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Critiques de Colin Cotterill (40)
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Le déjeuner du coroner

Le Laos en 1976 ? A découvrir ….



Le Laos en 1976, un docteur, Siri Paiboun, de soixante-douze ans qui vient d’être nommé coroner (le seul du pays), sans doute une mise au placard. Bien entendu, lui, il n’avait rien demandé ! Il va malgré tout s’acquitter de sa tâche avec l’aide de deux adjoints atypiques : une pimpante infirmière ambitieuse (malgré ses lectures de magazines « people ») et un jeune trisomique doté d’une mémoire époustouflante et capable de remarques pointues. Il travaille dans des conditions sommaires, muni d’un appareil photos qu’il doit parfois prêter et les rapports qu’il écrit dérangent de temps à autre alors ils disparaissent pfuuii !!!



C’est un homme inhabituel, à la morgue (sans jeu de mots) discrète et délicate. On pourrait associer son attitude au fait qu’il n’a plus rien à perdre. Il a choisi de rester au pays mais il reconnaît volontiers qu’il n’est ni un bon communiste ni un bon bouddhiste. Il est l’aîné de ses collègues ou supérieurs alors il ne s’en laisse pas compter. Une rencontre entre un jeune présomptueux qui veut l’envoyer (afin de l’éloigner car il est en passe de mettre au jour des choses qui dérangent) là où il ne veut pas aller dans l’immédiat est un pur régal de verve. De plus le comique de situation de cette scène est jubilatoire. Il y a également des passages un peu saugrenus où Siri Paiboun côtoie des personnes mortes qui lui « parlent » pour l’aider à avancer dans ses recherches ou d’autres où il vit des instants un peu « hors du temps » avec une communauté un peu portée sur les esprits. Ne prenez pas peur, c’est juste dosé comme il le faut pour apporter une touche de fantaisie à l’ensemble. Il y a les gens du parti, un tantinet figés dans leurs idées et leurs postures et de l’autre côté Siri et ses proches, fantaisistes, indépendants, curieux de tout, allant plus loin que le paraître …



Je ne sais pas comment l’auteur a eu l’idée de ce héros « décalé », surprenant et surtout de quelle façon il s’y est pris pour situer son récit dans le Laos de 1976, même si sa biographie dit qu’il a vécu sur place (vivre dans un lieu, ce n’est pas forcément connaître les rouages et les relations des personnes du cru). En tout cas, c’est réussi même si je ne suis pas allée là-bas en 1976 et donc incapable de comparer réalité et fiction.



L’écriture est fine, truculente à souhaits. Les situations décrites avec précision et une pointe d’humour lorsqu’il en faut.

« Il me semble, camarade. Mais je crois que si le prolétariat doit me baiser les pieds, je peux au moins lui présenter quelques orteils….. »

On découvre des lieux et des individus dans un contexte sans téléphone, sans internet, avec une bicyclette ou une moto poussives, des salles de bain communes mais où demeure un profond respect entre les hommes (sauf lorsque les magistraux veulent s’en mêler et manipuler notre médecin rebelle). L’intrigue est un mélange de ramifications politiques (et des réflexions qui vont avec) et de vie quotidienne avec des petits côtés surnaturels glissés ça et là pour une touche supplémentaire d’exotisme (je plaisante).

J’ai eu beaucoup de plaisir avec cette lecture au héros sortant de l’ordinaire, au style agrémenté d’une malice délicieuse. Je retrouverai volontiers la suite des aventures du Docteur Siri.



Seuls trois de ses ouvrages ont été traduits en français et je trouve cela bien regrettable. (C’est une amie allemande qui m’a conseillé cette lecture et dans son pays, huit livres sont traduits.)
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La dent du Bouddha



Mettons nous d’accord tout de suite. Ce roman est classé dans les policiers mais ce n’est pas l’intrigue qui tient le plus de place. C’est plutôt la toile de fond, le décor, le Laos des années 70 avec ses contrastes, ses communistes qui y croient et ceux qui font comme si, ses croyances particulières dont celles du Coroner, notre vieux héros, qui communique avec l’au-delà.



« Être le coroner national ne servait à rien quand il s’agissait de pousser le vieil autobus bureaucratique jusqu’au nirvana socialiste. »



Le voilà Siri Paiboun, confronté à deux enquêtes. Il s’en passe des choses et des très bizarres. Une vieille ourse fatiguée et sans force s’est enfuie de sa cage et s’attaquerait aux femmes à coups de griffes pour les exterminer….. Parallèlement à cela, d’autres morts à bicyclette, et un coffre mystérieux …..



L’écriture est teintée d’humour de bon aloi, agrémentée de références au régime politique et au positionnement des uns et des autres. C’est sans doute à cause de son âge que Siri ose tenir tête lorsqu’ cela ne lui convient pas. Il est capable de donner des ordres à des supérieurs pour arriver à ses fins et les dialogues en deviennent savoureux.



« - Toutes ces années à attendre, ça endort. On se demande quand le rêve poursuivi se rélaisera. Et puis-paf !- on se retrouve à la tête du pays. Le Pathet Lao est arrivé au pouvoir ici sur le dos du terrible dragon nord-vietnamien.

- Vous êtes encore accrochés à sa queue. »



Il fait chaud au Laos et une certaine lenteur s’installe, rendant tout le monde un peu plus mou, un peu moins réactif. L’écriture est à cette image, calme, calculée, peut-être pas assez vive par instants. Mais ne serait-ce que pour le style, assez drôle, ce roman vaut le détour.


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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La dent du Bouddha

Amis des animaux, il vous sera difficile de lire certaines pages. Non que le coroner n’aime pas les animaux, loin de là. Il est des personnes qui ne les aiment pas. Il est des personnes qui se servent d’eux, et tant pis pour eux, il est des personnes qui leur font du mal. Il est des personnes qui paieront pour le mal qui a été fait. Il est des personnes qui essaient de faire le bien, même si, aux yeux de certains militants actuels, ce n’est pas encore assez – mais bien traité un animal captif, un animal qui est trop âgé, trop souffrant pour qu’on puisse espérer le relâcher, c’est déjà très bien.

Depuis la précédente enquête (et l’explosion de la maison où il logeait), Siri a été relogé. Il retrouve tout de même Mlle Vong, la voisine pot de colle et observatrice, et un nouveau voisin, délateur à souhait, dont il se passerait bien. Il enquête, encore et toujours, et tant pis si ces conclusions ne plaisent pas, mais alors pas du tout à ceux qui lui ont demandé d’enquêter. Il cherche la vérité, la justice, il ne cherche pas à faire plaisir. Et, pendant ce temps, des femmes sont retrouvées tuées et mutilées. Serait-ce cette vieille ours, qui s’est échappée de la cage où elle se mourrait plus qu’elle ne vivait, qui serait responsable de ces actes ? Ce serait beaucoup trop simple, mais ce serait tellement simple de pouvoir faire peser sur elle la responsabilité de ces morts. Et, pour le coup, ce n’est pas tant Siri qui enquêtera – il se débat déjà avec d’autres affaires, mais Dtui, sa courageuse assistante.

Ce roman offre vraiment de beaux moments de lecture. Nous nous retrouvons plongés dans le Laos des années 70, dans lequel ceux qui ont oeuvré pour que les choses changent constatent que les lendemains ne sont pas forcément meilleurs. Il est aussi, dans ce roman, une dimension surnaturelle : Siri ne croyait pas aux esprits, après ce qui lui est arrivé lors de sa première enquête, il a changé d’avis, il ne sera pas le seul.
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Le déjeuner du coroner

Le docteur Siri a 72 ans, et il est revenu de tout. Il a surtout survécu, lui qui a dépassé de 22 ans l'espérance de vie du laotien moyen. Il espérait profiter d'une retraite bien mérité. Qu'à cela ne tienne, ce sera non : il est nommé coroner, il est même l'unique coroner du pays. Tout était pourtant assez calme, et il pouvait presque rester détendu avec ses deux assistants. Malheureusement, quatre cadavres arrivent coup sur coup. Pire : quelqu'un essaie d'étouffer les deux affaires, et ce "quelqu'un" se donnera beaucoup de mal pour cela, vraiment beaucoup. A qui le docteur Siri peut-il se fier, lui qui est victime d'une première tentative d'assassinat ? A ses assistants, cela est certain, eux qui respectent ses consignes à la lettre, eux qui sont hors normes, eux qui sont près à prendre des risques pour lui. Il peut se fier aussi à un très vieil ami - mais que de précautions doivent-ils prendre pour simplement s'entretenir. Sinon, il ne sait pas qui pourrait être susceptible d'être ce traitre qui semble avoir une longueur d'avance sur lui.

Mais - il y a toujours un mais - Siri communique avec les esprits, ou plutôt ils lui apparaissent, et ces apparitions sont le plus souvent très anxiogènes. Il est cependant des scènes qui seront fortement émouvantes. C'est une chose de voir un esprit, s'en être une autre d'avoir espéré que la personne à qui l'on parle est morte.

Aller jusqu'au bout ? Oui, et plutôt deux fois qu'une. Même s'il lui faut largement payer de sa personne. L'on découvre aussi, en sa compagnie, l'état du pays en 1976, un pays où il arrive encore que des adultes ne sachent pas lire, et je ne suis pas certaine que le programme musclé d'alphabétisation fonctionne parfaitement. Les médicaments ? On oublie, revenons aux remèdes traditionnels, ce sont les seuls que l'on trouve. S'éclairer correctement ? Compliqué. Mais les laotiens ont le bonheur, sur leur jour de congé, de creuser des canaux d'irrigation. Quelle joie ! On sait s'amuser, au Laos.

A défaut de lire toute la série (ce tome date de 2007, le dernier tome à ce jour est paru en 2020), je lirai bien le second tome de cet enquêteur, fan de Georges Simenon et du commissaire Maigret.
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Le déjeuner du coroner

Nous sommes au Laos en 1976 sous l'ère communiste et Siri Paiboun, médecin laotien formé à Paris, se retrouve nommé légiste officiel du régime. Ce coroner déjà âgé puisque septuagénaire, veuf d'une activiste communiste morte dans des circonstances mystérieuses onze ans auparavant, est un homme las et cynique. Assisté dans sa tâche quotidienne par une infirmière immariable et un trisomique, Siri Paiboun fait de son mieux, sans aucun moyen matériel et sous un climat humide et caniculaire.



Lorsque sa morgue accueille un beau matin la dépouille de plusieurs hommes ayant visiblement été torturés, assimilés à des Vietnamiens, son travail prend une envergure politique et diplomatique sans précédent.



Bon, j'avoue que je n'ai pas tout compris mais à la décharge de l'auteur, j'ai lu ce bref roman de manière morcelée, ce qui n'est jamais indiqué pour un polar. Autant le dire d'emblée, je ne connais rien au Laos communiste des seventies et d'ailleurs, je ne connais pas grand-chose à cette région du monde ou à son histoire.



Ce que j'ai quand même apprécié au cours de ma lecture, ce fut justement l'immersion dans un univers différent, inconnu et dépaysement même si j'ai dû aller sur Google Images pour avoir quelques repères visuels, histoire de ne pas passer à côté de l'exotisme du récit.



Il y a en fait deux affaires à résoudre dans ce roman dont l'intérêt principal est pour moi le ton très caustique de l'auteur qui dénonce les absurdités du communisme soviétisme sauce nuoc-mam. J'ai pas mal souri ; mais je me suis aussi parfois ennuyée, surtout lorsque le récit se faisait ésotérique voire magique avec les us d'ethnies chamaniques.



Un ressenti donc très mitigé, cette lecture ne me laissera sans doute que très peu de souvenirs.





Challenge ENTRE DEUX 2023
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Le déjeuner du coroner

Laos, années 70, entre communistes et neutralistes, entre américains, français et vietnamiens, un médecin devenu coroner à 72 ans, parce que personne d'autre ne peut tenir ce rôle, va mettre ses compétences au service des morts qui affluent dans sa morgue.

Aidé d'une équipe réduite, une infirmière et un homme de salle porteur du syndrome de Down, il peur compter sur d'autres personnages extérieurs pour l'aider dans ses investigations.

Le pays est pauvre et les moyens matériels tout autant heureusement, les esprits viennent à la rescousse de notre coroner.

Il n'est pas toujours bon de découvrir la vérité et notre médecin va l'apprendre à ses dépends tout au long du récit.



Un polar historique tout autant que politique.



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Le déjeuner du coroner

Laos dans les années 1970. Siri, Docteur pendant la guerre, obligé à 72 ans de devenir coroner, c'est à dire légiste, le seul du Laos. Description d'un monde à part, communiste, pauvre. Trop peu de moyen pour exercer. Corruption du pouvoir, humour. Personnages formidables que ce vieux Docteur, son aide trisomique à la mémoire phénoménale et la secrétaire qui va devenir sa coéquipière. Régime communiste avec ses "espions de quartier" sensés juguler les dépenses excessives, les délations obligatoires et les travaux d'intérêts généraux faits par toutes la population le week-end. La trame de l'histoire policière importe beaucoup moins que les paysages, l'atmosphère, le page d'Histoire, le chamanisme, les Esprits, des anti héros si attachants plein d'humour et de fragilité : tout y est pour un beau voyage exotique et réjouissant.
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Le déjeuner du coroner

Superbe découverte, mêlant polar et mystique
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Le déjeuner du coroner

Excellent policier situé au Vietnam sur fonds de guerre entre laotien et vietnamien, humour, chamanisme ou SIRI le médecin coroner va démanteler un imbroglio tentant de rallumer la haine entre les peuples. Très original
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Le déjeuner du coroner

je viens de terminer 'Le déjeûner du Coroner' de Colin Cotterill paru dans la collection Carré jaune d'Albin Michel.







Après quelques difficultés pour rentrer dans l'histoire, une bonne centaine de pages quand même sur 375, j'ai bien apprécié ce roman.





L'humour du héros, ses observations sur la vie quotidienne au Laos, les écartèlements entre principes communistes et traces laissées par les occupations française et américaine, la présence du passé et des esprits contribuent à rendre ce livre intéressant et ... très différent.

En voilà le résumé de l'éditeur, tel que le propose la FNAC :



Laos, 1976. Les communistes du Pathet s'emparent du pouvoir et l'intelligentsia fuit le pays. Siri Paiboun, un médecin qui a fait ses études à Paris, décide de rester. À 72 ans, et bien que n'ayant jamais pratiqué d'autopsie, il est nommé coroner. Malgré l'âge, il a gardé intactes sa curiosité et son intégrité, et ce n'est pas une poignée de bureaucrates ignorants qui va lui dicter sa loi ! Quand la femme d'un ponte du Parti meurt en plein banquet et que les cadavres de trois soldats vietnamiens sont retrouvés sur les eaux d'un lac laotien, tous les regards se tournent vers lui. Décidé à résoudre ces crimes en dépit des tentatives d'intimidation, Siri mène l'enquête, recrutant au passage quelques vieux amis, mais aussi les shamans hmongs, les esprits des forêts, et même ceux des morts qui le visitent en songe... Première des aventures du Dr. Siri, vieux sage excentrique revenu de tout - un peu Maigret sauce saté, un peu Juge Ti -, Le Déjeuner du coroner comblera les fans d'Alexandre McCall Smith et tous les amateurs de polars originaux, brillants et pleins d'humour.


Lien : http://bill.et.marie.over-bl..
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Le déjeuner du coroner

Je ne sais pas si le parallèle avec Maigret est pertinent, n'en ayant jamais lu, mais c'est à lui qu'est comparé le héros, et plus généralement le livre. Il s'agit en tout cas d'un roman policier assez prenant et surtout dépaysant, bien que parfois un peu confus avec tous ces personnages. Surtout, le livre est souvent drôle (le héros revenu de tout ne manque pas de répartie quand on cherche à l'intimider). Les aspects mystiques (les esprits) m'ont en revanche moins emballé, mais ça reste un élément secondaire du roman.
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Le déjeuner du coroner

Passionnant !! On s'attache vite au Dr Siri qui n'est pas le héros habituel et qui pourtant s'en sort à merveille d'une affaire à une autre, lui et ses assistants qui sortent de l'ordinaire. C'est très bien écrit, avec plein d'humour qui manque souvent dans les livres policiers.
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Tué sur un coup de tête

Cette nouvelle série pour l'auteur dont c'est ici le premier volume (enfin traduit) est assez prometteuse.

L'héroïne est une jeune journaliste thaï au caractère bien trempée contrainte de s'exiler avec toute sa famille dans la campagne. Avec beaucoup d'humour le lecteur suit ses aventures (deux cadavres sont découverts et un meurtre perpétré) tout en touchant du doigt la réalité du pays, bien loin des clichés.

C'est prenant et drôle, alors il ne faut pas hésiter à plonger !
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Bangkok Noir

Différentes facettes du côté noir de Bangkok au travers de nouvelles écrites par des "expats" (sauf une, écrite par un général de la police thaïlandaise). Leurs regards s'attachent à montrer les maux récurrents de la société de cette grande capitale d'Asie du Sud-est. Les situations et les personnages pourront paraître caricaturés aux lecteurs qui n'ont jamais été en prise avec cette fange de la population de Bangkok, mais hélas criantes de vérités aux autres.
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Le déjeuner du coroner

J'ai bien aimé ce roman policier qui sort de sentier battus. Les personnages sont attachants et font preuve d'un certain détachement par rapport aux conditions de vie qui les entourent. L'intrigue est bien menée, le surnaturel pointe le bout de son nez sans prendre une part trop importante. Je suis partant pour continuer cette série.
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Tué sur un coup de tête

Sous couvert du thriller, l'auteur raconte une chronique familiale dans le sud de la Thaïlande. Narrée par l'héroïne du roman, Jimm Juree, journaliste spécialisée dans la criminologie, l'humour éclate à toute les pages. Dans la région où elle a suivi sa famille Jimm enquête sur la découverte d'un van VW enterré avec deux squelettes dans son habitacle et en parallèle sur le crime d'un abbé bouddhiste. Succulent et truculent, Les personnages sont hauts en couleur, tant les membres de la famille : Mair la... mère de Jimm, Jah le grand-père, Arny le frère bodybuilder, ou Sissi l'autre frère devenue la soeur hermaphrodite que tous ceux qui gravitent autour a gré de ses investigations. Pour couronner le tout Colin Cotterill qui vit désormais en Thaïlande a précédé chaque chapitre d'une citation souvent farfelue, parfois énigmatique de Georges Bush. On se régale. !
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Le déjeuner du coroner

Petit polar sans prétention qui se déroule au Laos.

Le coroner est aidé par les esprits... Très sympa et encore plus quand on connait le pays
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Tué sur un coup de tête

Bon, c'est ma deuxième écriture de ma critique : j'ai apprécié ce livre en lecture d'été !

Deux enquêtes distinctes pour abréger : les cadavres dans le combi enterré dans les années 1970 et la difficulté des les identifier : histoire du Vietnam et absence d'archivage ; le meurtre d'un moine dans un temple de Feuang Fa et les personnalités des moines et nonnes locales !

Humour de décalage : ville-campagne, famille excentrique et voisins...

Pas profond mais plaisant donc détente !
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La dent du Bouddha

Cette série est vraiment sympa et il est bien dommage que les traductions des tomes suivants n’aient pas l’air d’être prévues au programme.

2 tomes, c’est vraiment insuffisant quand on sait qu’il en existe 6 ou 7 à ce jour.

Quoi qu’il en soit, ce n’est pas une raison pour ne pas le lire.

Ces deux tomes sont déjà tellement intéressants à lire qu’il serait dommage de s’en priver.

Pourquoi ?

Pour la découverte du Laos qu’ils permettent.

Car le contexte est vraiment bien pris en compte. Le roman ne pourrait pas se passer ailleurs. L’histoire est liée au Laos et à ses habitants et ça c’est vraiment bien trouvé.

Pour ses personnages attachants qu’on a envie de suivre des pages et des pages.

Pour le style impeccable de l’auteur.
Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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Bangkok Noir

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