Citations de Didier Lévy (125)
Ses parents se disent que ça va lui passer.
Mais non, ça ne lui passe pas.
"C'est quand même gênant, cet enfant qui danse tout le temps ! soupire le papa. Qu'est-ce que les gens vont penser ?" s'inquiète la maman.
Ils font les cent pas en réfléchissant. "Des mesures s'imposent !" déclare le papa, et il se rend sur-le-champ dans la chambre de son fils.
"Hector, annonce-t-il, la danse, ce n'est pas une bonne idée ! Ces pirouettes, ces sauts, ça va finir par t'abîmer le cerveau. Tu vas encore au cours ce soir, et après, terminé. Fini, la danse !"
- Là, c'est un animal très rare, répond Nour: un zèbre invisible. Le zoo de Kaboul est le seul à en avoir un.
Tham-Boon tourne aussitôt un bouton imaginaire… et se met à chanter. Fort. De plus en plus fort.
Et, l'air de rien, le petit vent emporte sa tristesse loin, loin, très loin de là.
En ce temps-là, je fabriquais les noirs dot se servait le célèbre peintre Franz Aspergus. Il en utilisait vingt et un différents.
Des lumineux, des ternes, des froids, des chauds, des timides, des brutaux...
Moi, vois-tu, j'aimerais ne plus savoir peindre. Pour peindre à nouveau comme un enfant, tu comprends cela?
Il faudrait des roulettes, il faudrait des ballons pour alléger Adam.
Mais je connais les limites de la mécanique.
Alors, je lui raconte des blagues.
Bien sûr, une blague ne changera pas votre vie,
mais elle peut la rendre plus légère, le temps
d'un éclat de rire.
- Pourquoi on est aussi loin de tout, nous? demande l'enfant. Si on mettait Lifou dans la mer des Caraïbes, au moins on serait près des Guadeloupéens, des Martiniquais, et même des Guyanais, qui eux aussi ont la nationalité française.
Marcus devait prendre le vapeur et remonter le fleuve Tangapico jusqu'à sa source pour retrouver son père, le temps des grandes vacances. 458 kilomètres de navigation, seul out tout comme, au milieu des moustiques, des crocodiles et des lianes.
Du bruit, soudain. Mon coeur s'emballe.
Des pieds s'approchent, des pieds de COW-BOY.
J'entends dans ma tête une petite musique d'harmonica, comme celle juste avant les duels dans les WESTERNS.
Bien sûr, Wu avait quelquefois l'idée d'acheter pour lui-même un de ses porte-bonheur. Il s'arrêtait alors sur le bord du chemin et s'adressait la parole :
- Monsieur Wu, disait-il, vendez-moi votre meilleur porte-bonheur.
- Avec grand plaisir, monsieur Wu, se répondait-il tout sourire. Pour vous ce sera 200 écus.
Wu comptait l'argent, le faisait passer d'une main à l'autre, et le glissait dans une nouvelle poche, qui était malheureusement percée...
La fée Coquillette se pose sur ton nez, et hop ! ton vœu est exaucé !
... mais c'est souvent raté.
- Quand tu embrasses, la langue, tu la fais tourner comment?
- Dans le sens inverse des aiguilles d'une montre ... Pour arrêter le temps, y'a pas mieux !
Comme ils ont envie de rester ensemble, comme ils ont encore des choses à se raconter, ils marchent, ils marchent dans la nuit, au hasard des rues.
Ma grand-mère est hanabishi - c'est le nom qu'on donne aux personnes qui créent les feux d'artifice, ici.
Alors, ils ferment les yeux et tout l'après-midi; ils se racontent des histoires de terres sauvages, de montagnes, de fleuves lointains.
Aspergus n'avait plus vraiment besoin de moi. Il savait comment s'y prendre, à présent. Un jour il peignait sans pinceau, juste avec un chiffon, une éponge ou même carrément avec les doigts. Le lendemain, il s'amusait à faire des taches au hasard, puis il improvisait à partir des éclaboussures. Parfois, il collait du bois ou du tissu sur la toile et repeignait par-dessus...
Et les uns après les autres, les assistants partirent travailler dans des ateliers sérieux, où l'on faisait sérieusement des portraits de célébrités sérieuses.
-J’avais envie d’aller voir Mamie.
Lina écarquille les yeux.
-Mamie ? Mais elle est morte depuis des années.
- Si on avait un petit frère, dit Mathilde, j'adorerais qu'il s'appelle Gonzague.
- Jean-Gonzague, c'est plus chic! rétorque Zoé.
-Petit-Frère, c'est bien aussi, continue Mathilde. Facile à retenir. Ou Tototte.
- Jean-Tototte, voilà, c'est parfait! s'écrie Zoé.
- CE qui serait parfait, grommelle papa, c'est que vous finissiez vos haricots, les pestouilles. Et en silence, s'il vous plaît. Ça nous fera des vacances?
non paginé.
Jonas a 17 ans. C'est une sorte de grand échalas qui parle peu, lit beaucoup. Ses parents aimeraient bien qu'il s'habille autrement, qu'il se coiffe autrement. Ses parents aimeraient bien qu'il soit un peu comme tout le monde.
Mais Jonas reste lui-même.