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SARAJEVO
Liste créée par kielosa le 14/01/2018
56 livres. Thèmes et genres : guerre , guerre civile , bosnie-herzégovine , sarajevo

À la suite de ma chronique du livre d'Alban Lécuyer "Ici prochainement : Sarajevo", le 13 janvier dernier, j'ai reçu plusieurs demandes d'ami(e)s sur Babelio pour d'autres titres d'ouvrages relatifs à la situation de Sarajevo, lors de la guerre d'ex-Yougoslavie (1991-1995). En plongeant dans mes archives et en parcourant la bibliothèque virtuelle sur Babelio et le net, j'ai été surpris du grand nombre de livres à ce sujet. Ainsi, j'ai décidé de limiter la présente liste à la Bosnie-Herzégovine et sa capitale, Sarajevo, et de ne pas l'étendre à l'ensemble de ce conflit meurtrier.

J'invite les lecteurs à me faire part d'ouvrages sur ce thème qui ne figurent pas sur cette liste, avec toutes mes excuses pour l'oubli.



1. Sarajevo omnibus
Velibor Colic
3.66★ (73)

Sarajevo omnibus propose un portrait de la ville de Sarajevo à travers différents personnages historiques ou lieux emblématiques, qui ont tous un rapport avec la tragédie inaugurale du vingtième siècle : l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand le 28 juin 1914. Ainsi nous rencontrons tour à tour Gavrilo Princip, ce jeune Serbe dont le geste déclencha le cataclysme de la Première Guerre mondiale ; Viktor Artamanov, affairiste russe illuminé, qui finança au nom du tsar l'aventure de la «Main Noire», organisation terroriste vouée à la libération de la Serbie du joug austro-hongrois ; le fondateur de la Main Noire, le colonel Dimitrijevi? dit «Apis», qui bâtissait ses théories grand-serbes en buvant de la slivovice dans un fameux bistrot de Belgrade ; Ivo Andri?, immense écrivain, Prix Nobel, qui appartint un temps à cette mouvance... Mais aussi des personnages oubliés, tel le rabbin Abramovicz, philosophe et poète, qui reçut dans la nuque l'une des cinq balles destinées à l'archiduc, le curé Latinovi?, fêtard repenti, ou encore l'imam Dizdarevi? - seul Bosniaque à avoir peur de sa femme, dit-on. Sans oublier Nikola Barbari?, grand-père de l'auteur, également présent lors de l'attentat, personnage fantasque qui eut quatre épouses et plusieurs vies. Tous ont assisté à la mort de l'archiduc. Le récit de Velibor ?oli? n'est jamais pesant ni funèbre, mais vif, précis, surprenant, enjoué. Il considère avec une distance désabusée l'enchaînement de circonstances horribles et comiques qui constitue l'histoire des hommes
2. Sarajevo
Abdulah Sidran
1.00★ (5)

Abdulah Sidran est un poète, écrivain, dramaturge et scénariste. Il est né à Sarajevo en 1944 et est membre de l'Académie des sciences et des arts de la Bosnie-Herzégovine.
3. Vent glacial sur Sarajevo
Guillaume Ancel
4.61★ (57)

Carnet de guerre d’un officier en première ligne lors du siège le plus long qu’ait connu une capitale à l’époque contemporaine, Vent glacial sur Sarajevo est un témoignage sans concession sur l’ambiguïté de la politique française durant le conflit en ex-Yougoslavie. Cette « capitale assiégée que nous n’avons pas su protéger », Guillaume Ancel la rejoint en janvier 1995 avec un bataillon de la Légion étrangère. Sarajevo est encerclée depuis déjà trois ans et sa population soumise aux tirs quotidiens des batteries d’artillerie serbes. L’équipe du capitaine Ancel a pour mission de guider les frappes des avions de l’OTAN contre elles. Des assauts sans cesse reportés, les soldats français recevant à la dernière minute les contre-ordres nécessaires pour que les Serbes ne soient jamais inquiétés. Sur le terrain, les casques bleus français comprennent qu’on ne leur a pas tout dit de leur mission et se retrouvent pris au piège. « Six mois d’humiliation » résume Guillaume Ancel qui dresse un constat sévère des choix faits par le gouvernement d’alors. En témoignant de l’opération à laquelle il a participé, il raconte ces hommes, ces situations, cette confusion et le désarroi qui, jour après jour, ronge ces soldats impuissants.
4. Le jardinier de Sarajevo
Miljenko Jergovic
3.57★ (89)

En vingt-neuf nouvelles, la chronique kaléidoscopique d'une Bosnie ravagée par l'éclatement de la Yougoslavie. Avec un étrange détachement, le narrateur promène son regard sur les familles, les amants, les victimes, les bourreaux, les animaux, les plantes, les objets "sans qualités". Le pathétique côtoie l'ironie et la cruauté la nostalgie, pour mieux préserver, dans toute sa complexité, l'image éparpillée du monde.
5. Le Violoncelliste de Sarajevo
Steven Galloway
4.06★ (148)

Le roman des villes assiégées. Comment, pendant vingt-deux jours, un musicien, un boulanger, un simple père... bravent la mort à Sarajevo. Sarajevo assiégée. Un obus fauche vingt-deux victimes devant une boulangerie. En hommage à ses voisins disparus, un violoncelliste virtuose va pendant vingt-deux jours, à seize heures précises, jouer l'Adagio d'Albinoni là où la bombe a frappé. A partir de cette histoire authentique qui commença le 22 mai 1992 et décida l'acte de résistance de Vedran Smailovic, Steven Galloway a élaboré un roman parabole sur le courage et la peur, sur la vie menacée à chaque coin de rue, sur la mort tombée du ciel. Outre le musicien, trois autres personnages : Flèche, une jeune femme devenue sniper, parce que la vie peut disparaître tellement rapidement qu'elle en a perdu tout son sens. Kenan, qui tous les quatre jours doit descendre de sa colline, traverser la ville afin de chercher de l'eau potable pour sa famille et sa vieille voisine. Dragan, boulanger de son état, dont la femme et son fils ont réussi à quitter la ville pour l'Italie. Lui aussi, tous les matins, doit traverser la ville pour rejoindre son travail. Et à l'occasion de ces va-et-vient, sous la menace des balles, à chacun de voir surgir intensément sa vie d'antan dans un Sarajevo en paix, de voir remonter aussi les craintes les plus profondes enfouies en soi. " Une histoire universelle, comment trouver un sens à la vie et croire en l'homme au coeur de l'horreur oppressante. " Khaled Hosseini, auteur de Mille soleils splendides et des Cerfs-Volants de Kaboul. " Une histoire bouleversante. " J.M. Coetzee
6. Mort à Sarajevo
Dan Fesperman
Inspecteur de la brigade criminelle dans Sarajevo assiégée, Vlado Petric n'a pas le moral. Sa femme et sa fille sont à Berlin depuis deux ans. Son appartement n'est pas chauffé et il a faim. Au bureau, tout est tranquille. Même le cadavre qu'il trouve sur "Sniper Alley" un soir en rentrant tard du bureau le laisse indifférent... Jusqu'à ce qu'il réalise qu'il s'agit d'Esmir Vitas, le chef de la police spéciale du ministère de l'Intérieur. Et que Vitas n'est pas tombé sous les balles d'un sniper, mais qu'il a été exécuté à bout portant.
7. De Sarajevo à Sarajevo
Jacques Rupnik
3.50★ (10)

Jacques Rupnik est né à Prague en 1950. Il a été le conseiller du Président tchécoslovaque Vaclav Havel, et professeur à l'université de Harvard, l'institut d'Études Politiques (IEP) à Paris et au Collège d'Europe à Bruges. Cet ouvrage porte comme sous-titre : "L'échec yougoslave ".
8. Sarajevo, lignes de fuite
Guénaël Boutouillet
3.00★ (4)

Un travail important, parce qu’il ne s’agit pas d’aller photographier l’autre : c’est notre ville, c’est toutes les villes, c’est habiter la ville. Et la violence, là-bas déchaînée, atteignait le sol de vieille Europe, le nôtre, et d’ailleurs c’étaient nos avions, au-dessus, et c’est notre temps au présent. Rien d’une menace loin. La parole (à cause de cette incise, dans le texte : La guerre parle……… de Guénaël Boutouillet scrute ces parcelles d’espace et ces gestes d’homme, la photographie s’interroge en permanence sur sa légitimité à traquer le beau, à justifier de sa curiosité, si elle n’est pas d’abord sur nous-mêmes.
9. La blessure
Hervé Ghesquière
3.83★ (10)

Je me demande ce qui se cache dans les secrets de l'âme de ces anciens combattants serbes. Ont-ils été témoins des crimes de guerre ? Acteurs du nettoyage ethnique ? Je m'interroge sur cette façon de nier et de travestir le passé. Pourtant, de longues enquêtes approfondies ont révélé des atrocités et des massacres à grande échelle. Après plus de vingt ans, je perçois au mieux le silence, au pire le mensonge. Je m'apprête à partir quand Sr¿dan lâche : "Une nouvelle guerre est possible. Les Balkans sont un baril de poudre, et les Musulmans d'ici se sentent plus turcs que les Turcs.' Je songe à cette phrase lourde de menaces et imagine que le vétéran et quelques-uns de ses camarades ressassent chaque jour ces histoires de guerre au fond du bureau poisseux de leur association. L'avenir ne s'annonce pas radieux. " Hervé Ghesquière était à Sarajevo, en 1992, quand la Yougoslavie a explosé, marquant le début d'un des conflits les plus meurtriers de cette fin de siècle, en plein coeur de l'Europe. Vingt ans après, il est retourné sur ses traces, pour un périple de neuf mille kilomètres dans une Bosnie marquée au fer rouge de la guerre. Le nationalisme et la corruption n'ont cessé depuis de ronger un pays en proie au sectarisme et au populisme, qui mènent inévitablement au précipice. Un récit éclairant, à l'heure où l'Europe semble sombrer dans le repli identitaire. Hervé Ghesquière est grand reporter à France 2. Il a couvert de nombreux conflits : ex-Yougoslavie, Cambodge, Rwanda, Irlande du Nord, Irak et Afghanistan. Il travaille aujourd'hui pour l'émission " Envoyé spécial ". En 2012, il a publié 547 Jours, un récit relatant son expérience d'otage des talibans.
10. Mourir pour Sarajevo
Gabriel Plisson
4.00★ (3)

Édition : Les Guides Marcus Paru : janvier 1994 88 pages.
11. Mourir pour Sarajevo ?
Maya Kandel
4.12★ (20)

Je me demande ce qui se cache dans les secrets de l'âme de ces anciens combattants serbes. Ont-ils été témoins des crimes de guerre ? Acteurs du nettoyage ethnique ? Je m'interroge sur cette façon de nier et de travestir le passé. Pourtant, de longues enquêtes approfondies ont révélé des atrocités et des massacres à grande échelle. Après plus de vingt ans, je perçois au mieux le silence, au pire le mensonge. Je m'apprête à partir quand Sr¿dan lâche : "Une nouvelle guerre est possible. Les Balkans sont un baril de poudre, et les Musulmans d'ici se sentent plus turcs que les Turcs.' Je songe à cette phrase lourde de menaces et imagine que le vétéran et quelques-uns de ses camarades ressassent chaque jour ces histoires de guerre au fond du bureau poisseux de leur association. L'avenir ne s'annonce pas radieux. " Hervé Ghesquière était à Sarajevo, en 1992, quand la Yougoslavie a explosé, marquant le début d'un des conflits les plus meurtriers de cette fin de siècle, en plein coeur de l'Europe. Vingt ans après, il est retourné sur ses traces, pour un périple de neuf mille kilomètres dans une Bosnie marquée au fer rouge de la guerre. Le nationalisme et la corruption n'ont cessé depuis de ronger un pays en proie au sectarisme et au populisme, qui mènent inévitablement au précipice. Un récit éclairant, à l'heure où l'Europe semble sombrer dans le repli identitaire. Hervé Ghesquière est grand reporter à France 2. Il a couvert de nombreux conflits : ex-Yougoslavie, Cambodge, Rwanda, Irlande du Nord, Irak et Afghanistan. Il travaille aujourd'hui pour l'émission " Envoyé spécial ". En 2012, il a publié 547 Jours, un récit relatant son expérience d'otage des talibans.
12. Sarajevo, mon amour
Jovan Divjak
3.00★ (8)

Avril 1992. La guerre éclate en Bosnie, mise à feu et à sang par les troupes extrémistes serbes, manipulées par Slobodan Milosevic. Tuant, pillant et violant, militaires et paramilitaires deviennent les artisans d'un projet insensé : dépecer la Bosnie, où Serbes, Croates et Musulmans vivent en paix depuis mille ans, et créer des régions « ethniquement pures ». Sarajevo sera prise en étau sous une pluie d'obus pendant 1263 jours, soit un siège plus long que celui de Leningrad ! Jovan Divjak, Serbe d'origine, est resté à Sarajevo pour défendre « sa » ville. Il a choisi de rester au côté de tous ceux qui étaient attachés à une Bosnie unie – les Musulmans, mais aussi des Serbes et des Croates. Interrogé par Florence La Bruyère, Jovan Divjak revient sur son enfance dans la Yougoslavie de Tito, née de la résistance des partisans au fascisme, et dans laquelle le nationalisme n'avait pas cours. Il décrit la ville dont il est tombé amoureux en 1966, creuset de l'identité yougoslave puis bosnienne. Il raconte l'incroyable résistance des citadins qui enterrent leurs morts sous le feu des snipers et celle des artistes qui s'acharnent à monter des spectacles. Il dit aussi la misère des troupes bosniaques : l'ancienne armée fédérale a en effet effectué un véritable « hold-up » de l'énorme arsenal yougoslave, qu'elle a livré aux extrémistes serbes. L'armée que Tito avait mise au service de tous s'est ainsi comportée en traîtresse en épousant la cause des criminels. Divjak, indigné, ne le lui pardonne pas. Il ne cache ni ses déceptions ni ses doutes : l'impuissance et l'incompétence des politiciens, la fin d'une armée multiethnique de Bosnie Herzégovine où le pouvoir impose les Musulmans, et l'avenir incertain d'un pays transformé en un semi-protectorat. La paix qui s'est installée n'est pas celle dont il a rêvé.
13. Pour l'amour de Sarajevo
Stéphane Piletta-Zanin
Il y eut ce que de nombreux historiens ont appelé la "bataille de Sarajevo". Et qui déboucha sur l’un des plus grands procès criminels du XXe siècle. Ce roman s’inscrit dans le sillage de ces événements et déroule sous les yeux d’une équipe d’avocats de la défense une galerie de personnages qui, chacun à sa façon, parle d’amour: l’amour de son prochain, pour lequel on est prêt à sacrifier sa vie même, l’amour d’une terre que l’on aime à l’extrême et sans partage. Terre d’un nouvel Islam pour les uns, traditionnellement orthodoxe pour les autres. Un amour exclusif qui tisse finalement la toile d’une vraie guerre de religion, qui tait pourtant son nom. Venu d’autres rivages, l’avocat principal de la défense, observateur privilégié, découvre et s’interroge. Qu’est-ce que la justice des hommes? Peut-elle conduire à une réelle compréhension des hommes? Et ceux-ci pourront-ils comprendre cette justice qu’on leur impose? Etrange jeu de miroirs, de trompe-l’oeil et de mise en abîme, dans lequel les reflets de la vérité se multiplient. 

Stéphane Piletta-Zanin, né en 1957 à Genève, fait partie des avocats admis à pratiquer devant la Cour pénale internationale et le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, tous deux basés à La Haye. Membre du barreau international, il a réalisé plusieurs mandats pour ces deux institutions, en tant que chef de mission sur le terrain notamment, et a participé en première ligne à plusieurs procès pour crimes de guerre et violations du droit humanitaire.
14. Main basse sur Sarajevo
Pascal Barollier
4.00★ (6)

Dans cette ville du Far West qu'est devenue Sarajevo, un nouveau front s'est ouvert : il oppose la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, les pays musulmans et tous ceux qui étaient d'abord venus en Bosnie pour arrêter le massacre. Chacun tente aujourd'hui de récupérer sa mise et de prendre une option sur les faramineux contrats de la reconstruction. La Bosnie est le pays au potentiel de croissance économique le plus élevé du monde. Et cela au cœur même de l'Europe. Sarajevo vit aujourd'hui au rythme de cette guérilla, entre fonctionnaires de l'O.N.U. à la solde de tel ou tel gouvernement, organisations qui n'ont parfois d'humanitaire que le nom, affairistes étrangers venus pour racheter la ville par quartiers entiers et mafieux locaux qui sont prêts à tout leur vendre cash. Dans ce tourbillon, les Français sont les derniers à mêler encore morale et business. Une telle pudeur, comparée à l'offensive ouverte de ses concurrents, pourrait bien faire perdre à la France les avantages que lui valait pourtant son engagement de la première heure. En refusant de le comprendre, elle risque bientôt d'être confinée à la mission assurée aujourd'hui par ses Casques bleus : ramasser les poubelles de Sarajevo.
15. Cahier de Sarajevo
Juan Goytisolo
4.00★ (4)

Devant la terreur et les massacres de la guerre en Bosnie, l’écrivain espagnol Juan Goytisolo a voulu témoigner comme l’avaient fait, en 1936, face aux crimes du franquisme pendant la guerre d’Espagne, Hemingway, Orwell, Koestler, Auden, Neruda ou Malraux. De son séjour à Sarajevo, il ramène ce récit hallucinant, journal d’une descente en enfer où des victimes déchirées par la souffrance - « une jeune fille a réussi à s’échapper après avoir été arrosée d’essence et brûlée, sans peau, sans cheveux, une seule plaie à vif, comme un fantôme ou un squelette » - s’obstinent à vivre pour dénoncer l’inacceptable barbarie.
16. Lettres de Sarajevo
Anna Cataldi
3.17★ (8)

Préface de Bernard Kouchner Dans Sarajevo assiégé, plus d'eau, plus de courrier, plus d'électricité, Plus de téléphone, plus de courrier. Quelques lettres, clandestinement confiées aux journalistes, parviennent à sortir. Elles sont le fil ténu qui relie les habitants de la ville à leurs proches dispersés dans le monde. Elles sont également le témoignage le plus exact de la tragédie en cours, depuis avril. Depuis un temps infini... Par L'Express, publié le 13/05/1993 La scène se passe au milieu des étals de Ciglane, marché de misère de Sarajevo, un jour de décembre 1992. Un colosse sans âge, las et voûté, nous tend une enveloppe fripée. «Voilà des semaines, explique-t-il dans un allemand rudimentaire, que je cherche un étranger de passage, quelqu'un à qui confier cette lettre pour mon fils installé aux Etats-Unis. Qu'au moins il sache que je suis vivant. Ou que je l'étais encore à ce jour.» Pour lui, comme pour tous les rescapés d'une cité assiégée depuis treize mois, coupée du monde, le courrier, envoyé ou reçu, tient du miracle. L'unique lien, aléatoire et ténu, avec les siens. Le 21 mai, les éditions Liana Levi publient «Lettres de Sarajevo», recueil de missives et de témoignages réunis par Anna Cataldi (1). Autant de bouteilles à la mer, tantôt dépouillées, tantôt érudites. Toutes poignantes, empreintes du même sentiment d'abandon, de la même désespérance. Parfois teintées d'humour, cette «politesse du désespoir». Elles racontent la survie au jour le jour, le froid, la faim, les obus, la mort. Récit plus accablant, souvent, que les tirades stériles de nos maîtres à penser, que les indignations plus ou moins sincères des puissants. En exclusivité, L'Express reproduit quelques-uns de ces courriers, à lire comme des appels ou comme des testaments. (1) «Lettres de Sarajevo», éditions Liana Levi, 192 pages, 100 F. Préface de Bernard Kouchner. La moitié des bénéfices de la vente ira à l'Unicef.
17. Fax de Sarajevo : Correspondance de guerre
Joe Kubert
4.00★ (21)

Ervin Rustemagic ainsi que toute sa famille ont vécu l’horreur de la guerre entre Bosniaques, Serbes et Croates en 1992 (déjà 15 ans !). Durant toute cette période, cet éditeur de bandes dessinées bosniaque va communiquer avec de nombreuses personnalités de la BD (Hermann, Hugo Pratt, bien sûr Joe Kubert) grâce au fax. C’est à partir de ces fax puis de conversations téléphoniques que Kubert a décidé de réaliser ce fabuleux album de 180 pages. Difficile de retranscrire l’effet d’un tel album. Kubert réussit à dépeindre rapidement la situation d’une ville assiégée comme Sarajevo et ses environs par des soldats ou des civils qui ne tuent pas par conviction mais tout simplement pour gagner plus d’argent. Tout au long de cet album fort puisque biographique, Kubert et indirectement Rustemagic nous font venir les larmes aux yeux sans utiliser d’artifice. Le récit gagne d’autant plus en puissance que la réalité n’a été quasiment pas modifiée (si l’on en croit la post-face de l’auteur. Fax de Sarajevo est un très bon comics qui ouvrira peut-être les yeux de nombre de lecteurs sur les atrocités de la guerre qui nous sont montrées de façon totalement impersonnelle, choquante et complètement intéressée par les télévisions du monde entier. Sans être un réel album historique, Fax de Sarajevo possède les mêmes qualités qu’un monument comme Maus d’Art Spiegelman. Cependant, dans la BD sur le génocide juif par les nazis, Spiegelman présentait son père comme quelqu’un d’humain et donc doté de sacrés défauts (son père étant quand même un vrai con). Et c’est peut-être ce manque de défaut dans le personnage d’Ervin Rustemagic, ce manichéisme qui rend Fax de Sarajevo imparfait. Bien entendu, ce livre étant une oeuvre personnelle et un cri du coeur de Joe Kubert, il est forcément très proche de son personnage et lui donne un côté super-héros qui prouve bien que les vrais héros sont ceux que l’on rencontre dans la vraie vie et qui changent quelque chose dans la vie des gens. Fax de Sarajevo est à la fois un livre captivant, un récit puissant, une source d’inspiration pour se bouger les fesses afin d’aider son prochain
18. Sarajevo, mon enfance sous les bombes
Nadja Halilbegovich
3.67★ (13)

Nadja pourrait être n'importe quelle jeune fille de douze ans. Elle aime aller èa l'école, chanter et retrouver ses amies dans sa belle ville de Sarajevo. Mais un matin de printemps 1992, l'école est fermée, et pas à cause des vacances. Des hommes en armes dressent des barricades tout autour de la ville. Le siège de Sarajevo vient de commencer. Nadja, elle, rédige les premières pages de son journal...
19. Portraits de Sarajevo
Zlatko Dizdarevic
This is the second work by the now internationally renowned Bosnian journalist Zlatko Dizdarevic dedicated to the atrocities that have been occurring in war-torn Sarajevo since April 1992. In this new work, the author turns his focus on his sisters and brothers, the women, men, and children of Sarajevo who have, for various reasons, remained in their beloved yet troubled city and watched it fall around them as they attempt to live their lives as normally as possible. The book is composed of vignettes, accounts of the everyday lives of real people living in an unreal situation. Told in their own words, they reveal the courage of a people and the brotherhood that this war has taught them. « Less
20. La route de Sarajevo
Vladimir Dedijer
4.00★ (5)

L'assasinat de François-Ferdinand, héritier présomptif de l'Empire austro-hongrois , le 28 juin 1914 , en visite officielle à Sarajevo , capitale de la Bosnie , va précipiter l'Europe dans la guerre . S'agit-il d'un attentat isolé ? Quel est le rôle des services secrets des puissances ?Qui avait poussé le jeune étudiant bosniaque Gavrilo Princip à ce geste de désespoir aux conséquences incalculables ? Sur la route de Sarajevo , derrière le lycéen chargé de bombes , se pressent peu à peu d'autres groupes révolutionnaires , des ombres plus illustres et bientôt c'est un monde qui revit : socièté arriérée , coloniale , esclavagiste même , au territoire longtemps morcelé , travaillée par de sourdes aspirations à la liberté , à l'indépendance , à l'unité nationale ; Slaves du sud dont la rébellion de type primitif ( qui n'est pas sans évoquer les mouvements d'émancipation coloniaux ) va fournir en Autriche , au parti de la guerre , le prétexte attendu pour étendre vers le sud le pouvoir de Habsbourg . Vladimir Dedijer , ancien officier de partisans qui chassèrent les nazis de Yougoslavie , journaliste dont la biographie de Tito a connu un succès mondial , historien et directeur de la publication des documents diplomatiques serbes , éclaire tout un arrière plan balkanique que l'histoire des origines de la guerre avait jusqu'ici laissé dans l'
21. Les roses de Sarajevo
John-Erich Nielsen
4.50★ (11)

Il y aura bientôt vingt ans, les accords de Dayton étaient signés. Puis, petit à petit, Sarajevo tomba dans l’oubli... A l’occasion de cette date anniversaire, les éditions HoH font paraître l’ouvrage « Les roses de Sarajevo » de John-Erich Nielsen, un roman d’amour en temps de guerre, inspiré d’une histoire vraie.
22. Presque Sarajevo
Pierre Wazem
2.50★ (8)

C’est durant l’été 1999 que Pierre Wazem, accompagné de Tom Tirabosco, Frederik Peeters et Alex Baladi, se rend à Sarajevo dans le cadre d’un échange culturel. Grand amateur de récits de voyage, Wazem imagine en ramener quelque chose, sans trop savoir quoi. De retour chez lui, Wazem devra se rendre à l’évidence : Sarajevo, il n’y a rien compris ! Loin des clichés inhérents à cette partie de l’Europe, Wazem ramène une image ambiguë et inédite de la capitale bosniaque. Et, au détour d’une rue, un voyage en appelant un autre, l’auteur nous parle de ses errances à travers le monde, ainsi que celles, plus intimes, qui prennent naissance sous son crâne.
23. Les ailes de Sarajevo
Bill Carter
4.56★ (18)

Bill Carter est un homme à bout de souffle quand il débarque un beau jour à Sarajevo, en pleine guerre. Avec la passion et l’esprit de révolte propres à ceux qui n’ont plus rien à perdre, l’inconscience de la jeunesse et l’aide d’une sorte de cirque humanitaire ambulant aux membres aussi excentriques qu’attachants, il va enrôler dans sa quête l’un des plus grands groupes de rock du monde et, depuis la ville assiégée, donner une voix et un visage sur les écrans du monde entier au drame d’une ville martyre.
24. The fixer : Une histoire de Sarajevo
Joe Sacco
3.74★ (88)

Guide, éclaireur, interprète... Des professions liées à la guerre qui existent au moins depuis que les guerres existent. Avec la forte médiatisation des conflits, commencée à la fin du siècle passé, ces métiers ont pris de plus en plus de poids, si bien que les journalistes anglo-saxons ont crée un nouveau terme pour le définir : fixer. Ce mot vient du verbe to fix, (littéralement " arranger ") qui a du mal à trouver un équivalent dans la langue française mais qui exprime bien le rôle multiforme joué par ces hommes. Le fixer est le compagnon, l'intermédiaire et la source d'informations du journaliste free-lance comme du reporter embedded " embarqué " avec les troupes) qui ne se contente pas des sources " officielles ". Un bon fixer à de solides connaissances du terrain, un excellent carnet d'adresses, des contacts partout. Il se tient informé et lit la presse ; il est malin, combinard et sait prendre des risques. Il sait exactement jusqu'où il peut aller et quand il vaut mieux " décrocher " pour éviter les problèmes. Des fois, il peut être aussi un peu vantard ou tout simplement assez vénal. De là, la nécessité pour tout journaliste de s'assurer les services d'un " bon " fixer. Neven, le fixer de Joe Sacco à Sarajevo est un peu tout cela : héroïque, généreux, fanfaron et cupide. Miroir de tut ce que la guerre peut faire aux hommes, pour le meilleur et pour le pire.
25. Sarajevo - Tango
Hermann
3.84★ (72)

Entre colère et indignation, c'est l'aventure qui mène la danse En échange d'un paquet d'argent, Zvonko Duprez, ex-légionnaire travaillant à son compte, va tenter de ramener une fillette en Suisse, dans les bras de sa mère. Pour une sordide question d'héritage, le second mari de sa mère ne souhaite pas que cette opération de sauvetage réussisse et lance un tueur aux trousses de Duprez. Entre les obus qui explosent dans Sarajevo, les balles anonymes et mortelles des snipers, le froid glacial de l'hiver, le manque de vivres et de médicaments, l'impuissance concertée des puissants, c'est l'aventure qui mène la danse. Mais plus que jamais, la réalité dépasse la fiction.Dans ce pamphlet qui ne néglige pas l'aventure, Hermann, indigné, laisse libre cours à sa colère.
26. Entre deux feux : Sarajevo 1995
Flore Talamon
3.83★ (10)

" Comprenez qu'il est bien sûr interdit d'aider l'un ou l'autre des belligérants. Vous n'êtes autorisés à utiliser la force qu'en situation de légitime défense. Dans ce cas, vous devez utiliser le minimum de force nécessaire, ne recourir qu'en dernière extrémité à vos armes à feu. " En replaçant le lecteur au cœur de ces périodes difficiles de notre histoire, les Romans de la Mémoire, fondés sur une information historique rigoureuse, proposés par la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la défense, en partenariat avec les éditions Nathan, se veulent une contribution à son approche de la citoyenneté.
27. Sarajevo, l'architecte et les barbares
Ivan Straus
5.00★ (3)

Ivan Straus est un architecte Bosnien, né en 1928. Il est diplômé de l'université de Sarajevo. Il construisit à Sarajevo l'hôtel "Holiday Inn" et les Tours Unis. Et à Belgrade le Musée de l'aviation.
28. La Traque, les criminels de guerre et moi
Carla del Ponte
3.67★ (11)

Nommée procureure générale du Tribunal pénal inter-national pour l'ex Yougoslavie et pour le Rwanda en 1999, Caria Del Ponte se fixe un objectif : mettre un terme à l'impunité. Pendant les huit années de son mandat, cette femme hors du commun ose dénoncer l'attitude coupable de certains gouvernements face aux génocides, et poursuit sans relâche les criminels de guerre, même les mieux protégés. Elle parvient, malgré de violentes pressions, à traduire en justice les responsables de charniers, de l'Afrique aux Balkans. Son poste, très exposé, a fait d'elle l'une des personnalités les plus menacées de la planète. Dans cette autobiographie qui dérange, Caria Del Ponte partage ses succès et ses frustrations, livre des noms et formule des accusations embarrassantes à l'encontre des puissances occidentales.
29. Le musée des redditions sans condition
Dubravka Ugresic
3.98★ (63)

Une mère, dans Zagreb assiégée, pense à sa fille exilée à Berlin qui, à son tour, imagine la fuite de sa mère de Bulgarie vers la Yougoslavie un demi-siècle plus tôt. Comment rendre compte de l'exil ? Pour ceux dont la vie tient dans une valise, les souvenirs disparates - vieilles photos, journaux intimes, objets fétiches de l'enfance - prennent une signification étrange, comme autant d'échos à la fatalité du destin, à l'image de ces objets insolites découverts dans l'estomac de Roland, un éléphant de mer mort en 1961, et que l'on peut voir aujourd'hui dans une vitrine du zoo de Berlin : un fume-cigarettes rose, quatre bâtons d'esquimau, une broche métallique, une épingle à cheveux, un crayon de papier, un pistolet à eau, un couteau en plastique, des lunettes de soleil, une petite chaîne, un ressort. Qu'ont-ils d'autre en commun que d'avoir calmé pour une heure l'appétit de Roland ? Constitué d'une mosaïque d'histoires, de souvenirs et d'anecdotes, ce roman lumineux retrace la vie de quelques personnages pris entre deux cultures, déchirés entre leur histoire et la nôtre. Traduit dans une quinzaine de langues, Le musée des redditions sans condition a été reçu par la critique internationale comme une œuvre universelle.
30. Le Livre Noir de l'ex-Yougoslavie - Purification ethnique et crimes de guerre
Tadeusz Mazowiecki
4.00★ (8)

Rassemble les rapports d'enquêtes sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité dans l'ex-Yougoslavie. Ces différents rapports émanent soit de commissions et d'institutions internationales officielles, soit d'organisations non gouvernementales
31. Vie et mort de la Yougoslavie
Paul Garde
4.19★ (48)

Ce livre retrace l'histoire des régions qui ont été réunies sous le nom de Yougoslavie de 1918 à 1991, et les péripéties du sanglant divorce qui s'en est suivi. La présente édition a été complétée jusqu'aux événements tragiques du Kosovo.
32. Le journal de Zlata
Zlata Filipovic
3.72★ (419)

1991. Zlata a onze ans lorsque la guerre éclate à Sarajevo. Du jour au lendemain, l'insouciance de la jeunesse laisse place à l'indignation. Les jeux, l'école et les rires ont disparu devant les tirs incessants, la mort des proches, les nuits d'angoisse dans les caves. Pour dire sa colère, il ne reste à Zlata que son journal, tendrement surnommé Mimmy. " L'horreur a remplacé le temps qui passe ", écrit-elle avec une lucidité poignante. Un texte exceptionnel qui nous fait partager le quotidien d'une enfant de la guerre.
33. L'éclatement yougoslave
Jasna Samic
3.00★ (5)

Ouvrage general par Jasna Samic et differents autres auteurs : Emir Kusturica, Miroslav Karaulac, Rada Ivekovic, Mirko Kovac, Joseph Brodsky, Dubravka Ugresic, Alain Finkielkraut, Pierre Hassner, Bernard-Henri Lévy et Jean Baudrillard.
34. Ici prochainement : Sarajevo
Alban Lecuyer
3.83★ (8)

Une série d'images sur Sarajevo, vingt ans après la fin de la guerre de Bosnie-Herzégovine. Alban Lécuyer montre les stigmates du conflit dans les espaces urbains et la reconstruction de la ville administrative qui contraste avec le délabrement des habitations collectives. Il explore les stéréotypes des images virtuelles placardées sur les chantiers destinées à promouvoir les projets immobiliers.
35. Balkan- Odyssee
David Owen
Lord David Owen a été ministre des affaires étrangères britannique de 1977 à 1979 et négociateur de paix lors de la guerre d'ex-Yougoslavie, 1993-1994. Cet ouvrage retrace ces négociations.
36. They Would Never Hurt a Fly
Slavenka Drakulic
4.00★ (3)

" War Criminals on Trial in The Hague "
37. Je ne suis pas là
Slavenka Drakulic
3.69★ (34)

Un matin de mai 1992, près de Sarajevo, une jeune institutrice bosniaque de mère serbe et de père musulman est arrêtée par les soldats serbes avec les autres femmes du village. Les hommes, eux, sont exécutés sur-le-champ. Dans le camp où elle est transférée, la jeune femme découvre l'horreur du nettoyage ethnique. Alors que de l'autre côté du mur, dans le camp des hommes, les Serbes brûlent des cadavres jour et nuit, S est enfermée dans la " chambre des femmes ", mise à la disposition des soldats, humiliée, torturée et violée, jusqu'à ce que le capitaine du camp fasse d'elle sa protégée. En se livrant à cette curieuse prostitution, S échappera à l'effrayante bestialité des soldats mais pas à la véritable infamie : le renoncement à soi, la perte de son identité.A travers les yeux de S, Slavenka Drakulic rend compte de la tragédie des Balkans, décrivant l'horreur des camps avec une précision troublante. Un texte poignant, fin et pudique sur la barbarie qui semble toujours prête à resurgir chez l'être humain. Suède, mars 1993. Dans un hôpital de Stockholm, S., une jeune Bosniaque, donne naissance à un petit garçon qu'elle refuse de nourrir. Bosnie, été 1992. S., professeur d'école primaire dans un village proche de Sarajevo, est réveillée par des voix d'hommes. Des soldats serbes fouillent les maisons, regroupent les villageois puis ordonnent aux hommes de sortir. Un peu plus tard, des coups de feu retentissent... Les habitantes, quant à elles, sont dirigées vers un camp, où S. sera rapidement transférée dans "la chambre des femmes". A travers les yeux de S., Slavenka Drakulic rend compte de la tragédie des Balkans, décrivant les horreurs des camps avec une précision et une connaissance des détails très troublantes. Un texte poignant et pudique. Slavenka Drakulic est née en Croatie en 1949. Diplômée en littérature et en sociologie, elle collabore à différents journaux européens, tels La Stampa et The Observer et est l'auteur de plusieurs essais, dont "Balkan Express" (Mentha, 1992). Après "Peau de marbre" (Laffont, 1991), "Je ne suis pas là" est le deuxième de ses quatre romans traduit en français.
39. Milosevic and Markovic
Alex Dubinsky
5.00★ (2)

From the introduction: "Throughout Serbia's history no leader has risen to become as powerful and celebrated as Slobodan Milosevic, or fallen as low. At the onset of the twenty-first century, he was instrumental in determining the Serb's fate, and also that of former Yugoslavia and the Balkans. And no woman throughout Serbian history (and few elsewhere) has been as influential as Milosevic's wife, Professor Mira Markovic. This book is about them, their regime, and the circumstances in which the Serbs encountered their greatest setbacks and became global pariahs. Although there have been many attempts to tell Slobodan Milosevic's story, Milosevic and Markovic is the first book to shows us the real person. Originally written in Serbo-Croatian by a Yugoslav journalist and driven underground in its native country, Milosevic and Markovic offers a first-hand account of Milosevic's life, including the recent events in Kosovo. Slavoljub Djukic sheds light on Milosevic's autocratic rule, showing how he, with his wife, Mira Markovic, has dominated Serbia's political life for the last twelve years - first as president of Serbia and later as president of the Federal Republic of Yugoslavia (FRY). Engrossing and beautifully written, Milosevic and Markovic is both a biography and an engaging political commentary on events in Yugoslavia and Serbia over the last two decades. Avoiding the speculation and intrigue that surrounds Milosevic, Djukic provides a clear, factual commentary that shows that the results of the Milosevic/Markovic regime will be felt by the people of Yugoslavia for years to come.
40. Milosevic, la diagonale du fou
Florence Hartmann
4.00★ (11)

Jeudi 27 mai 1999, Slobodan Milosevic est inculpé par le Tribunal pénal international pour " crimes contre l'humanité, comprenant la déportation, la persécution et le meurtre ". Reconnu comme l'instigateur de l'une des pires tragédies du XXe siècle, Milosevic va donc enfin rendre des comptes. Véritable plongée dans l'incroyable engrenage qui a mené à l'horreur, l'enquête de Florence Hartmann permet de comprendre en quoi les innombrables crimes commis ne sont nullement une conséquence des conflits successifs mais bien leur but réel. Loin des thèses qui associent les hoquets de l'histoire récente à une malédiction originelle pesant sur la Yougoslavie, Florence Hartmann démontre que le nationalisme serbe affiché n'est que le prétexte avancé par d'anciennes élites communistes cherchant à se maintenir au pouvoir à tout prix. Depuis les origines de la folie meurtrière jusqu'à la guerre du Kosovo, La diagonale du fou retrace l'itinéraire qui a conduit Milosevic à affronter l'une des plus grandes coalitions militaires du siècle.
41. La fille de l'Est
Clara Usón
4.50★ (31)

Le Le24 mars 1994, en pleine guerre de Bosnie, Ana Mladić, 23 ans, brillante étudiante en médecine, est retrouvée morte d’une balle dans la tête dans la maison où elle habitait avec ses parents à Belgrade. On découvre à ses côtés le pistolet préféré de son père, le général Ratko Mladić, que la presse étrangère surnomme déjà «le boucher des Balkans». L’enquête conclut à un suicide ; la rumeur, elle, prétend que par cet acte désespéré la jeune femme aurait voulu mettre fin à la guerre en envoyant un message à ce père tant aimé. Cependant, sa mort obtient l’effet inverse : éperdu de douleur et de rage, Ratko Mladić entreprend alors le siège de Srebrenica. À travers le destin tragique d’Ana Mladić, dont elle tisse subtilement chaque fil, Clara Usón nous plonge ici au cœur même de notre mémoire européenne la plus récente. Elle nous rappelle le passé flamboyant et douloureux de cette région du monde qui s'appelait la Yougoslavie et, sans parti pris ni manichéisme, mêlant habilement les faits historiques et les péripéties d’une fiction, elle nous dépeint les atrocités de cette guerre hantée par les vieux démons du nationalisme.
42. L'étoile de Sarajevo
Jacques Pasquet
4.31★ (16)

Une étoile filante, c'est une lueur d'espoir, un voeu lancé au ciel et au destin. Dans son monde en pleine tempête, un monde où règne la peur, Amina voudrait tant y croire! Ce très beau récit de Jacques Pasquet, merveilleusement mis en images par Pierre Pratt, va droit à l'essentiel...droit au coeur.
43. Venir au monde
Margaret Mazzantini
4.40★ (710)

Après Écoute-moi, le grand retour de Margaret Mazzantini : une histoire d'amour poignante et la quête éperdue d'une femme pour devenir mère dans une ville dévastée par la guerre... 2008. À l’occasion d’une exposition de photos, Gemma emmène à Sarajevo son fils de seize ans, Pietro, à la découverte de la ville où il est né et sur les lieux où est mort son père, photographe, qu’il n’a jamais connu. Ce voyage à la recherche des origines est aussi l’occasion, pour elle, de régler ses comptes avec le passé. Voici plantés les éléments avec lesquels Margaret Mazzantini construit son roman comme un thriller, avec ses indices, ses rebondissements et un coup de théâtre final, une vérité insoupçonnée que le lecteur découvrira au terme de son périple. Ce livre est d'abord l’histoire d’amour entre Diego et Gemma, un homme et une femme que tout semble séparer, qui se sont rencontrés à Sarajevo au cours des Jeux olympiques d’hiver de 1984. Venir au monde est aussi un livre sur la maternité, sur le désir d’enfant d’une femme qui décide, face à l’impuissance de la science, de poursuivre son combat sans se soucier de la morale ou des règles de la société. Après avoir vécu un véritable calvaire dans les cabinets médicaux ou les centres d’adoption, elle opte pour la seule solution qui s'offre à elle : avoir un fils de son mari et d'une autre femme. Mais les événements lui échappent, et elle se trouvera confrontée à un dilemme troublant : choisir entre son mari et son enfant. Au-delà de la seule maternité, Margaret Mazzantini nous offre ainsi une réflexion sur la filiation, les liens de sang et les liens spirituels qui unissent les êtres. Dans cette grande fresque de ténèbres et de lumière, le destin de chaque personnage se mêle à celui de Sarajevo assiégée, où le flot de l'Histoire les emporte. La guerre projette d’un coup les personnages dans une tragédie qui les guette, tel un tireur d’élite. -:-:-:-: Merci Marjorie de m'avoir rappelé ce très beau livre !
44. Le derviche et la mort
Mesa Selimovic
4.00★ (88)

La Bosnie, au XIXe siècle, est un pays musulman sous la domination turque. Ahmed Nurudin, cheikh d'un couvent de derviches Mevlevi, qui a mené jusqu'à la quarantaine une vie proche de la sainteté, est brusquement chassé de la paix : son jeune frère Harun a été arrêté par le cadi dont l'arbitraire est sans limites. Dans son désir de faire reconnaître l'innocence de son frère, le derviche est amené à se mêler de plus en plus activement aux affaires du monde, dont il s'était jusque-là tenu écarté. Lorsque son frère est mis à mort sans jugement, le désir de vengeance s'empare de lui et sa métamorphose commence... Récit d'une déchéance morale qui coïncide avec la conquête du pouvoir, ce livre singulier est aussi un conte où ruse et sagesse, despotisme et générosité croisent leurs fils selon une complexité tout y orientale.
45. Chroniques des oubliés
Velibor Colic
3.83★ (36)

Ce livre évoque l'égarement et les souffrances de ceux qui ont pris le chemin de l'exil, le plus grand qu'on ait connu depuis la Seconde guerre mondiale. Près d'un million et demi de Bosniaques errent de par le monde, déshonorés, perdus aussi bien dans l'espace que dans le temps. Ils ne sont plus que des réfugiés, ainsi que l'auteur de ces récits, lui aussi "réfugié yougoslave". Tel est leur dénominateur commun. C'est la peur de ce genre d'oubli qui a poussé l'auteur à consigner à nouveau les destinées des Bosniaques, Musulmans, Serbes et Croates, dans le tourbillon de la guerre. A écrire le singulier poème de leurs noms, de leur sang, lourd et irremplaçable, de leur malheur, malheur de ceux qui ont en un court laps de temps perdu leur patrie, leur maison, leur langue, leur culture. Il l'a fait avec l'espoir sincère, et par là même d'autant plus taraudant, que cette étrange prière sauvera ces petites gens, qui s'avérèrent de grands hommes, d'une mort dénuée d'espérance. Espérance que tout cela n'est que passager et ne se reproduira plus. Puissent-ils en être sauvés du moins temporairement, le temps de la lecture d'un livre sur le vide effroyable, la profonde déchéance, la fugacité de la mémoire, l'oubli. V.C.
46. Quand il fait froid la mort : Guerres en Bosnie
Philippe Montigny
5.00★ (6)

" Il existe des auteurs d'un seul livre, météore unique, mais qui restera dans l'histoire littéraire. Ce roman est pour moi le roman de référence concernant la Guerre de Bosnie. " --- Suggestion et commentaire de moravia du 07 mars 1913.-----
47. Journal de voyage en Bosnie-Herzégovine : Octobre 1994
Paul Garde
4.00★ (5)

" Il est des rencontres de hasard dont on se félicite chaque jour. Paul Garde, professeur à l'université d'Aix-en-Provence, réalise là un ouvrage digne des plus grands témoins, et je pense aussitôt à Albert Londres....." " Le talent à l'état pur. " -----suggestion et commentaire de moravia du 07 mars 2013.----
48. Miss Sarajevo
Ingrid Thobois
3.86★ (126)

Printemps 1993. Joaquim, vingt ans, débarque au milieu de Sarajevo assiégée. Armé de son seul appareil photo, il cherche à échapper à son enfance et à se confronter à la mort. Cette mort que vient de choisir sa jeune sœur Viviane, fatiguée d’expier dans l’anorexie un tabou familial jamais levé. Été 2017. Joaquim apprend le décès de son père. Le temps d’un Paris-Rouen, lui reviennent en rafales les souvenirs de sa famille bourgeoise, apparemment sans défaut, verrouillée autour de son secret. En contrepoint, il revit les mois passés à Sarajevo, qui lui ont permis de se soustraire à l’emprise du passé et d’inventer sa vie. Mais peut-on réellement se libérer du fardeau familial ? Quel est, au bout du compte, le prix du non-dit ? Un roman qui mêle la grande et la petite histoire, et interroge la façon dont l’individu peut construire, en dépit des secrets de famille, son propre rapport à la vie.
49. Le jour où ils frappèrent à nos portes
Janine di Giovanni
4.75★ (15)

Janine di Giovanni est la plus grande reporter de guerre de sa génération. Bosnie, Somalie, Rwanda, Sierra Léone, Libéria, Kosovo, Gaza, Cisjordanie, Timor oriental, Tchétchénie, Irak, Afghanistan ... Elle aura tout couvert. Les récits qu'elle a recueillis depuis les débuts du conflit en Syrie donnent la parole à celles et ceux qui vivent la guerre au quotidien. Ils racontent l'un des conflits les plus brutaux et les plus fratricides de l'Histoire. Dans la tradition de Ryszard Kapuscinski et plus récemment de Svetlana Alexievitch, "Le jour où ils frappèrent à notre porte" témoigne de l'incroyable résilience humaine au nihilisme et à la volonté de destruction de la dignité.
50. Le Livre d'Hanna
Geraldine Brooks
3.90★ (470)

En Europe,En Enen Australie et à Jérusalem, de 1480 à 2002. 1996, Sarajevo. Hanna Heath, une Australienne d'une trentaine d'années, conservatrice passionnée de manuscrits anciens, se voit confier le livre que tout chercheur rêverait de tenir entre ses mains : une célèbre Haggadah, vieille de plusieurs siècles, retrouvée il y a peu dans les ruines de la ville. Dépêchée de l'autre bout du monde pour cette mission, Hanna compte bien percer les secrets de ce livre hébreu, de ses sublimes enluminures et de ces hommes et femmes de toutes religions qui l'ont fabriqué, manié et sauvé à travers les âges. Elle s'intéresse ainsi à la personnalité d'Ozren Kamaran, le bibliothécaire musulman du Musée national, qui a caché la Haggadah pendant le siège de Sarajevo. Marqué par les tragédies du passé, cet homme ténébreux va éveiller des sentiments nouveaux en Hanna… Mais, riche de ses découvertes sur l'artefact, la jeune femme part mener l'enquête, prête à tout pour découvrir l'incroyable destin de ce livre sacré, témoin éclatant des drames de l'Histoire auquel lui et son peuple ont survécu. De Sarajevo pris dans la tourmente nazie à la montée de l'antisémitisme dans les années 1890 à Vienne, des dernières heures de l'Inquisition vénitienne à l'expulsion des Juifs de l'Espagne d'Isabelle la Catholique, Hanna parvient à lever un bout du voile sur ces actes de courage ou de lâcheté qui ont fait l'histoire du manuscrit. Depuis ce bibliothécaire musulman qui va sauver la Haggadah sous le nez des Allemands, à ce censeur papal et ce rabbin, rongés par des vices cachés, qui vont le faire échapper aux flammes condamnant les ouvrages hérétiques, jusqu'à cette esclave musulmane africaine, passionnée de peinture, dans l'Andalousie mauresque de la convivencia. En hommage à tous ceux-là et bien d'autres encore, Hanna se lance dans une quête de vérité, qui va la mener plus loin qu'elle ne l'aurait imaginé… Suggestion de Pecosa
51. Comme si j'étais seul
Marco Magini
4.20★ (95)

Drazen Erdemovic a 20 ans lorsque la guerre éclate en Yougoslavie. Impliqué dans le massacre de Srebrenica, il est traduit devant le TPI et est seul à avouer sa participation. La voix du magistrat Romeo Gonzalez évoque le déroulement du procès et met en évidence les motivations subjectives des juges, celle de Dirk, casque bleu néerlandais, parle au nom de l'ONU qui n'est pas intervenue. +++ Suggestion de Perlaa
52. Les lumières de Sarajevo
Moïse Abinun
0.50★ (4)

C’est tout un monde disparu que Moïse Abinun fait revivre pour nous : Sarajevo, ville frontière entre les deux empires ottoman et austro-hongrois et où les Juifs chassés d’Espagne ont trouvé un havre de paix. C’est dans cette communauté sépharade que l’auteur a vu le jour, le 14 mai 1912, dans une famille traditionnelle et très unie. Son père Samuel et sa mère Clara avaient fait un mariage d’amour ce qui n’était pas courant à l’époque ; mais ils étaient aussi cousins ce qui l’était plus et facilitait les choses. La Première Guerre mondiale éclate précisément à Sarajevo et la famille est aux premières loges. Samuel, emporté dans le tourbillon de la guerre fait le vœu, s’il s’en sort, de devenir rabbin. Grièvement blessé, il tiendra parole, et le jeune Moïse grandira de ville en ville, au fil des affectations de son père. Doué pour les études, il les quitte néanmoins pour se faire tailleur et partir ainsi plus vite et plus loin. Ce sera Barcelone où il renoue en 1936 avec la terre de ses ancêtres. Chez son oncle Isaac, il rencontre sa fiancée, Mathilde. La guerre d’Espagne incite le jeune couple à partir, cette fois à Lyon, où ils échapperont de peu à la déportation durant la Seconde Guerre mondiale. Mais ceci est une autre histoire brillamment contée par leur fille, l’écrivaine Clarisse Nicoïdski dans son roman Couvre-Feux. ××× Suggestion de Pecoca ×××
53. La demoiselle
Ivo Andric
4.25★ (5)

Ce roman de 1945 du Prix Nobel Littérature 1961 est situé pour une large part dans la ville de Sarajevo au moment de la Première guerre mondiale.
54. Logavina Street
Barbara Demick
4.50★ (3)

Logavina Street was a microcosm of Sarajevo, a six-block-long history lesson. For four centuries, it existed as a quiet residential area in a charming city long known for its ethnic and religious tolerance. On this street of 240 families, Muslims and Christians, Serbs and Croats lived easily together, unified by their common identity as Sarajevans. Then the war tore it all apart. As she did in her groundbreaking work about North Korea, Nothing to Envy, award-winning journalist Barbara Demick tells the story of the Bosnian War and the brutal and devastating three-and-a-half-year siege of Sarajevo through the lives of ordinary citizens, who struggle with hunger, poverty, sniper fire, and shellings.
55. De Camino
Anya Niewierra
4.25★ (2)

Lotte Bonnet et son époux Emil, d’origine bosniaque, sont en route pour Saint-Jacques de Compostelle, quand Emil tout à coup se suicide. Lorsque 11 mois plus tard, Lotte se rend à Sarajevo pour y disperser ses cendres, elle apprend que son mari lui a menti et elle mobilise un avocat pour vérifier le fin fond de cette affaire. Lotte reprend le chemin (Camino) de Compostelle, ne se doutant pas qu’elle est poursuivie par quelqu'un qui ne veut absolument pas qu'elle découvre la vérité ! ...
56. L'hiver des hommes
Lionel Duroy
3.78★ (383)

Pourquoi la fille du général Mladic, commandant en chef des forces serbes durant le siège de Sarajevo, accusé de génocide, s'est-elle tirée une balle dans la tête avec le revolver préféré de son père ? C'est pour tenter de répondre à cette question que Marc, écrivain, passionné depuis toujours par le destin des enfants de criminels de guerre, s’envole pour Belgrade en novembre 2010 alors que rien ne va plus dans sa propre vie. À Belgrade, il est amené par d’étonnants hasards, ou malentendus, à rencontrer quelques-uns des plus proches lieutenants du général Mladic, des hommes pour la plupart recherchés pour crimes de guerre. Ce sont eux qui l'encouragent à partir pour la petite République serbe de Bosnie où, disent-ils, il rencontrera le véritable peuple serbe, celui qui a gagné la guerre et continue de se battre aujourd’hui contre les Musulmans. Arrivé à Pale, la capitale historique des Serbes de Bosnie, un ancien village de montagne devenu une ville de trente mille habitants prise sous un mètre de neige, Marc découvre une population emmurée dans le désespoir, abandonnée de tous, mais cependant persuadée d’avoir mené une guerre juste.
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