Citations de Cyril Dion (258)
Il faut sortir de l'idée que pour exister, il faut produire et consommer.
Ce monde ne peut pas changer simplement parce que nous voulons qu'il change. Il changera quand nous serons le changement nous-mêmes.
Faire ce qu'on aime rend rayonnant, puissant et utile...
Nous sommes la première génération qui ressent l'effet du changement climatique et certainement la dernière à pouvoir y faire quelque chose.
Il n'y a pas de frontière entre les êtres humains et la nature. Nous faisons partie de la nature et elle fait partie de nous. Nous sommes des écosystèmes constitués de dizaines de milliers de bactéries, qui vivent en nous, que nous abritons et avec lesquelles nous collaborons. Nous évoluons dans ce monde d'interdépendance et de collaboration qu'est la biosphère. On peut décider de l'accepter ou de le refuser, mais on ne peut le nier, c'est un fait.
Comme le dit souvent Pierre :
"Au bout d'un moment, ce sont nos possessions qui nous possèdent. Nous en devenons les esclaves. Dans la sobriété, il y a quelque chose de libérateur."
Moins nous avons besoin de choses, moins nous avons besoin d'argent et plus nous pouvons choisir ce que nous voulons faire. C'est le début de la révolution. (p. 40)
Chacun d'entre nous a un talent. Chacun d'entre nous peut faire sa part.
Il suffit de trouver comment.
Une part grandissante de notre attention, de notre énergie n'est-elle pas ainsi détournée des enjeux politiques, éducatifs, écologiques pour se réconforter dans le giron coloré et divertissant des écrans ?
Aujourd'hui, nous devons affamer le système qui nous affame en nous passant de toutes ces multinationales.
Seuls les fous m’intéressent, ceux qui ont la fureur de vivre, de parler, qui veulent jouir de tout, qui jamais ne baillent ni ne disent une banalité, mais qui brûlent, brûlent, brûlent, comme un feu d’artifice dans la nuit. (…) Les fous, les marginaux, les rebelles, les anticonformistes, les dissidents… tous ceux qui voient les choses différemment, qui ne respectent pas les règles. Vous pouvez les admirer ou les désapprouver, les glorifier ou les dénigrer. Mais vous ne pouvez pas les ignorer. Car ils changent les choses. Ils inventent, ils imaginent, ils explorent. Ils créent, ils inspirent. Ils font avancer l’humanité. Là où certains ne voient que folie, nous voyons du génie. Car seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y parviennent.
Sur le site du journal "Le Soir"
Il s’agit de sortir d’un système où nous produisons pour jeter.
Nous ne sommes pas nés
Pour recouvrir cette terre de mélasse grise
Pas nés pour les allées des hypermarchés
Pas nés pour cracher le gaz gras
L’échappement puant
La brume noir des hauts-fourneaux
Pas nés pour réduire en cendre
Pas nés pour saigner à blanc
Pas nés pour pisser dans l’eau claire
Dressés sur les cuvettes immaculées
Pas nés pour nous entasser
Dans les couloirs
Les fumoirs
Les tunnels
Pas nés pour les photocopies et la machine à café
Pas nés pour les chips barbecue et les sandwichs triangulés
Pas nés pour le carnage, le ménage, la télé
Pas nés pour engraisser
Dix types à bretelles
À lunettes
Pas nés pour Wall Street
Pas nés pour l’argent
Pas nés pour Kim Kardashian.
Nous sommes nés pour la pluie et le vent
Pour les yeux énamourés
Pour le culot sauvage et les outres de vin
Pour les tombereaux de lumière
L’élan droit et clair
Pour ma peau sur ta peau
Pour ma main dans ta main
Pour hurler aux cieux
Rampants et rompus
Pour abîmer nos semelles.
Nous sommes nés pour l’horizon
Et les couchers argentés
Pour les draps frais et le bol lisse
Pour les mots qu’on murmure et les cascade de notes
Pour l’ardeur et la fébrilité.
Nous sommes nés
Pour être enfin ici
Les yeux grands ouverts
Et le monde sous nos pieds.
Debout.
"Trouve un métier que tu aimes.
Et tu ne travailleras plus un seul jour de ta vie".
phrase de Confucius, un philosophe chinois qui vivait en 500 avant J.-C.
Alors nous y voilà.
Le plus grand défi de tous les temps.
Qui pour mobiliser le courage ?
Qui pour réchauffer la peur bleue ?
Qui pour éventer les mensonges
et ranimer le souffle ?
Nous ne voulons plus de promesses,
nous voulons la parole.
À cause de la peur, nous avons fait de ce monde un champ de bataille et un énorme chantier... (p. 44)
Nous consommons plus que ce dont nous avons besoin, mais surtout, plus que ce que la planète peut nous offrir.
Tes phalanges autour de mes phalanges. Tes membres abandonnés sur mon ventre. Ton souffle sur ma peau. Tes joues que je mordillais. J'étais ton Eden et ton Dieu. J'étais l'espace de ton existence. Enfin je pouvais prendre soin de quelqu'un comme j'aurais aimé qu'on prenne soin de moi.
La culpabilité ne sert à rien. C'est une violence de plus, une forme d'automanipulation de nous-mêmes, un sentiment profondément mortifère qui ne participe à aucun élan créatif. La culpabilité est un sentiment stérile. (...) Nous n'avons pas besoin d'ajouter de la violence à la violence ou de la souffrance à la souffrance. Si nous voulons vraiment faire quelque chose pour résoudre cette situation, ce n'est pas de culpabilité dont nous avons besoin mais de lucidité, de courage, de solidarité, d'élan, de sens et de désir.
Imaginez, si l’ensemble de l’énergie productive et créative des personnes qui travaillent chaque jour sur la planète n’était pas concentrée à faire tourner la machine économique, mais à pratiquer des activités qui leur donnent une irrépressible envie de sauter du lit chaque matin, et que cette énergie soit mise au service de projets à forte utilité écologique et sociale… Il y a fort à parier que le monde changerait rapidement.
Le système actuel bénéficie à un grand nombre d’acteurs : les géants de l’agroalimentaire, les grands céréaliers, les fournisseurs d’intrants, les firmes agrochimiques qui aujourd’hui sont alliées aux grands semenciers pour fournir des kits complets aux producteurs… Tous ces acteurs ont intérêt à ce que le système ne change pas pour maintenir leur position dominante. Ils ont auprès des politiques une influence disproportionnée