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Critiques de Claude Keller (13)
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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Le récit se déroule dans un quartier paisible de la ville de Lyon. Paisible en apparence, puisque l'immeuble du 7 rue d'Auvergne est témoin d'un bien curieux remue-ménage...On y rencontre des personnages ordinaires à tous égards. De Francine Kennedy, la veuve octogénaire du quatrième étage, à la classique famille Boussac en passant par les fils de La Salle du troisième...rien ne présage une telle agitation.

L'élément catalyseur, c'est le kidnapping de Francine par Ben Trep et Dora Lubba, un couple atypique. Dora, fille d'une riche famille, d'ordinaire policée, ressent le besoin de s'affranchir des règles du cocon familial. Elle décide de fuguer en compagnie de son "bad boy" Ben. Marginal peu gâté par la vie et petite frappe qui vit de vols, Ben a tout perdu, famille, amis, appartement... Désemparé, il décide d'enlever Francine et entraîne la naïve Dora dans ce traquenard. En séquestrant la vieille femme, ils trouveront momentanément refuge chez elle.

Inconséquents, ils ne se doutent pas une seconde que ce banal concours de circonstances les conduira au mauvais endroit, au mauvais moment... Et l''affaire tournera au vinaigre quand Rumi, le compagnon de vols de Ben, s'immiscera dans l'histoire.

Au fur et à mesure du récit, le vernis craque et chacun des personnages révèlera une "tare" psychologique. Francine, menacée par Rumi, montre ses crocs et se révèle moins inoffensive qu'elle n'y paraît. Dictée par la démence sénile, elle cède facilement à ses pulsions meurtrières...et manie plutôt bien le couteau de cuisine. Rumi, lui, perd pieds et cède à la violence. Chez les Boussac, c'est le grabuge, ils sont en conflit permanent. Le père, exaspéré par le comportement de sa fille en pleine crise d'adolescence, se réfugie dans l'alcool. La mère, usée par les vicissitudes de la vie, fera une très mauvaise rencontre en cherchant à rompre son morne quotidien. La fille, punk et rebelle en carton de 14 ans, fait affront à l'autorité parentale en s'encanaillant secrètement avec un homme du double de son âge. Et cet homme, ce n'est d'autre que son voisin, Etienne de la Salle, un écrivain raté, bon à rien. Seul Ben tire son épingle du jeu. Loin de l'étiquette du petit voyou qu'on lui prête à tord, il fait preuve de sang-froid en protégeant sa belle du brutal Rumi. Un personnage étrange apparaît également dans le récit...le fantôme de Freud. Oui vous avez bien lu. Investi d'une mission, il est chargé d'aider un de ces doux dingues. Et ce ne sera pas une mince affaire.



Pour tout avouer, la lecture de ce livre n'a pas été chose simple. Le début, plutôt terne, ne permet pas d'entrer immédiatement dans le récit. L'histoire est lente à démarrer et le style manque de relief. On se dit alors que c'est légitime un début un peu pataud, on espère au fil des pages que l'histoire décollera, que les personnages évolueront... Naïveté du lecteur plein d'espoir ? Oui et non.

Oui parce qu'au risque d'être dure, le style reste plat et les personnages manquent cruellement d'étoffes et de nuances. On reproche avant tout une psychologie grossière voire facile, puisqu'on retrouve le sempiternel adolescent attardé en proie à une sévère crise existentielle, le marginal rmiste ET tire aux flanc, le bad boy au cœur tendre, la mamie "près de ses sous", la mère dépressive dépassée par la vie, le baratineur et magouilleur de rital, la bourgeoise austère... On finit par se lasser des caricatures. Oui, ces personnages sont sensés représenter la vie dans ce qu'elle a d'ordinaire, mais il faut reconnaître qu'il y a un évident manque d'originalité. Difficile de s'attacher aux personnages. Et tant qu'on est dans le fâcheux, ajoutons que le fantôme de Freud n'est absolument d'aucun intérêt. Pire, ses analyses tombent lourdement dans la psychologie de comptoir. Pauvre Freud...

Mais non, car l'histoire reste malgré tout charmante. Pétrit de bonnes intentions, le récit se veut léger et loufoque, il se lit comme un vaudeville moderne. Sans compter, le côté très décousu (les histoires des personnages se suivent, se croisent, se chevauchent) qui représente parfaitement l'ambiance "joyeux bordel". A priori déconcertant, ce désordre donne du rythme au récit. En passant d'une histoire à l'autre, on a l'impression d'observer discrètement, presque d'un regard voyeur, les déboires des habitants de l'immeuble du 7 rue d'Auvergne. Comme si on guettait tour à tour de sa fenêtre, celle de la vieille dame Kennedy, celle des Boussac... Qui a parlé de curiosité déplacée ?!



On est d'accord, l'histoire est plutôt charmante (gentillette diront certains). Mais avouons-le, on ne retrouve pas la "drôlerie" et encore moins la "poésie", promises en 4ème de couverture. A bon entendeur...

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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Dora, lycéenne, est amoureuse de Ben, un jeune homme plus âgé qui magouille pas mal. Une envie de fugue pour elle et de fuite pour lui, ils ne savent pas où aller. Ils répèrent assez vite une vieille dame qui répond au nom de Francine et s'incrustent chez elle. Tout ne se passe pas comme prévu lorsque Rumi, le "copain (pas si copain que ça) de galère" de Ben débarque ivre et violent.

Tous les habitants de l'immeuble de Francine auront un jeu à jouer dans cette drôle de scène...



L'auteur décrit tous les habitants de l'immeuble et s'attarde autant sur les personnages secondaires que sur les personnages principaux. Il y a cependant un personnage dont je ne vois pas l'intérêt c'est celui de Freud ou plus exactement son fantôme qui apparait par ci par là, qui observe et qui analyse à sa manière les habitants et leurs actions...



Je n'ai pas accroché à cette histoire et je vais donc avoir beaucoup de mal à en parler... Je n'ai pas trouvé le livre drôle comme l'annonce la 4e de couv, je l'ai même trouvé assez long. Il n'y a pour moi pas assez de suspense pour me tenir en haleine. J'ai eu du mal à le finir et j'ai mis beaucoup de temps pour le terminer.



Pourtant, la couverture est très jolie avec toutes ces couleurs et est même assez intrigante avec ces petites taches de sang. Je vous rassure, elle sonne juste par rapport à l'histoire relatée dans ce roman. Comme quoi la couverture ne fait pas tout...



Bon comme je n'aime pas descendre un livre, je pense que je vais m'arrêter là pour cette chronique...


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Vous prendrez bien une tasse de thé ?





Dans le même immeuble cohabitent une vieille dame riche (24 manteaux de fourrure à son actif en plus du reste) en perte de mémoire, un couple (les Boussac) au bord de la rupture car tellement engoncé dans son quotidien. Leur fille, une ado au style punk et révoltée (enfin pas tant que ça) qui couche avec l'écrivain du grenier en manque d'inspiration. Lui-même fils d'un veuf, retraité des postes, qui entretient une relation intense mais cachée avec une dame célibataire et dévote (alors pourquoi se cacher ?).



Et tout ce petit monde va se trouver bouleversé par l'arrivée de Ben (jeune délinquant et ex-taulard) et de Dora son amoureuse (15 ans et fille d'un psychiâtre de bonne famille), poursuivis par Rumi, copain d'infortune de Ben.



Ah, j'oubliais ! Freud !

Là, je m'arrête un instant, le temps de faire une petite analyse. Pourquoi cet oubli ?

💡Je sais : ce personnage n'a aucun intérêt et sa présence est inutile.

Pauvre Freud ! Le voilà embarqué, bien malgré lui (sous forme de fantôme), dans un roman qui se voudrait psychologique mais où les personnages sont on ne peut plus conventionnels et caricaturaux.

L'intrigue ne vous tient pas en haleine non plus et la fin est sans surprise.



Si vous n'avez rien d'autre lire...

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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

A la manière d'un Perec, Claude Keller nous propose, dans son roman, de se focaliser sur un immeuble et ses habitants à un instant t.

Un engrenange se met en place, et tous les personnages vont se rencontrer, alors même que rien de les y destinait. Certains avec leurs blessures, d'autres avec leurs vices ou encore leur violence. Et la jeune héroïne se retrouve bien vite au milieu d'un théâtre de violence et d'excès complètement étranger à son univers confortable.

Le suspense ne cesse d'augmenter et l'étau se resserrer autour de ce couple de jeunes un peu paumés. A la façon d'une pièce de théâtre, Claude Keller fait minutieusement converger tous ses personnages au 7 rue d'Auvergne et le compte à rebours se met en marche.

Mais si l'idée de départ est bonne, malheureusement, le tout s'essouffle rapidement. La psychologie des personnages est légère et sombre souvent dans la caricature. Le schéma jeune fille de bonne famille / jeune garçon paumé de la Ddass est trop éculé pour réellement fonctionner. L'auteur affuble ses personnages de personnalités et de caractères ô combien faciles : le gamin de la Ddass à qui rien ne sourit, la jeune bourgeoise qui a sauté une classe et aux parents CSP+, la jeune punk avec épingle à nourrice dans ses oreilles en rupture avec sa famille, la veuve riche et un peu gaga, etc. La galerie de personnages ressemble à n'importe quel saga de l'été ou feuilleton télévisé... C'est ennuyeux et ça manque de saveur.

C'est bien dommage, car l'alternance de points de vue offre à l'intrigue un dynamisme bienvenu et permet au lecteur de s'immerger complètement dans ce vaudeville contemporain qui aurait pu être drôle, émouvant, poétique même (comme le promettait la quatrième). Mais rien de tout cela pour moi. Je n'ai pas réussi à prendre en sympathie les personnages ni m'intéresser vraiment à leurs sorts. Malgré une construction narrative intéressante et un suspense indéniable, j'ai refermé ce roman un peu déçue.
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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

J’ai du passé à coté du livre car la quatrième de couverture annonçait un « roman plein de charme, de drôlerie et de poésie » alors que je le trouve pas drôle une seule seconde et le langage est plutôt vulgaire, brut. Je vais arrêter là car je ne vais rien trouver de positif à dire sur ce livre (c’est très rare mais bon chacun ses gouts). A vite oublié pour ma part
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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Claude Keller signe ici un drame social: beaucoup de psychologie des personnages, une dose d'énigme, une peur diffuse, le tout assaisonné d'un brin de fantaisie. En effet, le premier tour de force de l'auteur est de raconter des événements assez choquants d'une plume mi-grave mi-légère, allant parfois jusqu'à la truculence. De ce fait, le lecteur est toujours partagé entre l'angoisse de ce qui se déroule et la façon dont c'est raconté. En outre, Claude Keller ménage quelques pauses destinées à détendre le lecteur. Par exemple, la rencontre de deux personnages se fait alors que la tension est presque palpable, et la façon dont l'un s'adresse à l'autre est assez amusante, car au plus fort de la tourmente, il n'oublie pas ses bonnes manières, et adopte un langage châtié, mêlant humour et gravité.



L'auteur n'hésite pas à intervenir dans son propre récit, en faisant de petites remarques sur les pensées des personnages ou sur lui-même. Par exemple, il reconnaît exagérer lorsqu'il décrit l'espèce de béatitude enamourée de Ben et Dora, à un moment. Ce sont des parenthèses amusantes, et dans le cas de l'exemple sus-cité, cela permet d'ôter toute mièvrerie à la chose. Il ne faut pas oublier que Ben est hypersensible, et que Dora vit ses premiers émois.

[...]

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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Dora, jeune lycéenne, décide de « fuguer » avec son copain, Ben. Ben, c'est le vialin garçon qui a tout perdu : il n'a pas de famille, plus d'appartement et vient de se fâcher avec Rumi pour une histoire de coup foireux. Très vite, Dora et Ben se rendent compte qu'ils ne savent pas où aller alors Ben prend la décision de kidnapper une vieille dame et tous les trois partent chez elle. Tous les deux n'ont aucune mauvaises intentions au début. Or Rumi débarque chez Francine sans crier gare. Fou de rage, Rumi agresse Ben, s'en prend à Dora et Francine. Une voisine alertée, entre à son tour dans l'appartement tandis qu'Ernest passe une soirée en amoureux à l'étage inférieur.



Une découverte agréable, mais pas forcément facile à se plonger dedans. L'auteur a fait le choix de passer d'un personnage à l'autre, mais ils sont tous aussi intéressant. Plus on avance dans le récit, plus les liens entre ces personnages se tissent et l'histoire prend pied.

Freud apparaît également comme un personnage secondaire, mais je n'y ai vu aucun intérêt, bien au contraire, ses passages m'ont laissée de marbre et indifférente.



En bref, un subtil mélange entre humour, légèreté et gravité, policier et suspens.
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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Dès que le mot "poésie" fleure à la 4ème de couverture, je prends sans trop me préoccuper du reste. Déçue, car il n'y a aucune once de poésie dans ce livre. Du charme dit encore la 4ème, ouais, je ne sais pas où, et la drôlerie, moyen moyen.... toutefois, ce livre n'est pas à jeter entièrement, car je l'ai fini. De circonstances en circonstances, les chapitres s'enchaînent mine de rien, tout foire au mauvais cauchemar, et on a envie de voir comment l'histoire va bien finir de glisser vers l'hécatombe. En résumé, une lecture surprenante mais loin d'être poétique. Intéressante par sa construction, et le portrait des jeunes perdus dans cette société. La confrontation de deux mondes que tout oppose, le choc inévitable mais pas dépourvu d'intérêt.



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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Si les deux personnages principaux sont bien Dora et Ben, ils sont entourés d’une pléiade de caractères tous aussi vivants les uns que les autres. Et si Claude Keller nous donne l’impression d’une intrigue un peu décousue, elle s’avère vite débridée et anarchique, à l’image du bordel (excusez la grossièreté) qu’ils vont mettre dans un petit immeuble de la rue d’Auvergne. Le livre pourrait perdre le lecteur, mais le plaisir de la lecture est au rendez vous avec un style sautillant, léger et débridé, fait de petite phrases, de mots et de bons mots qui donnent le sourire. Car finalement, le but n’est pas de passer un message, mais bien de divertir. Et en l’occurrence, la mission est remplie.
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Si les deux personnages principaux sont bien Dora et Ben, ils sont entourés d’une pléiade de caractères tous aussi vivants les uns que les autres. Et si Claude Keller nous donne l’impression d’une intrigue un peu décousue, elle s’avère vite débridée et anarchique, à l’image du bordel (excusez la grossièreté) qu’ils vont mettre dans un petit immeuble de la rue d’Auvergne. Le livre pourrait perdre le lecteur, mais le plaisir de la lecture est au rendez vous avec un style sautillant, léger et débridé, fait de petite phrases, de mots et de bons mots qui donnent le sourire. Car finalement, le but n’est pas de passer un message, mais bien de divertir. Et en l’occurrence, la mission est remplie.
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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Deux jeunes amoureux que tout oppose, notamment le milieu social, se trouvent embarqués dans une bien curieuse aventure. Par un concours de circonstance, ils kidnappent (en quelque sorte) une mémé d'un quartier huppé, la séquestrent chez elle, gentiment au départ. Puis ça dérape, avec l'entrée en scène d'un copain du garçon, carrément fêlé. Les habitants de l'immeuble finissent par se trouver mêlés à l'histoire, chacun à leur manière. Les choses ne vont pas en s'arrangeant, c'est le moins que l'on puisse dire...



Que dire sur ce livre étrange ? Me voilà bien embarrassée. Je l'ai lu sans déplaisir mais je n'ai pas bien compris si c'était un livre purement distrayant ou s'il y avait un message à découvrir au travers des lignes. Ce que je ne vous ai pas dit dans mon mini-résumé, c'est qu'un étrange personnage apparaît régulièrement dans l'histoire : il s'agit de Monsieur Freud en personne. Quel est son rôle, son message ? Je ne sais pas !



Un livre assez distrayant (et carrément déjanté), une écriture fluide mais je n'ai peut-être pas tout compris


Lien : http://sylire.over-blog.com/
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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

Aurélie, une jeune fille de 15, bien sous tout rapport, un papa psychothérapeute, une maman chanteuse d'opéra, fréquente Ben, un garçon délinquant, sortant de prison et quasiment à la rue.

Le jeune homme, sans domicile, décide alors d'accoster une vieille femme pour accéder à son logement et entraîne à sa suite Aurélie complètement dépassé par les événements. La situation va très vite débordée.



Une histoire assez difficile à lire et à suivre. Plusieurs personnages se succèdent; dans un même chapitre, on peut changer de point de vue et il faut parfois plusieurs lignes avant de se situer.

Quelques fois, ça manque de sens; je n'ai pas du tout compris le rôle du fantôme de Freud dans ce roman.

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Vous prendrez bien une tasse de thé ?

J'ai fermé ce livre en me disant que j'avais perdu mon temps!

C'est une des premières fois que ça m'arrive...

Ah si un point positif! J'aime bien la couverture! ^^
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