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Critiques de Colin Cotterill (40)
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Le déjeuner du coroner

Impression un peu mitigée pour ce roman policier qui se déroule au Laos dans les années 70, alors que le pays oscille entre communisme et socialisme.

Siri Paiboun est un médecin de 72 ans, qui aspire à une retraite méritée, mais qui se voit nommé chef coroner contre son gré.

Il va donc devoir procéder à sa toute première autopsie, entourée d'une infirmière et d'un assistant trisomique, et ce qu'il va découvrir va l'entraîner dans des aventures bien dangereuses pour un homme de son âge.

Je n'ai pas trouvé que l'histoire était déplaisante à lire mais elle ne m'a pas captivé non plus.

La politique du Laos est très présente et cela est original, les romans policiers en provenance de ce pays étant rares.

Le style est correct, mais sans grand intêret et je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages.

Une lecture qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Tué sur un coup de tête

Un peu déçu car "Le déjeuner du coroner" et "La dent du Bouddha" m'avaient bien plu.

J'ai trouvé "Tué sur un coup de tête" un peu décousu, alternant des passages bien écrits et palpitants avec d'autres sans saveur et n'apportant rien à l'histoire. Deux affaires criminelles se côtoient sans relations réelles, ce qui donne au lecteur l'impression de passer du coq à l'âne sans trouver de justification. C'est un peu frustrant.

Je terminerai par les points positifs : ceux qui connaissent la Thaïlande "profonde" reconnaîtront des lieux, des modes de vie, des caractères et des expressions typiques.

Bref, ce n'est pas le meilleur roman de Colin Cotterill, mais çà se laisse lire, et cela ne m'empêche pas d'attendre son prochain ouvrage.
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Le déjeuner du coroner

Un ton simple pour une histoire embrouillée à souhait...
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La dent du Bouddha

Lorsqu'on écume les blogs et les boutiques en ligne à la recherche de nouveaux auteurs il arrive que l'on ressente parfois le frisson du pêcheur qui remonte son filet plein de nouveaux poissons à l'air inconnu mais savoureux. Hmmm, un nouveau banc, poissonneux et prometteur.

Ce plaisir fut le notre, une fois attrapé Colin Cotterill dans notre toile.

Un auteur britannique qui vit au Laos et en Thaïlande et qui travaille au sein d'ONG à la réinsertion d'enfants victimes de la prostitution.

La dent du Bouddha est son deuxième polar après Le déjeuner du coroner (prix SNCF du polar en 2007).

Voici donc encore un occidental victime d'asiatite aigüe tout comme John Burdett et sa série Bangkok. Burdett situe ses intrigues en Thaïlande, Cotterill s'installe tout à côté, au Laos, et les parallèles sont nombreux entre les deux écrivains. Tous deux font preuve de beaucoup d'humour (même s'ils se situent sur des registres différents), tous deux nous donnent la mesure du fossé qui sépare les cultures occidentale et asiatique et tous deux nous laissent aux prises avec la mystérieuse magie des fantômes de l'orient.

Mais le monde laotien de Cotterill est quand même plus "cool" que l'infernale jungle urbaine du Bangkok de Burdett !

C'est Siri Paiboun le coroner officiel du régime de Ventiane (et apparemment le seul coroner du pays !) qui nous guide dans le Laos communiste des années 70. Après que français et américains ont abandonné le pays aux griffes du dragon vietnamien.



[...] Il passa sous l'écriteau écrit MORGUE en français, s'essuya soigneusement les pieds sur le paillasson américain WELCOME, et entra dans le frais et sombre bâtiment de plain-pied.

[...] En dépit de la canicule, on n'avait pas ouvert les fenêtres depuis le départ des Américains. (La culture française avait brièvement été supplantée ici par les cours de langue américaine.) La seule culture à n'être pas mise en valeur était celle du Laos.



On retrouve ici à Ventiane le même humour finaud et savoureux avec lequel Burdett nous avait amusés à Bangkok.

Cotterill mène son intrigue avec nonchalance (forcément avec cette canicule) et brocarde gentiment le régime communiste qui a bien vite repris les rênes de la corruption et de la prévarication des mains de la famille royale.



[...] Il se désolait de voir le potentiel du Laos gâché par ses laborieux collègues, mais mieux valait, convenait-il, être un communiste laborieux qu'un capitaliste déchaîné.



Un régime communiste que les meilleurs nageurs ont fuit en traversant le Mékong pour la Thaïlande.

Français et américains, on l'a vu, en prennent également pour leur grade :



[...] - Tu as entendu parler de la visite des sénateurs ?

- Le seul moyen pour moi d'apprendre quelque chose, c'est par toi, Camarade.

- Eh bien, nous avons reçu une délégation de Washington.

- Ils veulent qu'on leur rende leurs bombes ?



On aura compris que l'intrigue policière reste à l'arrière-plan et n'est que le prétexte de la balade dans Ventiane, petite bourgade provinciale engourdie dans la chaleur. Avec même en prime une excursion à Luang Prabang, l'ancienne capitale royale.

Alors l'enquête, quand même ? Et bien, un ours s'échappe en pleine ville et les cadavres commencent à s'accumuler, victimes de coups de griffes (celles de l'ours ?) et de morsures (celles d'un tigre ?). Un coffre royal semble renfermer une puissance maléfique.

Il faudra toute la sagesse bouddhique de Siri Paiboun pour démêler ces fils dont la réalité s'entrecroise avec celle de l'au-delà. Heureusement Siri est aidé par ses fantômes qui viennent le conseiller, l'aider ou même parfois le tourmenter.

On terminera sur cet étonnant parallèle avec la fin de Bangkok Psycho (Burdett, on en parlait plus tôt) : deux histoires où vivants et esprits s'entremêlent et s'entraident pour venir à bout de l'intrigue policière. Avec habileté, intelligence et finesse, ces deux auteurs réussissent à secouer un peu la poussière cartésienne accumulée sur nos neurones occidentaux.

On se surprendrait presque à compter ses propres dents du bout de la langue, histoire de vérifier qu'on n'en a pas trente-trois comme le Bouddha ...

Et puis voilà de quoi épingler un petit cœur de plus sur notre carte du monde des polars, au pays du million d'éléphants (Lan Xang en VO).
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/2..
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Tué sur un coup de tête

Je m'étais positionnée sur ce livre lors de l’événement masse critique et je tenais à vous en remercier.

Je suis partie en vacances, et j'ai dis HOP, parfait, un POLAR et en plus hilarant, super couverture etc...

Mais boom ! C'est comme commencer son bol de soupe en pensant qu'il va y avoir des petits croûtons mais il en reste plus ; et prendre la première cuillerée de pleine bouche alors que notre soupe est bouillante..

Bref, aucune valeur ajoutée sur le fait que l'action se passe en Tailande, et cela aurait peut être valut la peine d'être utilisé..

Pour ce qui est du polar, bien, des cadavres, meurtre, bref, un schéma basique pour passer les vacances.... pas terrifiant mais une trame qui maintient le lecteur, surtout celui qui aime savoir la fin !

Hilarant là ça pêche pas mal.. disons que je n'ai pas su trouver la note humoristique, peut être que en VO c'est autre chose, mais l'avoir annoncé comme tel, on pense rire aux éclat, et là on sourit à peine quelques secondes..



Un ensemble assez décevant, et c'est bien dommage !
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Tué sur un coup de tête

Merci à Babelio et sa Masse critique qui m'ont permis de découvrir ce récit.

Malheureusement, je n'ai pas autant accroché que je l'aurais voulu. Pourtant, le résumé promettait de longues heures passionnantes de lecture, à suivre une enquête qui s'annonçait passionnante (2 corps retrouvés dans un Combi WV enterré), le tout avec un humour apparemment décapant. Je me suis lancée avec joie, et j'en suis ressortie toute déçue...

Quand on m'appâte avec une enquête policière, je m'attends à ce que cette enquête soit menée jusqu'au bout, et qu'elle soit bien menée. Or, là, un moine est assassiné et pouf, la première enquête est reléguée loin, très loin, au second plan. Je veux bien croire que l'enquête sur ce moine soit passionnante, les indices s'enchainent, les situations sont intéressantes (bon, le tout est quand même bien capillo-tracté, mais ça nous tient plus ou moins accroché au livre), mais de là à presque complètement délaisser l'enquête sur le Combi... De loin en loin, on nous en parle, et la conclusion est, comment dire, vraiment pas terrible. Elle donne l'impression que l'auteur ne savait pas trop comment finir, que cette enquête finalement ne l'intéressait pas plus que ça, et qu'il a inventé une histoire vite fait (mal) fait... Bref, pas top, quoi. Un polar, pour moi, ce n'est pas ça.

On m'avait vendu de l'humour. Je ne dois pas avoir le même que l'auteur. J'ai souri à quelques bons mots, mais dans l'ensemble, les touches humoristiques ont glissé sur moi sans me faire aucun effet. L'auteur veut peut-être trop faire dans l'humour, que ça en devient lourd et franchement pas drôle. Pour moi, c'est raté. De plus l'écriture est lente, lourde (le climat thaïlandais peut-être ^^), ce qui explique que j'ai mis beaucoup de temps à finir ce bouquin. Il faut dire que j'avais énormément de mal à ne pas piquer des choux ou à aller faire autre chose, tellement j'ai eu du mal à rentrer dans le récit, alors un livre, même court dans ces conditions, ça prend du temps.

Et je ne vous ai pas encore parlé des personnages ! J'adore les personnages décalés par rapport au monde dans lequel ils vivent et par rapport au genre du récit. Et bien là, j'ai été servie... mais trop, c'est trop. La famille de la journaliste Jimm Juree est pour le moins surprenante : un frère devenu une sœur, qui ne sort jamais de chez elle et qui ne vit que par le monde virtuel, un frère qui, pour cacher son hyper-sensibilité se met au body-building, une mère frappadingue, un père absent (d'ailleurs Jimm pose des questions, mais c'est encore une chose dont on ne connaitra jamais la fin...), et un grand-père ancien policier, relégué toute sa vie à la circulation pour sa trop grande honnêteté... Ajoutez à cela le policier homo dans un village du trou du cul du monde, et les divers personnages plus ou moins bizarres croisés au hasard des enquêtes, et vous comprendrez mon désarroi. Les personnages sont trop, trop hors du commun, trop honnêtes, tous trop quelque chose. Pour moi, chaque personnage aurait pu me plaire mais je les trouve trop caricaturaux et surtout, tous dans le même livre, faut pas exagérer quand même...

La seule chose qui m'ait plu, c'est le crime du moine, c'est original et l'enquête plutôt bien menée, dommage que le reste ne suive pas.

Je m'attendais vraiment à autre chose quand j'ai ouvert ce livre, d'autant que la couverture était très attirante, mais je ne pense pas que "Tué sur un coup de tête" (je n'ai toujours pas compris le choix du titre, en passant) me laisse un bon souvenir, s'il m'en laisse un d'ailleurs.
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Tué sur un coup de tête

Je tiens, avant toutes choses, à remercier Babelio pour sa masse critique qui m’a permis de recevoir ce livre qui m’intriguait beaucoup. Malheureusement je n’ai pas réussi à accrocher plus que ça mais j’y aie trouvé des points très originaux qui eux, m’ont beaucoup plu. Mon avis sera assez mitigé…



Jimm Juree, une journaliste spécialisée dans les crimes, est obligé de partir du nord de la Thailande où elle officiait avec brio. En effet, elle se retrouve obliger de suivre sa famille qui migre dans le sud pour ouvrir un hotel. Pour Jimm Juree c’est la fin de sa carrière pense-t-elle mais elle ne pensait pas que les crimes allaient la suivre… Deux cadavres découverts dans une VW enterrée, un moine tué mystérieusement… Jimm Juree ne verra pas sa carrière se terminer de ci-tôt.



Je pensais, au vu du résumé, tomber sur un polar haletant et original au vu de l’endroit : la Thailande. En effet, je n’ai lu que très peu de livres se passant en Thailande et aucun n’est un polar. Malheureusement j’ai trouvé le tout trop lent, trop tiré par les cheveux parfois… J’ai aussi eu l’impression que l’auteur, se voulant drôle, en rajoutait un peu trop pour justement faire rire le lecteur … Parfois ça fonctionne mais j’avoue que cela a souvent fait un bide avec moi … Après, je salue malgré tout l’initiative car généralement les auteurs de polar/thriller veulent donner du poids à l’enquête en rendant le tout très sérieux, très stricte alors je trouve ça bien que Colin Cotterill tente de mêler l’humour à son polar.



J’ai un autre point à souligner qui m’a vraiment déçu : l’affaire des mystérieux cadavres dans la VW. Je pensais qu’elle serait au premier plan, avec une enquête passionnante et non … Elle est rapidement reléguée au second rang derrière l’enquête sur le meurtre du moine. Alors, d’accord, l’enquête concernant le moine est passionnante et bien trouvée mais bon, j’avais envie d’en savoir plus sur les cadavres moi… Le pire : à la fin, on a une sorte d’histoire qu’invente Jimm Juree sur ce qui aurait pu se passer mais du coup nous n’avons pas la fin réelle, la vraie…



Néanmoins, il y a une chose que j’ai adoré énormément : les personnages ! J’ai adoré suivre cette famille atypique et si attachante ! Entre Mair, la mère de famille qui devient sénile peu à peu ; grand-père Jah ex-flic de la circulation extrêmement à cheval sur la loi et Arny et Sissi les frères et sœurs de Jimm Juree qui sont un peu fous dans leurs passions que je vous cacherais pour vous réserver la surprise, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Et puis à coté de cette famille un peu dingue il y a mon cher enquêteur : Chompu. Ce policier homosexuel tellement marrant, tellement atypique que j’adorais suivre son raisonnement mais surtout et avant tout sa vie !



Pour ce qui est de l’écriture de l’auteur, j’ai assez apprécié. Elle est fluide à lire mais j’avoue mettre un peu perdu dans les appellations thaïlandaises telles que « Nong » … Je pense qu’un petit lexique ou des explications ciblées à la fin du livre n’auraient pas dérangé, bien au contraire ! J’ai aimé les sarcasmes de Jimm Juree, les blagues parfois ratées mais parfois aussi réussies qui donnait un peu de peps au récit.



En bref, je ressors mitigé de ce livre, j’ai aimé l’originalité mais j’avoue que le rythme m’a beaucoup dérangé à cause de sa lenteur !
Lien : http://love-of-book.skyrock...
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Le déjeuner du coroner

Une enquête au Laos, on ne peut plus dépaysante, on ne peut le nier, mais qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable... Loin de là... Je n'ai d'ailleurs pas poursuivi la série car si ce roman réussit à m’apporter de la distraction sur le moment, son souvenir devint vite brumeux...
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Bangkok Noir

Alors que les éditions Asphalte ont ouvert la voie des recueils de nouvelles centrées sur de grandes villes mondiales, les éditions GOPE complètent la collection avec ce Bangkok noir.



Autant en emporte l’Orient de John Burdett : Le narrateur, après avoir découvert le journal de l’oncle Walter, sorte de brebis galeuse de la famille, va s’installer en Thaïlande et découvrir les légendes spirituelles de ce pays.



L’inspecteur Zhang et le meurtre du gangster thaï de Staphen Leather : L’inspecteur Zhang et le sergent Lee de la police de Singapour vont en Thaïlande pour ramener un prisonnier. A l’atterrissage, un passager est mort assassiné. Vraisemblablement, il a été tué un quart d’heure avant l’arrêt de l’appareil. L’inspecteur Zhang va devoir résoudre ce mystère.



Mille et une nuit de Pico Iyer : après la perte de sa femme, le narrateur va quitter l’Angleterre, et se rendre en Thaïlande. Il va se perdre dans le Bangkok nocturne, pour mieux se retrouver.



Crâne-coupé de Colin Cotterill : Samart Wichaiwong est plus connu sous le nom de professeur Wong. Sa profession de devin a fait sa renommée. La police va lui demander de l’aide dans une affaire qui va lui rappeler son statut de charlatan



Dauphins SA de Christopher G.Moore : Entre réalité et jeux vidéo virtuels, Chinapat, un jeune Thaïlandais au crane rasé joue au tueur à gages et est engagé pour assassiné Tanaka, une activiste qui lutte contre le massacre des dauphins par les Japonais.



Une femme libérée de Tew Bunnag : Phi Nok, un jeune homme rencontre son amie Nong Maew, jeune femme entretenue par un riche industriel, Khun Taworn. Dans un centre commercial, ils se croisent sur un escalator, et Phi Nok reconnait en l’industriel son ancien amour, qu’il avait rencontré dans un bar.



Hansum man de Timothy Hallinan : Un ancien du Vietnam s’exilé à Bangkok. Un matin, mal réveillé, il part à la recherche de la femme avec qui il vit, Jah. Mais il ne fait pas bon se perdre dans les bas-fonds de Bangkok.



Le jour s’est levé de Alex Kerr : Un jeune homme est assassiné, poignardé dans le métro aérien de Bangkok. Le narrateur, journaliste pour un quotidien new-yorkais, reçoit un appel de son rédacteur en chef : il a 24 heures pour enquêter sur cette affaire que la police a bâclée sans trouver le coupable.



La mort d’une légende de Dean Barrett : Deux tueurs à gages, un ancien et un débutant, se retrouvent dans l’appartement de leur future victime, la légende inégalée des assassins, le plus connu des tueurs. Un huis clos amusant et plein de rebondissements.



L’épée de Vasit Dejkunjorn : Vie et mort d’un inspecteur corrompu



Bras de fer autour d’une glacière de Eric Stone : Comment un journaliste économique, qui a l’habitude de manger sa soupe de poisson auprès d’une vendeuse ambulante, assiste à la résolution du vol de sa glacière contenant son poisson de façon tout à fait non violente.



Canicule mortelle de Collin Piprell : La journée de Chaï, un tueur, permet de décrire la vie des Thaïlandais de l’intérieur.



Ce recueil de nouvelles montre un certain nombre de facettes de cette ville de Thailande, entre ombre et lumière, entre réalité et cauchemar, entre sentiments et virtualité. Chaque nouvelle comporte sa propre identité, allant de la poésie pure à l’enquête policière classique à la façon de la Grande Mme Agatha Christie. C’est surtout la spiritualité, les croyances, les esprits omniprésents qui donnent à ce roman ce charme si discret et cette tonalité typiquement asiatique. Et même si comme dans tout recueil de nouvelles, le lecteur aura ses préférées, ne ratez en aucun cas les nouvelles de John Burdett, de Pico Iyer, de Eric Stone. Ainsi que la cruauté de l’auteur thaïlandais Tew Bunnag.


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La dent du Bouddha

En voyage au Laos, j'ai décidé de mettre dans ma valise ce roman policier. et cela a été une bonne idée, j'ai lu ce livre, en naviguant sur le Mékong. Il y a pire comme lieu de lecture. L'auteur mêle la vie quotidienne actuelle du Laos et les légendes et cela m'a permis de mieux apprhendé ce pays et ses mythes qui peuplent les nombreux temples bouddhistes. Un roman policier qui donne la part belle à de beaux personnages, comme ce vieux médecin légiste, cette jeune infirmière qui enquête et qui essaie de comprendre les légendes. Un bon moment de lecture.
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Le déjeuner du coroner

Un gentil petit roman policier, très sympathique dans le genre "roman policier historique". Le principal intérêt de l'intrigue se situe dans son contexte : le Laos des années 70, lorsque le pays s'installe dans la révolution socialiste... à petits pas et avec bonhomie. Le personnage du coroner, enquêteur malgré lui, peut-être chamane, est pittoresque. L'intrigue n'est pas bien passionnante, l'écriture n'a rien de remarquable, et tout cela est très visiblement vu de l'extérieur. Mais c'est la règle du genre, ne boudons pas notre plaisir.



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La dent du Bouddha

Polar très sympa qui me fait penser à Ma Ramotswe ou aux Hillerman. L'intrigue est au second plan. Siri, médecin légiste laotien aux temps du Laos communiste résout ses énigmes en utilisant la culture traditionnelle et l'intervention des esprits. C'est efficace et drôle! le clou de la drôlerie est cette réunion de chamans sommés par les autorités communistes de mettre au pas les esprits! Un bon moment de dépaysement!
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Le déjeuner du coroner

1976, Laos sous gouvernement du Pathet Lao. Le Grand Frère de Hanoï est également très présent. Austérité, idéologie, slogans sous le regard ironique et désabusé d’un vieux (72 ans) combattant, médecin dans la jungle, qui aspire plus à la retraite qu’à contribuer au pouvoir révolutionnaire qu’il a soutenu pendant tant d’année. C’est donc dans l’humour que commence le roman.



Placardisé dans la morgue de l’hôpital de Vientiane avec un trisomique comme adjoint et une infirmière effrontée, Siri fait un piètre coroner. Il préfère soigner les vivan
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Le déjeuner du coroner

Un petit roman policier qui tire son originalité de son contexte historique et de la personnalité de son héros. Siri est à mille lieues de Kay Scarpetta...Il travaille à l'instinct sans grand moyen technique et sans grande conviction, du moins au début. Peu à peu cependant, il prend goût à son nouveau métier qui lui permet de mener des enquêtes tout comme Maigret qu'il a appris à aimer lors de ses études en France.

Trop âgé pour s'inquiéter de quoi que ce soit, Siri est un vieux sage très déterminé qui va jusqu'au bout des choses, aidé en cela par son vécu, ses traditions et son passé....

Bref j'ai adoré ce roman policier d'un genre nouveau et j'ai hâte de connaitre la suite des aventures du "camarade docteur".

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Le déjeuner du coroner

Le Déjeuner du coroner est le premier tome des aventures de Siri Paiboun [1] et, à l’issue de la lecture, on ne peut penser qu’une chose : vite la suite !



Tout, en effet, dans le livre donne envie de retrouver très vite les personnages. Du personnage principal, un médecin désabusé obligé de prendre l’unique poste de coroner du Laos, de ses répliques parfois cinglantes aux personnages secondaires (M. Geung, un trisomique à la mémoire prodigieuse, Dtui, l’assistante grande amatrice de journaux thaïlandais -pourtant formellement interdits par le régime-, ...). Le ton, volontairement teinté d’humour sert parfaitement une intrigue policière bien ficelée dans un cadre dépaysant et émaillé d’éléments fantastiques basé sur la culture locale.



En lisant ce roman, on comprend pourquoi il a reçu le prix SNCF du polar 2007 tant il est plaisant à lire.
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La dent du Bouddha

Livre qui ressemble à un guide touristique. On sent que l'auteur aime le Laos et qu'il essaye de nous faire partager sa passion.

Mais tout ce fait au détriment de l'intrigue, si on peut appeler le fil directeur de l'histoire de cette manière
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Le déjeuner du coroner

un polar (etnique ?) amusant... les personnages sont sympathiques, l'histoire embrouillée à souhait, se lit facilement.



72 ans, veuf, Siri Paiboun, médecin, n'a pas eu la possibilité de prendre sa retraite... et doit donc continuer une activité pour vivre.



Il a été nommé coroner du Laos (17 feux rouges, 7 avions et 1 hélicoptère), et s'occupe donc de la morgue et des défunts avec un bien pauvre matériel et des assistants pour le moins surprenants : Dtui l'infirmière et Mr Geung un trisomique à la mémoire étonnante.



Bien que sans aucune connaissance du sujet (formé sur le tas en quelques jours) il fait donc ses autopsies un vieux manuel de médecine légale à la traduction approximative, et des outils émoussés.



Sans grande passion pour son métier, jusqu'au jour où, suite au meurtre de l'épouse d'un membre influant du parti, il doit mener cette enquète délicate... mais voilà que la morgue s'enrichit de 3 autres cadavres qui semble bien avoir subit la torture... un risque d'incident diplomatique est pratiquement certain... et Siri va devoir s'en mêler également...



et Siri retrouve un regain d'intérêt, il est vrai qu'il est aidé par les esprits des forêts, et que les fantômes viennent lui rendre des visites nocturnes et lui laissent quelques indices... sans compter qu'il est probablement la réincarnation de Yeh Ming, un très grand chamane mort il y a plus de 1000 ans...



alors bien entendu, Siri ne peut manquer d'être a la hauteur, puis s'apercevoir que son métier l'amuse et enfin... trouve l'amour...
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Le déjeuner du coroner

début de lecture...



Encore jamais lu cet auteur, choisit d'ailleurs pour cette raison en bibliothèque... j'espère une bonne surprise
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Le déjeuner du coroner

Ah ! on avait déjà été enchanté par La dent du bouddha du même Colin Cotterill, mais voilà-t-y pas que le premier épisode, Le déjeuner du coroner, est encore mieux ?

On les a donc lus dans le désordre mais peu importe (1).

Le déjeuner du coroner met en scène ce fameux coroner laotien, le Dr. Siri Paiboun, sorte de croisement asiatique entre une Kay Scarpetta pour la profession et un Jean-Baptiste Adamsberg pour le tempérament fantasque.

On se laisse promener avec délectation dans ce Laos provincial et bonhomme de la fin des années 70, au lendemain de la révolution du Pathet Lao.

Après que japonais, français et américains ont laissé l'Asie du sud-est en chantier, le Laos se remet lentement de la tourmente même si une bonne partie de la population a fuit le pays en traversant le Mékong pour rejoindre la Thaïlande.

Sont restés ceux qui ne savaient pas nager et le tout nouveau régime communiste a bien du mal à reprendre les rênes du pouvoir ... et celles de la corruption.

Même si les grands frères russes, chinois et vietnamiens apportent "volontiers" aides et conseils ...

Le pays se reconstruit doucement : on y compte déjà 17 feux rouges (un 18ème est en discussion dans les hautes sphères du Parti où certains estiment que cette pénurie de feux tricolores ternit l'image du pays aux yeux des étrangers), 7 avions et même 1 hélicoptère prêté à plein temps, équipage compris, par les russes pour transporter les VIP du Parti (mais qu'a donc bien pu faire l'équipage russe pour être ainsi exilé à demeure au Laos ?).

Et Siri Paiboun est donc ce vieux docteur de 72 ans que le régime a plus ou moins mis au placard dans la seule et unique morgue du pays, piètre communiste et piètre bouddhiste comme il se définit lui-même.

Il travaille avec les moyens du bord dans la petite capitale, Ventiane, de ce petit pays dévasté : par exemple il dispose de l'un des rares appareils photos et surtout de quelques plus rares encore pellicules ... qu'il doit disputer avec les infirmières plus soucieuses d'envoyer des souvenirs de leurs fêtes, anniversaires et petits-amis à leur famille restée à la campagne.Candidat au best-of 2009

L'intrigue mêle habilement la politique (on a retrouvé des cadavres de viets qui auraient été trucidés par des laos ? de quoi attiser le feu qui couve à la frontière ...), la vie locale (encore un cadavre, celui de la femme d'un ponte du Parti) et le Dr. Siri Paiboun est fréquemment visité par les fantômes des uns et des autres qui viennent lui suggérer comment faire avancer l'enquête et gagner ainsi le repos de leur âme.

Dans notre précédent billet, on tirait un parallèle entre l'humour et l'esprit dont faisait preuve Colin Cotterill et les voyages à Bangkok de John Burdett.

Cette fois, c'est plutôt avec Fred Vargas qu'on serait tenté de relier Colin Cotterill, tant son Dr. Paiboun ressemble par certains aspects à l'inénarrable Adamsberg. Même si le contexte est bien sûr très différent (pas grand point commun entre Ventiane et Paris !) ils partagent tous deux le même esprit un peu déjanté à l'affut des connexions cachées et souterraines qui dirigent notre univers.

De plus, la même ambiance bon enfant imprègne les romans des deux auteurs qui font preuve d'une grande tendresse envers leurs personnages.

Vraiment, Colin Cotterill est pour nous cette année, l'auteur polar à découvrir.
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Le déjeuner du coroner

Après un début très prometteur, avec un premier chapitre à l'humour noir à souhait, Colin Cotterill nous balade mollement au gré des développements de l'enquête du Docteur Siri, coroner par la force du nouveau régime communiste au Laos (nous sommes en 1974). (..)
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