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Critiques de Dan Fesperman (68)
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L'écrivain public

D’abord, Dan Fesperman pose une ambiance et on apprend des choses. Je n’avais aucune idée des répercussions de la montée du nazisme et de la Seconde Guerre Mondiale sur le territoire des Etats-Unis, en particulier au sein de la très cosmopolite New-York. L’organisation des quartiers, les communautés, les liens complexes qui unissent la mafia et les autorités… Tout cela prend vie sous nos yeux. Les mafiosos dans leur jolis costards, une sombre poupée dans l’obscurité d’un cinéma, les dialogues authentiques de l’époque, tout autant d’images qui nous donnent l’impression de regarder un vieux film en noir et blanc.



L’autre point positif, c’est le personnage de Danzinger, qui va aider Cain dans son enquête. Le vieil écrivain public, par son métier qui consiste à traduire et rédiger des courriers pour des particuliers en tout un tas de langues, est à peu près au courant de tout ce qui se passe à New York. C’est lui qui va montrer au jeune flic comment on s’en sort dans cette ville, quelles sont ses codes. Les passages qui lui sont dévolus sont marqués par une langue très littéraire et élégante. C’est un personnage subtil dont j’ai aimé découvrir l’histoire.



Le gros souci c’est qu’en dehors de ce chouette cadre, je n’ai pas réussi à m’intéresser à l’intrigue, au coeur même de l’enquête. Trop de personnages, pas assez de rythme, certains passages qui m’ont échappé, un Woodrow Cain qui n’a jamais réussi à me convaincre… Même avec les explications de l’auteur et les précisions historiques à la fin, ça ne l’a pas fait. Avec le recul, d’une, je m’étais figurée que l’influence nazie à New-York prendrait plus de place dans le récit et j’ai surement été déçue en partie pour cela. De deux, je crois qu’il faut être dans de bonnes dispositions pour lire ce genre de polar. Ce n’est pas qu’il est d’une complexité folle, mais les intrigues de mafia demandent toujours un peu plus de concentration.



Vous l’aurez compris, ça n’a pas été hyper easy pour moi, c’est d’autant plus dommage quand on perçoit qu’un bouquin a du potentiel, mais c’est comme ça, parfois on passe à côté.
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Non officiel

Histoire : il y a beaucoup d'action et de péripéties, l'histoire est bien ficelée et complexe, mais elle part un peu dans tous les sens et est parfois difficile à suivre.



Ecriture : l'alternance passé/présent est bien exploitée et dynamise le récit, il y a une véritable tension qui s'installe et va crescendo.



Personnages : les femmes sont mises à l'honneur, futées et courageuses, elles dénoncent, entre autre, des actes commis par un homme odieux, certaines relations entre protagonistes sont néanmoins prévisibles.



Plaisir de lecture : il y a beaucoup de hasards heureux et de mystères résolus trop facilement, la thématique de l'espionnage ne me passionne pas spécialement mais je suis contente d'être sortie de ma zone de confort.
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Non officiel

Merci à Netgalley et aux éditions du cherche midi pour cette lecture. Dan Fesperman nous offre ici une plongée étourdissante dans le monde de l'espionnage, et place au centre de la toile une femme au destin unique.



On fait connaissance avec Helen, employée de la CIA à Berlin Ouest en pleine guerre froide. Aimant son boulot, Helen parcourt chaque jour ses "planques" en quête d'informations . Jusqu'au jour où elle est témoin d'une agression. Un choix s'offre à elle, parler ou se taire.



Et Anna entre dans le jeu en 2014. Fille d'Helen elle va enquêter sur la mort suspecte de cette dernière, dont le coupable tout désigné semble être son frère...



Je ne connaissais pas cet auteur mais avais entendu parler de ses capacités de conteur. Et de ce côté-là, rien à redire. Il maitrise l'art du suspense, et de la description. Car son roman est particulièrement bien construit et bien fouillé. Basé sur des faits réels, on ressent le contexte historique et le réalisme du récit.



Au tout début, je n'arrivais pas à éprouver de l'empathie pour Helen et la trouvais très froide. Mais peu à peu, on comprend sa vie, et ce qu'elle vit. On assiste à sa lutte interne entre sécurité et justice, et finalement on prend position pour elle. Quand aux personnages actuels, comme Anna, elle attire immédiatement la sympathie. L'alternance des narratrices, et des époques maintient un suspense qui prend aux tripes du début à la fin.



On apprend plein de choses sur le fonctionnement des services secrets américains maintenant, comme pendant la guerre froide, et notamment sur la place qu'occupait les femmes dans ce milieu.



Une lecture passionnante et enrichissante.




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L'écrivain public

L'intérêt de ce roman ne tient pas dans l'intrigue policière mais dans les lieux et les milieux qu'il nous fait côtoyer. Librement inspiré de faits réels et de personnages ayant existé, il tisse les liens qui unissaient la mafia et le procureur pour protéger la ville contre les ennemis. On s'attache aux personnages principaux, ce flic qui se retrouve avec sa fille alors qu'il l'aurait bien laissée encore un peu à l'abri chez sa sœur et qui doit faire avec la pression imposée par son puissant beau-père et ce vieil homme juif qui semble avoir autant de vies qu'un chat. Si vous avez envie de vous plonger dans l'Amérique qui a suivi la Prohibition, je vous le conseille. Je ne dirais pas que je l'ai trouvé passionnant mais je l'ai trouvé instructif.
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Non officiel

Berlin, 1979, Helen Shoat, employée de la CIA, occupe le poste peu enviable de « femme de ménage » qui consiste à nettoyer et à préparer les plantes réparties dans la ville afin qu’elles soient toujours prêtes à accueillir des agents. Au cours d’une intervention, elle surprend une discussion codée entre plusieurs personnes, qu’elle enregistre par inadvertance. Peu après, elle intervient pour empêcher le viol d’une jeune femme par un important agent visiblement coutumier du fait. Elle décide de garder les enregistrement sonores envers et contre tout.

Maryland, 2014, devenue paisible agricultrice, Helen est sauvagement assassinée en compagnie de son mari. Le meurtrier tente de faire passer leur fils mentalement déficient pour coupable. Mais sa fille, Anna, n’y croit pas une seconde. Elle décide d’engager un voisin récemment arrivé sur place, sorte de barbouze à la retraite qui ne se trouve pas là tout à fait par hasard. Ensemble, ils comprennent assez vite que la disparition d’Helen a sans doute un rapport avec ces enregistrements de l’époque et la tentative de viol…

Voilà sans doute un des romans d’espionnage les plus plaisants à lire et les mieux réussis depuis John le Carré et Robert Ludlum ! Au travers de chapitres alternant le passé d’Helen à Berlin et l’enquête actuelle de sa fille, Dan Fesperman sait créer une ambiance noire à l’ancienne, époque guerre froide, et c’est tout juste si l’on ne ressent pas la froideur du climat, la tristesse des bâtiments d’après-guerre et la morosité et la suspicion ambiante. Bâti sur une réalité historique, un groupe d’espionnage dissident appelé la Mare et qui sera réduit au silence par la CIA en 1955, Fesperman imagine ce qui aurait pu se produire si quelques agents avaient tenté malgré tout de faire renaître ce groupe. C’est la base de l’enregistrement involontaire d’Helen en 1979, et de tout ce qui en découlera. Un roman brillant, qui évite aussi certaines longueurs inévitables de ses Illustres prédécesseurs.

Je remercie les éditions du Cherche-Midi pour leur confiance.
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Non officiel

Helen sait ce qu’elle a à faire, et elle le fait toujours sérieusement. Alors qu’elle est en train de remettre de l’ordre dans une planque de la CIA, elle tombe sur des conversations don’t elle n’aurait pas dû être au courant. Pire, instinctivement, elle les a enregistrées et est intervenue.



Des décennies plus tard, Helen et son mari sont retrouvés assassinés, alors qu’ils mènent une vie tranquille dans un petit village. Leur fille décide de mener sa propre enquête discrète en compagnie d’un ancien détective privé. Mais comme souvent, les apparences sont trompeuses, et Anna va le découvrir peu à peu…



Nous sommes là dans un vrai roman d’espionnage comme on les aime. Agents secrets, complots dangereux, histoires qui restent cachées des années, tout y est.



Ce roman nous plonge tout de suite dans le vif du sujet. C’est avec Helen, en 1979, en Allemagne, que nous démarrons. Une jeune femme consciencieuse qui se retrouve à être l’ennemi n°1 d’une des plus grandes sociétés d’agents secrets. La tension est bien présente, et chaque action est minutée.



Ensuite, nous atterrissons en 2014, bien après tous ces événements. Mais qu’est-ce qui peut bien lier ces deux époques? Evidemment, la question se pose tout de suite. A la suite d’Anna, nous partons à la recherche des réponses nécessaires.



J’ai été happée par ma lecture du début à la fin. Nous faisons des bonds dans le temps, qui nous apportent chaque de nouvelles pièces à ajouter au puzzle de ce panorama. J’apprécie justement le fait qu’on ne sache pas tout dès le départ.



Le rythme est nerveux, intense. Il vous empêche de fermer le livre, de passer à autre chose. Car même lorsque vous êtes occupés à autre chose, vous ne pouvez vous empêcher de vous demander ce qui est arrivé à Helen, pour qu’elle finisse dans cette situation!



Vous l’avez compris, je vous parle là d’un roman dont il faut noter le titre et vous le procurer!
Lien : http://au-fil-des-pages.be/
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Non officiel

Un super roman d’espionnage mélangeant complots, CIA et un bon Girls Power 💪 J’ai adoré les différents points de vue que l’auteur nous a créé ainsi que les personnages très attachants ! Superbe lecture, je n’ai pas vu le temps passé. L’intrigue est top. Si vous aimez ce genre de romans vraiment foncez
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L'écrivain public

Un roman basé sur des faits et personnages ayant existé.Il

se lit facilement pourtant on retrouve les poncifs du flic arrivé de sa campagne , des relations pére-fille, l'adaptation à cette ville tentaculaire...Les personnages sont assez attachants pour aller au bout.

On navigue avec eux dans les bas fonds new-yorkais dans les années de guerre ,les crimes impunis, les relations entre la police et la Mafia...

Les immigrés qui survivent et essayent de garder un lien épistolaire avec la veille Europe par le biais de cet étrange écrivain public. Les lettres comme seules traces de ces vies d'avant qui restent sans réponse.

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Non officiel

J'ai retrouvé avec énormément de plaisir Dan Fesperman, dont j'avais beaucoup aimé L'Ecrivain public. Ce nouveau roman, Non officiel, nous emmène dans deux époques, et deux univers bien différents : le Berlin Ouest de la fin des années 1970, et un état rural de la côte est des Etats Unis, pas très loin de Baltimore, en 2002, et ceci pour une histoire qui met en scène, une sorte de #MeeTo à la CIA. Dans ce roman qui reprend en partie les codes des romans d'espionnage, ( mais aussi ceux du thriller, peut-être de façon moins convaincante sur la fin) et qui se base sur l'histoire vraie d'un organisme privé voulant concurrencer la CIA, les personnages féminins ont la part belle, et sont tous très attachants. le roman prend ainsi parfois des airs d'ode à la sororité et la relation mère-fille y est évoquée de façon subtile. La structure, qui fait alterner des chapitres courts consacrés à chacune des périodes, fonctionne très bien, nous maintient en haleine, et l'ensemble est très crédible.

Et surtout, Dan Fesperman excelle à suggérer des atmosphères : celle de la « Bible belt » ( Etats du sud des Etats Unis) des années 60-70, lourde de mensonges et d'hypocrisie ; celle du Berlin de la guerre froide secoué par la vague punk naissante ; et celle de cette côte est des Etats Unis, qui de l'auteur même, n'est pas sans rappeler les états ruraux du sud, et dont l'auteur évoque l'odeur prégnante des élevages de poulets, l'odeur écoeurante des pesticides utilisés dans les champs de soja et de maïs. J'ai donc passé un très bon moment de lecture et j'offrirai certainement ce livre, comme j'avais pu le faire avec l'écrivain public. SP.
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L'écrivain public

J’ai beaucoup aimé ce livre. L’intrigue est excellente.



D’abord le cadre historique est passionnant car il évoque un aspect méconnu de l’histoire américaine. Il nous plonge dans le milieu des sympathisants nazis qui se cachent dans le quartier allemand de New York. De plus, toute l’intrigue repose sur des faits historiques avérés: les liens entre le gouvernement et la mafia pour des raisons de sécurité nationale. Je ne veux pas en dire trop pour ne pas dévoiler toute l’histoire, mais il est clair que ce contexte lui donne tout son charme et son intérêt.



L’histoire repose également sur deux personnages extrêmement bien faits, charismatiques et mystérieux. Danziger, l’écrivain public, est essentiel, d’où le titre du roman d’ailleurs. On ne sait pas vraiment qui il est. On apprend à le connaître petit à petit, du moins son passé. Car effectivement son histoire est racontée par bribes, et même à la fin, lorsque son histoire est connue, Danziger reste un homme mystérieux.

Quant au personnage de Woodrow Cain, je l’ai beaucoup aimé aussi. Jeune, sans beaucoup d’expérience, intelligent mais borné, avec une part d’ombre également. Ces deux personnages se ressemblent sur pas mal d’aspects. Les deux ont des secrets ou du moins un aspect très sombre que l’on voit, mais sans les découvrir complètement. Ainsi ces hommes restent entourés d’un mystère quoiqu’ils fassent et racontent. Et d’ailleurs le but de l’auteur n’est pas de répondre à toutes les questions autour d’eux – et c’est ce que j’ai beaucoup apprécié. On les voit tels qu’ils sont au moment du récit, peu importe ce qu’ils ont fait avant ou feront ensuite.



En ce qui concerne l’enquête en elle-même, elle est vraiment passionnante, écrite avec brio, très rythmée, avec nombre de rebondissements maintenant le suspens et ouvrant des pistes nouvelles et toujours plus effrayantes. Parfois, l’enquête est quand même assez complexe, notamment à cause du nombre assez important de personnages impliqués dans l’affaire, qui trouve des ramifications dans différents groupes sociaux de New York.



L’écriture de Dan Fesperman est belle, terriblement efficace et en même temps très sensible. Il a parfois une façon admirable de décrire des personnes ou des situations, que je vous laisserai apprécier avec les citations à la fin de l’article.



Je vous conseille donc vivement ce roman historique et policier qui nous emmène dans un milieu méconnu. L’ambiance est formidablement décrite, l’enquête parfaitement rodée. Un vrai plaisir de suivre les deux personnages principaux dans l’enquête de leur vie.
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L'écrivain public

Woodrow Cain menait une vie plutôt paisible dans sa petite ville d’Horton dans le sud des Etats-Unis. Marié à une belle new-yorkaise et père d’une petite fille, il s’était engagé dans la police et faisait équipe avec son meilleur ami depuis l’université. L’avenir lui semblait prometteur.



Jusqu’au jour où il découvre que sa femme le trompe avec son co-équipier, lequel est tué au cours d’une intervention. Le rôle de Cain dans cette affaire n’est pas très clair : est-ce lui qui a tiré ?



Le beau-père de Cain, un avocat associé dans un grand cabinet new-yorkais, obtient que le jeune homme soit muté dans la grosse pomme. C’est ainsi qu’en février 1942, Cain débarque à New York alors même que dans le port le paquebot Le Normandie, réquisitionné à la France pour le transport de troupes, est en feu.



Dès son premier jour de travail, Cain est désigné pour enquêter sur la mort d’un Allemand retrouvé sur les docks. Dès les premiers jours de l’enquête, le policier sera contacté par un étrange personnage qui se présente comme étant un écrivain public, au fait de tout ce qui se passe dans le quartier d’Yorkville.



Une plongée dans le milieu des Nazis de New-York, de la Mafia, des services de l’OSS (ancêtre de la CIA) nous attend au fil des pages : « A Yorkville, notre Kleindeutschland de l’Upper East Side, il règne un silence lugubre dans les rues depuis la déclaration de guerre. Pourtant, l’été dernier encore, ses résidents remplissaient les salles de cinéma qui projetaient des films de propagande nazie. Ils étaient des milliers à défiler dans 86th Street, le Broadway allemand, en arborant chemises burnes et croix gammées, et à entonner le chant de Horst Wessel. (…) Le type au chapeau mou, qui a promis un avenir si affreux à M. Cain, est peut-être un alarmiste,mais il ne se trompait pas : les ressortissants ennemis sont légion aux Etats-Unis. Les trois quarts des sept millions et demi de personnes qui habitent New York sont des immigrés de première ou de deuxième génération.Lorsqu’on est né dans un pays puis qu’on s’établit dans un second, et que ces deux-là deviennent ennemis mortels, comment affirmer honnêtement que nous jurons fidélité à l’un ou l’autre ? Ces questions là ne cessent de nous hanter. »



J’ai beaucoup aimé lire « L’écrivain public » et son contexte historique passionnant :



On y découvre : l’implication des gangsters les plus renommés de l’époque dans l’effort de guerre au nom de leur patriotisme, leurs arrangements avec les plus hauts représentants de l’Etat Fédéral



la guerre qui a été livrée secrètement aux partisans d’Hitler sur le sol américain, dans le cas présent la ville de New York. Ce qui a pour moi éclairé d’un jour nouveau le roman « Tout ce que je suis » d’Anna Funder que j’avais lu à sa sortie en 2015.



Merci aux Editions 10-18 pour cet excellent moment de lecture.



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L'écrivain public

Un roman policier intéressant à trois titres :

1 - La reconstitution riche et réussie du New York de 1942 où l’ambiance de peur générale pré-apocalyptique est particulièrement bien rendue

2- Des personnages profonds qui provoquent une réelle émotion dont celui de Dantzinger qui est par bien des égards une personnalité jumelle de l’auteur...

3 - Suspens, mystère et meurtres : les ingrédients de base de tout bon polar

Un tour de force admirable.

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Non officiel

J'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman mêlant de l'espionnage, une (en)quête familiale.

C'est agréable à lire car l'écriture est fluide.

Le roman se déroule sur 2 époques et l'auteur alimente habillement le lecteur en distillant des infos sur les 2 histoires. Ainsi se construit le chemin vers le final.

Pas de prise de tête avec ce bouquin qui permet de vider son esprit après une lecture plus "lourde".
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Non officiel

1979, Berlin, Paris, jeu de cache-cache. 2014 Côte Est des Etats Unis, meurtres inexpliqués.



Roman d’espionnage, roman policier on jongle un peu entre les 2.

Dans l’ensemble j’ai passé un bon moment. Une lecture agréable, des personnages attachants, une histoire prenante. Juste peut être un petit bémol : quelques clichés, des petites caricatures mais là je pinaille un peu. Ça m’a amusé plus qu’embêté.



La résolution de l’histoire est un peu rapide mais nous avons bien été pris dans l’histoire tout au long du roman donc ce n’est pas trop gênant. Nous avons encore quelques questions en suspens mais on reste bien dans le thème de l’espionnage alors on fait avec. Une lecture qui m’a bien plu.



J’ai dans ma PAL L’écrivain Public qui m’attend depuis quelques temps, je pense que je vais vite m’y plonger.

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Non officiel

Suspense quand tu nous tiens.

Un bon roman qui nous emmène à l'ère pas si lointaine où deux superpuissances se faisaient une guerre froide, en-dehors de la scène.

Une plongée immersive dans l'espionnage, à une époque où le rôle des femmes est encore largement cantonné à celui de figurante.

Et comme toujours lorsqu'il s'agit d'espionnage, ce n'est que bien des décennies plus tard que la vérité éclate, quand enfin l'information est déclassifiée.

A lire pour le côté suspense ou le côté historique des choses.
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L'écrivain public

Très intéressant polar qui oscille entre le reportage, le documentaire historique et le chemin de vie. Ici les meurtres objets de l'enquête policière ne sont que des prétextes pour servir l'histoire ou l'Histoire. Fraîchement arrivé, malgré lui, dans un poste de police new-yorkais, Caïn, sans cesse trahi par son accent du sud et sa méconnaissance de "us et coutumes" des lieux, va apprendre à s'y mouvoir, à s'y frayer un chemin dans un dédale de pièges tendus tantôt par la mafia que son enquête dérange, tantôt par certains de ses collègues et/ou supérieurs hiérarchiques ; pas facile de séparer le bon grain de l'ivraie quand tout ce petit monde semble comploter de concert. Au milieu, un riche futur ex-beau-père avocat et manipulateur comme pas un. Et comme un fil rouge, un personnage étonnant, Danziger, qui affiche le désir de lui venir en aide, un peu comme un ange gardien, tout en conservant de nombreuses zones d'ombre. Fesperman nous invite à un étonnant voyage dans la trouble Amérique de 1942 mêlant agréablement réalité et fiction, voyage dont le héros sort sensiblement déniaisé.
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Non officiel

passé les premières pages, j'ai pris beaucoup d'intérêt à l'écoute ( eh oui j'affectionne les livres audio) de ce thriller d'espionnage . La technique du récit parallèle entre deux périodes distantes d'une trentaine d'année est très bien mené: les personnages sont intéressants, et l'atmosphère anxiogène du mode de l'espionnage bien rendu, avec une surprise à la toute fin.
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Non officiel

Il y a quelque chose dans ce roman qui me rappelle les après-midi passées devant RTL9 ou Arte, de ces vieux films des années 80 / 90 qui arrivent à combiner une vision très manichéenne du monde tout en laissant un flou assez artistique sur les ambitions et envies des personnages.



Le problème avec cette histoire, c'est qu'en voulant faire deux temporalités, aucune n'est réellement menée à bout, on abandonne l'une et l'autre au profit de phrases post-actions pré-digérées qui résument dans les grandes lignes les moments les plus "tricky" à mettre en place. En soi, il n'y a rien de mauvais, mais j'ai eu l'impression d'être trop loin des deux protagonistes, de leurs intérêts et de leurs peurs pour m'y intéresser.
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Non officiel

Avoir un blog, ce n'est pas seulement s'offrir un petit espace pour laisser une trace de ses lectures. C'est également découvrir l'univers d'autres blogueurs qui, avec le temps, deviennent également des prescripteurs ! Grâce à cela, mon attention est parfois attirée sur des titres qu'avant, je n'aurais même pas remarqués ! C'est ce qui s'est passé pour cette lecture, découverte sur l'excellent blog : "La culture dans tous ses états". La chronique de Fred m'a donné envie de m'y plonger, et j'ai donc fait la demande auprès de NetGalley et des éditions "Le cherche midi", que je remercie pour cette lecture ! Les premiers éléments qui m'ont attirée résident dans une partie de l'intrigue se passant en Allemagne, en 1979. Il s'agit là de mon lieu et mon année de naissance. J'y suis née parce qu'à l'époque, la Belgique y avait établi des brigades militaires dont faisaient partie mes parents, qu'on appelait à l'époque FBA (pour Forces Belges en Allemagne). Revenue sur le sol belge à l'âge de cinq ans, je n'ai évidemment à l'époque pas eu l'occasion de m'intéresser à cette Allemagne d'après-guerre, séparée par le fameux rideau de fer que j'aurais, selon mes parents, vu depuis ma poussette, ce dont je n'ai évidemment gardé aucun souvenir ! Une lecture, donc, qui pouvait m'apporter un peu de détails sur le climat politique de l'époque. Et quelle époque ! Espions et agents doubles étaient légion, et c'est dans ce contexte que nous plonge l'auteur, au travers d'Helen Shoat qui exerce un poste subalterne au sein de la CIA, à Berlin. À l'époque, être une femme n'était déjà pas forcément simple, mais alors une femme dans ce monde masculin... Mais Helen est une battante, et son poste, qui consiste à s'assurer de la fonctionnalité des "planques" des agents, espère bien prouver à sa hiérarchie qu'elle est capable de plus. Évidemment, la plus grande discrétion est de rigueur, et on ne se mêle pas des affaires de la CIA. Aussi, lorsqu'Helen est malgré elle témoin d'agissements illicites de la part d'un agent qui agresse une jeune allemande, c'est son intégrité et sa carrière qui sont remises en cause. Et lorsque la jeune allemande décède brusquement, ce n'est plus seulement pour sa carrière qu'Helen doit s'inquiéter, mais aussi pour sa vie.



Bien des années plus tard, Helen n'a plus rien de commun avec celle qu'elle fut, à tel point que son bref passage par la CIA est inconnu de sa fille Anna, qui revient à la maison familiale à Poston, États-Unis, pour enterrer ses parents, sauvagement abattus par leur fils handicapé. L'affaire est simple, pour la police. Mais pour Anna, difficile d'envisager que derrière l'acte de son frère ne se cache rien d'autre que sa défaillance mentale. Elle s'allie avec un nouveau voisin aux compétences insoupçonnées pour faire la lumière sur cet évènement.



On se promène ainsi sur deux temporalités et deux continents différents, ce qui confère à l'écriture deux ambiances distinctes qui rythment efficacement la lecture ! Contre toute attente, ce livre s'est avéré un véritable coup de cœur ! Ouvert par curiosité et, je l'avoue, nostalgie, j'ai fini par y être totalement engloutie, avide de réponses.



Dan Fesperman, sous couvert de son intrigue, va lever le voile sur le rôle des femmes à la CIA, ainsi que sur le fonctionnement des services secrets et de leurs ramifications encore plus secrètes ! (Bon, ok, plus si secrètes que ça depuis quelques années mais dont j'ignorais tout jusqu'à la lecture de ce livre !). Un tour de force que de réussir à me passionner pour ce genre d'histoire, moi qui ne suis pas forcément fan d'espionnage ! (désolée, James...)



J'ai aussi beaucoup aimé les personnages d'Helen et "les sœurs", des femmes qui cherchent une place dans un monde masculin mais qui sont plus courageuses qu'ambitieuses, et qui feront tout pour ne pas trahir leurs convictions. Des hommes sans scrupules ou des menteurs qui n'aiment pas mentir... L'espionnage est un drôle de monde, dans lequel les états d'âme sont malvenus. J'ai également beaucoup apprécié le personnage d'Henri, qui viendra en aide à Anna tout en lui cachant ses motivations réelles mais qui, au fil du récit, révélera une profonde humanité dont sont dépourvus beaucoup d'autres protagonistes.



Faux semblants et vraies convictions contre opportunisme et violence gratuite, l'auteur nous offre ici un récit plein de rebondissements que j'ai savouré !
Lien : http://lecturesdudimanche.co..
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Non officiel

Curieux argument de base, qu’Helen, une employée subalterne de la CIA, remue ciel et terre pour rendre la justice.

Curieux personnages.

Kevin, l’agent intouchable.

Henry, au rôle équivoque.

Le mystérieux Merle,

Comment Willard, même sous médicaments, se laisse-t-il persuader de tuer ses parents ?

Et que dire d’Audrey, l’ambigüité faite femme ?

Il faudrait relire le roman à la lumière de l’explication finale.

Sinon, on a une belle plongée dans le fonctionnement du monde des espions.

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