Claude Boujon

Un lapin, lassé des carottes, part à la rencontre d'autres animaux pour en apprendre davantage sur leur alimentation. Il croise un renard qui, avide de lapin, lui dévore les oreilles. La morale de cette histoire pourrait souligner que la quête de compréhension peut parfois nous exposer à des dangers inattendus.



Étonnant de découvrir que ce simple livre a déjà séduit 835 lecteurs.

Lapin Ernest a trouvé et rapporté au terrier un livre. Lapin Victor, son petit frère, n’en a jamais vu et interroge son grand-frère : A quoi peut servir cet objet ? Le grand-frère lui explique tout ce que l’on peut savoir faire grâce aux livres. Un bon moyen de faire découvrir le sens de la lecture avec les moins de cinq ans.

Mais soudain, un renard pointe son museau, et les deux lapins vont utiliser le livre pour se défendre contre lui de manière fort peu conventionnelle. Ce qui montre que la lecture permet de se défendre au sens propre comme au sens figuré.

Efficace, un très bon album pour découvrir l’univers de Claude Boujon, même si ce n’est pas mon album préféré de cet auteur.

~ La Brouille de Claude Boujon aux @ecoledesloisirs



Pour la petite anecdote, c’est une maman d’un de mes petits qui m’avait amené le livre et avait demandé si je pouvais le lire en classe.

Je ne connaissais pas ce livre et j’en suis tombée amoureuse.

C’est l’histoire de deux lapins voisins qui s’entendent à merveille jusqu’au jour où l’un des deux commence à agacer l’autre par diverses choses. À partir de là, c’est la brouille …

cette histoire est très touchante car elle parle de notre quotidien et on ne peut que s’identifier aux personnages.

Les illustrations sont simples et aérées , ce qui met d’autant plus en valeur la profondeur des textes et des personnages eux-mêmes.

Je vous le conseille sans hésiter.



Le connaissez-vous ? L’avez-vous lu?
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Deux lapins, amis et voisins de terriers, se brouillent pour des broutilles. Au fil du temps le conflit dégénère, l’un érige un mur, l’autre le démolit, ils en viennent aux mains (ou plutôt aux pattes ). Un renard passe par là, enchanté de découvrir « deux casse-croute qui se battent ».

Cette histoire, véritable petite fable, permet de dédramatiser les conflits (l’ennemi n’est pas celui qu’on croit) . Elle aborde les thèmes du vivre ensemble, l’entraide, les différences, … La mise en page est sobre et efficace, avec une utilisation astucieuse des doubles pages : le terrier de Mr Brun en page de gauche, celui de Mr Grisou en page de droite, sauf dans la page où apparaît le renard et dans la page finale.

Une histoire toute simple qui parle à tous les enfants.

L'histoire de deux lapins voisins qui ont bien du mal à cohabiter ... Jusqu'à ce jour où ils se disputent tant et si bien qu'ils ne voient pas arriver dans leur dos un malicieux renard affamé ...



Une histoire pour comprendre l'importance de l'entraide dans la difficulté !

J'ai adoré cet album de Claude Boujon au décor sobre (normal c'est le désert !) et aux deux amis différents mais complices. C'est une ode à l'imagination et aux jeux d'enfant : tout ce qu'on peut faire avec un même objet.

Et l'humour des dialogues avec le très sérieux Escarbille "qui aime la précision" est jubilatoire.

Une histoire tendre et drôle.

Monsieur Lapin en a assez des carottes et en vient à se demander ce que mangent les autres animaux. Ce qui fait un beau prétexte pour un conte en randonnée. On ne peut pas dire que le menu de la grenouille (des mouches), de l’oiseau (des vers), du poisson (des larves), …, ni même celui du singe, ne l’attire, jusqu’au moment où il rencontre le renard qui a tendance à apprécier le lapin. La conclusion est toute simple et s’impose d’elle-même, mais c’est sympathique et très drôle quand le renard croque un bout de l’oreille du lapin. Dès la première relecture l’enfant peut s’approprier les paroles des personnages, et en plus apprendre quelques notions sur l’alimentation des animaux. Un album très réussi.

Album destiné aux 6-8 ans.

Deux lapins vont tenter de partager un petit coin de terre. Voisins de terriers, ils s'entendent bien mais avec le temps, les maladresses de l'un et le manque d'attention de l'autre font monter la tension. Jusqu'où iront-ils dans leur querelle de voisinage?



Découverte de l'autre, conflits, intolérance, disputes puis réconciliation. Le quotidien des enfants (et celui des adultes!) est évoqué dans cet album. La simplicité de la situation, les décors et les personnages mis en scène mettent en relief le mécanisme de ces fâcheries.

Ce qui est appréciable c'est que, malgré le fait que les deux lapins se réconcilient, les prochaines disputes ne sont pas exclues ("uniquement quand c'est indispensable"). Car l'on peut être amis et se chamailler!



Une histoire qui permet de dédramatiser les conflits et de comprendre que leur origine est souvent futile. Comme le dit l'adage "l'union fait la force" et l'ennemi n'est pas toujours celui que l'on croit.

Les verbes d'énonciation sont nombreux et le vocabulaire choisi est soigné. Je ne suis pas très adepte des illustrations de Claude Boujon mais la réflexion que cet album emmène est vraiment très intéressante.

J ai toujours adoré les histoires de Claude Boujon.

En particulier parce que j aime son coup de crayon caractéristique. Ici le renard a une bonne bouille. Ca donne envie de le dessiner.

Monsieur Renard n a plus de viande. Il se décide donc à chasser mais il est ridicule. Comme si ça ne suffisait pas, il se vante auprès de Corbeau d avoir déguster entre autre de l elephant, de l hippopotame. Il compte même manger un lion.

Tout cela pour finir avec des pommes et une bonne compote. Car dans les livres de Claude Bouton les renards ne sont pas futés.

Ces histoires traversent bien le temps et plaisent toujours aux petits.

Deux animaux se promènent dans un paysage minimaliste, probablement un désert, qui occupe presque toute la page à l’exception de quelques centimètres en haut de la page, en bleu : à l’horizon, le ciel, ou la mer. Au loin ils voient une tache bleue, ils s’approchent, c’est une chaise, bleue. A partir de cette idée de départ très sobre comme le dessin, les deux animaux (assez stylisés, qui ressemblent à un chien et à un croisement de loup et de lapin) jouent, comme le feraient des enfants, à inventer toutes sortes de détournement de l’objet chaise, comme ils le feraient à l’intérieur d’une maison, sans se demander un seul instant ce que peut bien faire cette chaise dans le désert. Jusqu’à ce qu’un camélidé, pour être précis, un dromadaire, finalement plus terre à terre que les deux bestioles … Une jolie charge contre le prosaïsme et le matérialisme, et surtout un bel hommage à l’imagination, au jeu, à la fantaisie créatrice, sans qu’à aucun moment de l’album il ne soit fait mention d’enfants ou d’adultes. Et en plus, et surtout, c’est tendre, cela parle à tous les enfants comme à tous les adultes, car tout le monde a joué un jour de son enfance à détourner un objet du quotidien. Un album très réussi !

On ne mélange pas les torchons et les serviettes.

Dans la chaîne alimentaire (naturelle), dans une hiérarchie humaine (construite socialement), il y a peu de chances que les rapports s'inversent ou s'égalisent. Un loup n'est pas censé devenir pote avec des papillons, des lapins et des moutons.

Sauf dans la littérature jeunesse.

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Et puisque 'L'Apprenti loup' est un album pour enfants, j'ai voulu croire à une belle histoire d'amitié, au-delà des apparences, des appartenances.

Mais la conclusion est aussi désolante que celle de la fable d'Esope*, 'Le Laboureur et le Serpent gelé'.

Bienvenue dans ce monde sans pitié, les petits !

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Brutal et sans intérêt, selon moi.

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* La fable d'Esope :

Un laboureur trouva dans la saison d'hiver un serpent raidi par le froid. Il en eut pitié, le ramassa et le mit dans son sein. Réchauffé, le serpent reprit son naturel, frappa et tua son bienfaiteur, qui, se sentant mourir, s'écria : « Je l'ai bien mérité, ayant eu pitié d'un méchant. »

Cette fable montre que la perversité ne change pas, quelque bonté qu'on lui témoigne.

Mon petit dernier est fan de loup et... de verdurette. Il faut dire que cette petite grenouille vit des aventures étonnantes. Ici, nous la retrouvons à chercher un abri pour l'hiver. Les abris des autres animaux ne lui plaisant pas (ou on lui suggère que ce n'est pas une bonne idée), c'est l'abri qui va lui tomber sur le bout du nez...

Une histoire jolie à raconter, pleine d'humour et à la chute bien trouvée.

Mignon, mignon. A lire auprès d'enfants de 4, 5 ou 6 ans. Ce qui est intéressant dans ces livres pour enfants, c'est le sens caché. Celui pour les adultes.

Mais moi ce que je préfère, ce sont les illustrations.

Quand je lis ce tout mignon livre aux enfants de 5 ans, et que je leur montre les images, ils deviennent tout diserts, et ce livre, ce que j'en espéraiS, est devenu le déclencheur de belles discussions. Et mieux, quand un de ces enfants joyeux s'exprime un peu abruptement, nous lui rappelons avec le livre qu' il peut le dire autrement.

Bonheur, bienfait de la lecture auprès des enfants.

Toutou dit tout… oui il dit tout du petit garçon avec qui il vit et qui tire… la langue! Non pas le chien! Je vous ai dit que c’était le garçon. Le petit garçon tire la langue tout le temps et à tout le monde… pourquoi ? on ne sait pas mais voilà qu’il devient grand frère et là tout change. En grandissant sa petite sœur elle tape dans tout…bref une famille vu par un chien.

L’histoire bien que prometteuse est au final un peu fade, on n’en tire pas de leçons, on sait juste que ça passera avec le temps. Ce livre est plutôt à destination des parents angoissés par l’attitude de leur enfant que des enfants qui risquent d’avoir l’idée de nouvelles bêtises à faire…bof

Apprécie les choses que tu as.



Pour cette petite histoire nous pouvons très bien le dire. Monsieur Lapin vagabonde pour demander aux animaux ce qu'il mange car lui, n'aime plus les carottes. Il n'est pas tenté par la nourriture des animaux et va très vite le comprendre en tombant sur un renard.



Je ne pense pas qu'un très jeune lecteur comprendrait la morale de l'histoire mais bon, ce n'est qu'un détail.



Les dessins sont simples, les enfants pourraient vraiment aimer cette petite aventure de Mr. Lapin.

Une sorcière veux devenir aussi belle que les filles de magazines. Pour arriver à cette fin, elle confectionne une potion. Mais elle ne veux pas l'essayer sur elle, alors elle va prendre tous les êtres vivants qu'elle va rencontrer. Le résultat ne va pas être celui escompter. L'histoire n'est pas très réussi et la morale n'est pas très compréhensible. Cependant l'album se laisse lire.

En tant qu'intervenante au préscolaire, je trouve ce livre fantastique pour initier les enfants aux jeu symbolique et à l'imaginaire. de nos jours, les enfants ont moins tendance à faire ce type de jeux que dans le passé. Alors, ils ont besoin qu'on leur montre comment. Lire cette histoire est une belle manière de leur expliquer comment jouer à faire semblant! Aussi, comment imaginer qu'un objet peut servir à faire autre chose, apprendre à faire de la substitution.

Monsieur Brun et monsieur Grisou entretiennent une relation conflictuelle qu'on peut malheureusement avoir entre voisins... Puis face à une menace extérieure leur relation s'améliore durablement. Un point de vue que les adultes devraient avoir plus souvent en tête. On a bien rigolé ! En faisant plein de voix différentes on s'est poilé !

Une grenouille tente de trouver un prince charmant qui, en l’embrassant, la ferait devenir princesse.

C’est plutôt sympathique, sur le ton de l’humour avec la rencontre d’objets et d’animaux ne correspondant pas à l’idéal du Prince Charmant.

C’est dommage que la fin est un peu moyenne avec le cliché de la grenouille qui donne la météo qui arrive comme un cheveux sur la soupe et une conclusion plutôt basique.

Deux lapins vivaient en bon voisinage jusqu'à ce que les petites choses du quotidien les agacent.



Si la première moitié de l'album est amusante, la suite est un peu longue et le final est assez convenu.

Ça n'en reste pas moins un album jeunesse aux thèmes variés : la vie en société, les différences de rythmes de vie, les différences d'opinions, le voisinage, l'entraide, l'amitié, les profiteurs, etc.