Citations de Dan Abnett (391)
La peur simplifie l'esprit. C'est une émotion si primitive, si forte et si pure qu'elle vide la tête et fait tomber les barrières et les faux-semblants. (in "La Transgression de Maître Imus")
Aux meilleurs d'entre nous, qui partent trop tôt. Et aux pires, qui s'attardent plus qu'on ne le voudrait.
Vous avez peur de ce qu'on attend de vous avant la mort. Le courage. Le sacrifice. L'endurance. Ce sont des choses difficiles.
Les missions échouent, parfois. C'est la nature de la guerre.
Les plus grandes batailles étaient souvent remportées d'un cheveu.
Rien ni personne n'est éternel. Rien ne dure, même quand on le veut très fort. Même si l'on se bat dur. Même si l'on attend patiemment.
Au bout du compte, il n'y avait que très peu de différences entre un Héros du Peuple de l'Imperium et une machine à tuer barbare. Pour devenir l'un, il fallait accepter d'endosser le rôle de l'autre.
Le devoir est notre seul véritable accomplissement.
- L’Empereur vous garde. Il garde même les vieux corniauds têtus.
- C'est pour ça que je ne me fais jamais de soucis pour vous.
[Ibram Gaunt] J'ai toujours procédé ainsi : je n'envoie pas mes hommes faire quelque chose si ne suis pas prêt à le faire moi-même.
Une épée nécessitait d'être prolongée par un bras solide.
Et ils ne connaîtront pas la peur...
La guerre bouleversait tout, notamment le négoce.
Quand on prend la rue de Bientôt, on est sûr d’arriver devant la maison de Jamais.
A pester sous la pluie, on n’a pas la tête moins trempée.
Cherchez donc une solution, plutôt que de chercher une objection.
M’attendrez-vous au port jusqu’à ce que je revienne ?
J’aimerais mieux pas. Sans vouloir vous offenser, signore. Vous m’avez donné une bourse bien gonflée de pièces d’or, mais ce voyage m’a vraiment mis les nerfs en pelote. Je préférerais quelque chose de plus tranquille. Aller à la pêche aux requins avec mon service trois-pièces comme appât, par exemple.
O’Bow n’avait jamais l’air en colère. Les gens disaient de lui (jamais à moins d’une lieue de l’endroit où il se trouvait) qu’il était trop stupide pour appréhender le concept de colère. Son visage absent, perpétuellement enjoué, laissait entrevoir une imbécillité homicide qui incitait généralement tous ceux qui le rencontraient à lui présenter des excuses aussi spontanées qu’abjectes. C’était le genre d’expression qu’aurait pu avoir le Vésuse juste avant d’engloutir Pompéi, si le Vésuve avait eu un visage.
Sire Roger Clarence pénétra dans le solarium à petits pas rapides ; il était poudré, parfumé, bichonné, épilé, épouillé, liposucé, sanglé dans son corset, verni, astiqué, poli et hissé sur des souliers à talons à la toute dernière mode.
Sur Birdcage walk, le coq hardi fut si bien inondé que les régisseurs durent ouvrir toutes les portes afin de permettre l’écoulement des eaux pour que le spectacle puisse avoir lieu. (…) Mais après cette intervention, il se trouva encore des gens pour prétendre que les seuls volatils sur lesquels il vaudrait la peine de miser ce soir-là seraient des canards. Pourtant, quand il eu enfin lieu, le combat s’avérera absolument mémorable. (…) La rencontre opposait Cocky Joe, champion aguerri de six livres à Bigge Ben, un nouveau venu de douze livres. Le vainqueur, Bigge Ben, fut disqualifié lorsque l’on découvrit un peu plus tard qu’il s’agissait en réalité d’une buse habilement déguisée. Cocky Joe fut réhabilité, mais hélas, à titre posthume, car, à ce moment-là, il était déjà farci d’oignons et aux trois-quarts rôti.
C’était le samedi du Grand masque. Toute la cité s’apprêtait à passer une excellent journée, ce qui est très bien, du moment que votre conception d’une excellente journée suppose une débauche de drapeaux, de chants patriotiques et une association potentiellement létale d’alcool et de feux d’artifices.