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3.42/5 (sur 406 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Derek Van Arman Goodwin a travaillé pour un certain nombre d'agences fédérales américaines, notamment le National Security Branch du FBI (contre-espionnage) et le National Security Council, directement rattachées à la Maison-Blanche.

A une certaine époque, il a été affecté, à Washington downtown, dans une fausse agence d'import-export, qui servait de couverture pour faire de l'infiltration.

Sa spécialité, c'était la psychologie et la médecine légale, en relation avec des technologies telles que l'intelligence artificielle. Il a dirigé des opérations de contre-espionnage, dont certaines sont toujours en cours aujourd'hui.

Il a écrit son premier livre sans discontinuer pendant huit mois, avant d'être envoyé en mission. A son retour, il a repris son histoire entre deux missions et l'a terminée au bout de quatre ans.

Just Killing Time (Il), paru aux États-Unis en 1992, lui a valu une mise en examen par le FBI.

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Source : L'express
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
(conférence du directeur du ViCAT, le Violent Criminal Apprehension Team) :
- En 1985, 14 516 meurtres ont été commis en Amérique, classés sans mobile apparent, autrement dit, il s'agit là d'homicides perpétrés par de complets "inconnus", des individus qui n'en retirent rien, si ce n'est le meurtre en soi et pour soi.
Pour répondre à ces meurtres, seuls seize suspects ont pu être appréhendés. Neuf ont été condamnés et, comme je suis convaincu qu'aucun de nous ici ce soir ne s'imagine que neuf personnes aient pu accomplir autant de forfaits en aussi peu de temps, on en tirera les conclusions qui s'imposent.
Notons également que ce chiffre n'inclut pas les cinq mille cadavres supplémentaires qui relèvent chaque année de la catégorie des personnes non identifiées, et il s'agit apparemment là de victimes de meurtres. Il convient donc de noter que ce sont là des estimations prudentes.
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« La plupart des tueurs en série n’ont rien à voir avec les mythes qu’ils ont engendrés. Ils ne vivent pas isolés, au milieu des bois ou au fin fond d’un asile. Ce sont vos propres voisins. » (p. 40)
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Il quitte à la maison d'un vieil homme avec ses fantômes trop familiers et roula dans cette nuit qui n'aurait guère pu être plus solitaire.
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Mais ce que voulait Frank Rivers, en réalité, c'était vivre dans un monde où la vie ne serait pas si dépréciée, où elle aurait plus de valeur que n'importe quel objet de consommation. Des dealers tuaient des innocents tombés sous leurs balles perdues, et ils en rigolaient comme s'il venait de cueillir un vulgaire champignon, du style "Aujourd'hui, la cueillette a été bonne, je crois que je vais pouvoir me payer une Porsche". Devant le tribunal, des violeurs collectifs traitaient leurs victimes de trainées. Des pornographes qualifiaient leur torchon de littérature. Des tueurs à gages parlaient de leurs proies comme des déchets. Et les tueurs sexuels, quand ils évoquaient la traque qu'ils avaient fait subir à leurs victimes, avaient l'air d'évoquer une petite promenade de santé. La vie ne valait pas cher, aux Etats Unis, pas plus cher qu'au Vietnam, et l'imbécile qui vous soutenait le contraire n'était jamais monté au feu chez les Viets. Ou n'avait jamais vu la façon dont la justice américaine traitait les petites gens.
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Le masque se tendit sur les joues et lui plaqua les oreilles quand il tira dessus d'un coup sec pour l'ajuster, envoûté par la sensation d'être invisible, vêtu pour se fondre dans l'ombre. Sous ce déguisement, il le savait, il aurait pu être n'importe qui, homme ou femme, ange ou bête, un instituteur, un représentant de commerce, un flic.
Mais il n'était rien de tout ça.
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« La plupart des tueurs en série n’ont rien à voir avec les mythes qu’ils ont engendrés. Ils ne vivent pas isolés, au milieu des bois ou au fin fond d’un asile. Ce sont vos propres voisins. Comme Bundy, Statler, Gacey, Williams, Merrin et des centaines d’autres sur cette liste, ce sont des individus que vous croisez aux réunions de parents d’élèves ou aux matchs de base-ball de Little League, ils prennent le bus avec vous, leurs enfants jouent avec les vôtres, et ils récitent peut-être même le Notre Père avec vous, lors de vos réunions de famille.» Ainsi parle Jack Scott, directeur de l’agence fédérale en charge des crimes violents et spécialiste des serial killers. Lorsqu’une mère et ses deux filles sont sauvagement assassinées dans une mise en scène macabre, c’est le début d’une chasse à l’homme impitoyable. Jack, qui pensait avoir tout enduré, devra affronter son passé pour mettre la main sur un tueur atypique, aussi pervers que machiavélique.

Roman choral, baroque, d’une ampleur peu commune, Il marque d’une pierre noire l’histoire du roman de serial killer. Cette descente vers le mal, angoissante et crépusculaire, au suspense implacable, outrepasse toutes les limites du genre, et nous donne un aperçu d’un réalisme rare sur les méthodes d’investigation de la police américaine. À tel point que l’auteur a été mis en examen par le FBI afin qu’il livre les sources lui ayant permis d’être aussi proche de la réalité. Problèmes judiciaires qui expliquent pourquoi ce livre, paru aux Etats-Unis en 1992 et immédiatement devenu culte, est resté inédit en France jusqu’à ce jour.
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« Le simple geste de tuer leur faisait plus de bien que le rêve le plus délicieux, plus de bien que des tombereaux d’argent, plus de bien que de posséder la planète entière. Tuer leur donnait la sensation d’être en vie et celle de ne connaître aucune limite, comme s’ils voyageaient dans le temps. » (p. 716)
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Extrait 1 : Il traversa la pelouse, toujours confiant, toujours à l'aise. Il aperçut le crachotement muet d'une télévision projetant son halo, des hommes comme des papillons de nuit collés à une ampoule électrique, songea-t-il, des existences vides papillonnant de stupidité.
Et il les connaissait tous par leurs noms. En passant de maison en maison, rangée par rangée, il était capable d'énumérer leurs problèmes les plus intimes. Un couple avait un idiot de village pour fils. Un autre un épagneul affligé d'indigestion. Une femme s'était fait violer dans sa jeunesse. Une autre était sur le point de prendre sa retraite.
Marchant d'un pas nonchalant, flanquant un coup de pied dans un amas de feuilles, il se sentait comme un roi, comme si c'était son village, comme s'ils étaient ses sujets.

Extrait 2 : "En 1985, 14516 meurtres ont été commis en Amérique, classés Sans mobile apparent, autrement dit, il s'agit là d'homicides perpétrés par de complets inconnus, des individus qui n'en retirent rien, si ce n'est le meurtre en soi et pour soi. Pour répondre à ces meurtres, seuls seize suspects ont pu être appréhendés. Neuf ont été condamnés et, comme je suis convaincu qu'aucun de nous ici ce soir ne s'imagine que neuf hommes aient pu accomplir autant de forfaits en aussi peu de temps, on en tirera les conclusions qui s'imposent. Notons également que ce chiffre n'inclut pas les cinq mille cadavres supplémentaires qui relèvent chaque année de la catégorie des Personnes non identifiées, et il s'agit apparemment là de victimes de meurtres. Il convient donc de noter que ce sont là des estimations prudentes."
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DEREK VAN ARMAN

L'auteur, Derk Van Arman étant un pseudonyme, est entouré d'une aura de mystère. Agent de renseignement, il a travaillé pour diverses agences fédérales. Son unique roman, IL, paru aux Etats Unis en 1992 et immédiatement devenu culte, a amené sa mise en examen par le FBI - qui voulait qu'il livre les sources lui ayant permis d’être aussi proche de la réalité de leurs méthodes d'investigation.
Longtemps resté inédit en France, IL est paru en 2013 aux Editions Sonatine.
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La porte s'ouvrit avec un grincement et Scott leva les yeux sur ce visage endurci, celui d'un ami - pourtant, ils ne se connaissaient que depuis quarante-huit heures. Instantanément, il éprouva un chagrin tenace pour ce jeune inspecteur, il avait envie de l'avertir de ce qu'il risquait de devenir s'il restait dans la partie, dans cette chasse à l'homme - un vieil idiot hanté par des souvenirs suppurants. Cette envie lui démangeait la langue.
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