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Citations de Daphné Du Maurier (1137)


Une fatalité semblait s'attacher à la famille Merlyn, qui déjouait leurs bonnes résolutions et leurs efforts pour mener une vie décente. Ses annales étaient trop sombres. "Il ne sert de rien de lutter contre les mauvais instincts", disaient la mère de Mary, "ils arrivent toujours à prendre le dessus. On a beau se défendre, on n'est jamais vainqueur. Si deux générations vivent convenablement, cela peut parfois épurer le courant, mais, bon gré, mal gré, cela recommencera à la troisième génération."
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Ce jeu lui rappelait étrangement celui qu'elle pratiquait dans son enfance avec ses petites amies, quand elles mettaient le chapeau de leur mère et disaient : "faisons semblant d'être des dames".
Elle faisait semblant maintenant, non pas d'être une dame, mais d'être .... quoi ?
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Jusqu'à présent, il n'y a pas eu de mort et aucune de nos femmes n'a été enlevée, répondit Godolphin, d'un ton raide. Mais, le gredin étant français, nous savons tous qu'un jour ou l'autre quelque lâche agression sera commise.
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Je me dis que, à quel point que deux êtres puissent se donner l'un à l'autre, faire partie l'un de l'autre, ils sont bien obligés de constater avec un peu de désespoir que chacun reste en face de soi-même dans un grand abime de solitude.
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Première partie - La Reyne d'Hongrie

Non, Robert ne comprenait pas. Beau, gai, jovial, parfaitement sûr de lui, il n'avait pas encore saisi le fait que sa jeune soeur, avec son éducation très incomplète et sa robe de petite provinciale, appartenait à un monde qu'il avait depuis longtemps laissé derrière lui, un monde qui, en dépit de son retard apparent et de sa rustique simplicité, avait plus de profondeur que le sien. (p. 99)
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« Pars si tu veux, dis-je, mais pas tout de suite. Donne-moi encore quelques semaines à garder dans mon souvenir. Je ne suis pas un voyageur. Tu es pour moi le monde. »
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- Les demoiselles Pascoe, dit-elle, étaient sans doute, comme tout le monde, beaucoup trop occupées à remarquer quelque chose d'autre.
- Et quoi donc ? demandai-je.
- La facilité avec laquelle une femme du monde comme Mrs Ashley doit faire ce qu'elle veut d'un jeune homme comme vous, dit Louise.
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La vérité, c'est qu'il faut supporter la vie et la vivre.
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Les images défilaient par centaines derrière mes yeux fermés, choses vues, choses sues et choses oubliées. Elles se suivaient dans un dessein irraisonné.
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Je sais que je pleurai cette nuit-là d'amères et juvéniles larmes que je ne pourrais plus verser aujourd'hui. Cette façon de pleurer en pressant son oreiller n'existe plus, passé vingt et un ans.
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"Etre jeune, c'est une chose que tu ne comprendras, dit-il, que quand tu ne le seras plus, et ce sera alors comme un éclair qui te laissera un peu plus sage qu'avant. Mais, si tu écoutes bien, tu entendras dans l'air comme l'écho d'une chose perdue, comme un oiseau dont on ne peut définir la chanson, trop haut, trop loin, pour qu'on l'atteigne, et qui dit : Je ne serai plus jamais jeune, je ne serai plus jamais jeune."
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" Je crois bien que la bonté et la sincérité d'une femme valent mieux que sont mari que tout l'esprit et la beauté du monde "
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Peut-être que je la hantais ainsi qu'elle me hantait ; elle regardait du haut de la galerie, comme avait dit Mrs Danvers, elle était assise à côté de moi quand je faisais mon courrier à son bureau. Cet imperméable que j'avais porté, ce mouchoir dont je m'étais servie, ils étaient à elle. Peut-être m'avait-elle vue les prendre. Jasper avait été son chien et courait maintenant sur mes talons. Les roses étaient à elle et je les cueillais. M'en voulait-elle et me craignait-elle, comme je lui en voulait ? Désirait-elle que Maxim soit de nouveau seul dans la maison ? J'aurais pu lutter contre une vivante, non contre une morte. S'il y avait une femme à Londres que Maxim aimât, quelqu'un à qui il écrivît, rendît visite, avec qui il dînât, avec qui il couchât, j'aurai pu lutter. Le terrain serait égal entre elle et moi. Je n'aurais pas peur. La colère; la jalousie sont des choses qu'on peut surmonter. Un jour cette femme vieillirait, ou se lasserait, ou changerait et Maxim ne l'aimerait plus. Mais Rebecca ne vieillirait jamais. Rebecca serait toujours la même. Et je ne pouvais pas la combattre. Elle était plus forte que moi.
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"Pars si tu veux, dis-je, mais pas tout de suite. Donne-moi encore quelques semaines à garder dans mon souvenir. Je ne suis pas un voyageur. Tu es pour moi le monde."
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Ambroise me disait à Florence que cela valait la peine de supporter l'ennui des visiteurs rien que pour le plaisir de leur départ.
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Le bonheur n’est pas un objet à posséder, c’est une qualité de pensée, un état d’âme.
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Le pommier, celui de gauche, n'était plus dans l'ombre. La lune brillait sur les branches flétries qui ressemblaient à des bras dressés et suppliants, des bras gelés, raides et gourds de souffrance. Il n'y avait point de vent, et les autres arbres ne bougeaient pas; mais là, quelque chose frémissait, frissonnait dans les plus hautes branches, une brise venue de nulle part et qui mourait aussitôt. Tout à coup, une branche tomba du pommier sur le sol. C'était la branche basse aux petits boutons bruns qu'il n'avait point voulu toucher. Aucun bruissement, aucun signe d'agitation ne venait des autres arbres. Il continua à regarder la branche gisant dans l'herbe sous la lune. Elle était étendue en travers de l'ombre du jeune arbre, tout près de celui-ci et semblait le désigner d'un doigt accusateur.
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La malchance était un mauvais lutin, il fallait lui cracher à la figure, le combattre, l'écraser ; la fortune était une proie à saisir et à ne plus lâcher ; la vie, une aventure, une alliée et non une ennemie.
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Je me méprisais d'être capable de manger, capable de perdre conscience dans le sommeil. C'était mal de regarder le ciel le matin et de se plaire à regarder le soleil. C'était mal d'acheter un paquet de cigarettes, de s'asseoir sur un mur en bâillant après un repas, de sourire malgré soi parce que le soleil était chaud.
Cela ressemblait à oublier Jake.
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Il faisait chaque jour plus chaud.
J'aurais pu le matin me pencher à ma fenêtre, regarder les enfants qui jouaient pieds nus dans le ruisseau, et leur jeter des sous, écouter avec passion tous ces bruits nouveaux, me promener le soir par les ruelles étroites et me mettre à les aimer.
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