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3.51/5 (sur 102 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Oconomowoc, Wisconsin , 1959
Biographie :

David Wroblewski a obtenu sa maîtrise de Warren Wilson College MFA Program for Writers. Il a commencé sa carrière dans l'industrie du logiciel avant de devenir écrivain.

The Story of Edgar Sawtelle (L'Histoire d'Edgar Sawtelle) est son premier roman.Il a mis dix ans à écrire son livre qui s’est vendu aux États-Unis à 2 millions d’exemplaires, s’élevant au haut de la liste des best-sellers pendant 40 semaines.

David Wroblewski est mariée à l'écrivain Kimberly McClintock.Il vit aujourd’hui dans le Colorado.

Source : Wikipédia
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Bibliographie de David Wroblewski   (1)Voir plus

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Alexander Kluge Chronique des sentiments entretiens avec Eric Sarner & Vincent T. Pauval et à l'occasion de la parution aux éditions P.O.L et en français de "Chronique des sentiments, Livre II Inquiétance du temps" - été 2018 - traduction Vincent von Wroblewski & Ulrike Sprenger "B comme histoires de base" "Protego ergo sum" "U comme Urvertrauen" "Mon livre cours de vie" "Les livres comme oasis dans le désert des médias" "Bücher als oasen in der Wüste der mediem" "Le travail du lecteur" "Der arbeit des lesers" "Pour qui écrivez vous ?" "Für wen schreiben sie? "Inquiétance du temps" "Unheimlichkeit der Zeit"

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"Il y a une différence entre la douleur d'avoir perdu ton père et le refus du changement, poursuivit-elle. Cela n'a rien à voir. Nous n'y pouvons rien, toi comme moi. Les changements sont la loi de l'existence, il y en aurait eu, quand bien même ton père serait encore en vie. Tu peux t'y opposer ou l'accepter, mais tu n'évolueras qu'à condition de l'accepter, sinon tu stagneras. Tu comprends ?"
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Quelques fines lueurs de clair de lune s’infiltraient dans les bois. Les comptonies voyageuses décrivaient un arc au-dessus de l’ancien sentier d’élagage, recouvrant les tiges de mûriers sauvages comme les lames d’une scie dans leur fourreau. Effluves de vinaigriers. Les branches de bouleaux et de peupliers luisaient légèrement. Une étroite trouée dans la canopée leur permettait d’avancer mieux que n’importe quel éclairage terrestre. Edgar se protégeait le visage des mains tandis que les ronces déchiraient ses vêtements. De temps à autre, il s’arrêtait pour appeler les chiens en frappant dans ses mains. Ils déboulaient, frottaient leurs museaux et leurs babines contre sa paume et disparaissaient à nouveau, sûrs d’eux dans la nuit. Il les suivait du regard, ombres parmi les ombres avant de se remettre en route. Il était environné de lucioles. Les voix qui les appelaient s’étaient perdues dans l’écorce de troncs d’arbres qui se balançaient dans la brise nocturne comme des coques de navire. Sans savoir pourquoi, il était certain qu’ils n’avaient pas tourné en rond. Le sens du vent, probablement, ou les rayons de lune qui se projetaient à l’ouest. Lorsqu’un bosquet de bouleaux surgit devant lui, là où il s’attendait à une brèche, il comprit qu’il était arrivé au bout du chemin ou qu’il s’en était éloigné.
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Au fond, la vie n'était qu'un fourmillement d'incidents tapi dans un arbre, comme un essaim de frelons, prêt à fondre sur le moindre être vivant et à le dévorer. On nageait dans un océan de hasards et de coïncidences. On s'accrochait au moindre imprévu heureux - laissant dériver le reste.
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Il en allait de même pour Edgar : à l'instant précis où une vie normale paraissait possible, où l'univers s'animait d'un semblant d'ordre, de sens, même de beauté -un prisme de lumière dans une stalactite ou la sérénité d'un levé de soleil-, quelque chose se détraquait, une vétille qui déchirait le voile d'optimisme, révélant à nouveau l'aridité du monde. Ils apprirent à attendre que ces moments passent. Il n'existait ni remède, ni réponse, ni consolation.
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Un livre émouvant, un style différent. Un grand roman américain que j'aime de plus en plus. Il est vrai que le sujet est difficile. Un enfant qui ne parle plus mais qui sait communiquer avec ses parents. L'élevage de chiens et leurs entrainements va changer sa vie ainsi que le décès de son père. Il va devoir disparaître, se faire oublier. La fin du roman est belle mais triste à la fois.
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Le deuil semblait une formalité, une étape qu'on était censé franchir - porter un costume sombre et se rendre aux obsèques - or le véritable deuil ne s'arrêtait pas le lendemain de l'enterrement, ni la semaine suivante, ni même le mois suivant.
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Par la baie vitrée, le vent d'hiver agitait une douzaine d'arbres, squelettes valsant, les doigts tendus vers le ciel.
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Son visage raviné était percé d'yeux sertis dans des sillons de peau qui ressemblaient à des pliages d'origami.
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Dans le silence qui suivit, une succession d'images surgies d'un recoin de son cerveau se mit à défiler, accompagnée d'émotions parcellaires qui l'envahissaient avant de l'abandonner comme autant de vêtements qu'on aurait sortis d'un placard puis jetés.
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Etais-tu heureuse avant de rencontrer papa?
Trudy réfléchit un instant.
"Je ne sais pas. Parfois. En revanche, j'ai su que je serais malheureuse sans lui dès l'instant où je l'ai rencontré."
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