L'Épopée de la franc-maçonnerie, tome 2 : Les bâtisseurs

"Avec ce tome II nous retrouvons tous les ingrédients des Compagnons bâtisseurs : la liberté de passer d'un État à un autre, la transmission de connaissances et l'amélioration des techniques de construction par les échanges entre Maîtres".
Au delà de cela, nous suivons le voyages des 3 fragments de la pierre de fraternité provenant du temple de Salomon, les trois fragments récupérés par trois veuves lors de la destruction de ce dernier. Meurtres, trahisons, rancoeur, pardon vont venir émailler un tome construit autour de la notion de travail en loge.
Le dessin est plus cassant que dans le précédent opus, les traits des visages assez grossiers et peu chaleureux. On notera néanmoins une nouvelle fois, une très belle premère de couverture de Julien Delval.

En 1187 après J-C et après un siège de plusieurs semaines, l'armée de Saladin a pris la ville de Jérusalem aux chrétiens, ceux qui peuvent payer sont libres tandis que les autres deviennent des esclaves, c'est à ce moment qu'une veuve confie à Hughes, un tailleur de pierre français, qu'il est le maillon d'une chaîne et lui donne un pierre découverte dans le tome précédent. Les descendant de Hughes garderont la pierre, jusqu'au jour où un homme vient annoncer qu'il faudra remplir un carnet et donner la fameuse pierre à une femme. Pendant ce temps des meurtres apparaissent accusant notre gardien. Je vous garde la fin qui a son retournement de situation.
Ce tome est donc centré sur les bâtisseurs de cathédrales, si le suspens n'est pas très grand, j'ai quand même apprécié car j'ai beaucoup appris sur l'histoire des francs-maçons. Toujours à la fin, quelques pages pour approfondir ce que l'ont vient de lire, un plus que j'apprécie toujours.

Le moyen-âge voit les grandes cathédrales et abbayes sortir de terre. Joachim Bernadote est maître tailleur de pierre et il trouve facilement une place dans les chantier d'Amiens, de Cologne ou de Westminster.

Nous suivons donc un tailleur de pierre à travers ses chantier. Il est bourru et n'a pas très bonne réputation mais c'est un professionnel reconnu.
L'histoire de vengeance et de drame familial est plutôt sympathique mais je trouve que pour un ouvrage sur la franc-maçonnerie celle-ci n'est pas très présente. Bien sûr à cette époque c'était plus des loges de travailleurs mais on aurait pu en apprendre plus sur le métier de tailleur de pierre, sur les symboles utilisés, sur leur apprentissage...
Les dessins sont assez moyens. L'architecture est plutôt bien rendue mais les personnages ont des traits très imprécis.

Le nom de Didier Convard qui chapeaute la série m'a convaincu de débuter la série. J'avais trouvé excellent le Triangle secret qui est sur le même thème. 
Ce second tome est graphiquement moyen surtout sur les divers intervenants de l'histoire qui sont un peu brouillon.
Le récit est tout comme le premier tome intéressant. le dossier en fin d'album est un gros plus pour bien tout comprendre de la Franc - maçonnerie à l'époque durant laquelle se passe l'histoire. 

Il est venu le temps des cathédrales... Les maçons, charpentiers, couvreurs... sont réparties dans des loges qui leur permettent d'échanger et de se former. C'est le temps des voyages pour les ouvriers qui vont de chantier en chantier en fonction de l'avancée des travaux et surtout des finances des constructeurs.