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Critiques de Comtesse de Ségur (868)
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Les Malheurs de Sophie

Sophie Rostopchine (1799-1874), plus connue sous le nom de comtesse de Ségur, est l'auteure de ce petit livre qui a été un best-seller pendant plus d'un siècle. Encore dans ma génération, beaucoup de lecteurs l'ont découvert au cours de leur enfance. C'est mon cas. En fait, je l'avais presque oublié. Je viens d'y jeter un coup d'oeil et quelques souvenirs me reviennent. Sophie – qui est une très petite fille – a des idées saugrenues et fait régulièrement des bêtises (parfois assez graves) avec son cousin Paul, qui est à peine plus âgé qu'elle. Sa maman la gronde et, parfois, la punit; mais dans l'ensemble elle se montre plutôt indulgente avec sa fille.



Dans le livre, l'ambiance est extrêmement différente de celle que nous connaissons au XXIème siècle. Les jeux, le langage et… les bêtises ne sont pas du tout les mêmes. Il y a beaucoup de fraîcheur et de naïveté, dans cette suite de petites aventures. Evidemment, on ne peut pas faire l'économie d'un certain moralisme bon chic bon genre. L'ensemble me semble très désuet mais aussi charmant (au second degré).
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Les petites filles modèles

« Les petites filles modèles » nous permettent de retrouver les sages et douces Camille et Madeleine de Fleurville, mais aussi Sophie de Réhan dont la vie a bien changé depuis la fin de ses malheurs. de retour d'Amérique, Sophie est désormais orpheline et est élevée par sa belle-mère Madame Fichini, une femme cruelle et odieuse qui ne conçoit l'éducation que par le fouet. Les jeunes demoiselles de Fleurville, accompagnées de leur jeune amie Marguerite de Rosbourg, vont devoir faire preuve d'une immense patience et de beaucoup de compassion pour adoucir une Sophie toujours aussi colérique et espiègle, mais surtout très malheureuse.



On retrouve dans ce roman les thèmes chers à la Comtesse de Ségur : le bien et le mal, les limites à ne pas dépasser lorsque l'on est une jeune fille de bonne famille… Ses jeunes héroïnes doivent toujours oeuvrer pour se perfectionner, Camille et Madeleine jouant essentiellement les modèles à suivre pour Sophie et la jeune Marguerite. La comtesse de Ségur introduit également un thème plus grave avec Madame Fichini : la maltraitance des enfants.



C'est toujours plein de bons sentiments mais toujours aussi agréable à lire. Un livre lu et relu, et un des romans les plus réussis de la comtesse de Ségur.

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Les Malheurs de Sophie

J'ai connu Les Malheurs de Sophie dans mon enfance, grâce à l'adaptation animée de Bernard Deyriès, que je regardais sur la 5, dans Midi les Zouzous... Quels bons souvenirs, ça me donne un coup de vieux, tout cela ! Je pense que c'était l'un de mes dessins animés préféré ; je m'identifiais totalement à cette petite Sophie, effrontée et étourdie, mais terriblement attachante.



Bien des années plus tard, il m'est permis de découvrir l'origine de ce dessin animée, c'est-à-dire le roman de la Comtesse de Ségur. Et quelle surprise de voir qu'il est joliment, simplement et parfaitement fidèle au souvenir que j'ai des aventures de Sophie.



Pour ceux qui ne connaissent pas Sophie, Sophie est une petite fille unique, qui vit dans un château, avec ses parents Monsieur et Madame de Réan, non loin de son cousin Paul, son acolyte de toujours. Comme toutes les petites filles, Sophie adore s'amuser, et elle n'hésite pas à désobéir à sa maman à chaque fois qu'elle en a l'occasion. S'ensuit, à coups sûrs, de nombreuses punitions. Sophie n'est pas méchante, elle ne cherche pas à mal faire ou à faire du mal, elle est juste terriblement étourdie ! Vous verrez que, malgré ses nombreux défauts, Sophie est si adorable qu'elle émeut chaque lecteur.



Le roman est séparé en plusieurs chapitres, qui recèlent chacun une bêtise faite par Sophie. Entre les tentations liées à la gourmandise ou à la curiosité, autant vous dire que le lecteur ne s'ennuie pas. Au contraire, on s'amuse aux côtés de cette petite Sophie, si excentrique et imaginative. Bien évidemment, chaque petite histoire à sa morale personnelle : ne pas céder à la gourmandise, ne pas mentir, etc. Des leçons de vie très appréciables, qui peuvent autant s'appliquer à notre siècle, qu'au XIXème, siècle d'écriture du roman.



Les Malheurs de Sophie, c'est gentillet, simple et rafraîchissant, et en plus, ça nous permet de découvrir les coutumes et modes d'éducations d'antan. Madame de Réan éduquait d'une main de maître sa fille, sans besoin d'intervention du père. Une simple réprimande à haute voix et Sophie était punie dans sa chambre, accablée et triste de sa bêtise. Depuis, les temps ont changés, les punitions et les bêtises aussi... c'est bien dommage !



Dans son récit, la Comtesse de Ségur mélange théâtre et prose. Quand les personnages parlent, ils sont introduits par leur prénom, comme dans les pièces de théâtre ; mais le texte reste en prose. Un mélange assez déstabilisant au début, mais auquel on s'adapte très rapidement.



Bien que ce soit un roman dédié à la jeunesse, les adultes peuvent prendre tout autant de plaisir à découvrir Les Malheurs de Sophie. Si vous voulez retomber en enfance, à un âge où l'insouciance et la naïveté étaient de mises, où la vie paraissait belle et si paisible, laissez-vous entraîner par la jolie plume de la Comtesse de Ségur. Vous ne le regretterez pas, promis !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Les bons enfants

Ce livre publié en 1862 est dédié aux seize petits-enfants que la Comtesse de Ségur avait alors. La dédicace est dans ces termes :

" Je voulais, mes chers petits-enfants, que chacun de vous eût son nom en tête d'un de mes ouvrages, mais votre nombre , toujours et rapidement croissant, a dépassé mon courage, et je vous réunis tous en une seule dédicace, qui ne sera, je l'espère, pas la dernière, quoique tous les ans je perde une année de vie, comme le dirait le bon M. De la Palisse. Encore un peu de temps, et je garderai le silence, pour cacher au public les infirmités de mon esprit ; vous en serez les seuls chers petits confidents.

Votre grand'mère

COMTESSE DE SÉGUR"

Née Rostopchine



La Comtesse de Ségur y raconte donc les menues aventures d'enfants sages qui portent les prénoms de ses petits-enfants ainsi que les frasques de garnements taquins ou méchants qui, eux, portent d'autres prénoms ! Quant aux bêtises de Sophie, il s'agit bien entendu des siennes. Enfin quand on parle de bêtises, ou de méchanceté, il faut relativiser car tous ces affreux passeraient aujourd'hui pour des enfants modèles.
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Les petites filles modèles

Mais où sont donc les hommes?

Etrangement absents des romans de la Comtesse de Ségur, ces messieurs se cachent, on ne sait où pour nous laisser découvrir un univers typiquement féminin de fillettes, de mamans et de bonnes se promenant dans des jardins normands fleuris de roses carminées, éclatants du pourpre des groseillers et des framboisiers ou sillonnant des couloirs meublés de commodes précieuses.

Et ces fillettes indémodables jouent, à la poupée, beaucoup à la poupée ou s'inquiètent d'oiseaux tombés du nid ou de bébés hérissons jetés dans la mare.

Evidemment, il s'agit des deux soeurs modèles Camille et Madeleine de Fleurville aux quelles se joint ici la petite Marguerite qu'elles ont sauvée d'un accident de calèche. Lorsque Sophie arrive, la Sophie des malheurs, c'est une autre paire de manches, les fraisiers sont piétinés, les oisillons étouffés par un surplus de coton et les hérissons coulent à pic dans la mare, maintenus tête sous l'eau par un vilain bâton avec tant de fougue que la méchante risque de couler à leur suite sauvée in extrémis par une menotte charitable.

Par delà ce récit un peu désuet, la Comtesse de Ségur née Sophie Rostopchine qui a mis beaucoup d'elle dans cette Sophie limite perverse, reste intemporelle.Pourquoi? Parce que loin de donner à lire aux enfants de la guimauve, elle leur montre le cercle vicieux des bêtises d'une enfant mal aimée par sa belle mère et des punitions trop sévères de cette dernière. Elle brosse un portrait de la société du second empire.Dans un style précis et vigoureux entrecoupé de dialogues qui le rendent vivant, elle nous enchante toujours. Prochaine étape: "l'auberge de l'ange gardien", à moins que ce ne soit le chemin du "bon petit diable".
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Les Malheurs de Sophie

C'est avec beaucoup de nostalgie que je me suis replongée dans cet album édité en 1975, chez Casterman, d'une adaptation des malheurs de Sophie de la Comtesse de Ségur.



On m'avait offert cette série, je devais avoir 8-9 ans. Je me rappelle les avoir dévorés. Ce fut je crois mes seules lectures de la Comtesse de Ségur, Ces versions dessinées me plaisaient tant qu'il ne fut jamais venu à l'idée de les lire sous un autre format.



Ce premier tome de la série était consacré au plus connu de tous : les malheurs de Sophie. Je dois vous avouer que ce n'était pas mon préféré.

Cette pauvre Sophie me faisait en fait beaucoup de peine.

J'ai retrouvé avec grand plaisir la petite Sophie et ses aventures. Je les avais un peu oubliés mais dès que j'ai ouvert tout est remonté.

Les dessins n'ont pas vieilli. Les personnages sont toujours aussi mignons, très expressifs. C'est gai, c'est enjoué. Bref, c'est toujours aussi bien.



Challenge BD.
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Les petites filles modèles

Camille et Madeleine

Que de souvenirs convoqués par la re(re-re-re)lecture de ce petit livre repêché au fond d’une étagère (voir les épisodes précédents !)… C’est sans doute l’un des tous premiers romans que j’ai lu, enfant, et certainement celui qui m’a donné l’envie de lire (j’ai conservé toute ma collection « bibliothèque rose » au grand dam de Monsieur Evergreen qui voudrait « faire de la place », mais je résiste !). Alors bien sûr, elles ont vieilli ces petites filles modèles, et je ne sais pas si leurs aventures pourraient intéresser les petites filles d’aujourd’hui… Pourtant, les scénettes qui composent ce livre ont encore un charme indéniable, délicieusement désuet. Camille et Madeleine les deux sœurs, sont parfaitement éduquées par leur mère Mme de Fleurville, une veuve qui vit à la campagne. Très vite elles sont rejointes par Mme de Rosbourg et sa fille la petite Marguerite, puis par Sophie (celle des Malheurs de Sophie) que sa belle-mère abandonne littéralement aux bons soins de Mme de Fleurville. Toutes les quatre vont vivre de nombreuses aventures qui se concluent immanquablement par une gentille leçon de morale chrétienne (le bien, le mal, le bon Dieu qui veille sur tout le monde et qui sauve ceux qui se repentent et travaillent à s’améliorer, les méchants irrécupérables qui finissent par être bien punis). Alors oui, ce côté moralisateur bien pensant où chacun reste bien à sa place (voir le personnage de la bonne, Elisa) -qu’il faut toutefois remettre dans le contexte de l’époque (milieu du XIXème siècle)- peut faire grincer quelques dents aujourd’hui ! Pour ma part, sans occulter ces passages un peu agaçants, je n’ai pas boudé mon plaisir !

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Les petites filles modèles

Après notre Sophie préférée, voici les petites filles modèles.

Elles sont empathiques, elles sont jolies et intelligentes ; polies et douces.

Leur maman les adore et elles adorent leur maman.

Sophie jure dans ce décor trop parfait, Sophie devient une affreuse petite peste. Ah Sophie ! Tu as pourtant souffert, depuis tes bêtises...Allez viens-là, notre petit démon. Tes bêtises ne sont plus sous les feux de la scène et les petites filles modèles te bonifient.

Quelle jolie fin pour nos filles préférées, qui se retrouvent toutes ensemble !

Ah Sophie...De jolies aventures à tes côtés, même si j'ai moins aimé te suivre ici, m'heurtant un tantinet, moi aussi, aux petites filles modèles.
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Les petites filles modèles

Relecture d’un classique que j’avais découvert petite, c’est maintenant avec un regard adulte que j’écris cette critique et avec un peu plus de 20 ans d’écart. Si j’ai changé, le monde aussi a changé et encore plus depuis que la Comtesse de Ségur a écrit ce roman. Pourtant j’ai été frappé par un aspect très contemporain qui est développé dans l’histoire, à savoir que la violence des parents a une grande influence sur le développement et le comportement des enfants. En effet, la très célèbre Sophie (celle-là même qui donne son nom à ses célèbres malheurs), est très durement punie par sa belle-mère qui n’hésite pas à la battre violemment lorsqu’elle fait une bêtise. On voit alors un schéma se mettre en place, dans lequel Sophie s’habitue à la punition et finit par ne plus tellement la craindre. A l’inverse, ses amies Camille et Madeleine (les petites filles modèles) auxquelles s’ajoute la jeune Marguerite, ont des mères aimantes qui utilisent les mots pour expliquer et punissent justement en privilégiant le repentir aux châtiments corporels. C’est cette théorie de l’éducation par la non-violence que j’ai le plus apprécié dans ce roman qui s’adresse en cela aux parents autant qu’aux enfants.



D’autres aspects sont plus désuets, comme la misère du peuple, la place des domestiques, les références à Dieu ou encore la maltraitance envers les animaux (mes cheveux se sont hérissés à la mort de la maman hérisson justifiée parce qu’elle mangerait les lapins et j’ai bien failli arrêter là ma lecture). En cela, il faut replacer le roman dans son contexte historique, celui du XIXème siècle. Je me demande alors si les petites filles de notre époque se retrouvent toujours dans ces histoires. Je pense que c’est intéressant de le proposer à lire aux enfants mais qu’il est nécessaire d’y apporter quelques explications et un certain recul au vu de l’évolution des mentalités .
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Le général Dourakine

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de la Comtesse de Segur.

J'appréhendais un peu craignant de découvrir un récit trop enfantin.

En réalité, j'ai trouvé cette lecture très plaisante.



Le Général Dourakine revient en Russie dans son domaine accompagné de ses amis français les Dérigny.

Peu de temps après, une de ces nièces, perfide, méchante, et vénale, s'invite dans cette demeure en espérant obtenir des faveurs puis l'héritage du Général.

L'hypocrisie dont elle fait preuve ne trompera pas le Général qui voit particulièrement clair dans son jeu.

Son attitude hautaine et méchante avec ses enfants, avec les Dérigny et avec le personnel du Général va très vite excéder celui-ci.



Habilement aidé de Dérigny, il déjouera les plans machiavéliques de sa nièce.

L'écriture est très agréable, les personnages attachants.

Alors, bien évidemment, ce livre jeunesse n'échappe pas à une morale : ne pas juger les gens d'après leurs origines, leurs biens ou leur richesse. Finalement cette morale est toujours d'actualité.

La comtesse profite de ce récit pour dénoncer le traitement réservé à ceux qui contestaient ou étaient soupçonnés de contester le pouvoir en place. La Sibérie et les travaux forcés....

Un agréable moment de lecture

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Les Malheurs de Sophie

C'est probablement le roman de la Comtesse de Ségur que j'ai le moins aimé.

Sophie y est décrite comme un enfant bourrée de défauts, mais les attentes de sa mère sont délirantes. Elle est laissée souvent seule, sans explications adaptées à son âge, elle est très responsabilisée mais sans lui donner les moyens de réussir.

La compilation des bêtises de Sophie ou de ses malheurs a lieu avant le départ pour les Amériques, Fichini et donc Les Petites Filles Modèles.



Elle est humiliée par sa mère parce qu'elle a tué ses poisson, en fait, elle ne savait pas que les saler et les couper les tueraient, en suivant le fil on comprend qu'elle avait moins de 3 ans.

Sa mère dira plus tard: "Elle aura bientôt quatre ans, dit Mme de Réan, il est temps qu'elle apprenne à travailler" (couture à l'aiguille).

Elle lui dit qu'elles vont aller à une ferme, qu'elle marche vite, et qu'elle n'a pas intérêt à se laisser distancer (elle a 4 ans et sa mère est une adulte qui marche vite).

Sophie a eu plusieurs animaux avec lesquels ça s'est très mal passé et sa mère lui dit:

"Tu t'es punie toi-même, au reste; je n'ai rien à te dire. Seulement souviens-toi qu'à l'avenir tu n'auras aucun animal à soigner, ni à élever. Toi et Paul, vous les tuez ou vous les laissez mourir tous."

Elle a 4 ans! Sans aide, c'est normal que les animaux ne puissent pas survivre.



Il n'y a que punition ou "tu t'es punie toute seule" quand elle avoue ses bêtises, pas d'affection de la part de sa mère.
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Mémoires d'un âne

J'avais un excellent souvenir de ce livre, que j'ai choisi de relire dans le cadre du challenge solidaire 2021.

C'est toujours aussi émouvant comme histoire, ce petit Cadichon qui raconte son histoire dans le monde des humains.

Il fera des bonnes et des moins bonnes rencontres, et on avance avec lui au gré de celles-ci et des péripéties qui les jalonnent.

Le point de vu de ce bouquin, et la morale de l'histoire, c'est bien la Comtesse de Ségur dont je me souvenais. Si on est gentil, les autres le seront aussi, mais si on est méchant, on sera puni !

Mais après-tout, n'est ce pas le rôle d'un livre pour enfants ?

Ça m'a fait plaisir de relire ce livre, à mettre entre toutes les mains.
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Les petites filles modèles

Challenge Solidaire 2021. J'avais en tête de lire les Malheurs de Sophie et je me suis mise à fouiller dans ma biblio. Les petites filles modèles était là dans une édition bien ancienne alors je me lance pour ce fantastique challenge. Lire la Comtesse de Segur c'est retourner en enfance. Je fais partie de la génération où les Malheurs de Sophie passaient sur la 3 avec les Minikeums =) On retrouve ainsi une écriture classique, désuète mais si propre à cette auteure. Des histoires de familles avec des enfants doux et généreux accompagnés d'une Sophie désobéissante et malmenée par sa méchante belle-mère. C'est bien écrit et ça se lit bien, c'est donc parfait pour faire partie des premières lectures longues des plus jeunes !
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Quel amour d'enfant !

Ayant lu, enfant, toute l'oeuvre de la Comtesse de Ségur, j'ai voulu en relire un.

Ce fut celui-ci, pris par hasard parmi les autres.

Sa lecture m'a édifiée et je me suis demandée comment les enfants d'aujourd'hui pouvaient la percevoir.

Une moralisation chrétienne à outrance, une enfant parlant comme une adulte, des attitudes parentales à peine croyables, une accumulation de caprices.

Evidemment tout cela est situé parmi les petits "de" et autres, un monde privilégié de bonnes manières, de gens bien-pensants et de charité condescendante pour les "pauvres" maîtresses devant travailler mais heureusement il y avait le "Couvent des Oiseaux " et les bonnes soeurs si dévouées...

Tout un monde désuet déroule son mode de vie et de pensée sous nos yeux.

Ceci est un ressenti de ma lecture d'adulte et à part un enrichissement du vocabulaire, je reste sceptique ...
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Les Malheurs de Sophie

(Lu en 2017)

Plus de 40 ans après ma première lecture, retour à ce livre de la Comtesse de Ségur, que j'avais adoré quand j'étais très jeune.

Je comprends ce qui m'a plu à l'époque : il avait existé une petite fille qui fait encore plus de bêtises que moi... ouf...

Aujourd'hui, j'ai une certitude : je ne veux pas que mes petits-enfants lisent un jour cette littérature complètement dépassée, même s'il existe un grand point positif : le niveau de la langue française...

Pour le reste, on fouette les enfants, on ne verse pas une larme pour la mort du petit chat (si méchant de chasser les oiseaux) et on s'imprègne à fond de clichés sexistes (Le petit Paul est courageux. Sophie est gourmande, écervelée,...)

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Les Malheurs de Sophie

Dans mon enfance, j'ai adoré Sophie et ses bêtises !

Même adulte, ce livre arrive encore à me faire rire.



Seulement voilà, lorsque j'étais petite fille, je crois que je ne mesurais pas la cruauté dont elle pouvait faire preuve envers les animaux. Sans doute parce qu'une fillette ne réalise pas encore tout à fait les conséquences de ses actes.
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Les vacances

Mes enfants commencent à avoir une bibliothèque bien garnie, surtout que ma mère leur a donné quelques uns de mes anciens livres jeunesse, dévorés, lus et relus quand j’avais leur âge. La plupart de mes livres avaient été donnés à une petite cousine grande lectrice un peu plus jeune, mais certains avaient échappé à cette disparition. Et voilà qu’en rangeant la bibliothèque de ma fille je tombe sur les vacances de la comtesse de Ségur. Après avoir à l’époque lu Les petites filles modèles, j’avais dévoré Les vacances, parce qu’il change du précédent. En effet, des membres de la famille que l’on croyait morts dans un naufrage réapparaissent après avoir passé quelques années aux mains des sauvages sur une île perdue à l’autre bout du monde.

Cela ruissèle de bons sentiments, c’est plein de clichés, le regard de l’adulte que je suis n’est plus le même que le regard de l’enfant.

Il y a trente ans, j’avais été transportée par le récit de Paul, ce cousin de Sophie. Il nous raconte tout ce qu’il a vécu pendant les 5 ans passés chez les sauvages. Ah, ces sauvages ! Le mythe du bon sauvage est dans toutes les pages, avec tous les clichés du XVIIIes, ce sauvage qui vénère le blanc presque comme un Dieu, pour le pouvoir de sa machette, de sa hache et pour sa dextérité avec toutes ses armes. L’apport de la civilisation !

La comtesse de Ségur est née en 1799 et est morte en 1874. Elle a commencé à écrire tardivement, à plus de cinquante ans. Louis Hachette recherchait de la littérature pour enfant, et Eugène de S2gur lui aurait parlé des talents de sa femme. Noté que dans un premier temps c’est le mari qui accorde à Louis Hachette le monopole des ventes de littérature jeunesse dans les gares. En 1860, Hachette créé la bibliothèque rose (qui existe toujours) où sont publiés les livres de la comtesse de Ségur. Elle s’est par la suite battue pour que ses droits d’auteur lui soient versés en propre et discute froidement ses droits quand son mari lui coupe les fonds.

Finalement, j’en aurais appris des choses en recherchant simplement à quelle période écrivit la comtesse de Ségur.

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Les Malheurs de Sophie

Ma madeleine à moi...



Ce livre est le premier que j'ai lu seule. Mais pas seulement, c'est aussi LE livre que ma grand-mère m'a lu et relu le soir, toutes les deux installées sur le lit.



Je l'aime pour les bêtises de Sophie, pour l'ambiance générale mais aussi par nostalgie.
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La fortune de Gaspard

La comtesse de Ségur dans « La fortune de Gaspard » nous conte l'histoire de deux frères. L'un, Gaspard, instruit, ambitieux, qui rejette son milieu d'origine et rêve d'un avenir brillant ; l'autre, Lucas, plus modeste, pas doué pour les études mais attaché aux valeurs familiales et de la terre. L'un rentre le soir les mains tâchées d'encre tandis que l'autre les a noircies par la terre. Alors que le père des deux garçons ne voit pas d'un très bon oeil les aspirations de Gaspard vers l'école, ce dernier réussit à entrer au service de Monsieur Féréor, propriétaire d'une fabrique. Prêt à tout pour gagner la confiance de celui qu'il considère comme un mentor, Gaspard oublie morale et humilité pour assouvir ses ambitions





« La fortune de Gaspard » est sûrement un des titres de la comtesse de Ségur qui m'a le plus marquée. Abandonnant pour une fois ses gentils petits enfants de bonne famille, la comtesse nous entraîne dans une famille paysanne où les deux fils n'ont vraiment rien en commun. Mettant en avant le rôle d'ascenseur social que joue l'instruction à cette époque, elle en profite pour nous décrire le monde industriel où le jeune Gaspard va évoluer, n'oubliant pas sa morale finale : Gaspard aura beau avoir réussi dans la vie, il ne réussira sa vie qu'en découvrant la bonté et la piété.

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Les Malheurs de Sophie

Un livre assez sympa, agréable à lire pour se remémorer notre enfance et les bêtises que l'ont a pu faire soit même.



J'ai apprécier le style d'écriture du livre avec les petites histoires qui transmettent les aventures, ou devrais-je dire les mésaventures, de Sophie et de Paul son cousin.



Je dois avouer que la petite Sophie a de quoi énerver, gourmande, désobéissante, curieuse à outrance, etc ... J'ai plus apprécié le personnage de Paul, son fidèle cousin, toujours la pour elle, pour l'aider, la consoler, la conseiller.
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