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Critiques de Derek Van Arman (80)
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Il

Évacuons les deux sujets tout de suite :

- non, ce n’est pas le thriller du siècle et il ne révolutionne pas le genre. Replacé dans le contexte de 1992, on peut cependant penser qu’il apportait un regard assez neuf à l’époque.

- le titre ne me semble définitivement pas adéquat, réducteur par rapport au type de récit proposé.

Ceci étant dit, « Il » est un bon roman, alliant les qualités d’un thriller à certains moments (dont le final), aux qualités du polar par sa volonté d’approfondir les sujets et les caractères (sur 765 pages tout de même !).

Le grand intérêt, même si le roman date, est cette étude psychologiques des serial killers dits « ludiques », par le truchement de deux personnages de flics assez formidables.



Van Arman prend son temps, sait garder la mesure et ne tombe pas dans la surenchère gratuite (malgré les sujets douloureux), c’est intelligent de sa part. Cette façon de procéder me fait penser aux romans de R.J. Ellory.

L’histoire en elle même n’est pas qu’un simple récit de tueur en série, elle est plus profonde, s’ancrant dans l’histoire du pays.

Bon, le bouquin n’est pas sans défaut à mon humble avis, je l’ai trouvé parfois trop volubile et de qualité inégale. L’écriture de l’auteur, tantôt très descriptive, tantôt émouvante, est parfois un peu lourde.

Ce n’est qu’un défaut mineur qui ne doit pas empêcher le lecteur, cherchant à se plonger profondément dans un récit solide, de se lancer dans l’aventure.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Il

Quand Diana Clayton et ses deux filles sont retrouvées assassinées dans leur maison de Bethesda, une ville de la banlieue de Washington, pour Jack Scott le choc est rude. En effet, le directeur du VICAT, VIolent Criminal Apprehension Team, reconnaît dans le modus operandi, celui d'un tueur en série qu'il croyait mort en prison il y a belle lurette. A-t-il été abusé par cet homme retors et pervers ?

Au même moment, non loin de la maison des Clayton, le jeune Elmer Janson et son chien Tripode déterrent un squelette de sous un bowling désaffecté. A priori les ossements semblent trop anciens pour intéresser la police mais Frank Rivers, un flic aux méthodes peu orthodoxes, veut creuser l'affaire. Ce faisant, il attire l'attention de Jack Scott qui l'intègre à son équipe dans sa traque au tueur.

Mais cette chasse à l'homme ne saurait occulter que partout ailleurs dans le pays le crime continue, les prédateurs rodent, d'innocentes jeunes filles disparaissent. La mission du VICAT semble sans fin.



Probablement novateur à sa sortie en 1992, ''Il'' n'est plus aujourd'hui qu'un roman trop long qui raconte par le menu le travail et le méthodes de la police américaine dans sa traque des tueurs en série. Qui a vu Les experts ou Esprits criminels ne sera pas surpris par le VICAT et son arsenal de techniques d'investigation, de centralisation des données et d'habile mélange entre science et psychologie.

Côté flic, Jack Scott, proche de la retraite, très investi dans son métier, prototype de l'homme qui se ruine la santé et néglige sa vie privée en se consacrant corps et âme à son travail. Et Frank Rivers, borderline, cabossé par la guerre du Vietnam, dur au grand cœur, qui se fout des règles, des ordres pour mener ses propres combats. Un duo de choc qui ne donne pas dans l'originalité mais plutôt dans l'efficacité.

Et puis il y a les meurtres sordides, les tueurs pervers, les victimes innocentes...

Sombre et efficace, l'histoire aurait gagné à être raccourcie d'au moins 200 pages. Dire que c'est un roman culte est grandement exagéré, c'est un bon polar, sans plus.
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Il

Un roman culte écrit en 1992 aux USA, mais qui n'est sorti en France qu'en février 2013 (chez Sonatine) ,suite aux problèmes qu'a connu l' auteur, docteur en psychologie clinique, avec la justice, le FBI lui demandant de citer ses sources, l'auteur étant tellement bien documenté sur la traque aux sérial killer que c'en était forcément troublant...

IL a du coup acquis un statut de roman culte dans les thrillers mettant en scène un sérial killer, quelque part entre les best sellers du genre, du silence des agneaux de Thomas Harris) à Au-delà du mal de Shane Stevens ( déjà publié en France avec pas mal d'années de retard). Et effectivement, Il est un roman puissant et intense, terriblement noir avec des passages à la limite du soutenable, vu que les criminels dont parle le livre n'ont aucun mobile pour légitimer leurs crimes, à part, celui difficilement imaginable du besoin vital de tuer.

Et effectivement, on est saisi par la manière dont Van Arman a réussi à décrire dans le moindre détail les raisonnements de ces êtres à l'esprit oh combien torturés et pervers. Et si généralement les enquêtes policière décrites dans les moindres détails m'ennuient toujours un peu, celle ci, concentrée sur quatre jours , est reconstituée avec une netteté impressionnante pour ce qui est des méthodes et procédures .


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Il

John Scott est un policier psychologue spécialiste des tueurs dits récréatifs ou désaffectés. À la tête du VICAT, une unité spéciale qui étudie et poursuit ces criminels, il traque l’assassin de Diana Clayton et de ses filles. « Pendant plus de trente ans, des mères sans défense et leurs enfants avaient été piégés par le même prédateur humain, un animal sans âme. » (p. 301) Pendant ce temps, l’inspecteur Frank Rivers, un policier aux méthodes contestables, enquête sur le cadavre découvert sous un bowling par le jeune Elmer. Sur les routes, dans les environs, Gregory Corless et Seymor Blatt se livrent aux pires sévices sur des jeunes filles. « Vous êtes en train de m’expliquer que tuer leur permet de ressentir. » (p. 440) Quant à Jeffery Dorn et Irma Kiernan, ils forment un couple étrange, fondé sur l’aveuglement, le crime et le mensonge. « L’humanité, ça craint ; j’en ai toujours été convaincu. » (p. 257) John Scott et Frank Rivers vont associer leurs talents pour attraper les criminels, leurs affaires se rejoignant et se confondant, révélant des connexions qui remontent loin, jusqu’à la guerre de Sécession, et explorant une Amérique où des villes peuvent disparaître, recouvertes par d’autres et oubliées par l’histoire.



La traque est au cœur de roman : celle de la police qui poursuit les criminels et celle des tueurs qui chassent leurs prochaines victimes avec méthode et froideur. « Quand vous dépouillez un être humain de toute émotion, tout ce qui vous reste, c’est l’intellect, la faculté de raisonner, sans le contrôle de la conscience. » (p. 444) Entre les explications et les raisonnements, le texte progresse lentement, mais cette lenteur est calculée, savamment dosée afin d’accroître la tension. L’intrigue, bien que remontant sur des décennies, se déroule sur quelques jours où tout se joue en heures.



Le texte est très bien documenté sur les techniques de la police et la nature si particulière des tueurs en série. « Le simple geste de tuer leur faisait plus de bien que le rêve le plus délicieux, plus de bien que des tombereaux d’argent, plus de bien que de posséder la planète entière. Tuer leur donnait la sensation d’être en vie et celle de ne connaître aucune limite, comme s’ils voyageaient dans le temps. » (p. 716) Les analyses psychologiques sont finement distillées dans le roman et renforcent la peur suscitée par les différents criminels.



Près de 1000 pages d’enquête et de peur : moi qui suis si réfractaire aux thrillers, je me suis laissée embarquée par celui-ci sans demander mon reste. Ça demande un estomac assez bien accroché, car certaines scènes sont d’un sordide à la limite du supportable. Ce roman (dont le titre original est bien mal traduit) fait plonger dans un monde où le mal se développe de façon exponentielle. Lisez et vous comprendrez !

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Il

Typiquement, le polar qui a mal vieilli.

Je ne sais pas si c'est parce que j'ai lu American Predator cette année que je n'ai pas été accrochée par ce livre ou si c'est parce qu'il a mal vieilli, ou peut être parce que le bandeau était un peu trop prometteur aussi (soi-disant le FBI en a empêché la publication pendant dix ans car trop proche de la réalité) mais dans l'ensemble il est juste passable, poussif, avec des personnages trop caricaturaux et une histoire beaucoup trop découpée, on y est un peu perdu pendant au moins le premier tiers.

Si vous voulez être vraiment effrayé.e par une histoire vraie, ce n'est pas celui-là qu'il vous faut lire (mais « American Predator" donc, qui est véridique et m'a fait virer parano pendant des semaines après l'avoir refermé).
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Il

Un thriller un peu long avec trop de détails, la noirceur est bien présente et certains passages nous plongent dans une atmosphère étouffante avec un éclairage certains sur les tueurs en série "récréatifs". Un polar dérangeant ou l'auteur nous emmène dans la noirceurs de ces monstres avec leurs mises en scène macabres et l'obstination des enquêteurs pour les arreter.
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Il

J'ai ce livre dans ma bibliothèque depuis un moment et en ce moment je trouve certains de mes livres qui manquent de profondeur ou d'épaisseur au niveau des personnages ayant quelques pavés je me suis donc décidé à en sorti un et celui-ci est sorti du lot lorsque j'ai lu sa présentation. En effet dans celle-ci est évoqué Le Dahlia Noir de James Elroy que j'ai détesté, le Silence des Agneaux de Thomas Harris que je n'ai pas lu mais j'avais beaucoup aimé Dragon Ruge son prédécesseur et Au-delà du mal de Shane Stevens que j'ai également et avec lequel j'ai hésité.



Ici nous commençons le récit en rencontrant un jeune garçon Elmer et son fidèle compagnon canin Tripode dans un bowling désaffecté, celui-ci avec son détecteur à métaux va trouver un corps enterré et il va garder la médaille qui accompagne celui-ci.



En parallèle nous allons suivre une enquête sur les meurtres d'une femme et de ses deux jeunes filles, l'enquête va être effectué par Jack Scott qui va rejoindre l'équipe de Franck Rivers en charge de l'enquête sur le corps trouvé au bowling.



Souvent dans les récits qui date un peu on ressent des changements au niveau des méthodes opérées mais ici malgré le fait que le récit date de 1992 on ne ressent pas du tout cela, le récit est vraiment très détaillé sur les tueurs en série nommé T-Recs et leurs méthodes, d'ailleurs nous les suivons également dans ce récit toutes les parties s'emboitant parfaitement au final.



Pour moi même si le pavé est vraiment impressionnant avec ses 956 pages il vaut mieux que beaucoup de récit de 300 ou 400 pages ou cela manque de densité, alors certes la lecture dure plus longtemps mais je l'ai lu très rapidement en 4 jours.



Une lecture que j'ai beaucoup apprécié quel dommage que l'auteur n'en ai pas écrit d'autres mais peut-être cela est-il au fait que celui-ci ai été convqué par le FBI à la suite de ce récit.











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Il

TROP !



-Titre réducteur mais accrocheur.



-Une éditions Sonatine, gage de qualité et couverture esthétiquement superbe.



-Embargo du FBI bloquant la parution du livre pendant plus de 10 ans.



Des qualités à n’en plus finir me laissant espérer un très bon, voir un excellent thriller ! C’est donc frémissante d’impatience que j’abordais cette lecture, prête à savourer chaque page de ce « petit pavé » qui en comporte 765 …que j’ai mis une éternité à terminer, mon enthousiasme fondant comme neige au soleil au fil des pages…



L’histoire, les personnages, sont somme toute, relativement classiques. Un spécialiste es serial killer est amené à enquêter sur plusieurs affaires en simultané. Meurtres d’une mère et de ses deux enfants, viols et assassinats de jeunes filles et découverte d’ossements humains sous un ancien bowling. Crimes apparemment très différents les uns des autres mais qui vont se recouper de manière inquiétante.



Et c’est là que je me suis perdue et que le « trop » m’est apparu.



Trop d’histoires tuent l’histoire et toutes ces affaires différentes mettant en exergue les méthodes du FBI, ont eu un effet on ne peut plus soporifique qui ne m’a plus quitté.



Trop de clichés avec le vieux flic trop triste et paternaliste, le vétéran du Vietnam trop solitaire et la trop jolie veuve …



Trop de longueurs , avec des descriptions et des chapitres trop inutiles lus en diagonale pour en finir au plus vite et venir à bout de ce trop long roman payé trop cher.



Trop de mystère enfin, autour de son auteur…qui n’existe pas puisque Derek Van Arman est un pseudonyme.



Trop de bruit pour un « chef d’oeuvre » qui pour moi n’en est pas un.



Trop sévère ? Non, trop déçue.


Lien : http://lemarquepagedenath.wo..
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Il

Très très grosse déception avec ce roman.

Je l'ai commencé une première fois et abandonné au bout d'une centaine de pages. Je ne rentrais pas dedans, j'avais l'impression que le roman avait du mal à démarrer. Une collègue m'en ayant dit beaucoup de bien, je l'ai recommencé et là, j'arrête définitivement à la page 526...je n'irai donc pas au bout des 750 pages de ce thriller.

C'est long, très très long, les personnages sont fouillés, trop peut-être car il ne se passe pas grand chose question action. On suit plusieurs enquêtes en même temps et au final, je ne me suis intéressée à aucune.

Le roman est présenté comme un livre qui présente les techniques de FBI concernant la recherche des tueurs en série...sauf que le livre date à l'origine de 1992 et qu'entre temps, qui n'a pas vu la série "Les experts" ou "Esprits criminels" ? Et donc ces fameuses techniques n'ont désormais plus de secrets pour personne, je n'ai rien appris et rien découvert de nouveau au sujet des tueurs en série.

Cela fait deux fois en très peu de temps que je suis déçue par l'éditeur Sonatine et je crois que je vais donc être beaucoup plus vigilante dans mes choix de lecture désormais.
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Il

Un excellent thriller qui met en scène plusieurs points de vue: celui d'un policier spécialiste des serial killers, celui d'un inspecteur un peu border-line au niveau des règles, mais intuitif et très bon, et puis celui de plusieurs "méchants".



La tension est vive, l'histoire est très bien construite et c'est vraiment bien mené.



Un excellent livre qui nous montre certaines techniques de recherche des tueurs en série, et nous explique leurs différents profils.
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Il

En dépit de l'annonce accrocheuse de l'éditeur, ce roman, pourtant prometteur, fourmille de maladresses. L'histoire est extrêmement classique, voire rebattue et souvent traitée avec davantage de suspense. Mais à mon sens, c'est surtout la construction qui pèche : les personnages, nombreux et souvent intéressants, sont souvent des digressions un peu trop bavardes. Les révélations sur le passé des personnages - l'affaire du village cambodgien qui a traumatisé l'un des personnages, notamment - sont déversées un peu à contre-temps, et sans que le lecteur n'ait rien pressenti. Reste, ce que j'ai apprécié, un ton assez personnel : l'auteur relie son récit au passé local, à un siècle d'histoire méconnue et il sait mettre en scène des personnages attachants et crédibles. Une lecture que je ne regrette donc pas, mais il me semble qu'on peut trouver mieux dans ce genre.
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Il

États-Unis, 1989. Jack Scott, policier spécialiste des serial killers, reconnaît sur une scène de crime la marque d’un tueur qu’il pensait mort depuis une vingtaine d’années. C’est le début d’une impitoyable traque…



IL, seul roman de Derek van Arman, a été publié en 1992 aux États-Unis, où l’auteur a eu des ennuis judiciaires à cause de sa description très réaliste des méthodes d’investigation de la police américaine. Effectivement, à la lecture, vingt ans après, le texte sonne très juste et peu de choses semblent avoir changé. C’est d’ailleurs l’un des principaux atouts du roman, dont l’intrigue en elle-même m’a moins convaincue : les enquêteurs sont deux hommes usés par la vie, sur lesquels on dispose d’assez peu d’éléments au final. L’auteur a tendance a tendance à disperser la narration entre scènes où l’on suit des tueurs en série, moments de vie de leurs victimes et enquête. Or cela provoque des longueurs et n’apporte pas toujours grand-chose au lecteur.



Par ailleurs, si le roman nous tient en haleine jusqu’à la fin, cette dernière, tout comme certaines coïncidences et révélations de l’enquête qui arrivent de façon un peu trop fortuite, m’a plutôt déçue par son aspect un peu trop conte de fées.



Cependant, IL est un thriller assez addictif, qui vous fera passer un bon moment de lecture si vous êtes prêts à consacrer du temps à ses 765 pages !

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Il

La plupart des tueurs en série n’ont rien à voir avec les mythes qu’ils ont engendrés. Ils ne vivent pas isolés, au milieu des bois ou au fin fond d’un asile. Ce sont vos voisins. Ils prennent le bus avec vous. Vos enfants jouent avec les leurs. Il arrive même parfois qu’ils soient assis près de vous lors des réunions de famille. » Ainsi parle Jack Scott, directeur de l’agence fédérale en charge des crimes violents et spécialiste des serial killers. Lorsqu’une mère et ses deux filles sont sauvagement assassinées dans une mise en scène macabre, c’est le début d’une chasse à l’homme impitoyable. Jack, qui pensait avoir tout enduré devra affronter son passé pour mettre la main sur un tueur atypique, aussi pervers que machiavélique.
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Il

Ce n'est pas le thriller par excellence mais un bon moment à passer en compagnie du flic- psychologue Jack Scott du ViCAT et l'ex marine au passé sombre, flic de l'état duMaryland, Franck Rivers.

D'ailleurs entre les 2 flics aux antipodes, mon coeur balance et je ne saurai me décider.



Ici plusieurs tueurs récréatifs sont suivis par le ViCAT, mais 2 en particuliers nous tiennent en haleine tout le long du roman. Loin d'être un page turner, il n'empêche qu'une fois posée et avant la fin de l'histoire, on a envie de savoir où tout cela nous mène et comment ils vont les coincer, car aucun doute depuis le début ils vont les coincer.



J'ai vraiment apprécié cette lecture même si sa sortie en France aussi tardivement a sans doute enlevée la pêche qui le caractérisait à l'origine et depuis de nombreux auteurs ont su faire aussi bien.



Je regrette juste les 2 derniers chapitres sur fond de "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" qui à mon sens n'ont rien à faire ici.



Mais c'est quand même un 4 étoiles... alors bonne lecture.
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Il

Avec un plan marketing à rendre jaloux n'importe quel auteur, une super mise en place et un plan presse impressionnant, il était bien difficile de passer à côté de IL.

D'autant que le mystère entourant le livre, - un auteur inconnu sous pseudo et le FBI qui bloque la parution du livre pendant onze ans - avait tout pour attiré...

Victime consentante des talents des éditions et de l'attaché de presse, je n'ai pas résisté.

Et bien m'en a pris, car sinon je serais passée à côté d'un très très bon livre.

Il est évidemment ici question de serial killer, mais pas seulement. il est aussi question de femmes, d'hommes, de sentiments ; de destins ratés ou d'espoirs vains... Le tout écrit dans un style souple et rapide qui n'incite pas à déposer la lecture entre deux chapitres et en faisant jouer plus narrateurs, plusieurs regards, plusieurs ambitions.

Et si l'ensemble est loin de renouveler le genre, il y apporte un nouvel éclairage, une nouvelle écriture bienvenue, qu'il serait vraiment dommage de bouder.

Reste le titre : aurait pu mieux faire.
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Il

On suit Jack Scott, directeur du programme ViCAT ( Violent Criminal Appprehension Team ) de la police fédérale américaine. Grand profiler doté d'une empathie exceptionnelle, lui et son équipe basés à New-York, traquent sans relâche les tueurs en série. Depuis leur "nacelle", centre névralgique du ViCAT, ils sont reliés vingt-quatre heures sur vingt-quatre à tous les centres de police fédérale des Etats-Unis. Collecter, analyser, relier les données. C'est un peu la bureaucratie des horreurs... Leur but, traquer des monstres pour protéger des innocents. Et bien souvent, ces innocents sont des femmes seules et des enfants. Scott proche de la retraite est usé, physiquement, mais surtout moralement.



Quand, au milieu de ces milliers de dossiers, resurgit une façon de faire, un modus operandi comme on dit, c'est le pire cauchemar pour lui. Car celui-là de monstre, il l'avait appréhendé au tout début de sa carrière. Il avait été mis sous les verrous et exécuté dans un État où la peine de mort existait encore. Scott va retourner "sur le terrain" et on va suivre sa traque... et c'est vraiment, vraiment passionnant.



Réaliser que ce IL peut être n'importe qui : votre voisin, votre mari... c'est vraiment flippant.

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Il

Ce petit pavé (958 pages en édition de poche) trainait dans ma PAL depuis 2 ans. Sa taille peut faire peur, mais je ne le regrette pas du tout ma lecture.

L'intrigue est tentaculaire, une chasse à l'homme dans tous les sens du terme. Au fur et à mesure de ma lecture, je m'interrogeais sur le titre, car plus hors sujet, tu meurs. Puis j'ai vu le titre en version originale et j'ai eu envie de baffer le mollusque qui a trouvé ce titre plat et débile.



Qui désigne ce "Il" ? L'un des nombreux tueurs, l'un des nombreux flics ? En VO le titre "Just killing time", le titre en VO donne tout son sens au livre : nous sommes face à des gens qui passent leur temps à tuer parce que ça les éclate, les tueurs récréatifs. Glaçant !



Passons à l'histoire : des flics qui chassent des tueurs en série et des tueurs qui chassent des proies. Côté flics, nous avons un profiler du ViCAT (une branche fictive de la NSA dédiée à la recherche des tueurs en série) et Frank Rivers, un simple flic avec un passé tortueux et ingérable. Ce dernier enquête à Betheseda, une banlieue chic de Washington D.C. Côté méchants, nous avons les pires spécimens : des gens tout à fait normaux d'apparence, mais des sacrés manipulateurs sadiques. Côté victimes (nombreuses), l'histoire se focalise sur une mère et son fils, possibles futures victimes.



Nous suivons d'un côté l'enquête des flics, de l'autre les aventures des tueurs et un morceau de vie des victimes (pour bien manipuler le lecteur, à la Giebel). Ceci dit, l'auteur a l'immense mérite de rester pudique. Aucune atrocité n'est décrite plus que le nécessaire, ce qui est franchement meilleur puisqu'on imagine bien pire et la sensation de malaise est plus forte.



Concernant la longueur, elle se justifie par l'intrigue tentaculaire. Il y a vraiment beaucoup de choses, personnellement cette complexité m'a plu, mais les mauvaises langues diront que le gars en aurait pu tirer 3 romans au minimum. Donc, déjà gros bravo à l'auteur pour avoir su défendre son idée.



Mais c'est vrai qu'il aurait pu économiser une centaine de pages en éliminant quelques scènes de papote inutile ou de bouffe (mon dieu, mais qu'est-ce qu'ils ingurgitent !)



Ce que j'ai aimé le plus est l'enquête (j'ai horreur quand l'affaire se résout comme par magie, ce n'est pas le cas ici), elle avance petit à petit et les aspects inattendus des certains personnages que j'avoue avoir aimé voir développés plus amplement, dans un autre bouquin, bien sûr.



Pour la petite note : le livre contient un avertissement comme quoi il avait failli être retiré de la vente car il "dévoilait trop de choses" sur le fonctionnement du FBI. C'était peut-être vrai pour l'époque (1992), mais j'ai trouvé bien documenté et toujours pertinent. Personnellement, j'ai gardé en marque pages les informations concernant l'incinération des corps ou la fabrication d'un silencieux.



Enfin, pour conclure, superbe lecture ! Je recommande, mais oui, il faut s'accrocher (n'hésitez pas à alterner avec d'autres lectures).
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Il

Seul roman écrit par Derek van Arman qui lui a valu une mise en examen .... il faudra attendre 12 ans pour que la traduction française nous arrive. Ce livre nous dévoile beaucoup de techniques d'investigation pour attraper les tueurs en série ou les autres ...

Ce récit nous conte la traque de tueurs en série mais surtout, nous dévoile leur façon d'être, de penser et leurs différences par rapport aux autres humains.

Cette histoire comprend beaucoup de personnages mais on arrive à les répertorier pas trop difficilement.

Malgré ses plus de 900 pages de la version Pocket, je l'ai dévoré ...

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Il

Il y a un petit moment que ce roman traînait dans ma pile à lire, et peut-être que j'en attendai trop mais j'ai été déçue !

Ce thriller est très intéressant et vraiment très fouillé. Pour être criant de vérité il est criant de vérité, aussi bien sur les différentes scènes de meurtre que d'investigation.

Mais, curieusement, ça m'a parfois mis mal à l'aise, et je ne suis pas étonnée que l'auteur ai du à répondre de ses écrits devant le gouvernement américain ! Car il va parfois loin.

J'ai trouvé ce roman trop long, plus de 900 pages en version poche, à un moment je les ai senti passé. Allant jusqu'à me demander si j'allais réussir à finir ma lecture.

Mon avis est mitigé, dans un sens j'ai bien aimé, dans l'autre, moyennement car trop long finalement.

Je mets trois étoiles, ce n'est pas un mauvais livre ni un thriller d'exception mais je ne regrette pas de l'avoir lu :)
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Il

Cela fait un an qu'une amie m'a prêté ce livre et le résumé de la 4eme de couverture ne m'emballait pas trop. La semaine passée, j'ai enfin mis mon nez dedans et là incapable de m'en détacher !!!!

Nous sommes en 1989, des meurtres sauvages sont commis et John Scott va mener l'enquête de manière "non officielle" avec d'autres agents comme le flic Rivers qui semble torturé par des souvenirs du Vietnam...

Des ruines de la guerre de Sécession, des survivants des camps, des souvenirs du Vietnam s'entremêlent à l'enquête.

L'auteur connaît son sujet notamment le mode opératoire des agents du FBI mais aussi l'Histoire avec ses secrets et ses tragédies.

Les chapitres sont courts. On navigue d'un état à l'autre suivant les serials killers dans leur atrocité mais on se plonge complètement dans l'histoire.

A recommander !!!

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