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Citations de Didier Fossey (69)


Je vais m’occuper de celui qui t’a fait ça. Compte sur moi
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En bonne femme de flic, Soizic savait qu'un policier connaissait son heure de prise de service, mais jamais l'heure de fin.
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- Difficile de suivre les réflexions d'un esprit tordu.
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Alors, des chocs émotionnels, des traumatismes et du stress, elle en avait eu. Trop. Beaucoup trop. Sans parler de ce qui était remonté en surface récemment, ce qu'elle avait pourtant enfoui au fond de sa mémoire, loin très loin, là où ce serait oublié à jamais. Le sordide, le glauque, l'inadmissible qui lui avaient explosé à la gueule, comme une rafale de coups de poing.
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On a un métier à la con, on s’y donne à fond. Les gonzesses, elles comprennent pas. On se blinde, on devient comme tu dis « insensibles », car nos fantômes nous poursuivent. On n’a plus d’amis en dehors de la boîte, nos femmes nous quittent parce qu’on ne les fait plus rêver, et quand sonne l’heure de la retraite, on se retrouve tout seuls. (…) Regarde ma gueule… je suis gris. T’as vu mes yeux ? C’est pas des valises, c’est des malles qu’il y a en-dessous. Il paraît que dedans y’a toute la tristesse du monde, et pourtant je ne suis pas triste. Non… Ce sont simplement toutes les horreurs que j’ai vues en vingt-cinq ans, mon pote. Toutes les misères que j’ai côtoyées, tous les désespoirs que j’ai rencontrés qui se sont imprimés-là.
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- Évidemment, dit Elisa, y'a deux femmes avec des mecs, elles se retrouvent de corvée de bouffes. Macho !
- Non, j'utilise les compétences, répondit Luc, j'optimise.
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Les femmes étaient pour lui un grand mystère, pas de clavier, pas de codes d'accès, pas d'antivirus à craquer, donc sans intérêt.
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La police judiciaire est une école de rigueur et de patience.
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Les techniciens avaient commencé par le talus et apparemment Joël avait eu une envie de pisser géniale, si tant est qu'il y ait du génie là-dedans.
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“Tous les flics ont des cauchemars, ça fait partie du paquetage”, avait dit un jour Olivier Marchal, ancien policier devenu réalisateur de films à succès. Le problème, c’est qu’au départ le flic n’est pas prévenu que le paquetage s’alourdira au fil des ans, et rien n’est prévu pour les ranger, ces foutus cauchemars. Alors certains, comme Franck, mettent une carapace, s’endurcissent et le payent dans leur vie privée. D’autres se laissent déborder, et à défaut de sac pour y mettre leurs peurs, leurs angoisses et les problèmes personnels qui en découlent, se servent de leur arme pour en terminer, à raison d’une quarantaine par an, toutes forces de police confondues.
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- Ad Unum ?
- Oui, c'est une locution latine qui veut dire "jusqu'au dernier". Elle a été gravée sur le front des trois victimes.
- C'est pas banal ça et il dit quoi, le "profileur"?
- Ah, celui-là ! Homme européen, la cinquantaine, instruit, mystique et ayant subi un stress déclencheur récemment. Avec ça, on va aller loin.
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Parfois un peu d'inquiétude, jamais la peur, celle qui noue les tripes, donne des sueurs froides et peut provoquer des tremblements. Bogdan était froid, de marbre, la pensée même de la mort ne l'effrayait pas. Il savait qu'il mourrait un jour. Mieux, il avait la connaissance de sa mort et elle était réfléchie, mûrie, acceptée. Ce fait était pour lui inéluctable, il était donc inutile de se tracasser avec ça.
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J’entendais des voix qui intimaient au chauffeur et à l’accompagnant de se coucher sur le sol. En quelques secondes j’ai été extirpé, transporté avec le goutte-à-goutte dans un camping-car, et allongé à l’arrière. Puis le véhicule a démarré en trombe.
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Le choc a été violent. Le SAMU a été percuté de face, à l’angle de deux petites rues, par un 4×4 équipe d’un pare-buffle. Les portes arrière se sont ouvertes, deux individus qui portaient des masques de tête de mort, ont braqué à la Kalachnikov, le médecin et le pompier présents avec moi dans le fourgon.
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« Ce projet, c’est quoi ?
— J’ai un pote canadien qui bosse pour ma boîte, enfin, c’est plutôt moi qui bosse pour sa boîte…
« Guillaume Tell » était cadre chez Bombardier France, le fabricant canadien de matériel ferroviaire, fournisseur de la SNCF.
— En plus d’être un archer, et un arbalétrier hors pair, on s’est rencontrés sur plusieurs championnats ou sur des épreuves ; on a sympathisé.
— J’aimerais bien faire sa connaissance.
— Ça va peut-être pouvoir se faire. Il me propose, une chasse à l’élan, à l’arc et à l’arbalète, en Colombie britannique.
— C’est super, ça !
— Je ne te proposerais pas d’y participer si tu n’étais pas un bon.
— Merci !
— Ça se déroule fin juin, début juillet, dans la région de Fort Nelson durant 13 jours, 12 nuits, dont 8 jours complets de chasse. Les premières et dernières nuits, on est logés en limite de ville, dans un Lodge hyper confortable. Durant la partie de chasse, on est dans des chalets secondaires, en bois très basiques, implantés au cœur de la zone de chasse. Mais ça reste cool quand même. Cuisine simple, mais correcte. C’est Sagamore qui le dit. « Sagamore » c’est mon pote canadien.
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Deux heures plus tard, le bois grouillait de techniciens en combinaison blanche, de gendarmes, et d’employés des pompes funèbres en attente d’enlever le corps. D’après le médecin légiste, la victime n’était pas là depuis plus de deux jours. Seules des calliphoridaes avaient commencé à investir le corps.
Devant l’air interrogateur d’Antoine à l’énoncé de ce mot peu commun, il expliqua que ces insectes étaient des mouches à viande attirées par la chair humaine ou animale, juste après la mort. Il s’agissait de la première escouade d’insectes nécrophages qui ensuite serait suivie des Sarcophagidae, Dermestidae et autres Tineidae, au moment de la décomposition.
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Les gars,  on a une merguez 
 Aussitôt l'arrosage cessa.
Le sergent, chef d'engin, s'approcha.
La Fourche était crochée dans un amas noir carbonisé au bout duquel, on pouvait identifier, sans équivoque, une main.
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Il esquissa un sourire pervers, laissant apparaître une bouche édentée où quelques chicots bruns ou noirs faisaient de la résistance sur ses gencives.
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Malgré le deux tons, la plaque Police et le gyrophare, la voiture avançait par à-coups. Boris voyait la tête des autres conducteurs irrités de devoir se pousser. Il pouvait voir les lèvres remuer et connaissait par cœur les réflexions qui se faisaient à voix haute dans l’intimité de l’habitacle.
« Ils sont pressés d’aller jouer leur tiercé. »
« Vont être en retard pour l’apéro. »
« À deux dans une bagnole, tu vas pas me dire qu’ils vont sur un truc urgent ?! »
« Ils finissent tôt aujourd’hui. »
« Sont pressés de rentrer à la maison. »
« Regarde-moi ces cons ! Et dire que c’est avec nos impôts. »
Il en avait tellement entendu qu’il pouvait deviner leurs propos rien qu’en voyant leurs têtes.
— Tranquille, Boris, tu vas finir par me faire gerber.
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Frédérique Belvet, dite « Fred », quarante-cinq ans, capitaine de police à la brigade criminelle, au groupe homicide depuis deux ans. Elle était mariée et mère de deux enfants. C’était une grande et belle femme, le cheveu auburn, les yeux verts.
Arrivée en même temps que Boris au 36, c’est lui qui l’avait fait venir. Ils avaient étudié ensemble à l’école des gardiens de la paix de Vannes et avaient beaucoup de sympathie l’un pour l’autre. Certains disaient même que Fred était amoureuse de Boris, même si elle ne laissait rien paraître. En tout cas elle lui était indispensable. C’était son numéro deux. Elle s’occupait de tout le côté administratif du groupe : gestion du personnel, transmission des procédures et respect des délais lorsqu’il y en avait. Elle ne sortait pratiquement plus sur le terrain, sauf lorsqu’il fallait « filocher » quelqu’un. Fred était la reine de la « filoche », capable de suivre un suspect toute une journée sans qu’il s’en aperçoive, sans jamais gueuler ni fatiguer.
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