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Warhammer 40.000 - Ravenor tome 1 sur 4

Nathalie Huet (Traducteur)
EAN : 9782915989823
427 pages
Bibliothèque interdite (18/09/2008)
4.17/5   35 notes
Résumé :
L'histoire tumultueuse de l'inquisiteur Gideon Ravenor et de son groupe d'acolytes, aussi efficaces que meurtriers, nous transporte dans le lointain et sinistre futur de l'Imperium de l'Humanité. En enquêtant sur le trafic d'une dangereuse substance, ils vont traverser toutes les strates de la société impériale, depuis les bas-fonds jusqu'aux plus hautes sphères, allant de planètes rongées par la pollution jusqu'à une station spatiale isolée où la loi impériale n'a ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Dan Abnett possède la double casquette romancier SFFF et auteur de comics… Il est donc très malin en nous plongeant d'un côté dans un univers de roman noir avec un héros inspiré du Raymond Burr de "L'Homme de fer" / "Ironside" (1967-1975), et d'un autre côté dans un univers à la 2000 AD avec un héros inspiré du Charles Xavier des "X-Men" ! ^^

Autant parler immédiatement du gros point noir du roman, à savoir qu'il est persuadé que les lecteurs de la trilogie "Ravenor" ont déjà lu la trilogie "Eisenhorn" et que donc il ne se donne pas la peine d'expliquer le pourquoi du comment pendant un sacré bout de temps. J'ai bien senti la tentation de rattraper le coup en faisant découvrir la team Ravenor aux lecteurs par les yeux du jeune Zael, mais l'auteur ne va pas au bout de ce qui aurait grandement faciliter la vie du lecteur.
Si vous vous compter un jour vous lancer dans ce cycle Dark SF, autant que je vous présente le truc :
L'inquisiteur Eisenhorn a coupé les ponts avec ses anciens collaborateurs, et c'est en présumant de sa mort que ses derniers ont rejoint l'équipe de l'inquisiteur Ravenor… En fait il n'est pas mort mais passé du Côté Obscur, du moins c'est la version officielle, car en fait SPOILER (insérez ici le bruit bien connu de la respiration artificielle d'un guerrier tout de noir vêtu ^^).
https://www.youtube.com/watch?v=c6bEs3dxjPg
Sauf que depuis les tragiques événements de M161 surnommés Atrocité de Thracian Primaris (l'équivalent des attentats du 11/09/01 dans l'univers WK40000), le prometteur enquêteur beau gosse a été brûlé au 3e degré et n'a survécu que mutilé et handicapé… Ce dernier poursuit donc sa carrière dans son caisson de survie à travers ses subordonnés à grands renforts pouvoirs psychiques amplifiés autant par les technologies autorisées de l'Imperium que par de réprouvées technologies extraterrestres…
J'appelle :
L'inquisiteur Ravenor, c'est Charles Xavier !
La psionique Patience Kys, c'est Psylocke !
Kara Swore, c'est Black Widow!
Zeph Mathuin, c'est Bishop !
Carl Thonius, c'est Gambit !
Harlon Hayl, c'est Cable !

Avec ce casting de luxe nous entrons donc dans le délectable univers de la supracoolitude !!!

C'est de la SF certes, mais c'est aussi et avant tout un roman policier, et c'est que ce j'ai lu de mieux dans le genre depuis pas mal de temps. Pas parce que le côté SF est plaisant, mais parce que c'est bien écrit et bien construit car on reprend les techniques du roman-feuilleton en alternant descriptions, dialogues aux petits oignons et coolissimes scènes d'action. Les descriptions se taillent d'ailleurs la part du lion, pourtant ce n'est jamais chiant car le but premier de l'auteur est d'immerger le lecteur dans un univers grimdark de bonne facture. du coup, malgré un quota bien rempli de scènes d'action on est très souvent à la frontière du roman d'ambiance…


On a une séquence prégénérique qui n'est pas sans rappeler celle de saga "Indiana Jones"… ^^
Flashback ou flashforward ? L'auteur se fait une joie de laisser planer le doute… ^^

Dans la première partie, intitulée "La Cité des brûlures", on investigue tous azimuts en secouant junkies, dealers, pauvres ères des bas-quartiers et nantis blasés des beaux quartiers… On touche du doigt la chronique sociale car force est de constater qu'on n'est pas loin de la réalité avec tous ces paumés victimes des délocalisations et de l'automatisation... Dan Abnett ne se refait pas et tout se finit en grosse scène d'action blockbusterienne entre les gladiateurs armées d'épées tronçonneuse et les créatures extraterrestres divers et variées du cirque impérial…

Dans la deuxième partie, intitulée "Le Quadrant de la chance", la team Ravenor remonte la piste des trafiquants de flects jusqu'au confins du système avec les agents du gouverneur dans les pattes. On fait escale dans un monde rural dédié à l'élevage qui tient à la dois du Sword & Planet et du Western (tout en tirant à boulet rouge sur le modèle agricole anglo-saxon tant vanté par les crevards qui ne pensent qu'au pognon), puis lors des marées de feu dans une station orbitale clandestine qui semble tout droit sortir de l'univers "Star Wars" (et à laquelle il ne manquait plus que Jabba the Hutt ! ^^)…

Dans la troisième partie, intitulée "Perdus corps et bien", après un gros twist l'auteur nous offre sur un plateau d'argent une formidable fusillade dans un vaisseau spatial en perdition d'environ 100 pages ! Par tous les dieux, qu'est-ce que c'était cool !!! Mais après un duel psychique de haute volée, le deus ex machina des familles qui met fin aux hostilités est vraiment cliché, et à l'arrivée tout s'achève par un « to be continued »…. Je te hais Dan Abnett, car maintenant je suis obligé de me jeter sur le tome 2 ! (je peste mollement certes ^^)


Un dernier mot sur la traduction travaillée de Nathalie Huet, parce que rien que le parler de Sholto Unwerth qui mélange argot et langage soutenu ce n'était pas de la tarte à retranscrire dans la langue de Molière… Evidemment ladite traduction a été battue en brèche par les hipsters VOphiles habituels (parmi lesquels on retrouve régulièrement les jalouses habituelles du petit milieu franco-français de la traduction).


Challenge Pavés 2015-2016 1/3
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Que vous soyez de nature docile, prude, discrète et respecteuse et de fait "Pour l'empereur!" ou plutôt vicieux, aventurier, obscur et indomptable "A mort l'Empereur, vives l'Anarchie et les trafics les plus sournois",
plongez sans hesitation dans le premier tome de la trilogie "Ravenor".

Ravenor et ses coéquipiers représentent l'élite de l'inquisition. Envoyés à travers la galaxie par l'empereur pour démenteler un trafic de drogue d'une envergure et d'une dangerosité sans égal, le petit groupe étant composé d'humains surentrainés ou de sur-humains dotés de pouvoirs mystérieux et bougrement efficaces, rien ne pourra les arrêter (ou presque).

L'auteur nous transporte sur différentes planètes, glauques, des bidonvilles en orbite, et celui-ci ne tarris pas de descriptions criantes de naturel, poussant le détail loin, très loin, nous immergeant avec une facilité déconcertante dans son univers poisseux et repoussant. Sexe, drogue, violence, combats déséquilibrés et trafics d'humains seront les compagnions de nos héros durant cette aventure trépidante.

Le premier roman pose les bases de l'histoire, assure l'immersion du lecteur dans l'univers "warhammer" mais surtout développe affect, empathie et attachements aux personnages principaux. Mission plus que réussie.

A toi fan de SF qui serait passé à côté ( mais comment???), à toi le jeune Padawan souhaitant découvrir cet univers (impitoyaaAaable) ou simplement à toi le lecteur tombé par hasard dans le rayon SF fantasy de ta librarie préferée, fonce!
Car l'autre grande qualité de ce roman est son accessibité à tout type de lecteur un temps soit peu motivé. Attention néanmoins à la violence de ce roman, dialogues crus et scènes hardcore détaillées.


Moi j'adore..,
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On a connu Dan Abnett plus inspiré... Il ne s'est pas cassé trois neurones dans cette aventure de Ravenor, l'ancien disciple d'Eisenhorn.

Si les aventures de l'inquisiteur Eisenhorn, corrompu à son insu par le Chaos, étaient un superbe feu d'artifices, celles de Ravenor font bien pâle figure. Le fait que le malheureux soit cloué dans une "chaise" roulante n'y est pour rien ; le psyker est suffisamment puissant pour emprunter ses jambes et ses muscles à n'importe qui. L'intrigue elle aussi n'était pas inintéressante. Ravenor enquête sur les flects, une espèce d'objets de contrebande qui provoque des hallucinations et des transes extatiques chez ceux qui les utilisent, . Il y avait là matière à une belle plongée dans les milieux les plus divers de 40K.

Mais c'est dans le traitement que cela pèche. Un prologue dont on a peine à faire le lien avec le reste du roman ; une première partie poussive, très, trèèèèès longue à se mettre en place ; attention, ça décolle ensuite et... vlan, après une scène survoltée où ça tire et ça explose dans tous les sens, Dan Abnett se sort de la panade dans laquelle il s'est mis par une pirouette scénaristique. Monsieur Abnett ! Vous, le roi des rebondissements échevelés mais ingénieux, étiez-vous ce jour-là tellement en panne d'inspiration ?

Ajoutez à cela une traduction qui donne envie de s'arracher les yeux pour les jeter en obole aux Puissances de la Ruine. Je m'en vais lire un autre Abnett pour oublier celui-là, tiens...
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Un must-read de la SF c'est sur !!!
J'y retrouve tout ce que j'aime. des personnages typés, des mondes très bien décrits, une ambiance pesante, des vaisseaux spatiaux, des monstres, une enquête policière rondement bien mené. Que demander de plus ?
Alors oui, effectivement, c'est mieux de lire la trilogie Eisenhorn avant pour ne pas être perdu. Et si vous ne connaissez pas l'univers Warhammer 40 000, prévoyez-vous d'un accès internet pour comprendre comment fonctionne ce beau bordel. Mais à part ça... quel kif. Je l'ai dévoré en deux jours.
Ravenor, ancien protégé de l'inquisiteur Eisenhorn, a le malheur d'avoir le corps physique détruit à 95%. Mais heureusement que son cerveau fonctionne, car il est un puissant psyker ( sorte de mage du futur capable de contrôler à distance des personnes, télékinésie, mentaliste...). Il enquête sur l'apparition d'une drogue sur un monde ruche ( planète aux milliards d'habitants difficile à contrôler, dont la grande majorité est pauvre et se démerde pour survivre). Avec son équipe constitué d'anciens chasseurs de primes, d'acrobates et autres fadas de la tête, le voici en plein milieu des emmerdes qui l'emmèneront sur plusieurs mondes et lieux étranges.
Bordel, si vous aimez la SF qui castagne, avec des bonnes descriptions et que l'engouement immense autour du futur grimdark warhammer 40 000 ne vous fait pas peur, foncez !!!
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Ravenor était déjà un personnage de la première trilogie. Sans vous spoiler, disons qu'il disparaissait de la saga à la suite d'un gros accident. Et comme dans les meilleurs soaps, le personnage n'est pas mort, il a survécu à la catastrophe. Enfin, survécu, c'est vite dit. Ravenor n'est plus qu'une montagne de tissus cicatriciels, de moignons et de brûlures. Il vit désormais dans une sorte de caisson de protection qui ressemble à une chaise. Mais il a d'énormes capacités de psyker. Alors il peut suivre télépathiquement ses sbires, voire même prendre temporairement le contrôle de leur corps quand le plan A part en sucette et qu'il faut passer au plan B (celui avec le minigun et les grosses explosions). du coup, Ravenor n'est pas un clone sans saveur d'Eisenhorn. Certes les deux sont inquisiteurs et psykers, mais là s'arrête la comparaison. le roman Ravenor est moins moraliste que son prédécesseur.

L'intrigue ? Oh, le prétexte est cette fois de remonter un trafic de drogue jusqu'au producteur à l'origine de tout ce merdier. Infiltration, enquête, pouvoirs psy et coups de feu à gogo. Les acolytes de Ravenor sont variés, et c'est là le bémol que je mets à ce roman. Comme dans Eisenhorn, Dan Abnett veut étourdir le lecteur avec un éventail de personnages, mais du coup il n'a pas la place pour développer de belles intrigues secondaires ou un semblant de profondeur psychologique chez ses seconds couteaux. Alors une fois de plus, les protagonistes manquent cruellement de relief et sont un brin caricaturaux : le gros bourrin de service qui collectionne les armes lourdes, la fille assassin acrobate et méfiante, la psyker, le type un peu précieux qui manque de courage... le tout sans un brin de sentiment (ou alors de vagues allusions genre "eux deux, c'est des ex"), ce qui confère au récit une froideur émotionelle malvenue. Je ne réclame pas des coucheries à tous les étages, mais un peu de mélodrame, ça ferait pas de mal entre deux fusillades.

L'univers de Warhammer 40,000 est toujours aussi bien brossé par Dan Abnett et le lecteur en quête de repère et de background sera heureux d'en apprendre un peu plus sur les cités-ruches, les planètes d'élevage, la vie dans l'espaaace. Il y a peu ou prou pas de Chaos, de xenos et Space marines dans ce roman, ce qui n'est pas un mal. Ce n'est bien évidemment que l'introduction d'une intrigue plus vaste qui se poursuit dans d'autres romans, mais je trouve ce roman d'ouverture plus agréable qu'Eisenhorn. Ça reste une collection de scènes d'action justifiées par des enquêtes très légères, mais je trouve ça moins brut de décoffrage que les premiers romans sur l'Inquisition de l'auteur.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les plus grands, les très vieux mâles, ont tous été tués il y a des siècles de cela, dans les débuts de la colonisation. Pour développer des défenses de cette taille, un mâle doit vivre plusieurs centaines d'années. Personne n'en verra plus jamais de pareils. […] C'est le fondement de l'économie de Flint. Ces grands herbivores placentaires grandissent vite et grossissent énormément. En moins de cinq ans, dans ces grandes plaines luxuriantes, un demi-pachyderme atteint la taille requise pour être abattable. Mais leurs défenses ne poussent pas si rapidement, loin de là. Vu le rythme de l'offre et de la demande, ce monde ne verra plus jamais l'un de ces mâles géants aux défenses de dix-huit mètres de long. […] À ce rythme, dans moins d'un siècle, cette planète ne sera plus qu'un désert.
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Patience Kys était née sur Sameter, dans le sous-secteur Helican. Une autre de ces planètes crasseuses, étouffées par le smog, couvertes de ruches inondées par les pluies acides. L’Imperium fourmillait de mondes semblables.
Ils formaient un drôle de couple. Le dandy et la diablesse. Elle était plus grande que lui, mince mais athlétique, et se déplaçait avec une ondulation languide et un peu exagérée qui lui donnait l'air de glisser sur le pavé. Sa combinaison moulante, couleur chocolat et ornée de minces écailles argentées, ne laissait rien à l'imagination, si ce n'est les risques qu’il y avait à la serrer de trop près. Sa chevelure noire était tirée arrière et remontée en un chignon très serré, maintenu en place par deux longues épingles d'argent. Elle avait un visage pâle, anguleux, et des yeux très verts.
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Mon digne maître disparu, Grégor Eisenhorn, m'avait un jour appris qu'il suffit d'examiner n'importe quel homme, groupe d'hommes, institution ou planète durant suffisamment longtemps pour découvrir quelque chose à lui reprocher. Je suis fier des accomplissements de l'Imperium et des vertus de sa société, mais je ne suis pas naïf. La corruption, le crime et l'hérésie sont partout. Ce sont des maux endémiques. Pour travailler efficacement, un inquisiteur doit apprendre à se montrer sélectif, à se concentrer sur les points prioritaires de son affaire en cours. Tout autre comportement ne peut le mener qu'à la stagnation et à l'échec.
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Oska Ludolf Barazan, qui avait été en son temps été maire d’une ruche, puis sénateur plénipotentiaire et qui était depuis 400.M41 seigneur gouverneur du sous-secteur Angelus, était un politicien aux idées avancées, un érudit dont j’admirais beaucoup les positions réformistes. Face à la tendance qui prévalait dans le segmuntum tout entier, et qui consistait, par le jeu du népotisme et du droit d’aînesse, à confier de tels postes à des incompétents, l’élection de Baranzan avait eu l’air d’un miracle de libéralisme.
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L’immensité était terrifiante. Il avait pris l’habitude de regarder les planètes de haut, loin en orbite autour d’elles. Mais à présent, devant cet objet céleste sur lequel il s’apprêtait à prendre pied (et qui, pourtant, n’était pas bien gros), au milieu de cette multitude de frégates, de long-courriers et de croiseurs rapides, tous amarrés contre cette planète comme des petits qui tètent leur mère, avec l’Hinterlight comme point de référence, Nayl se sentait soudainement sidéré. Son esprit vacillait devant la taille écrasante de ce monde et, par extension, de tous les autres mondes et de l’Imperium lui-même.
En enfin, naturellement, devant la petitesse de son insignifiante personne.
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