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Citations de Claude Couderc (44)


Chez les parents de Vivi, la pièce de théâtre commence par le poste. Moi, plus tard, j'écouterai un conteur extraordinaire, Stéphane Pizella. Ce soir il finira de lire " Le Petit Prince ". Je fermerai les yeux et je partirai sur la sixième planète, celle du géographe. Et devant le ciel étoilé je me réciterai : C'est doux, la nuit, quand toutes les étoiles son fleuries.
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"Les coiffeurs, dit-il, c'est comme les curés d'avant. Ils savent confesser les gens..."
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Tu sais ce que veut dire "mourir" ?
Mathieu repose sa tête sur l'oreiller bleuté et ferme les yeux:
"Bien sûr! On n'existe plus, on ne se souvient plus de rien, on ne sent plus rien, ni dans son corps ni dans sa tête, ça c'est bien de ne plus rien sentir dans sa tête. On est comme une pierre qui va s'user pendant longtemps sous la terre.
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Je me lève comme un somnambule, me cogne à plusieurs tables, accroche un cartable, monte sur l'estrade et me retrouve face au " tableau noir du malheur " mon poème préféré de Jacques Prévert. Le maître ne m'a pas appelé pour dessiner " le visage du bonheur ".
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Moi,ce que j ai envie de dire aux autres,c est que la tête d un enfant,c est tellement petit,qu une parole suffit pour vraiment tout casser à l intérieur.C est fragile un enfant...tellement fragile.Il a fallu que mon petit frère se suicide pour que je l aprenne.C est terrible...j ai trop les boules!Merde!
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C'est dingue l'importance qu'on peut donner aux petites choses simples quand on est mis à l'écart.
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J'aurais préféré qu'il m'engueule. Mais le registre de la culpabilité ... me foutre sur le dos la responsabilité de la mort de mon pote, c'est la meilleure façon de me démonter.
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évidemment, si tu veux voir les choses en triste, elles finissent par être tristes et laides.
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On a chacun son barda, son sac de noeud. Dans toutes les familles c'est pareil.
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Chez les parents de Vivi, la pièce de théâtre commence sur le poste. Moi, plus tard, j'écouterai un conteur extraordinaire, Stéphane Pizella. Ce soir, il finira de lire " Le petit Prince ". Je fermerai les yeux et je partirai sur la sixième planète, celle du géographe. Et devant le ciel étoilé je me réciterai : C'est doux, la nuit, quand toutes les étoiles sont fleuries.
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Aujourd’hui, je me dis dans le silence cruel de la maison : « Je suis mort. » Une voix que je ne connais pas me demande : « De quoi es-tu morts ? » Je réponds : « De la mort de mon fils. »
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D'autres gamines de son âges, dans le foyer, confient généralement très vite leur enfant aux soins des éducatrices. Catherine s'en sépare le moins possible
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C'est gris partout et triste, on dirait un jour de contrôle de maths.
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Quand on la gorge qui pique, qu'on a du mal à avaler et u'on a froid alors qu'il fait une cagnasse à assommer un taureau
dans les arènes de Nîmes un jour de corrida, çà trompe pas, ça veut dire qu'on a le coup de foudre.
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- Laurent, tu débarrasses !
Ce n'est pas une demande, c'est un ordre. Comme d'habitude, quand il parle, le père, il ne lève pas la voix. C'est toujours un peu entre ses dents. C'est strident, sec, efficace.
- Je vais t'aider, dit la mère en se levant.
Le père fait un geste de la main, suffisamment éloquent pour qu'elle comprenne : Laurent suffit bien à la tâche.
- J'avais l'habitude. Je m'en foutais de faire plein de trucs à la maison. Le plus terrible... c'était que mon père, il voulait plus que je lui parle... il me l'avait interdit... Lui, il avait le droit... mais pas moi !
Cela fait maintenant plus de quatre mois que Laurent n'est pas autorisé à parler à son père. Quatre longs mois incompréhensibles qui pèsent dans la tête et le cœur de l'enfant.
- Les gifles, les raclées, ça fait mal sur le moment, puis on oublie... mais, ne pas parler à son père.... c'est comme une torture dans la tête. C'est la punition la plus terrible...
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La pauvreté, ça vole la dignité des gens. On se sent méprisable. On a l’impression d’être à la fois invisible et montré du doigt. Car la pauvreté ne se voit pas seulement à l’apparence ; on peut la lire dans les yeux, sur le visage, dans la façon de marcher, de regarder les autres avec gêne. Un pauvre, ça se repère facilement.
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Je dis que je n'existe pas pour toi. Je dis que tu n'as jamais fait attention à moi et que tu n'as jamais eu un geste affectueux pour moi.
Je me trompe peut-être ...Et peut-être aussi qu'on ne t'a pas appris à dire, à montrer tes sentiments.
Je sais qu'il y a en toi quelque chose de cassé.
Mais je crois que si je suis absent de ta vie, tu ne seras jamais absent de la mienne.
On s'est ratés. On ne s'est pas rencontrés.
A qui la faute ? Seulement à toi ?
Je ne veux pas te donner d'excuses, mais il y a encore des choses de la vie que je ne sais pas, ou que je n'ai pas comprises . Plus tard .....
Je ne sais pas si je vais t'envoyer cette lettre d'adieu. Es-tu capable de ressentir ce que représente un papa, un vrai, pour un enfant ? Je ne le saurai jamais. Comme je ne saurai jamais qui tu es.
Me faudra-t-il vivre toute ma vie avec ce manque? En tout cas ne t'inquiète pas, je ne crois pas que je deviendrai un grand cruciverbiste. Je ne te ferai pas d'ombre. Tu resteras le champion que j'admirais, sale mec, père indigne ... Alcoolo !
Signé : Ton fils qui aurait bien aimé que tu l'aimes.
P.S. : "En cinq lettres : indispensable pour vivre ..."
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Et comme il ne s'intéresse pas à moi, je me demande aussi si la mamoune ne m'a pas conçu avec quelqu'un d'autre.
Je ne sais pas si j'oserais lui poser la question.
Je ne parviens pas à imaginer qu'ils ont dû faire l'amour ensemble pour avoir autant d'enfants.
Je me dis souvent que l'amour, c'est pas un truc de parents.
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Il faut que je trouve l'occasion d'interroger mon père sur ses origines.
Et lui, comment l'imaginer enfant ?
Il n'a pas dû être bien sage, pour faire tant de conneries maintenant qu'il est adulte. On a dû lui serrer la vis un peu trop et il s'est rattrapé en vieillissant.
Je ne parviens pas à imaginer le pater à mon âge.
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Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre
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