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Critiques de Diane Ducret (594)
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Corpus equi

Diane Ducret se livre ici à une véritable ode à l'équidé. Elle convoque Pégase et Bucéphale, Bellérophon, Alexandre et Zingaro. On peut rester à la porte de cette écurie-là, mais la musique avec laquelle elle entonne ce refrain est à la fois plaisante et émouvante.
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Corpus equi

Un très beau roman sur l'amour des chevaux.

L'auteur nous raconte cet amour inconditionnel et fusionnel qu'elle vit avec les chevaux. Même son accident qui lui a fait perdre son cheval et qui a faillit lui couter une amputation n'a rien abimé a cette passion dévorante. Un lien puissant et inexpliqué que l'auteur sait nous faire partager. Par ailleurs, les chapitres de ce livre sont accompagnés de références à des mythes dans lesquels on retrouve cette alliance homme/cheval.
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Corpus equi

trop de cheval !
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Corpus equi

Je vais avoir bien du mal à vous résumer ce roman car il n'y a pas d'intrigue, pas d'histoire mais des histoires de chevaux qui servent de fils conducteurs à la narratrice pour développer la relation fusionnelle qu'elle entretient avec eux. Chaque chapitre commence donc par des références à des contes ou des mythes mettant en scène un homme et sa monture. De là, la narratrice enchaîne avec des moments qui illustrent sa propre relation aux chevaux : son amour pour son premier cheval, la mort de son dernier et l'incapacité à trouver un cimetière pouvant l'accueillir. Elle insiste aussi beaucoup sur son sentiment d'être différente des autres ados, pas du tout attirée par le sexe masculin, les chevaux lui prenant tout son amour.



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Précisons que je ne monte pas à cheval, n'ai tenté l'expérience qu'une fois et ai tout de suite senti que ce n'était pas pour moi. Je ne suis donc pas le public idéal pour ce genre de roman. Je serais curieuse de savoir ce qu'en penserait une cavalière car j'ai surtout trouvé le style empoulé. Pourtant, l'idée de départ de mêler mythe et vie de la narratrice était plutôt intéressante. Et il serait malhonnête de ma part de ne pas préciser que j'ai aimé certaines phrases.
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Corpus equi

J’ai lu deux fois Corpus Equi pour entrer en profondeur dans l’ouvrage de Diane Ducret qui est très riche. Au début de chaque chapitre l’auteure nous emmène dans des histoires mythologiques qui évoquent le couple homme/cheval. On comprend par la suite que Diane Ducret a voulu montrer par-là que l’homme peut aller très loin avec le cheval, qu’il peut se surpasser, qu’il peut faire la conquête de grands espaces tels Bellerophon avec Pégase ou bien Alexandre avec Bucéphale. Il y a aussi les chevaux sauveurs avec la très belle histoire de Ramsès II et ses juments qui le préservent d’une mort certaine. Tous ces exemples nous montrent les liens indissolubles que peuvent avoir les hommes avec leurs chevaux. C’est aussi un roman autobiographique, de ce fait, Diane Ducret insère son histoire dans la grande histoire. Bien sûr c’est l’histoire d’une passion pour un cheval mais c’est aussi l’histoire d’un deuil et d’une résurrection, corpus equi ou corpus christi ? Diane Ducret n’a que 13 ans lorsqu’elle fait une chute de cheval. Ce n’est pas avec Zascandyl, son cheval tant aimé, mais c’est avec un autre cheval qu’elle a cet accident qui s’avèrera très grave par la suite. Les médecins lui disent qu’elle ne remarchera plus jamais normalement. Zascandyl meurt au même moment. Dans cette première partie l’auteur exprime sa douleur, ses désespoirs et avec la mort de Zascandyl c’est la chute avec sa part d’ombre.

« Les temps ont changé, vois-tu, depuis la Rome des Césars, la vie ne nous prépare plus à ces grands accidents dont l’amour comme la mort font partie. »

« Mon coursier solaire m’avait quitté et avec lui la force indomptée de la nature qui jusque-là m’aiguillait ».

Et puis un jour, après le temps des mauvaises rencontres et des errances narcotiques, Diane Ducret prend la décision de ne pas accepter ce que lui disent les médecins. Elle décide d’agir pour se relever, nous entrons là dans la seconde partie du roman, c’est celle de la résilience et de la résurrection.

« Et plus insondable fut le gouffre, plus haut nous nous élèverons ».

Comme pour Brunehilde, son cheval Grani était à ses côtés.

« Le cercle de feu ne me ceignait plus, bientôt je pourrais marcher sur les braises et rejoindre la plaine ».

Magnifique plaidoyer pour la conquête de la liberté par la volonté (le corps et l’esprit ; mythe et réalité). L’évocation du mythe n’est-il pas l’esprit et le cheval, le corps ?

Diane Ducret par ses mots transforme la douleur en quelque chose de beau. Tant de romanciers disent trop gravement des choses légères que c’est un moment de grâce que de lire les mots de Diane Ducret car elle arrive à nous dire non pas avec légèreté mais avec pudeur des choses si graves !

Je la remercie du fond du cœur pour ce très bel opus qui m’a emportée là où nous rêvons tous d’aller, vers le bonheur. C’est un livre que je relirai très souvent pour faire réapparaître ce bonheur qui est souvent trop bien enfoui au plus profond de nous.








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Corpus equi

Ce premier roman est un hymne au cheval, à deux personnages, la cavalière et Zascandyl de Ancile, étalon de mère allemande, de père français, né en Espagne.

La narratrice est fille unique, élevée par ses grands-parents, résistants – famille atypique, sans effusion. La jeune cavalière ne se maquille pas, ne se préoccupe pas de la mode. Contrairement à certaines héroïnes de romans (voir à certaines personnes bien réelles), son but n’est pas de gagner à tout prix les compétitions, elle cherche à faire réellement corps avec son cheval.

Le livre est divisé en deux parties d’inégales longueurs, la première, la plus longue, est consacrée à la vie avec Zascandyl, la seconde, à la reconquête de sa vie, près de seize ans après la disparition de son cheval. Les chapitres sont courts, ils respectent la chronologie de la vie de la jeune cavalière et de son étalon, chacun vivant aussi une vie amoureuse un peu spéciale (l’étalon au milieu des juments).

Cette union d’une cavalière et sa monture n’est pas unique. L’auteur rappelle non les chevaux les plus célèbres, mais les fusions homme/cheval les plus emblématiques – ainsi Ramsès II et ses juments.

Corpus equi est un très beau récit, très bien écrit. J’espère qu’il trouvera sa place dans les 555 romans de cette rentrée littéraire.

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Corpus equi

Voici un roman court, mais dense. Diane Ducret nous conte sa rencontre avec Zascandyl, petit cheval espagnol qui conquiert son coeur lorsqu'elle n'a que 14 ans. Mais Zascandyl n'est pas éternel et l'auteure nous raconte aussi la douleur d'avoir perdu un être cher. La lente descente aux enfers. La solitude qui l'envahit. La culpabilité de ne pas avoir été présente. A travers les mythes liés au cheval, Diane Ducret tisse avec une très belle plume, la joie et la douleur de cet amour.



Je vais avoir beaucoup de mal à vous parler de ce roman. Décontenancée par le style qui peut paraître ampoulé de prime abord, je me suis surprise à le trouver en réalité particulièrement poétique et puissant. Exigeant aussi. Je n'ai pas pu m'empêcher de le dévorer en quelques heures mais il s'agit d'un roman qui doit se déguster lentement. Ce que je ferai... si j'ai le courage de le relire un jour. Parce que c'est une lecture qui fut aussi éprouvante pour moi. Les récits qui parlent de l'amour des chevaux m'attirent comme un aimant, et me rebutent tout autant. De par mon histoire, je me sens proche de ses récits, et refuse pourtant d'y succomber. Je m'étais engagée à lire celui-ci, sinon je l'aurais surement laissé trainer un moment. Tout comme ce billet, que je repousse déjà depuis 4 jours !



Je ne sais si ce texte parlera autant à une personne sans attache avec le monde équestre. Mais pour ma part, je me suis retrouvée ligotée dans les mots de l'auteure et par la puissance des sentiments qu'elle décrit si bien. Difficile de vous en dire trop. Certes, je ne risque pas de vous dévoiler l'intrigue car l'intérêt de ce texte n'est pas là. Il réside dans la beauté des mots et des images, choisis par l'auteur pour illustrer sa relation exceptionnelle avec ce petit cheval déraciné de son pays natal.



Une boule d'émotions, renfermée dans quelques pages...
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Corpus equi

Ce livre est un roman... ou autre chose... des parts biographiques, des pages historiques, l'histoire d'une jeune fille et surtout d'une rencontre : de cette adolescente un peu perdue et d'un cheval "vilain petit canard". Ensemble, ils vont se trouver, se construire et atteindre un temps de bonheur parfait et de succès en compétitions. Jusqu'au double drame. Sa blessure à elle qui l'empêche de marcher. Sa mort à lui.

La dérive ensuite, et la reconstruction.

Mais ce que je retiendrais de ce roman, et qui en fait la spécificité (et surprend un peu au départ) ce sont les ouvertures de chapitres qui convoquent chevaux mythologiques et mythiques . De Pégase à Zingaro, autant de chevaux dont les bribes d'histoires aident à réfléchir et à avancer. Des images de chevauchées fantastiques naissent à la lecture, voilà qui donne envie de la prolonger en replongeant dans certaines de ces histoires...

Les amoureux des chevaux y trouveront leur compte, les amateurs d'histoire sans doute également.



Un livre lu grâce à l'opération Masse critique de Babelio, merci!
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Corpus equi

Il serait difficile de catégoriser Corpus Equi, à la fois témoignage d'un accident qu'une jeune fille mettra des années à surmonter, survol de la relation entre l'homme et sa plus noble conquête à travers l'histoire et la mythologie ou encore cri d'amour d'une cavalière à son cheval. Diane Ducret met ainsi en parallèle sa rencontre fusionnelle avec son étalon, Zascandyl, et les grandes légendes équines, de Bucéphale à Zingaro, en passant pas le cheval de Mahomet et les légendes vikings. J'ai trouvé cette construction dans la première partie du livre intéressante et, étant cavalière, je me suis retrouvée dans la passion de Diane Ducret, dans le simple bonheur éprouvé à l'odeur de foin et de cuir, et l'impression de liberté d'un galop en forêt.



J'ai par contre beaucoup moins aimé la deuxième partie du livre qui suit la séparation de Diane Ducret de son cheval. Autant je conçois totalement que la tristesse éprouvée suite à la perte d'un animal peut être dure à surmonter, autant j'ai trouvé la réaction de l'auteur, telle que décrite dans le livre, difficile à appréhender. En se laissant complètement anéantir par une relation avec un cheval, sa passion devient plus obsession, et là, mon identification avec Diane Ducret a disparu. La fin du livre m'a parue confuse voire bâclée; au lieu des dizaines de pages sur les années d'errance de l'auteur, j'aurais trouvé plus intéressant de décrire sa reconstruction, sa guérison.



Malgré quelques belles phrases et une construction intéressante, Corpus Equi est à réserver, à mon avis, aux passionnées du monde équestre. Diane Ducret ne réussit pas à donner ici à la relation extraordinaire d'une femme et d'un cheval la portée universelle qui pourrait toucher même le lecteur complètement étranger à l'atmosphère d'une écurie. Dommage!
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Corpus equi

L'ancien cavalier et le lecteur que je suis s'est plongé entièrement dans cette histoire. Magnifique hommage à nos amis équidés. Un vrai chef d'œuvre. Pour les amoureux des chevaux... Et de belles pages !
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Corpus equi

Un récit très personnel (trop ?) avec lequel l'auteure explore la relation de l'homme et du cheval à travers les âges et surtout sa propre expérience. Bien écrit, érudit et très documenté mais j'ai eu du mal à m'identifier, l'émotion ne passait pas, en tout cas pour moi. Je pense que beaucoup de lecteurs trouveront quelque chose, une proximité dans ce livre que je n'ai pas trouvé, peut-être par manque d'affinité avec le sujet. Pour moi ce fut un rendez-vous manqué alors que j'aurais bien aimé qu'il en soit autrement.
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Corpus equi

J'ai découvert Diane Ducret le 8 février dernier en regardant l'émission Médias le magazine sur France 5. Je suis restée admirative de l'éloquence précise et raffinée de cette jeune auteur qui était venue parler de sexe et de politique en tant qu'auteur de trois ouvrages qui font maintenant référence: "Femmes de dictateurs" publié en 2011, dont le tome 2 est paru l'année suivante puis de "La chair interdite" sorti en ocrobre 2014. J'avais bien dans l'idée de me procurer le dernier ouvrage qui avait retenu mon attention. Ayant à faire le plein de lecture pour égayer ma fin de vacances un peu écornée par les caprices du temps, j'ai découvert sur les rayonnages de ma bibliothèque "Corpus equi" et je n'ai pas hésité longtemps à en faire mon compagnon de lecture.

Bien m'en a pris car je me suis régalée en compagnie de Diane Ducret qui réalise là un ouvrage très personnel et intime tout en émaillant son récit de légendes et de récits historiques et spirituels sur l'objet de son amour inconditionnel: le cheval.

Diane Ducret s'exprime dans une langue très recherchée, le style est soutenu mais sans pédanterie ni préciosité. Ce qu'elle dévoile de son enfance difficile, orpheline, élevée par des grands-parents attentionnés mais peu démonstratifs nous aide à comprendre comment elle a pu reporter tout son amour sur un animal de façon passionnelle et exclusive. Quand Zascandyl l'a brutalement quittée tout l'univers de la jeune fille s' est effondré. Sa chute de cheval et ses séquelles ont mis dramatiquement fin à sa carrière de cavalière alors qu'elle n'avait que quinze ans. Le reste de son parcours pour retrouver la marche et remonter à cheval, certains pourraient l'appeler "résilience", d'autres "opiniâtreté", je vous laisse choisir.

J'ai découvert à travers ce livre une belle personne dont les mots font écho et qui a su me transmettre une réelle émotion. Une belle leçon de courage!
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Femmes de dictateur

Un livre tres interessant qui nous plonge dans l’intimite de nombreux dictateurs de notre epoque: Mussolini, Staline, Lenine, Mao, Bocassa, Salazar, Ceausescu et bien sur Hitler. Grace a une recherche fouillee (au point que je me demandais parfois comment on avait eu acces a autant d’anecdotes ou information … ca m’en est parfois paru suspect !), Diane Ducret nous raconte le role des femmes dans la vie de tous ces dictateurs. Entre le Mussolini et Hitler, charmeurs charismatiques qui usent le leur charme pour leur politique (moins vrai pour Hitler que pour Mussolini), Mao qui trompe son epouse despotique, Ceausescu plus fidele a son epouse mythomane … On apprend une foule de choses sur les personnalites de ces hommes qui ont ecrit des pages noires de l’histoire. En plus du theme original, l’ecriture est agreable et on suit les vies de ces dictateurs sans se lasser. Parfois, il y a cette petite impression de collage entre certaines parties, mais rien d’agacant. Un livre qui offre un eclairage interessant sur l’homme et le pouvoir et au passage donne une petite lecon d’histoire contemporaine.
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Femmes de dictateur

Rôle des femmes de neufs dictateurs au XX e siècle.

Diane DUCRET raconte les relations de ces hommes avec les femmes qui ont eu une influence importante dans leur comportement de dictateurs.

Cependant on s'ennuie un peu à la lecture de tous ces portraits, même si on voit l'évolution de ces hommes sous influence devenir plus monstrueux.

J'ai pourtant aimé ce livre pour ce qu'il m'a apporté de connaissance de ces hommes historiques du côté plus intime, j'ai été touchée par la solitude , la passion de ces femmes de l'ombre.
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Femmes de dictateur

Intéressée par le concept, j’ai décidé de me plonger dans la lecture de Femmes de dictateur. Diane Ducret nous propose avec ce livre d’entrer dans l’intimité des grands dictateurs de l’histoire d’un point de vue original : celui des femmes qui les ont entourés. Il a été une véritable surprise. Ayant déjà lu ce type d’ouvrage, je m’attendais à un récit long et rébarbatif. Sauf que cela n’a pas été le cas!

L’auteure a une plume très agréable : simplicité et efficacité sont ici mises au service de l’écriture historique et biographique. Le livre est divisé en plusieurs parties qui correspondent à chaque fois à un dictateur. L’avantage est de pouvoir les lire dans le désordre, en fonction de ses préférences. D’ailleurs, j’ai plus apprécié certaines parties que d’autres, mais cela tient davantage, je pense, à mes préférences en matière d’histoire plutôt qu’à un problème dans le récit.

Le fait d’avoir abordé la vie de ces personnages marquant de l’Histoire par l’entremise des femmes permet à ces dernières de retrouver la place qu’elles méritaient. Ce livre met très bien en évidence le rôle prépondérant que chacune de ces femmes a tenu mais également le destin le plus souvent tragique qu’elles ont eu.

J’ai apprécié notamment les recherches que l’auteure a réalisées dans le cadre de son écriture. Certes, les férus d’histoire pourraient estimer que l’auteure a trop simplifié. Mais c’est justement pour moi l’intérêt de ce livre qui consiste surtout en une introduction à l’histoire. Il permet d’avoir un premier aperçu d’autres personnages de l’histoire parfois occultés. Donc, oui il s’agit bien d’une vulgarisation de l’Histoire mais pas au sens péjoratif du terme. Moi-même passionnée d’histoire, j’ai déjà lu de nombreux ouvrages de ce type mais parfois certains ont pu me paraître ou trop complexes (quand je n’avais pas déjà d’assez bonnes connaissances de base sur le sujet) ou trop rébarbatifs, trop techniques. A l’opposé, Femmes de dictateur m’a parfois un peu laissée sur ma faim en étant un peu trop sommaire.



Avec Femmes de dictateur, Diane Ducret a su attirer l’attention en nous proposant de nous introduire dans la vie sentimentale de ces grandes figures de l’Histoire. De par son style d’écriture, elle permet ici à de nombreuses personnes qui le souhaitent, d’avoir un premier aperçu de la vie de ces personnages marquants. Rien n’empêche les lecteurs d’aller par la suite plus loin et d’approfondir leurs connaissances avec des ouvrages plus spécialisés.


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Femmes de dictateur

La démarche était prometteuse: redécouvrir la vie des principaux dictateurs du XX° siècle par l'intermédiaire des femmes qui ont traversées leur vie.



On y découvre que ces personnages souvent monstreux avec leur peuple, le sont tout autant dans leur vie intime.



Boulimie sexuelle, attirance pour les très jeunes filles, relations incestueuses, violences physiques et verbales,... les histoires d'amour sont le plus souvent passionnées, destructrices, souvent jusqu'au sacrifice ou au suicide.



La tragédie est très marquante chez toutes ces femmes oubliées de l'histoire.



Femmes de l'ombre, femmes traitresses, femmes dévouées, femmes malheureuses, femmes déçues, femmes bafouées... compagnes, épouses, maîtresses... ces femmes sont centrales dans le parcours de ces hommes...



Intéressant, édifiant, dérangeant aussi parfois car malgré leur statut de monstres pétris d'égoïsme, il n'en reste pas moins que ce sont des hommes, souvent dérangés certes, mais des hommes.



Ce rapport à l'humanité m'a un peu fait "flipper" par moment, c'est tellement plus admissible de se dire que seuls des monstres sans humanité pouvaient jeter un peuple dans l'obscurité, la haine et la violence...



Une étude historique qui se lit comme un roman....

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Femmes de dictateur

J'ai eu la chance de tomber sur ce livre en Thaïlande dans un hôtel de Koh Samui (peut-être le/la propriétaire se reconnaîtra-t-il/elle !).

C'est édifiant ! En effet, on connaît si mal les femmes de ces grands personnages, si ignoblement célèbres, qui ont travaillé dans l'ombre et qui ont largement contribué, pour certaines, à exercer un pouvoir délétère.

C'est un livre très informatif sur les gouvernants de l'époque des fascismes mais qui nous fait nous interroger sur nos gouvernants actuels qu'on ne perçoit qu'à travers les médias et qui offrent une image édulcorée de ce qu'ils sont vraiment. Entre folie, paranoïa, ambition démesurée, et autres délicatesses du même acabit : on se sent pris de frissons à l'idée que ces hommes et femmes ne sont rien d'autres que des humains qui ont dérayé à un moment de leur vie. Qu'en est-il aujourd'hui ? Pourquoi serait-ce si différent ? Ce n'est pas un premier prix d'un point de vue littéraire mais ça se lit avec délectation quand même.

ps : les voyageurs qui terminent un bouquin, souvent, le laissent à l'hôtel pour en faire profiter les autres, c'est une excellente idée !
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Femmes de dictateur

Passionnée d'histoire, j'étais persuadée que ce livre allait m'enchanter.

Le travail de Diane Ducret est respecté: on ressent un vrai travail de recherche. Cependant, j'ai trouvé le style un peu trop scolaire, on est plus dans la compilation. même si j'ai appris des choses sur certains dictateurs, je trouve que les femmes ne sont pas assez mises en valeur. Les femmes n'apparaissent ici que pour mieux parler de leur mari dictateur. J'en attendais un peu plus sur la psychologie féminine, et surtout la réponse à cette question: Qu'est ce qui pousse ces femmes a aimer, vénérer des hommes pareils?

J'ai passé un bon moment à lire ce livre mais j'aurai aimé un peu plus de profondeur dans la psychologie.
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Femmes de dictateur

Il s'agit pour moi d'une lecture qui aura été très laborieuse! Tous ces personnages féminins qui s'enchaînent, qui plus est pas toujours dans l'ordre chronologique, a fini par m'ennuyer.

Alors certes on y apprend plein de choses (voire trop) mais j'aurais aimé que les portraits successifs des femmes soient un peu plus développés en parallèle de la vraie grande Histoire (peut-être que je manque de connaissance en la matière!).



Un point commun à toutes ces histoires, les différents dictateurs se sont entourés de femmes qui ont pour beaucoup participé à la vie politique de l'époque, en se mettant en scène comme modèle féminin. On observe donc de fortes personnalité. Enfin, pour ce qui est des dictateurs, beaucoup semblent très marqués par un 1er amour déçu ou disparu tragiquement, est-ce que ça a eu des conséquences sur la suite?



Un bref résumé des différentes histoires :



Mussolini : le Don Juan

Lénine : une vie ascétique tournée vers son but, le tout dans un ménage à 3.

Stalline : une des histoires que j'ai le plus aimée, car fascinante surtout après la révélation finale.

Salazar : est-ce le refus à lui de son 1er amour qui fera qu'il ne fondera pas de foyer ou le lourd poids des responsabilités comme il le dit lui même.

Bokassa : contrairement aux autres dictateurs, peu d'histoires de femmes en dehors de sa relation avec l'impératrice, mais un grand passage sur son histoire avec VGE.

Mao : entouré de femmes à fortes personnalités, avec un mental d'acier (surtout sa dernière femme).

Ceausescu : un couple tyrannique, machiavélique, avec une Elena très en recherche du culte de sa personnalité.

Hitler : forcément et malheureusement le plus connu, mais j'avoue connaître peu de choses sur sa vie privée notamment sa relation avec sa niece et son mariage la veille de son suicide.
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Femmes de dictateur

Si vous aussi vous souhaitez comprendre pourquoi des femmes, à priori intelligentes et sensées, sont tombées amoureuses de dictateurs, ce livre est pour vous ! Diane Ducret nous livre un portrait intime de dictateurs qui ont, malheureusement, marqués l’histoire...
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