

Le sujet principal porte sur la forteresse de Sacsayhuaman située sur les hauteurs de Cuzco au Pérou. Bâtie à 3700 mètres d'altitude, les blocs de pierre qui la constituent sont d'une forme étonnante et s'emboitent au millimètre près. Quand on sait que la plupart des pierres pèsent entre cinquante et trois cents tonnes, qu'ils sont composés de granit, que la carrière dont ils sont extraits se situe à une trentaine de kilomètres de là, derrière une chaine de montagne et une gorge profonde, il y a de quoi être admiratif.

La version officielle nous certifie qu'elle a été érigée au quinzième siècle par vingt mille hommes sur une durée de cinquante ans.

J'sais pas vous, mais moi j'aime pas trop qu'on me prenne pour une quiche. Difficile d’y croire lorsque l’on sait que les incas ignoraient l’écriture, les outils en fer et même la roue.

D'ailleurs l'auteur non plus n’y croit pas. A partir de là il nous raconte une histoire qui en vaut bien d'autres mais qui a surtout le mérite d'être passionnante.

Walter Ernsting rencontre Erich Von *** qui lui parle des travaux du professeur Thomé. Là-bas dans les Andes près de Cuzco, dans les ruines d'une forteresse se trouve une machine à voyager dans le temps. Pour débloquer le système et se servir de la machine, il faut utiliser un petit sphinx qu'Erich Von *** remet à Walter. Impossible pour Erich de faire le voyage il est criblé de dette, il demande donc à Walter d'aller vérifier cette théorie. Sur place il trouvera la machine et fera un bond de vingt et un mille ans en arrière, à une époque ou des Stellaires vivent sur notre planète.

Un super livre de science-fiction ou il est très difficile de distinguer la vérité de la fiction. A ce jour un des meilleurs livre de SF que j'ai lue.

J'ai des envies de SF vintage depuis quelques temps, y compris pour des auteurs ou des cycles que je n'ai encore jamais lu, même partiellement.



Par curiosité j'ai voulu me faire une idée de cette immense série qu'est Perry Rhodan. Elle est vaste par le nombre de ses romans et par sa longévité. Plusieurs auteurs s'y sont attelés, j'imagine en gardant une unité de style et en prenant garde à la cohérence de l'ensemble. Elle a la particularité d'avoir été écrite en Allemand (j'avoue mal connaître ce domaine de la SF...). Au début des années 1970 j'avais succombé aux charmes des couvertures de certains des livres de poche Fleuve Noir SF mais il ne me semble pas avoir craqué pour un Perry Rhodan (j'aime bien lire dans l'ordre et l'idée de manquer d'éléments devait déjà me chiffonner !)



"Opération Astrée", paru en 1961, est donc le tout premier épisode. Je comprends maintenant ce qui a pu faire son succès car l'intrigue est très prenante. Bon, évidemment, on reste dans des schémas très classiques, les personnages ne brillent pas par leur originalité et sont le reflet des préjugés de leur époque, mais j'y ai trouvé du plaisir de lecture. En tout cas j'ai eu envie de poursuivre, au moins pour les deux ou trois suivants.

Perry Rhodan et sa troisième force sont reconnus officiellement par les 3 nations antagonistes. Avec l'aide des mutants aliens, Perry veut partir vers des espaces interstellaires et le vaisseau des arkonides. Un récit toujours captivant de pure anticipation.

Le retour de la lune sur Terre se complique une fois atterri car Perry Rhodan décide de se poser dans le désert de Gobi plutôt qu'à sa base au Nevada. Les 3 grandes nations se liguent ensemble pour anéantir cette troisième force créée par Perry. Plusieurs courtes histoires secondaires se greffent au récit principal. On lit avec plaisir des évènements de téléportation, de dédoublement, télépathie et de mutants issus des dégénarations dûes à la bombe atomique. La suite promet de continuer à offrir une histoire passionnante.

Ma découverte tardive de cette saga, culte, d'après les commentaires et fan clubs et j'en suis bien satisfait. Les auteurs ont imaginé avec succès cette visite sur la lune en 1966, soit 3 ans avant les premiers pas sur notre satellite et je trouve déjà pour cela une excellente anticipation. Ce début d'histoire est truffé de chiffres et détails d'ordre astronomiques, scientifiques dont certains sont réels. Les inventions d'armes totalement du domaine de la fiction sont captivantes et passionnantes. Un fond de guerre froide entre russes, chinois et américains apportent les touches "espionnage". Perry Rhodan va sans aucun doute continuer à me distraire.

J’avais envie de découvrir cette série culte de la SF allemande, écrite à plusieurs, dans le principe du feuilleton. L’écriture est assez scolaire, assez plate, et l’intrigue, écrite en 1961 est un peu datée. Mais le tout est assez palpitant, mélangeant science-fiction, espionnage et politique fiction. Perry Rhodan est un personnage du genre infaillible, plus malin que tous, un vrai héros. C’est assez caricatural, mais les rebondissements, le idées originales et la relative cohérence en font une lecture distrayante, plaisante et sans prétention, cela se laisse lire et me donne presque envie de découvrir la suite et de m’immerger dans cette série, la plus longue de la SF (365 livres traduits en français soit environ 1150 épisodes, et presque 3000 épisodes en allemand !).

On ne le dira jamais assez, les oeuvres de SF, bien qu'ayant souvent une visée prospective, révèlent avant tout la mentalité de leur époque de rédaction. Ce premier tome des aventures de Perry Rhodan ne fait pas exception à la règle. Il nous narre les péripéties de la première expédition lunaire de l'humanité et les conséquences inattendues qu'elle aura sur le monde.



Précisons également que cette saga est sans doute la plus importante (en quantité) jamais écrite, dans le genre SF, (des milliers de tomes à ce jour, dont plusieurs centaines traduit en France). Des dizaines de cycles se succèdent et cette "Opération Astrée" est le tout premier tome de la saga, mais aussi du premier cycle, qui regroupe une vingtaine de tomes. En France on a la "Compagnie des Glaces" dans le même genre, mais il faut bien avouer que les allemands font encore plus fort, en terme de longévité.



Le lecteur ainsi averti, ne sera pas surpris que ces premières aventures du major Rohdan, écrites au début des sixties, sentent la guerre froide et la peur de l'holocauste nucléaire à plein nez. Stylistiquement ça reste très basique et la traduction est faite à la truelle. Quant aux personnages, ce ne sont là que des clichés (et je ne parle même pas des aliens en présence). Et pour autant, j'ai été assez surpris car je m'attendais à de l'action à tout va, mais finalement pas tant que ça et l'aspect géopolitique de l'histoire, bien que caricatural lui aussi, est plutôt sympathique. Les aspects techniques sont parfois assez risibles mais, heureusement, pas trop présents.



Il faut dire que l'ensemble est terriblement daté, ce qui pourra irriter certains, quand d'autres y verront un charme certain. Il faut être honnête, après que Perry Rohdan ait complétement bouleversé les équilibres géopolitiques du monde, j'ai bien envie de savoir comment il va se dépatouiller de tout ça. Mais de là à lire l'ensemble de la saga, il n'y a que quelques marathons que je ne saurai franchir.

Il me semble que c’est complètement par hasard, peut-être durant un des tous premiers épisodes du podcast « C’est plus que de la SF » de Lloyd Chéry, que j’ai appris l’existence de Perry Rhodan, et de la longévité de son cycle… (peut-être l’épisode sur le Transperceneige, où l’on parle évidemment de la longévité de La compagnie des glaces ?)

Comme je déteste prendre un cycle en cours de route, et sachant que « Opération Astrée », le numéro un des Perry Rhodan, datait de 1966, je m’étais résigné à ne sans doute jamais tomber dessus…



Aussi, quel ne fut pas mon plaisir quand, chez un bouquiniste, j’ai eu la surprise de tomber dans un coin sur les tous premiers numéros de Perry Rhodan !

En français bien sûr !



Sans aucune hésitation, je me suis jeté dessus et je les ai achetés !



Concernant plus particulièrement ce numéro un, Opération Astrée, j’ai ressenti une division en deux parties : toute la première partie (jusqu’au retour sur Terre) est intéressante et détaillée tandis que la seconde partie paraît écrite plus rapidement, les paragraphes sont plus courts, plus simples (voir simplistes à l’extrême) et s’enchaînent très rapidement, l’échelle des temps est plus dense. La fin ressemble carrément à un résumé !

C’est un peu dommage car il y aurait eu beaucoup à raconter et cela donne l’impression d’une baisse de crédibilité des comportements des personnages faute d’argumentation, mais ce n’était pas apparemment pas dans les objectifs des auteurs qui semblent vouloir évacuer cette phase de transition pour aboutir à la situation de contexte final de ce premier tome afin de poser les bases du cycle.



Évidemment les descriptions techniques font datées, mais j’ai trouvé que c’est vraiment très bien, une très bonne surprise. Vu l’ancienneté, je me m’attendais pas du tout à une histoire aussi intéressante.

A noter par exemple que la première partie est saupoudrée de chiffres (que je n’ai absolument pas pris la peine de confronter) comme peuvent l’être les romans d’autres auteurs qui veulent se donner une assise scientifique…



On sent qu’on est parti pour de chouettes aventures, dans le (proche) futur et dans l’espace, ça va vite, il se passe toujours quelque chose, les personnages sont variés.



J’ai passé un très bon moment, je me suis régalé et je suis heureux de pouvoir poursuivre avec les tomes suivants !

A n’en pas douter, une fois lus les tomes en ma possession, je vais certainement retourner chez ce bouquiniste pour lui acheter la suite ! :D

Que dire ? j'avais un bon filling sur cette série ; au point de me procurer les six premiers tomes avant d'en avoir commencé un seul. Mais, voilà, le problème c'est qu'il est presque impossible de se résoudre à lire ce charabia. C'est imbuvable ! Même pas une question de contenu ou d'histoire. Juste "syntaxiquement" insupportable. Je n'ai pas pu dépasser les premiers paragraphes, tout juste la première page ; et difficilement, encore.

Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre de sciences fictions, à la base ce n’est pas trop mon truc mais là j’ai était agréablement surprise. Une fois qu’on s’habitue au vocabulaire de l’espace, la lecture se fait plutôt facilement. On rentre bien dans l’histoire.

On suit ici les aventures de Perry Rhodan qui après un atterrissage en catastrophe sur la lune y découvre une autre civilisation.

Il se passe tellement de chose dans ce tome qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer. On voit bien que ce livre est une ouverture sur une série d’histoire se basant sur la conquête de l’espace.

En tout cas j’ai bien aimé ma lecture, j’étais plutôt septique au début mais au final je ne regrette pas mon choix de livre qui m’a fait découvrir un style que je ne connaissais pas.

Je viens de lire ce premier tome de la longue série des Perry Rhodan. Toutes les bases d’un développement y sont: le héros, le premier voyage sur la lune, la rencontre d’extraterrestres, les potentiels futurs amours du héros avec la belle extraterrestre arrogante et inaccessible… Ce qui est amusant rétrospectivement, sachant qu’il a été écrit au début des années 60, donc en pleine guerre froide et en pleine compétition pour la conquête de l’espace entre les USA et l’URSS, ce sont d’une part les descriptions techniques du vol vers la lune et d’autre part les réactions des 3 puissances en face de la situation : on appuie sur le bouton rouge! A remettre dans le contexte de peur de la guerre nucléaire de l’époque et en gardant à l’esprit que l’auteur est allemand.

Tout d’abord, nous avons le plaisir de découvrir que ce tome reprend exactement là où on était resté à la fin du précédent, et ça c’est très appréciable.



Nous voici donc embarqués à la fois pour des aventures spatiales, et à la fois pour juguler une attaque sur Terre, de l’intérieur, sur un front auquel on ne s’attendait pas !



Malgré les facilités qu’apporte la Milice des mutants, l’auteur arrive à piéger nos héros dans des difficultés qui s’enchaînent, nous entraînant avec eux, à se demander quand est-ce que le sort va arrêter de s’acharner, et comment ils vont s’en sortir et dans quel état !



La situation empire de plus en plus, jusqu’à atteindre un point insoluble…



Et finalement vient la scène mémorable d’une soucoupe volante géante qui tire des rayons laser sur New-York envahi par des robots ! ah je kiffe cette SF à papa !!!



Ensuite, même si la fin est précipitée, elle arrive à en rester palpitante, et nous laisse dans une situation critique avec plusieurs fronts ouverts et Perry Rhodan qui tente un ultime va-tout : on n’a pas envie que ce tome finisse !



J’espère que le suivant reprendra exactement là où celui-là s’est arrêté !