Pour SAMCRO, le Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original, la loyauté est une valeur fondamentale. Cette bande de bikers trempe certes dans des affaires illégales, mais son code d’honneur est inébranlable. « Vous autres, vous avez ce sens tordu de la noblesse, mais vous avez du sang sur les mains. » Quand Kendra Kozik, la fille d’un membre décédé du club, vient solliciter l’aide de SAMCRO pour échapper un producteur de films pornos aux activités immorales, elle sait que, en dépit des vieilles rancœurs, elle trouvera une protection. Le premier à lui offrir son soutien est Alex Trager, dit Tig, ancien ami de son père. Tig est encore bouleversé par le meurtre de sa fille auquel il a assisté, impuissant. Pour lui, sauver Kendra, c’est un peu racheter ses fautes et ses absences en tant que père.
Ça peut sembler étrange, mais j’étais une très grande fan de la série Sons of Anarchy. Eh oui, il n’y a pas que les lapins et Zola dans la vie, il y a SOA aussi. L’ultime saison, diffusée l’an dernier, a refermé avec maestria une très bonne histoire de bikers, de violence, de famille et de chevalerie un peu dévoyée. Mon personnage préféré était Tig, incarné par le canonissime Kim Coates : ce motard un rien fêlé, totalement casse-cou, jouant sans cesse avec le feu, est aussi un cœur tendre qui aime les femmes et les chiens. OK, ce portrait ne lui fait certainement pas honneur… J’étais donc ravie de voir que cet ouvrage se concentre en particulier sur lui et pratiquement pas sur les histoires d’amour-haine de Jax, le président de SAMCRO.
L’épisode qui est ici présenté ne se situe pas au début de l’histoire telle que nous la présente la série télévisée. Le motorclub a déjà perdu des membres importants, il y a de l’eau dans le gaz entre Clay, l’ancien président, et SAMCRO. Et partout, des bandes rivales ou la mafia essaient de gagner du terrain. Bienvenue à Charming qui, en dépit de son nom, n’est pas un endroit dans lequel vous souhaiteriez rester si vous saviez ce qui s’y trame.
Le dessin de Damien Couceiro est sombre, rapide, parfois brusque et il illustre parfaitement cet épisode qui concentre ce qui a fait le succès de cette série : une violence sanglante, des personnages charismatiques, des dialogues ciselés mêlant humour potache et négociations âpres. Sons of Anarchy était une excellente série télévisée servie par des acteurs talentueux, une mise en scène soignée et un univers musical aux petits oignons. Je me dois finalement d’être honnête : si je vous parle de ce roman graphique, c’est parce que je l’ai lu – évidemment – et que je l’ai apprécié, mais c’est surtout pour vous parler de la série. Il faut avoir le cœur bien accroché parce que certaines scènes sont d’une violence à la limite du supportable, mais cette brutalité théâtralisée n’est jamais excessive ou accessoire : elle sert un propos dur et réaliste sur une partie de la société américaine. Alors, commencez par l’album de Christopher Golden et Damien Couceiro pour vous faire une idée (mais attention aux spoilers…) et embrayez sur la série si ça vous a plu !
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Le bandeau sur la couverture dit "le tome 2 du comic book officiel de la série"... Eh bè, je me dis qu'ils auraient pu y mettre les moyens.
4 chapitres au programme. Le premier est une histoire stand alone. Un règlement de comptes un peu sordide. Les 3 autres chapitres racontent l'affrontement entre les SOA et Putlova, un mafieux russe à qui les SOA doivent deux millions de dollars.
Tout se gâte quand les SOA sont condamnés à 3 ans de prison, dont 14 mois fermes et le reste avec sursis. Il faut se tenir à carreau, mais les Russes ne l'entendent pas de cette oreille. Et en plus ils menacent et surveillent Gemma et Tara qui est enceinte. Bref, de quoi voir rouge.
Pas mal de scènes violentes plus tard, tout est bien qui finit bien, pourrait-on dire.
Franchement, le dessin du premier chapitre craint un maximum. Et celui des 3 suivants (autre dessinateur) est à peine meilleur. Côté scénario, c'est hyper cheap et caricatural. Pas grand-chose à se mettre sous la dent.
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Tout d'abord on peut dire que c'est un bel objet, en effet qualité des pages en papier glacé couleur, couverture épaisse cartonnée noire avec logo des SOA gravé en doré, une vingtaine de pages bonus en fin d'ouvrage sur les couvertures alternatives, sur la construction des planches avec les différentes étapes (esquisse, crayonné, noir et blanc détaillé et colorisation).
Les personnages sont hyper bien fait et ressemblent vraiment physiquement aux acteurs de la série TV, tout est très détaillé, on retrouve bien le vrai langage de chaque personnes.
L'histoire elle se déroule (pour ceux qui connaissent bien la série) quand Clay n'est plus président de SAMCRO et que Juice s'occupe de lui, Tigg viens de perdre sa fille et Jacks est passé président du club.
Ici le scénario s'encastre très bien dans la série avec des clins d'œil aux épisodes se déroulant sur la même période, ce comics est vraiment complémentaire à la série, en tant que fan de la série depuis le début j'ai donc véritablement apprécié ce comics de grande qualité.
Pour tous ceux qui aiment la série c'est à lire absolument, ce n'est pas qu'un objet marketing.
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Les critiques précédentes sont plutôt... critiques. Le scénario n'est certes pas d'une grande originalité : l'histoire d'une vengeance. La vengeance d'une jeune femme, belle, insouciante, vivant à la Nouvelle Orléans, abandonnée dans une voiture en flammes par son amant. Elle se réveille quelques temps plus tard, seule, dans un hôpital, une ville dévastée par le cyclone Katrina. Dès lors, elle n'aura pour objectif que de se venger de tous ceux qui l'ont abandonné : le médecin de l'hôpital, son amant et tous ceux qui vont se mettre en travers de son chemin. Elle découvre également que la disparition de son père, quand elle était petite, était due à son assassinat, et que tous les événements qui la touchent sont imbriqués. Sa chasse va se poursuivre jusqu'au bout.
L'histoire est un peu grosse : cette jeune femme qui se réveille, telle une momie et qui se transforme en ninja sans pitié... Les dialogues sont parfois assez insipides, parfois presque risibles. Les dessins, pas mauvais, me rappellent les comics et la revue Strange que j'ai pu lire étant ado, dans la mise en couleurs, les plans et la mise en pages.
Une BD assez décevante donc, mais qui se laisse lire malgré tout.
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Petite mise en jambes... J'enfile le jeans de mes 18 ans... raide de boue et de fluides divers, j'endosse mon perf, je me verse deux doigts de Kentucky Bourbon ou -mieux- de Moonshine, et je mets Black Label Society (avec l'hirsutement délicieux Zakk Wylde à la guitare et aux poses renversantes sur mon iPod...
Euh, un iPod, c'est Sons of Anarchy, ça?
Bon, en vrai, à part écouter Black Label Society, je ne fais rien... D'ailleurs je ne rentrerais plus dans le jeans de mes 18 ans, si je l'avais toujours.
Un tome constitué de 6 chapitres, où les Sons of Anarchy vont se colleter à la mafia du porno, et au cruel Monsieur Lin, qui chapeaute l'ensemble des activités illégales et rémunératrices à Los Angeles.
Tout démarre avec Kendra Kozik, qui tombe sur un tournage de film porno impliquant des gamines. Son sang de fait qu'un tour, elle brutalise l'équipe de tournage et s'nefuit avec les pré-adolescentes. Kendra est la fille d'un ancien SoA et elle va chercher refuge et protection auprès des bikers. Mais, au-dessus de Griggs qui dirige le business du X dans la ville, il y a Monsieur Lin, et celui-ci a un accord avec les Sons of Anarchy. Donc, certains membres de clan préféreraient livrer Kendra et éviter de se fritter avec Monsieur Lin. Sauf Tig qui a une dette envers le père de Kendra et qui voit en elle le fantôme de sa propre fille qu'il n'a pas su protéger.
Le reste est à l'avenant... On dézingue, on trucide, on flingue sans trop se préoccuper de la loi (sauf de celle des Sons of Anarchy). Le scénario est assez prévisible, quasi linéaire, à peine entrecoupé de quelques flashbacks bien positionnés et dûment annoncés, afin d'éclairer les événements du présent. Les dialogues sont réduits, l'ensemble se lit donc rapidement.
Rayon dessin, c'est OK, mais la mise en couleur est plan-plan... tout cela est fait à l'ordinateur, et pas toujours très bien pensé. La palette me semble assez réduite. Par ailleurs, le papier glacé épais me plaît moyen, et on laisse pas mal de grosses traces de doigts (à moins de lire avec des gants), qui partent difficilement. Je reviens brièvement sur le dessin que je qualifie de OK... Les corps, les visages sont bien. On reconnaît bien les personnages de la série télé. Par contre, le rendu des déplacements des véhicules (perspective, dynamisme, etc.) est parfois limite. Par ailleurs, sans doute afin d'accélérer la production, les décors sont assez minimalistes parfois, les auteurs essayant de privilégier l'action. En général, il faut bien le reconnaître, cela fonctionne plutôt bien.
Le temps de trois albums de Black Label Society (The Blessed Hellride, Pride & Glory et Skullage), le tout est lu et digéré. Une bud, budd...
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Sur un pont une femme habillée en tenue de ninja s’avance seule face à 2 policiers faisant office de barrage. La ville en contre-bas est noyée d’eau, laissant apparaître seulement les toits.
Puis l’histoire s’alterne entre ce moment-là et le début 3 semaines plus tôt qui a changé la vie de Nola, jeune et belle femme noire de la Nouvelle-Orléans. Elle sortait avec Chevis Turner « un connard riche marié à une femme qui a un père blindé de thunes ». Donc ça ne vole pas haut la mentalité de ces 2 personnes. L’une sortant pour profiter des richesses de l’autre qui ce dernier pense que l’argent achète tout.
Mais ça dérape quand Nola pense qu’elle pourrait avoir une relation amour et non centré sur le sexe, comme ça l’est actuellement entre eux. Sauf que pour Chevis c’est seulement ça et un point c’est tout. S’enchaîne cette dispute dans la voiture qui les conduits à un accident de la route, dont Chevis profite pour mettre fin à leurs relations en y jetant une allumette enflammée sur l’essence se vidant du réservoir, et en laissant pour morte Nola dans la voiture encore consciente qui lui demandait de l’aide.
Une chance sur un million ? En tout cas la flamme de la vengeance a réveillée Nola qui s’en va faire sa vendetta sur ces mauvais gens. Sur ce nouveau chemin, elle y découvre que son quotidien a été entouré de mensonges par ses proches.
Désillusion, tristesse, abandon, mensonge, vengeance : sont les thèmes principaux de ce comics.
Une histoire qui se lit très vite, avec pour cadre le cyclone Katrina en Nouvelle-Orléans. Des dialogues rapides qui claquent aussi vite que les coups de feu. Ici la vengeance est un plat qui se mange chaud, et n’attend pas de refroidir. Pas besoin de discuter en filoutant à droite et à gauche, car une arme pointer sur les bonnes personnes en les menaçant de mettre fin à leur existence apporte des réponses claires et précises.
Une Lady Vengeance appréciable même si ce qui fait son personnage : les cicatrices de brûlures = ne sont pas assez mis en avant, ainsi que les couleurs du voile et bandana sur la première page de couverture n’ont pas été utilisé dans le scénario. Dommage je trouvais que ça lui allait mieux ce jeu de couleurs.
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Décevante, cette BD. D'une part le scénario est d'une simplicité crasse - beaucoup trop, et d'autre part les dessins sont à la mesure du scénario, minimalistes, trop à mon goût.
Les personnages n'ont aucune subtilité, Nola est une idiote (à quoi donc s'attendait-elle en couchant avec un type riche marié dont l'argent vient du beau-père, de surcroît ?). Comparer ça à Kill Bill, c'est comparer une Aston Martin à une twingo. C'est tout simplement impossible.
En plus, il manque deux pages à la toute fin du bouquin dans l'édition de la bibliothèque municipale, il va falloir que je le leur signale...
Bref, "c'était pas mauvais c'était très mauvais..."
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À peine rentré de la dimension X que les tortues doivent déjà éviter une catastrophe. Les Tricératons ont débarqué sur la terre. Venu en paix, il vont se faire attaquer lâchement par la Force de Protection de la Terre. Une guerre éclate, les fils de Splinter vont devoir calmer le jeu mais cela s'avère plus compliqué que prévu car une elément majeur va se mettre en travers de leur route.
Ce quinzième tome de la série se lit à 100 à l'heure, très peu de pose dans cet excellent récit ou la tension va être à son comble à tous les niveaux. A visualiser absolument, la galerie d'illustrations en fin d'album qui est magnifique !
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Décor et contexte originaux pour cette bande dessinée très sombre (La Nouvelle-Orléans, après le cyclone Katrina). Mais le thème est classique, et on a du mal à entrer en empathie avec cette héroïne qui a soif de vengeance, et tue à tour de bras avec une froideur dérangeante.
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