AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Clémence Simon (13)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La ruée vers l'art

Je remercie les Editons Arola- Revue DADA ainsi que babelio pour l'envoie de ce livre : La ruée vers l'art. Quand le STREET ART raconte L'HISTOIRE DE L'ART de Clémence Simon, livre qui a satisfait toutes mes attentes. La couverture est cartonnée ce qui est appréciable pour les beaux livres ou les livres d'art que l'on regarde fréquemment.Une double page nous transmet mieux l'idée de la taille de chaque oeuvre avec une demie page repliée qui nous donne les informations sur chaque artiste, quelques explications, sa vision de l'art. Le tout pour 19 euros ce qui est un rapport qualité-prix appréciable pour les collectionneurs de livre sur l'art.

A titre d'exemple, je prends la photographie de la couverture,

Okuda, La Nouvelle Joconde/ Léonard de Vinci, La Joconde/

2017 / 1503

450 bombes spray / huile sur toile

Paris 13ème avenue d'Ivry / Paris 1er musée du Louvre

50 m / 0,70 m

et voilà les renseignements très utiles qui vont avec chaque peinture, je me souviens avoir été énormément déçue par la taille de La Joconde quand je l'ai apprise, si petite et si célèbre.

Je vous donne la liste des artistes, beaucoup sont connus: Banksy, JR, Okuda, Fintan Magee et Adnate, Ozmo, blu, Ernest Pignon-Ernest, Tristan Eaton, Pejac, Oak Oak, Dmitri Aske, Zilda, Jérome Mesnager, Steve Galgas et Mike Altman, Ron English, D*Face, Invider, tous ont du talent, de l'humour et expriment leurs préoccupations, leur vision de notre société.

J'aurais pu être choquée par cette interprétation de tableaux de maître, mais non au contraire, ils ne saccagent pas des oeuvres, ils les connaissent et en font une autre oeuvre impermanente car le monde, l'histoire, les idées évoluent et l'art avec .

En tout cas, grâce au travail de Clémence Simon et à ses textes mon approche du STREET ART est réussie. Pour la petite histoire, Zilda a changé le pape François en Superman et nous a donné une magnifique interprétation de La mort et le Fossoyeur, quand à Pejac avec l'aide d'Hokusai, il m'a fait découvrir mon seau et ma serpillère sous un jour nouveau.

Avec ces artistes la poésie est là où l'on ne s'y attend pas et c'est une bien jolie manière de concilier le passé et le présent.
Commenter  J’apprécie          383
Revue Dada, n°187 : Art$$$ : le grand marché

« En art, la matière dont est constituée l'oeuvre est loin de déterminer sa valeur. Aujourd'hui, un exemplaire de la fameuse 'Merde d'artiste' de l'Italien Manzoni vaut ainsi bien davantage que son poids en or. »



Je ne l'aurais pas formulé ainsi, mais ce constat exprime parfaitement ce que je pense du business dans les Arts plastiques, la littérature, l'industrie musicale, le cinéma...



Ce numéro de DADA nous (ré)apprend le circuit traditionnel des oeuvres d'art (peintures, sculptures) via ses différents acteurs lorsqu'il s'agit d'un marché et non d'un seul moyen d'expression (comme le street art) : artiste, galeriste, conservateur, collectionneur, critique, commissaire-priseur.

Il nous rappelle également le rôle des mécènes, parfois discutable (comme le duo 'juteux' François Pinault - Jeff Koons). L'on y voit également que certains artistes, dont les oeuvres atteignent aujourd'hui des prix démentiels, n'ont été reconnus et appréciés qu'après leur mort : « Malgré une carrière courte - de 1880 à 1890 - [Van Gogh] produit pas moins de 2 000 tableaux et dessins. Et combien en vend-il ? Un seul, apparemment ! »



La revue elle-même me séduit toujours autant, bien que les sujets scabreux ne soient évoqués qu'en quelques lignes dans l'index (ici les faussaires, les pillages... pour le numéro sur Pompéi, la sexualité exposée), probablement parce qu'elle est destinée 'à toute la famille'.



A ce jour, c'est le titre de DADA qui m'a le moins intéressée, et j'aurais dû m'en douter : expression artistique et thune/calcul/spéculation sont des mots qui vont si mal ensemble... si mal ensemble... ♪♫
Commenter  J’apprécie          293
En avant les histoires de l'art

Pierre-André Sollier est un peintre à la formation académique (Atelier de Sèvres, École d'art publique de la Ville de Paris, Saint-Martin's School of Art de Londres) dont le travail de détournement lui a valu un succès mondial. Son idée, nourrie par la culture pop, les mangas, le mouvement geek, etc., a été d'envahir les oeuvres classiques de Playmobils.



Clémence Simon, journaliste pour la super revue DADA, mensuel de référence à l'art pour toute la famille, a eu la bonne idée de demander à cet artiste, de se lier à elle pour concocter un livre destiné à faire découvrir aux enfants certains des plus grands chefs d'œuvre de la peinture.



34 chefs-d'oeuvre revisités, des premiers temps de la peinture (en commençant par la Grotte de Lascaux) au tournant du XXe siècle (en terminant par Américan Gothic de Grant Wood) sont ainsi décortiqués ; pour chacun : présentation de l'original, anecdotes instructives, jeux (retrouver un objet, par exemple).



La couverture en papier glacé épais se déplie pour présenter, façon galerie, les chefs-d'oeuvre originaux.



Un très bon ouvrage documenté, instructif et ludique.



Merci aux éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et à la Masse Critique de Babelio pour l'envoi de cet ouvrage.









Commenter  J’apprécie          162
La ruée vers l'art

Le street art appartient sans doute aux mouvements artistiques contemporains les plus dynamiques. Ces graffiti, sculptures et pochoirs intégrés aux constructions urbaines font sortir l’art des musées, en transformant la rue en « musées à ciel ouvert » accessibles à tous, et donnent à réfléchir aux citadins de passage...



La ruée vers l’art nous permet de découvrir près d’une vingtaine d’œuvres de street-artistes de renommée, qui ont toutes en commun de détourner des peintures ultra-célèbres. Chacune est présentée par une grande photo s’étendant sur une double page, assortie d’un rabat proposant une description, quelques pistes d’interprétation et des informations sur l’œuvre d’art détournée.



Nous nous sommes beaucoup amusés à découvrir certains tableaux que les garçons ne connaissaient pas encore, mais aussi à en reconnaître d’autres : la Joconde, les fresques de Lascaux visitées l’année dernière, un portrait d’Arcimboldo étudié à l’école maternelle, La Grande Vague de Kanagawa que nous avons en poster… Mes garçons ont été abasourdis par la prouesse technique que représentent certaines œuvres de street art, comme ces tableaux monumentaux réalisées sur des immeubles vertigineux. Les photos montrent très bien comment les artistes jouent sur les échelles en créant des motifs démesurés que l’on distingue de loin, mais dans lesquels s’intègrent d’autres sujets dont on prend conscience en approchant – comme cet énorme robot composé d’objets électro-ménagers, ou la silhouette de Napoléon dans laquelle fourmillent personnages de dessins animés et symboles…



Nous avons aussi été très intéressés par les problématiques sociales auxquelles ces différentes œuvres et les explications passionnantes de Clémence Simon invitent à réfléchir, en particulier (pêle-mêle): qu’est-ce que l’art ? Les artistes de la grotte de Lascaux ne seraient-ils pas aujourd’hui exposés au risque de voir un employé municipal effacer leurs fresques au kärcher ? Les mondes des jeux vidéos et des galeries d’art sont-ils irréconciliables ou peut-on imaginer des ponts ? N’y a-t-il pas urgemment besoin de mieux considérer toutes sortes de formes de travail invisible, en particulier le travail ménager souvent assumé par des femmes ? Beaucoup d’œuvres évoquent la société de consommation et la crise écologique, à l’image de cette Joconde moderne, « fashion-victim » au regard vide qui ne s’aperçoit pas que la nature environnante est à l’agonie et qu’elle est en train de sombrer. Ou ce robot colossal composé en agglomérant non pas des légumes, comme le faisait le peintre Arcimboldo, mais des tonnes de produits-ménagers usagers entassés en montagnes de déchets.



Cet album joue donc sur un choc très stimulant entre chefs-d’œuvre ayant marqué l’histoire et street art – choc également entre art et objets du quotidien, comme ce seau ménager qui, déversé, déverse une vague qui ressemble à s’y méprendre à celle de Hokusai. Une façon très ludique de découvrir en famille l’histoire et l’actualité de l’art !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          152
En avant les histoires de l'art

Le titre est très pertinent et interpelle immédiatement, car tout le monde connaît le slogan Playmobil « En avant les histoires ». On s'attend alors à vivre des aventures fantastiques en plongeant dans l'histoire de l'art ! La couverture est double : la première, cartonnée, n'est pas attractive à première vue ; elle est trop géométrique et trop fournie. Elle cache pourtant une pépite : une représentation des tableaux utilisés pour la reconstitution des scènes avec les personnages Playmobil sous forme de grande galerie chronologique. La couverture souple en dessous est plus conventionnelle et met en avant quelques personnages que l'on retrouve dans l'ouvrage.



Le concept est expliqué en introduction. Ces explications sont destinées aux adolescents et aux adultes. Non pas qu'elles soient élitistes (là n'est pas le concept justement), mais elles ne sont pas assez synthétiques pour des enfants. Toutefois, ces informations sont tout de même indispensables et intéressantes pour appréhender le reste du livre et comprendre la démarche de l'artiste, Pierre-Adrien Sollier, qui a un parcours remarquable. On peut s'aider des photos le représentant dans son atelier pour expliquer aux plus petits. On rentre ensuite dans le vif du sujet avec les tableaux les plus célèbres repris avec les Playmobil. Ils défilent dans l'ordre chronologique (comme sur la présentation cartonnée), agrémenté d'un code couleur par époque qui permet de se repérer rapidement.



Chaque oeuvre est présentée sur une double page avec différents renseignements : la carte d'identité du tableau, un texte de présentation, un « scoop » (Le savais-tu ?), un jeu (Oeil de lynx), sans oublier le visuel évidemment. Les informations se distinguent les unes des autres par des encadrés et des polices d'écriture différents et sont extrêmement bien élaborées ; on a l'essentiel avec peu de lecture. Les jeux de mots pour introduire le texte de référence sont drôles et savamment trouvés : « Faire le mur pour la grotte de Lascaux », « Superst'art » pour la Joconde de Léonard de Vinci ou bien « Yes, we can-can » pour la Danse au Moulin Rouge de Toulouse-Lautrec. Enfin, on a la bonne surprise de doubles pages avec un visuel entier, ou le développement d'une notion importante comme le portrait ou la perspective par exemple. Bravo à Clémence Simon pour ces subtilités textuelles !



La dernière oeuvre date de 1930, cela aurait été peut-être amusant de voir quelques oeuvres contemporaines version Playmobil… pour un prochain ouvrage éventuellement… En résumé, ce livre est original et ludique, adapté à tous les âges et même exploitable pédagogiquement. En plus de la lecture, cela donne envie de reproduire des scènes avec nos propres personnages Playmobil, voire d'imaginer d'autres oeuvres d'art. Reproduire ou créer, deux notions fondamentales pour les artistes en herbe ! En avant !

Commenter  J’apprécie          50
La ruée vers l'art

"La ruée vers l'art" de Clémence Simon est un formidable livre sur le street art qui fait découvrir différentes œuvres dans plusieurs endroits dans le monde. Les images sont très grandes et sont suivies de petites anecdotes sur leurs créateurs ainsi que sur la réalisation de ces fresques.

Ce livre donne envie d'aller visiter tous ces pays pour y découvrir chaque œuvre.

C'est un petit bijou sur le street art que je recommande à tout bon amateur d'art urbain.
Commenter  J’apprécie          40
La ruée vers l'art

Sur la 4ème de couverture de ce très joli livre est inscrit en grand lettrage blanc « Quand le street art raconte l'histoire de l'Art ». L'inverse est pourtant tout aussi vrai ! En effet, n'ayant une connaissance que très générale sur le Street Art et possédant déjà quelques clés sur les grands courants de la peinture, j'ai été ravi de découvrir ce livre. Clémence Simon fait œuvre de pédagogie sans être ennuyeuse. Après une lecture approfondie, j'en ai profité malicieusement pour le relire avec mes deux filles de 8 ans qui ont beaucoup aimé ce dialogue entre des œuvres reconnues (Ingres, Matisse, Michel-Ange...) et leur réinterprétation contemporaine ouverte sur la rue. Le dialogue fonctionne très bien et les « petites » caractéristiques comparées (taille, année, matériel...) permet de prolonger la discussion.



Nous découvrons - grâce aux très belles illustrations- de magnifiques œuvres sur un coin de murs, un immeuble, un chantier... Des œuvres de Street artistes reconnus hautes en couleurs et en symboles , au message parfois humoristique, souvent engagé.

Ce livre réussit parfaitement à susciter chez nous l'envie de découvrir les autres œuvres de ces artistes contemporains.

Merci beaucoup Clémence Simon, votre livre est une très belle porte d'entrée vers le Street Art. Merci pour cette découverte.
Commenter  J’apprécie          40
Salvador Dalí

J’ai découvert avec ce livre la biographie de Dali et des aspects méconnus de sa vie. En quelques, j’ai pu découvrir toutes les facettes de sa peinture et suivre ainsi les évolutions de son art. La qualité des photos et les explications toujours pertinentes font de ce petit livre un document très précieux pour mieux connaître le grand peintre.
Commenter  J’apprécie          20
Revue Dada, n°172 : Matisse

Une revue à croquer, pinceaux, crayons, plein de couleurs sur les mains. Vive Matisse!
Commenter  J’apprécie          10
Salvador Dalí

Bien ! Un bon petit documentaire qui se lit en 15 minutes top chrono et qui propose une biographie de Salvador Dali, avec de nombreuses reproductions de ses œuvres et des images d'illustration. Intéressant, on découvre ses influences artistiques, son évolution, ses thèmes de prédilection...



Je trouve dommage que le livre soit fabriqué avec du papier plastifié, ce qui le connote d'emblée comme livre pour très jeunes enfants, alors qu'en début collège il irait très bien. Du coup j'ai peur que les élèves s'en détournent à cause de ce côté "livre pour bébé".
Commenter  J’apprécie          00
En avant les histoires de l'art

Merci aux éditions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais et à Babelio pour la découverte de cet ouvrage !



J'avoue avoir été étonnée à la réception car lors de ma sélection, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un livre sur des oeuvres d'art revisités avec des personnages de Playmobil.

Je n'ai jamais été fan de Playmobil dans mon enfance, et encore moins maintenant.



Cela étant, ce détail n'enlève en rien la qualité de ce livre à destination des jeunes lecteurs : ils y découvriront le contexte historique de chaque tableau présentés par ordre chronologique, des anecdotes ainsi que le musée où il est exposé dans le monde. Enfin, les oeuvres originales peuvent être admirées à l'intérieur de la couverture à rabats.



En complément, des doubles-pages sur une thématique particulière (le portrait, l'impressionnisme, etc.) agrémentent l'ensemble.

Une petite activité ludique (question sur l'oeuvre, ou recherche dans le tableau à faire) est proposée à chaque oeuvre.



J'ai beaucoup apprécié en apprendre plus sur le sujet, sachant que je suis assez novice en la matière !
Commenter  J’apprécie          00
Charlot

Après la collection sur les peintres et les sculpteurs, Milan lance dans la collection mes docs 7eme art, un documentaire sur le cinéma . C’est Charlie Chaplin qui a été choisi en premier pour son discours universel et intemporel. Encore une réussite qui donne envie de lire toute la collection!
Commenter  J’apprécie          00
Dali - L'électron libre de l'art

Une collection intéressante pour faire découvrir le monde de l'art aux enfants et également aux adultes.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Clémence Simon (38)Voir plus

Quiz Voir plus

Culture générale facile

Qui était surnommé le Roi Soleil ?

Louis XVI
Louis XIV
François 1e

11 questions
26 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}