Didier Convard

Septième et dernier tome de cette série (bien qu'elle soit suivi d'une autre bande-dessinée Hors-série) dans laquelle j'apprendrai j'espère un peu plus d'éclaircissements car j'avoue que là, je suis restée sur ma faim. Didier a été, tout comme Francis, son "jumeau" franc-maçon, initié et invité dans la loge Première. Suite, à cela, Didier décide d'entreprendre la plus périlleuse des missions : celle de replonger dans le lac d'Umbra afin de rapporter des preuves irréfutables sur l'existence de la tombe du Christ enfouie au fond des eaux. Cependant, j'avoue avoir été un peu déçue par le dénouement de l'histoire car ce tome se termine sur un flash-back de quelques millénaires et non pas sur le fait que Didier soit remonté vivant ou non de son insensée plongée dans le lac d'Umbra. Pendant qu'il accomplissait cette pure folie, Josiane Marlane, la veuve de Francis, mort dans le premier tome, sont partis sur ses traces mais arriveront-ils à temps pour arriver à lui venir en aide ?



De plus en plus de meurtres dans cet ouvrage puisque les frères du Sang, alliés avec le Vatican, sont bien décidés à éliminer tous les membres de la loge Première afin d'être certains que le terrible secret qui plane sur leurs têtes ne soit jamais révélé à l'ensemble des croyants car cela reviendrait à mettre en cause plus de deux mille ans d'histoire et surtout, plus de deux mille ans de fausses croyances et de manipulations de la part de la Sainte Eglise envers ses fidèles. Le lecteur y découvre des traîtres et même des traîtres qui se trahissent entre eux. Le voile est levé sur le mystérieux "homme au chapeau", dont je tairais le nom dans cette critique pour ne rien enlever au suspense ; en tous cas, il n'est pas celui que j'avais soupçonné, comme quoi les auteurs ont vraiment réussi..."un beau coup de chapeau !"



Une série qui m'a beaucoup plu, même si j'avoue avoir été un petit peu réticente au départ (je l'ai lue sur les conseils de mon mari qui, lui, est un grand amateur de bandes-dessinées, contrairement à moi) et si j'étais u légèrement sceptique au départ en raison du graphisme qui, je l'avoue, ne m'a pas emballé mais auquel j'ai fini, au fil des tomes, à m'habituer. A découvrir !

Ce 9e tome consacré à la franc-maçonnerie, va s'appliquer à nous faire comprendre leur implication lors de la commune de Paris.

Il y a des francs-maçons dans les deux camps, qui vont tenter de parlementer entre eux pour maintenir la paix. Helas chaque partis campent sur ses positions et la guerre fratricide se poursuit. Une partie des francs-maçons de Paris vont avoir un rôle actif, plantant leur drapeau sur les barricades et les défendant sous le feu des Versaillais. Certains y perdront la vie, d'autres seront déportés.



Un épisode de l'histoire de france et de la franc-maçonnerie intéressant, mis en bande dessinée. Le trait est assez moyen, il n'est pas facile de reconnaitre les personnages.

Un cahier en fin d'album permet d'apporter un peu plus de précision historique. Il permet aussi, notamment grâce au personnage de Louise Michel, d'aborder le féminisme notamment au sein des loges maçonniques très patriarcales!

Neige, Northman et Livie quittent Vezelay pour se rendre à Etretat, où une brèche va s'ouvrir dans le mur électromagnétique protégeant l'Europe. Neige et Livie devront l'emprunter pour gagner l'Angleterre et achever le plan des douze.



Le plan de Northman semble se dérouler sans accro et pourtant une ombre menaçante les suit. C'est le retour de Cueille-la-mort, la tueuse de l'extérieur, qui risque de tout faire capoter.

La saga se poursuit avec son lot de combats de drames et d'amour.

"Avec ce tome II nous retrouvons tous les ingrédients des Compagnons bâtisseurs : la liberté de passer d'un État à un autre, la transmission de connaissances et l'amélioration des techniques de construction par les échanges entre Maîtres".

Au delà de cela, nous suivons le voyages des 3 fragments de la pierre de fraternité provenant du temple de Salomon, les trois fragments récupérés par trois veuves lors de la destruction de ce dernier. Meurtres, trahisons, rancoeur, pardon vont venir émailler un tome construit autour de la notion de travail en loge.

Le dessin est plus cassant que dans le précédent opus, les traits des visages assez grossiers et peu chaleureux. On notera néanmoins une nouvelle fois, une très belle premère de couverture de Julien Delval.

Toussaint est un photographe qui parcourt la France rurale au XIXe siècle.

Dans ce premier tome, il part à la recherche de ses origines dans un village peuplé de personnalités bien singulières.

Bon, j'ai pas vraiment accroché à cette BD dont on peut dire qu'elle fait très vieillotte.

C'est glauque, c'est sombre, c'est pas franchement accrocheur et ça a assez mal vieillit. La narration est lente et bourrée de clichés.

Les personnages ne sont pas vraiment crédibles et, même si il est maitrisé, le dessin est d'un classicisme figé terriblement monotone.

Bref, je passe mon tour.

William Schaw est un architecte qui a voyagé à travers l'Europe pour parfaire son métier. Il revient à la cour d'Écosse avec un projet en tête : organiser les maçons en loge fraternelle.



Pour ce 3e tome de l'épopée de la franc-maçonnerie nous rentrons dans le vid du sujet avec des faits historiques. Nous sommes à la fin du 16e siècle, le roi d'Écosse Jacques VI va monter William Schaw "maître des travaux du roi". Mais cette époque est bien houleuse et la confession catholique de l'architecte va se heurter à la main mise protestante.

Je ne sais pas si j'ai bien saisi toute les finesse des rituels franc-maçons, leur revendications et leurs intérêts. Mais mon sent que lon assiste à la construction de la franc-maçonnerie, à ce point de bascule entre une organisation de métiers vers quelque chose de plus spirituel.

Un petit cahier historique à la fon de la BD permet d'apporter quelque précisions et explications supplémentaires.

Je n'ai pas trouvé les dessins très bons. Les traits sont un peu grossiers et manquent de précisions.

Je dirai enfin. En effet, peu de mes lectures de ce concept des sept n'était parvenu à atteindre les 4 étoiles. Ce récit m'a captivé bien que la construction peut apparaître comme répétitive à savoir l'arrestation des sept francs-maçons.



Il est cependant dommage de ne pas avoir creusé un peu plus la motivation profonde de celui qui a trahi ses camarades. Certes, il y a l'argent mais visiblement, il n'était pas à plaindre. J'avoue qu'il n'était pas vraiment dans ma liste des suspects.



C'est un scénario sans faute qui entretient une réelle tension sur une époque bien sombre de notre Histoire. Par ailleurs, c'est joliment bien dessiné dans un style réaliste et précis. J'ai passé un agréable moment de lecture. Oui, les 4 étoiles sont méritées.

Je continue ma découverte de la série Le Triangle Secret avec Hertz dont le premier tome est consacré à un épisode tragique de l'enfance de Martin Hertz.



Cette fois, on se retrouve en Alsace en pleine Seconde Guerre Mondiale. Il est question de secrets, de testament caché et, bien sûr, des Gardiens du Sang.

Si l'intrigue n'est pas exceptionnelle (pas difficile de comprendre ce qu'est le secret de Martin), il n'en demeure pas moins que ce tome est très intéressant.



En avant pour le tome 2 !

L'enquête se poursuit et l'énigme s'épaissit dans ce troisième tome riche en rebondissements. La révélation sur le manuscrit est sympa et relance le suspense sur la possible existence d'un élixir d'immortalité.



J'ai tendance à préférer Les Gardiens du Sang à I.N.R.I, j'espère que cette bonne impression durera jusqu'à l'épilogue.

Le suaire, en évoquant des thématiques mêlant hermétisme, religion, résurrection et secret ancestral pose des bases de la série INRI. La liste rouge poursuit ce qui a été débuté en offrant quelques révélations qui vont permettre de confirmer des théories qui pouvaient déjà être ébauchées.



Celles-ci concernent essentiellement les Gardiens du Sang qui marquent ici leur grand retour. Cette confrérie, qui était jusqu’ici le bras armé du Vatican et surtout l’exécuteur des basses besognes du Cardinal Montespa, prend une toute autre envergure. Qui manipule qui ? Un autre personnage, le père Macchi, cantonné jusque là à un rôle assez secondaire va également prendre davantage d’importance. Nul doute qu’il va être appelé à jouer un rôle grandissant au fil des deux prochains albums.



Le mystère INRI en lui-même retient l’attention du lecteur dans la première partie, celle qui se déroule à l’époque contemporaine. Le cardinal se remet doucement de ses blessures et l’événement annoncé à la fin du dernier tome semble progresser. Les dessins de cette partie restent les meilleurs.



Comme l’indique le titre, La liste rouge va surtout s’intéresser au mystérieux tueur à la hache qui rencontre ici son commanditaire à deux reprises. Le personnage historique qu'il rencontre devient lui aussi un acteur parmi d’autres… Sa présence apporte une nouveauté bienvenue. Pendant la plus grande partie de l’album, le tueur continue son œuvre et attend son heure qui finira par arriver… de manière surprenante.



Outre les révélations concernant INRI et celles relatives aux Gardiens, l’album lève quelques zones d’ombre sur un personnage : Hugues de Payns qui devient ici l’un des personnages les plus importants.



Les dessins de la majeure partie de l’ouvrage, celle qui se déroule au XIIème siècle, manquent de précision et de finesse. Même les couleurs ne départissent pas d’un classicisme plutôt lassant. La séquence d’action de la fin, le point d’orgue de l’album, n’est guère mis en valeur et manque cruellement de relief. La neige de Champagne remplace ici le sable de la Terre sainte. Elle est omniprésente dans les scènes d’extérieur et n’apporte qu’une plus value limitée et cela reste regrattable : même les paysages ne parviennent pas à tirer profit de cette opportunité.



La liste rouge, est le deuxième album d’une série qui en compte quatre. L’intrigue d’INRI s’étoffe, offre quelques révélations, l’histoire se complexifie et annonce d’importantes surprises. Il s’agit donc d’un album de facture classique qui utilise des mécaniques bien connues tout en offrant des nouveautés bienvenues touchant au déroulement du scénario. Les dessins ne retiennent guère l’attention, mais l’ensemble reste agréable. 
Lien : http://lebibliocosme.fr/?p=3..

Un très bel album, qui n'est pas une bande dessinée.

C'est l' hommage émouvant de convard et Juillard aux deux héros dont les aventures peuplèrent notre imaginaire enfantin.

Quelque chose de très beau et subtil, au crépuscule des destinées.

Le jeune homme au suaire nous embarque pour un voyage dans l’espace et dans le temps, alors que Didier Mosèle comprend (à ses dépends) dans quel pétrin il met les pieds.



Plusieurs récits, viennent ici enrichir la trame principale. Les épisodes consacrés à la vie de Jésus se font plus rares au profit d’un intermède historique qui se déroule au temps des Cathares. Il s’agit assurément du cœur de l’album et sa composante la plus intéressante. Les scènes d’action se font également plus nombreuses. Même si elles ne font pas avancer le récit, elles permettent de le rythmer.



Ce changement de rythme est dû à l’apparition d’ennemis qui se faisaient jusque-là un tantinet plus discrets : les gardiens du sang. Cette confrérie occulte arrive très rapidement à se faire détester. Nous sortons ici des sentiers battus, dans le sens où les méchants ont un temps d’avance, mais commettent également des erreurs en pagaille.



Malgré la diversité des points de vue, la narration devient ici un brin plus redondante. Il faut certes faire progresser la quête mais cet avancement entraîne de trop fréquentes redites qui pourront agacer le lecteur. En revanche, celui-ci a clairement l’impression d’être partie prenante d’un ensemble cohérent qui se dévoile progressivement.



Les dessins peinent toujours autant à convaincre. La remarque est peut-être un peu cinglante car il y a une légèrement amélioration. Le manque de souplesse est un peu moins marqué. Les visages des personnages semblent se préciser mais tout cela reste assez timide. Il est également curieux de constater que Josiane et Chloé se ressemblent beaucoup trop, sans qu’elles aient de lien apparent de famille.



Voici donc une suite qui fonctionne avec la même logique et les mêmes ingrédients que l’album précédent. Si la série n’a pas encore atteint son degré sa maturité, elle se laisse suivre avec plaisir.

Je ne savais pas du tout que INRI Le Triangle Secret était la suite d'une première série avant d'ajouter ce premier tome à ma bibliothèque virtuelle. Je n'ai eu aucun mal à suivre l'intrigue, il semble que les deux séries puissent se lire indépendamment.



On part sur les traces de Jésus et de deux confréries qui s'opposent sur un secret concernant le Christ.

J'ai trouvé la fameuse théorie amusante, après tout l'identité même de Jésus est toujours sujette à controverses. N'étant pas croyante, c'est le genre de sujets qui ne me touche pas du tout.



Le début de l'histoire est obscure puis, petit à petit, la lumière se fait. Le récit est habilement mené et tient en haleine. J'ai vraiment envie d'en savoir plus.



Outre le récit, les dessins de Pierre Wachs sont sympathiques. Je ne fonds pas devant le graphisme - les personnages sont parfois dessinés à la va-vite - mais il est correct et s'adapte à l'histoire.



INRI Le Triangle Secret est une bonne surprise, j'espère que la suite confirmera cette première bonne impression.

L'hiver a frappé l'Europe. Celle-ci est revenue au Moyen-Âge, mâtiné d'un peu d'Antiquité. Un dôme protecteur, fait d'un champ de force, protège l'Europe de l'extérieur.



Les Douze ont été trahis. Celui qu'ils ont élevé et enttraîné pour devenir un des leurs, voire le sauveur, s'est retourné contre eux. Une partie des Douze va à Rome intercéder auprès de l'Empapereur... et ils découvrent que Bohort est devenu le principal (et seul) conseiller de l'Empapereur... Pire ! Il a réussi à persuader le leader religieux que l'extérieur ne correspondait pas à ce que l'on en disait et ils vont ouvrir le champ de force et aller chercher la quiétude et la plénitude loin de l'hiver européen... découpant dès lors une brèche dans les protections, livrant l'Europe aux envahisseurs (selon Northman et les Douze).



Qu'en penser? On se situe un peu en dehors des aventures relatées dans la saga Neige. C'est très tendance d'expliquer les Origines, de faire des séries parallèles en ce concentrant sur d'autres personnages, etc. Parcourant les couloirs de ma bibliothèque communale favorite, j'étais très tenté par le graphisme, et entre les 3 Tomes de Neige - Fondation et les 13 tomes de Neige, j'ai préféré prendre les 2 tomes de Neige - Origines... Quel paresseux je fais !



Convard possède bien son univers. En peu de cases, on est plongé dedans, pas de perte de temps, chaque case est utile et nécesaire. Idem pour chaque phylactère, chaque commentaire.



Le dessin réaliste est un régal pour les combats, pour la précision du détail. Je n'ai pas tiqué un seul instant. Peut-être faudrait-il un brin de folie dans la mise en page... Mais ce n'est même pas nécessaire.



On est dans une histoire qui s'insère dans un ensemble plus large, mais qui est 100% autonome. Pas de suite directe à ce tome. Je pourrais ne rien lire d'autre, rien ne me manquerait réellement. D'ailleurs, cela s'intitule Les Douze, mais on en parle finalement fort peu...



Alors? Il m'a manqué un je-ne-sais-quoi qui m'aurait réellement scotché. Sans doute un peu de surprise... car j'ai eu l'impression de connaître tout, tellement les éléments m'ont semblé ressassés, brassés, repris de tonnes de références ultra connues. Sans doute ai-je un background très proche de celui de Convard, dont je partage les oeuvres depuis longtemps. J'ai refermé la BD avec un franc goût de trop peu.

Je lis des BD depuis toujours et je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté de cette série-ci.

Un couple et leur enfant sont poursuivis dans la neige qui recouvre maintenant une grande partie de l'Europe. Bientôt rattrapés, les parents sont abattus et l'enfant est abandonné. Recueilli par un chasseur solitaire, l'enfant prend le nom de Neige et grandit auprès de Nothman, son sauveur. Quelques années plus tard, Neige décide de partir dans la cité afin de connaitre l'histoire de son passé.

Bon, aujourd'hui cette BD n'a plus rien de très innovant et a fort vieilli. Ce premier tome est certes une mise en place mais, régie par la fatidique loi des 48 pages couleurs, l'histoire va vite, très vite et manque parfois de profondeur. Les personnages entrent dans l'histoire pour en sortir aussitôt, les amitiés se font en deux cases...

Mon impression générale est celle d'un Mad Max sous la neige.

Je me réjouis de lire la suite pour voir comment cette BD a évolué avec le temps.



Challenge BD 2017

Un petit livre si modeste qu'il se faisait oublier derrière de gros volumes tonitruants ! Pourtant, il mérite bien que l'on s'y intéresse à nouveau.Les auteurs nous racontent de petites histoires,un quotidien qui pourrait être le nôtre,leurs souvenirs ( jours d'été,cabanes d'enfance, soupe au cresson etc...) leurs "aventures ",leurs déceptions ...Chroniques de vies ordinaires. Du Delerme ( et compagnie cette fois ).

Une lecture courte, agréable non dépourvue d'humour,sans prétention, où l'on se retrouve tous à un moment ou un autre ! C'est simple ,on aurait pu l'écrire !

La légende de Rome commence lors d'une épique guerre. Celle de Troie. Rome est lié au destin d'un prince troyen, Enée, qui laissera sa ville aux flammes pour chercher les sept collines qui accueillera son peuple survivant.

Et derrière ce destin, les dieux s'amusent ou se vengent... Les mortels recherchent à tout prix leur bénédiction, mais c'est surtout leur malédiction qu'ils recoivent...



Ce premier tome de Roma débute donc par la guerre de Troie en 1250 av JC. Une histoire tragique et machiavélique comme les aime l'histoire de la rome antique!

Une histoire rythmée qui tient en haleine. Et qui se révèle cruelle.

Un bon début pour cette série qui risque de s'avérer sombre.



Le dessin a un trait fin et délicat auquel j'ai parfois du mal à adhérer pourtant.

Depuis la mort de Northman et le démantèlement des Douze, Neige à trouvé refuge chez les hospitaliers de Paris mais il vit reclus, s'enferme dans une humeur noire. Mais de l'extérieur des nouvelles leurs parviennent : Livie a accompli la vieille mission des Douze. Elle a décapité le consortium et aimerait rentrer en Europe.



Neige paraît un peu aigri dans ce tome, il a perdu de sa flamboyance. Mais il a raison quand il dit que tuer le président du consortium ne sert à rien. Un autre prendra sa place et ses vues sur l'Europe ne seront pas plus honnêtes.

Ce tome a un petit côté politique. Les camps changent, des alliances politiques se défont, des trahisons se nouent et des espions sont envoyés infiltrer les factions ennemis. L'armée américaine a désormais des plans pour l'Europe et elle souhaite profiter du retour de Livie pour l'initier.

Désormais le mur est clos et la confrérie des Douze est dissoute. Le plan pour ouvrir l'Europe a échoué. Northman et Neige ont repris leur vie au fortin mais ils ne refusent jamais leur aide à ceux qui en ont besoin.



Dans ce tome fini les mystères des Douze et leur plan pour l'Europe, place uniquement pour l'aventure.

Ainsi dans leur routine va débarquer Grijaud accompagné d'un enfant muet ne s'exprimant que par la musique de son étrange instrument. Ils viennent demander de l'aide car leur communauté vivant dans le bassin d'Arcachon, vient de se faire attaquer par une bande de pillard. Ni une ni deux Northman et Neige se lance au secours de cette communauté gerant des serres autrefois bâties par les Douze.

Un tome riche en action avec des personnages attachants. Si Neige a beaucoup évolué au fil des tomes, Northman n'est pas en reste. Dans ce tome on ressent parfaitement qu'il se fait rattraper par l'âge et malgré qu'il n'hésite pas à se lancer dans des opérations dangereuses, on sent grandir une pointe de lassitude.

Une saga qui ne perd pas en qualité.

Bruxelles est en proie à une épidémie particulièrement violente du mal d'Orion. La fraternité doit envoyer d'urgence des doses de sérum où l'Europe est perdue. Mais dans l'hospitalerie la colère gronde devant les sacrifices exigés.



Un troisième tome qui conclut se prequel de Neige, inévitablement nous allons arriver à ce moment où les parents de Neige vont se faire tuer, laissant leur petit garçon seul dans le froid, heureusement recueilli par Northman.

L'histoire est particulièrement dramatique, on y parle que de sacrifice et il est d'autant plus douloureux et difficile quand il concerne la famille ou les gens aimés.

Un prequel réussi avec des dessins efficaces.