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Critiques de Didier Raoult (46)
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Épidémies : Vrais dangers et fausses alertes

Le Professeur Didier Raoult nous offre un texte bref et accessible à un bon nombre de personnes. Possédant des qualités pédagogiques indiscutables, cela permet au lecteur d’être parfaitement éclairé. J’y ai appris tant de choses sur les épidémies, les décisions politiques et certains faits historiques et médicaux bien trop peu connus. Si comprendre c’est s’affranchir des ombres de l’ignorance et de ses effets nuisibles, alors ce livre y contribuera. Cet ouvrage est à recommander à tous ceux qui aiment s'informer, et qui s'interrogent sur certains questions, dans une période où les médias viennent museler la raison plus que jamais.
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Carnets de guerre - Covid-19

Il n'est pas question de résumer ces carnets. Juste dire qu'ils constituent un compte rendu jour après jour des discussions du célèbre virologue avec son équipe marseillaise, sous forme de questions-réponses, de la retranscription de son bulletin intitulé « On a le droit d’être intelligent ».

Tout y passe, jour après jour, tout notre quotidien anxiogène depuis Janvier 2020 jusqu'à Novembre de la même année : la stupéfaction face à l'arrivée du Covid, l'incompréhension, l'affaire hydroxychloroquine (un énorme chapitre), le "launcet gate", le dépistage, les labos pharmaceutiques, le vaccin...

Que des bons moments.

M. Raoult se met en scène, un ego très fort apparaît au fil des lignes, mais cela s'accompagne d'une évidente compétence.

Vu ce qui s'est passé depuis un an, ce livre connaîtra un succès certain. Si j'avais à résumer l'essentiel, je dirai que M. Raoult nous invite à ne pas tout miser sur un médicament miracle et coûteux mais plutôt soigner les malades au plus tôt, avec des personnels nombreux et compétents, libres de choisir en toute conscience des thérapies. Bref, une invitation à faire médecine plutôt que chimie.

Je ne crois pas que ce soit le chemin que l'économie de marché libérale du monde de demain choisira.

Mais, comme dirait M. Raoult, on ne sait jamais comment une maladie peut évoluer...
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Épidémies : Vrais dangers et fausses alertes

Voilà un extrait du chapitre 8 « Les coronavirus »



« Il y a dans cette disproportion entre réalité et bruits plusieurs éléments : la peur des maladies nouvelles, l'intérêt des laboratoires qui vendent des antiviraux (Gilead a fait une progression boursière spectaculaire), l'intérêt de ceux qui produisent des vaccins par précaution (bien que l'on ne sache pas si la maladie sera encore là dans un an), de ceux qui sont heureux d'être sur un plateau de télévision comme experts virtuels, de ceux qui font de l'audimat sur la peur, et de ceux qui se voient en sauveurs providentiels. Cet évènement aura confirmé pour moi qu'il y a plus de vérités dans les réseaux sociaux et que la labellisation « fake news » est parfois l'arme désespérée de certains medias pour continuer à exister.

Une de mes vidéos a temporairement été étiquetée « fake news » par le détecteur du journal le Monde ainsi que par le ministère de la Santé. J'avais diffusé l'information des autorités chinoises sur l'usage d'un médicament dont j'ai déjà parlé et que je connais bien (la chloroquine et son dérivé l'hydroxychloroquine), sur son efficacité dans les études préliminaires sur 100 cas, confirmée par une courte communication et par une conférence de presse du Pr Zhong, une autorité chinoise reconnue dans le monde entier.



Cela a déclenché des réactions violentes, qui exigeaient que je retire ma communication, et j'ai même reçu des menaces anonymes pour lesquelles j'ai porté plainte.

Il est de plus en plus difficile de savoir de quoi on parle et nous avons créé un site d'information hebdomadaire sur Youtube intitulé « On a le droit d'être intelligent ».





Ce bouquin court (moins de 100 p), d'une lecture des plus abordables, mais bigrement intéressant, car au-delà du Coronavirus, il traite de l'ensemble des phénomènes épidémiques et on apprend quantités de choses fort utiles.





En voici les chapitres :

- le charbon : une fausse épidémie pour propager la peur du bioterrorisme

- Une vraie crise sanitaire négligée : la canicule de 2003

- le chikungunya : l'utilité de la pharmacosurveillance et la disproportion des alertes lancées en France

- Folie Ebola, peste et fièvres hémorragiques

- Les infections respiratoires le SARS : une panique disproportionnée.

Et la grippe : une grande méconnaissance du traitement adéquat

- La grippe aviaire : une maladie fantasmatique

- La crise H1N1

- Les coronavirus

- le virus Zika

- Les maladies infectieuses en France et dans le monde

- Les épidémies oubliées et négligées : choléra et typhus

- Les nouveaux vaccins et les futurs vaccins : fantasmes ou réalité ?

- de la prédiction à la prophétie

- Naissance et expansion des maladies émergentes





Je le recommande à tous, ne serait-ce que pour sortir de la chape télévisuelle anxiogène… A ceux que cela intéresse, j'adresse avec plaisir le fichier PDF ou Epub par mail ou lien Google drive. Une pratique qui peut-être ne sera pas du goût de Babelio, mais bon… «on a le droit d'être… ce qu'on est ».

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Carnets de guerre - Covid-19

Je donne 5 étoiles à ce livre parce qu'il remplit parfaitement son objectif principal : « réinformer » sur ce qu'est réellement la maladie Covid19. Honnêtement et avec un langage simple.



On y retrouve pour l'essentiel la retranscription des présentations hebdomadaires du Pr. Raoult sur Youtube : « Nous avons le droit d'être intelligents ». Présentations que je regarde régulièrement et où je prends des notes. Néanmoins, le livre m'a permis de mieux assimiler l'ensemble.



Cet ouvrage permet de retrouver repères et lucidité au milieu du bombardement de propagande anxiogène auquel nous sommes soumis. Surtout ceux qui consultent encore les grands médias subventionnés ou, pire encore, regardent la télévision (50 % des JT consacré au matraquage Covid19).



L'auteur, le Pr. Raoult, dirige un centre de Santé de près de mille personnes, spécialisé dans la recherche et le traitement des maladies infectieuses, l'IHU Marseille. Il est donc très bien placé pour remettre à sa juste place une maladie que le pouvoir politique utilise pour terroriser les populations et en faire des moutons. Acceptant ainsi n'importe quoi : confinements, couvre-feu, fermeture des magasins, restaurants et autres petites structures détestées par l'oligarchie, car indépendantes.

En bref, la Covid19 est une véritable aubaine pour le Pouvoir.



Le Pr. Raoult nous montre que cette maladie ne serait pas plus grave qu'une grippe (d'ailleurs contrairement à cette dernière, elle ne tue pas les enfants) si une bureaucratie corrompue par l'industrie pharmaceutique (dit entre les lignes) n'interdisait pas aux médecins de ville de soigner leurs patients dès les premiers symptômes de la maladie. Et c'est ce qui est pratiqué à l'IHU Marseille, où, en conséquence, le taux de mortalité est très faible et ne concerne que des personnes très âgées et / ou avec des « comorbidités » :



« La mortalité, en clair, ça aussi c'est un document d'Etat, celui de la DRESS [Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques], qui montre que cette maladie (et donc il faut essayer d'affoler les uns et les autres) est une maladie qui tue les sujets, soit très âgés, soit qui ont de très multiples pathologies associées. Bien sûr, l'obésité, mais pas seulement.

Obésité, cancers… » (p. 399)



Pour continuer à s'informer on ira voir les nouvelles vidéos hebdomadaires publiées sur le site de l'IHU Marseille.

A signaler aussi les informations données régulièrement par des professionnels de santé (interdits de plateaux de télévision Big Brother) sur le site de France Soir et / ou invités à l'émission d'André Bercoff sur Sud Radio.

A suivre tout particulièrement la récente émission du 6 avril 2021 sur le site France Soir : « Vaccination : la validité du consentement éclairé mise en cause ».

Le Dr Amine Unlil, pharmacien dans le centre de pharmacovigilence de l'hôpital de Cholet nous y donne des informations très importantes sur les vaccins Covid actuels.

Par exemple, que le contenu des vaccins n'est même pas stable (ce qui était injecté hier est différent de ce qui sera injecté demain). Et les vaccins actuels ne protègent ni de la contagiosité, ni des formes graves de la maladie.

Il insiste aussi sur le fait qu'un traitement (par exemple, hydroxychloroquine + azithromycine du Pr. Raoult) peut être arrêté en cas d'effets secondaires graves, alors que le vaccin est irréversible.



https://www.francesoir.fr/societe-sante-videos-les-debriefings/debriefing-avec-le-dr-umlil-vaccination-la-validite-du



Pour ceux qui iraient écouter cette émission, je serais très intéressé par votre retour.

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Au-delà de l'affaire de la chloroquine

UN LIVRE QUI PERMET DE RETROUVER UN PEU DE RATIONALITE AU MILIEU DU BOMBARDEMENT ANXIOGENE DES MEDIAS MAINSTREAM.



« Dans ce livre j'explique la fabrique du consentement contre l'hydroxychloroquine et ses ressorts : bêtise, autorité et argent. » (Tweet du Pr. Raoult du 8 octobre 2021).



Le professeur Raoult nous montre comment l'industrie pharmaceutique a tout verrouillé (presse spécialisée financée par les laboratoires et médias main-stream manipulant l'information, « autorités » médicales et médecins avec des conflits d'intérêt…) pour pouvoir écouler ses produits de plus en plus toxiques et à l'efficacité de plus en plus douteuse.

Alors qu'il s'agit d'une industrie qui N'INNOVE QUASIMENT PLUS depuis 20 ans, donc SUR LE DECLIN, ses profits enregistrent au contraire des RECORDS INEGALES sur cette même période !



Ces industries ont ainsi réussi à obtenir que des injections expérimentales, dont l'INEFFICACITE est désormais avérée :

« Dans l'expérience que nous avions en juin 2021 à l'IHU de Marseille, documentée par PCR, qui portait sur près de 600 patients vaccinés et néanmoins infectés par le COVID, NOUS N'AVONS PAS NOTE QUE LE VACCIN DIMINUAIT LA GRAVITE DE LA MALADIE, la mort étant aussi fréquente chez les gens vaccinés que chez les gens non vaccinés, de même que l'hospitalisation. », p.142,



injections expérimentales QUI TUENT:

« Il a été découvert, d'ores et déjà, a postériori, que le vaccin Astra Zeneca entraînait des THROMBOSES (les vaisseaux sanguins se bouchent) PARFOIS MORTELLES, et que son bénéfice chez les femmes qui sont le plus atteintes par cette complication du vaccin mais qui, si elles moins de 50 ans, n'ont PRATIQUEMENT AUCUNE CHANCE DE MOURIR DE LA COVID, était probablement modeste. », p. 141,



soient imposées par extorsion de consentement par les « Autorités » du monde occidental.



A ce propos, le Dr. Nicole Delépine, pédiatre oncologue, rappelait dans une récente tribune, que des médecins avaient été condamné à la peine capitale par le tribunal de Nüremberg, pour avoir utilisé des vaccins expérimentaux sans consentement éclairé.



Les traitements précoces qui guérissent (le site C19study donne les bons résultats de l'hydroxychloroquine sur un panel de plus de 1 000 études) sont INTERDITS par ces mêmes « Autorités ».



On peut regretter que le Pr. Raoult n'ait pas été plus loin dans son ouvrage. Ainsi, un de ses avocats, Maître Fabrice di Vizio, rappelait, dans un média alternatif, que le taux de D-Dimères (indicateurs des caillots de sang dans l'organisme) de certains injectés « montait au plafond ». Selon le Dr. Ochs, médecin généraliste au Luxembourg, les taux des « vaccinés » peuvent monter à 7500, alors que le taux normal se situe à moins de 500. Dès la valeur de 3 000, l'avenir devient tellement incertain que les assureurs refusent les assurances-vie !



L'avocat Sidney Touati parle de « trouver la bonne clé pour déverrouiller le discours qui endort tout le monde ». Même si, selon lui, « Didier Raoult a ouvert une porte et rappelé les médecins à leur devoir », il n'est pas sûr que ce livre soit suffisant.

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Épidémies : Vrais dangers et fausses alertes

Dans Epidémies vrais dangers et fausses alertes, le Professeur Raoult nous fait part de son expérience personnelle en racontant les allées et venues des virus que l'homme a côtoyés de tous temps. Côtoyé est le bon mot car notre corps est en partie constitué de virus, bactéries et champignons qui ne cessent de se faire la guerre entre eux.

Vous ne trouverez dans ce document rien de subversif ni de sulfureux, ce n'est pas l'objet de cet essai et l'auteur, rappelons-le, est quand même un professionnel. Il n'alimente pas de polémique mais énonce des faits vécus, que ce soit par lui personnellement ou par son équipe et ses collaborateurs.

Que ce soit le charbon, plus connu sous le nom d'anthrax, le chikungunya, l'Ebola, la grippe aviaire et toute la série de coronavirus, l'auteur et son équipe ont été souvent confrontés à ces virus mais aussi interpelés par les grandes instances pour tenter d'y voir plus clair. Très souvent, ils ont dû batailler pour parvenir à faire publier un article, à se faire entendre, à mettre le doigt sur des virus hautement dangereux complètement omis par les médias et donc inconnus du public, ou au contraire à temporiser une panique généralisée hors proportion comme celle que l'on vit actuellement et entraînant des décisions politiques qui auront de graves conséquences dans le futur.

L'auteur explique que les virus apparaissent et disparaissent subitement sans que l'on sache pourquoi. Des médicaments connus et reconnus dans le monde entier depuis 70 ans, comme la chloroquine et l'hydroxychloroquine ont fait leur preuve et utilisés par de nombreux pays hors Europe pour combattre la Covid-19. Associé à d'autres moyens de gestion de l'épidémie, des populations entières ont pu reprendre une vie normale. Mais ce médicament peu cher et accessible à tous a été interdit en France et l'auteur s'interroge.



Vous voulez en savoir un peu plus sur l'histoire des virus ? Ce livre est fait pour vous. Les épidémies oubliées comme le typhus, le choléra, mais également les conséquences mortelles dues aux canicules, le rôle des vaccins et leur élaboration, sont expliqués dans de courts chapitres.



Je terminerai par la mention de la 4e de couverture :

"Microbiologiste mondialement connu qui dirige le plus grand centre français consacré aux maladies infectieuses (IHU de Marseille), le Pr Didier Raoult nous invite à raison garder."
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Épidémies : Vrais dangers et fausses alertes

Le professeur Didier Raoult, inconnu pour le quidam, comme moi, est le premier microbiologiste mondial, reconnu pour ses travaux et dirige le centre français consacré aux maladies infectieuses (IHU de Marseille) : tous deux sont devenus en quelques semaines le coeur de la polémique du COVID 19...

Dans cet ouvrage, très abordable pour des non-scientifiques (abonnée à son compte sur Twitter, je dois avouer qu' il s'adresse plus à des scientifiques), il nous invite à raison garder. Ce n'est pas la première ni la dernière infection mondiale...

Il ressort que malheureusement les épidémies sont des sujets politiques et que nous devons garder notre sang-froid et écouter les vrais scientifiques.

Par exemple, la bactérie du charbon de 2001 (envoyée aux politiques et journalistes américains) était une bactérie issue d'un laboratoire américain, à Fort Detrick, en dépit du fait que la recherche y avait été stoppée depuis 1972 ; un ancien ingénieur était probablement parti du Fort en emportant dans sa poche des spores de cette bactérie qui avaient survécu pendant 30 ans et qu'il avait pu envoyer et ainsi terroriser le monde (Il s'est suicidé avant son procès).

On avait affaire à une fausse épidémie. Il ne s'agissait pas de bioterrorisme mais d'une mauvaise gestion du personnel militaire américain. Cela a permis pourtant de provoquer la peur dans le monde (je me rappelle à cette époque en tant que chef de service, je devais ouvrir tout le courrier du service, dans une salle fermée, avec des gants...) et de faire des affaires.

Mensonge d'Etat : les Gouvernements utilisent le phénomène de peur collective pour aider au déclenchement d'une guerre.

Par contre, les vraies épidémies, selon le professeur Raoult, comme la canicule de 2003, le choléra ou le typhus sont ignorées et aucun moyen de lutter contre ces fléaux n'est développé.



Ce livre est très éclairant notamment en ce qui concerne l'influence des médias sur les gouvernants et la priorisation des luttes contre les maladies de ces derniers. Avec toujours en point de mire le profit !











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Carnets de guerre - Covid-19

Le sous-titre : « le plus grand scandale sanitaire du XXIème siècle » donne le ton…



Il s’agit en fait d’une compilation de ses entretiens vidéos en 2020 lesquelles sont visibles sur la chaîne de l’IHU ainsi que le verbatim de son audition devant la Commission d’enquête parlementaire à l’Assemblée Nationale le 24 juin 2020 et celui de son rapport à la Commission d’enquête du Sénat le 15 septembre suivant chargée de l’évaluation des politiques publiques. Lors de son intervention à cette dernière le ton est ferme et il n’y va pas par quatre chemins et n’hésite pas à remettre en cause la crédibilité scientifique ou la collusion avec l’industrie pharmaceutique de certains membres du Conseil scientifique, scandale des publications du Lancet et le New England, …. en passant par toute l'aventure de cette pauvre Hydroxychloroquine. Voilà voilà !



Les choses sont dites, mais le ton est posé et rassurant, mesuré, l’attitude responsable et empreinte de rigueur, attitude sans doute forgée par une vie durant passée à lutter contre les virus et autres bactéries. Il le répète d’ailleurs souvent, « c’est la peur qui est dangereuse, dans la panique on ne prend que de mauvaises décisions »



Certes on peut déceler sous un flegme apparent, un brin de vanité, mais après tout pourquoi pas, son cv et son palmarès scientifique a minima, l’y autorisent bien.



Au-delà des polémiques et justifications sous-jacentes, ce livre est particulièrement instructif au plan médical, même si parfois ce n’est pas toujours évident à suivre pour les néophytes, mais ce n’est pas fréquent d’avoir la possibilité de suivre en temps réel, les pensées d’un scientifique de ce niveau…. Mais aussi il et surtout, il résume l’année folle que nous avons dû subir en 2020.





« Ce n’est pas l’épidémie qui m’inquiète, c’est l’état de tension de la société qui est trop stimulée, trop inquiète. Je suis beaucoup plus inquiet des gens qui commencent à écrire qu’il faut envoyer une voiture bélier pour me tuer que j’ai peur du COVID. Donc il ne faut pas manipuler trop la peur des gens. C’est très dangereux. »



« Je souhaite que tout ça se termine le plus simplement du monde ».

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Épidémies : Vrais dangers et fausses alertes

Quel rapport y a-t-il entre la réalité d’une épidémie et les comptes-rendus médiatiques alarmants qui en sont donnés ? Comment se fait-il qu’on ne s’inquiète pas de maladies réellement mortelles et qu’on mette l’accent sur d’autres finalement assez bénignes ? Pourquoi privilégie-t-on des projections mathématiques (souvent fausses et même de facteur cent dans le cas du coronavirus) au détriment de l’observation de la réalité du terrain ? Et surtout pourquoi faut-il qu’à chaque « nouvelle » épidémie doive correspondre un nouveau et dispendieux médicament et un nouveau « vaccin » en cours d’expérimentation alors que des traitements anciens, peu onéreux et efficaces, sont toujours à la disposition des médecins ?

Cet ouvrage assez court (98 pages) se présente comme un essai de vulgarisation médicale d’accès facile et agréable. Le professeur Raoult, spécialiste reconnu mondialement dans le domaine des épidémies mais traité de charlatan par de malhonnêtes et ignares bateleurs de plateaux télé, y dissèque les caractéristiques et la réalité de diverses épidémies comme l’affaire de l’Anthrax (on se souvient de la fiole brandie à l’ONU pour incriminer Saddam Hussein alors que le virus avait échappé à un laboratoire militaire américain !), celle de la grippe, aviaire, de la grippe porcine, de l’Ebola, très mortelle, mais peu contagieuse, le virus H1N1, celui du coronavirus, Zika, Chikungunya, sans oublier le typhus transmis par les poux et le choléra à Haïti qui fut causé par les excréments jetés à la rivière par des soldats de l’ONU népalais infectés et non par le réchauffement climatique comme le clamèrent les dits « bateleurs ». Sans aller jusqu’au fond des choses (l’écrasante culpabilité des labos de Big Pharma à peine évoquée et avec des pudeurs de violette), cet ouvrage a le mérite de démontrer que dans ce genre d’affaires, il faut toujours raison garder et ne jamais se laisser gagner par des peurs fabriquées. Avoir le calme des vieilles troupes.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La science est un sport de combat

Un livre brillant, érudit, qui ne devrait pas faire un tabac médiatique dans la triste configuration de ce qu'est la communication scientifique actuelle.

Je n'aurai ni la prétention de me risquer à résumer cet ouvrage, ni à prétendre que j'ai tout compris, mais j'ai apprécié de le lire, d'écouter la voix d'un scientifique émérite parfaitement iconoclaste nous donner sans interférence sa vision de la science et de sa spécialité. Et j'ai apprécié que le livre soit encore cet extraordinaire média, qui permet la mise à distance, qui permet au temps d'agir utilement, qui permet au lecteur de s'arrêter, de revenir en arrière, de murir sa lecture. J'y ai appris énormément de choses, aussi bien sur le plan de l'épidémiologie, des méthodologies, que de la littérature et de la place de la philosophie dans la pensée scientifique.

Comme enseignante, j'ai toujours pensé comme ce grand professeur que la spécialisation précoce des étudiants est une erreur magistrale, nuisible à l'enrichissement de la pensée et à la construction d'une personnalité équilibrée, et comme malade, j'en ai eu la confirmation en me confrontant aux actuels médecins-techniciens dépourvus d'humanisme, compétents mais rendus « incultes » par des études omnipotentes totalement déconnectées du réel. Des médecins qui soignent des maladies mais pas des malades.

Les situations de lynchage politico-médiatiques ne sont pas rares en ce monde où l'argent est roi, mais à cette échelle, il y a de quoi être interpellé et avoir envie de se faire une idée par soi-même de qui est ce célèbre épidémiologiste. J'invite les curieux et les sceptiques de tous poils, ceux qui comme moi doutent de l'objectivité médiatique, ceux qui n'aiment pas qu'on leur dicte ce qu'ils doivent penser à ouvrir ce livre et à le lire, car à son actif de chercheur à la formation universitaire il faut ajouter quelque talent de plume.

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Au-delà de l'affaire de la chloroquine

Lorsque le professeur Didier Raoult tente de communiquer sur l’intérêt de soigner dès le début les malades du Covid avec de l’hydroxychloroquine et de l’azythromycine, toutes ses interventions sont aussitôt censurées sur FaceBook. Son équipe contacte le responsable, qui s’avère n’être autre qu’un journaliste du « Monde », pour obtenir des explications qui ne seront guère convaincantes. Puis Raoult commence à recevoir toutes sortes de menaces par téléphone et par SMS. Il porte plainte contre le principal auteur, le Professeur Raffi qui sera condamné à lui verser un chèque qu’il n’encaissera même pas. Ce collègue était pétri de conflits d’intérêts. Il avait touché la bagatelle de 600 000€ de Big Pharma. Puis c’est au tour du Conseil de l’Ordre des médecins de lui ordonner de faire silence complet sur son traitement. Mais, en tant qu’universitaire, sa parole est libre et garantie par la Constitution et par la Cour Européenne des droits de l’homme. Sur les plateaux de télévision et dans tous les médias, ses collègues stipendiés, assistés de journalistes tout juste capables de répéter la doxa officielle, se déchainent contre son traitement, le trainent dans la boue, l’insultent et l’invectivent. Et quand une étude bidon, menée par des étudiants sans diplômes et par une ancienne actrice porno, sort dans le « Lancet », c’est l’hallali. Le ministre se précipite pour interdire ce vieux médicament qui avait pourtant de bons résultats depuis 70 années…

Dans ce court témoignage (125 pages) bien documenté et parfaitement sourcé (nombreuses notes de bas de pages), le Professeur Raoult revient sur cette affaire de la Chloroquine qui relève rien de moins que du scandale. Il pointe du doigt les conflits d’intérêts pour ne pas dire la corruption des médecins de plateaux. Certains étaient si présents dans les petites lucarnes qu’on en était à se demander quand ils s’occupaient de leurs services. Il fallait absolument qu’il n’y ait pas de traitement, d’abord pour placer le coûteux Remdésivir inefficace et même dangereux (le pouvoir s’empressa d’en commander pour un milliard de doses), puis pour passer au « vaccin » qui, après quelques mois d’usage, s’avéra incapable d’empêcher de contracter la maladie ni de la transmettre, sans parler des effets indésirables. Preuve que toute cette gestion totalement orientée vers le profit maximal des laboratoires pharmaceutiques ne fut qu’un complet fiasco : tous les pays ayant utilisé la chloroquine comme l’Inde, les pays arabes, ceux du Maghreb et de l’Afrique noire (à l'exception de l’Afrique du Sud) ont obtenu de meilleurs résultats que ceux qui l’avaient interdite. Même chose pour tous les pays (comme la Suède) n’ayant ni masqué, ni confiné, ni instauré de couvre-feux. Ouvrage très facile à lire qui a le mérite de faire un point définitif sur cette affaire, même si Raoult, qui reste très mesuré dans ses propos et ne tombe jamais dans le « complotisme », démontre magistralement à qui a profité ce crime.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Dépasser Darwin

Ne connaissant Raoult que par les vidéos qu'il publie chaque semaine, j'ai voulu en savoir plus sur l'individu, ce qu'il pense, ce qu'il croie et ce qu'il dit au delà de la controverse actuelle sur le covid et son traitement par l'HCQ.

J'ai choisi de lire "Dépasser Darwin" écrit il y a 10 ans pour avoir un peu de recul. De plus, le titre est intrigant me sentant plutôt darwinien que créationniste.

Je ne regrette pas. C'est un excellent petit bouquin facile à lire et pédagogique.



Le premier chapitre "L'homme, cette chimère : l'évolution relue et corrigée" commence par démonter 4 idées fausses :

- les espèces ont divergé très tôt,

- les espèces dérivent les unes des autres,

- certaines espèces sont archaïques, d'autres sont modernes,

- ne se transmettent que les caractères utiles à l'espèce.

Ces idées sont parfaitement démontées, déconstruites par les découvertes actuelles notamment en génétique. Ce qui est essentiellement critiqué c'est la représentation de l'arbre vertical de Darwin ou l'homme se situerait sur la plus haute branche. Ainsi nous apprenons que 80% de nos gênes proviennent de nos ascendants. Ils sont bien identifiés par leurs fonctions. Les 20% restants sont des recombinaisons permanentes de bouts de gênes et on ne sait à quoi ils servent.



Le second chapitre "L'homme dans son écosystème : l'évolution sous influence" nous ramène à des choses plus concrètes. Il débute sur "Les nouvelles maladies liées aux animaux" avec tout un tas d'exemples très concrets sur "la mondialisation faisant le bonheur des épidémies" en appauvrissant notre écosystème. : grippe, sida, chikungunya.

Lorsqu'il fait le bilan des épidémies, on croit le livre écrit hier tellement cela nous raconte déjà la covid.



Le chapitre 3 s'intitule "L'homme, terre de peuplement. La lutte pour la vie et l'évolution ... en nous".

Tout est là : nous sommes un écosystème pour les milliards de microbes que nous hébergeons. Pour chacune de nos cellules, nous abritons, 10 archaeas, 100 bactéries et 1000 virus. Cette fois, on entrevoie lh'omme par ses maladies : cancer, ulcère , lymphome, obésité. Et souvent les causes sont liées aux hôtes que nous abritons.



Le dernier chapitre est Demain, quelle évolution pour quelles espèces?

Raoult se garde bien de prédire l'avenir mais il ne manque pas de décrier :

- la modélisation prédictive,

- le fonctionnement des revues scientifiques,

- la recherche fondée sur l'hypothèse.

On apprend Craig Venter qui a créé le premier virus entièrement artificel.

Avant de conclure, nous faisons un petit détour sympathique avec le rhizome de Deleuze et Guatari pour détrôner l'arbre darwinien.



Pour sa conclusion, Raoult fait référence à Nietzsche et à "sa" volonté de puissance. Mauvaise pioche. Son nouveau pote Onfray lui aura expliqué que "La volonté de puissance" attribuée à Nietzsche a été publié après manipulation par sa soeur pro-nazie notoire.



Petit bouquin brillant, souvent drôle et toujours très instructif, il démontre que Raoult n'est pas le zozo pour lequel on veut le faire passer. C'est un médecin- chercheur pragmatique,cultivé et très accessible. Le personnage m'énerve quand il dit faire partie de l'élite, ce qu'il est certainement. Il aurait tout à gagner à se présenter comme l'artisan besogneux qu'il est vraiment.

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La science est un sport de combat

Dès le premier chapitre, DIdier Raoult critique les travers de l'être humain, qui lui fait juger la situation qu'il regarde de travers... et l'on est surpris par oui, la véracité de ce qu'il dit... Il veux une science qui s'observe, qui peut accepter de se tromper et de ne pas juger tout pour acquis, et dénonce nos travers moderne, depuis le XIX e siècle a travers Nietzche et d'autres philosophies occidentaux... et il en vient peut être sans le savoir, à faire la même critique de la science occidentale que les Chinois, une science dichotomique, c'est blanc ou noir, et c'est acquis une fois pour toute... Je me dis qu'est-ce que nous avons comme bon savant, qui ponde nt une littérature abondante et pourtant pas toujours respecté c'est bien dommage des médias qui les fustigent injustement... Il m'est agréable de voir comment dès le premier chapitre, il est en phase avec les philosophies chinoises... Mais est-ce vraiment si étonnant? Il défend l'action partielle de la chloroquine comme un réseau plus souterrain qui n'osent parler en publique pour dire la même chose : pour que la chloroquine soit utiliser efficacement il faut observer sans apriori et accepter de voir sans préjugé de connaissance, de relation fusionnelle idolâtré, de culture... Bref, il faut réexaminé les choses vieilles sous un oeil neuf... Ce livre est le livre de la meilleure sciences, celles qui réexplorent toujours pour réinventer et perfectionner les théories, mais je ne suis pas étonné... Redevenons paysans chinois... semble-t-il nous le dire... est ce qu'il est conscient de le dire? Je ne sais pas, mais cela en a le goût la couleur et l'odeur... Alors je me plonge encore dans cette lecture... Et il est si proche par bien des points de Eric Ancelet, dont es théories sur les vaccins sont confirmés par les écrits de Samuel Alison... Eric Ancelet qui prône que les maladies ont toutes plusieurs origines et que l'on en vient à bout en ne traitant pas non pas un facteur mais plusieurs... La science du Je ne sais pas, qui essai de comprendre les exceptions... Que les Chinois intègrent de façon incroyables à leur système au lieu d'en faire des listes à apprendre bêtement par coeur comme chez les occidentaux... En lisant ce livre j'ai la confirmation de chose que j'ai ressentie, et de chose que bien d'autres personnes m'ont expliqué... C'est cela l'ouverture d'esprit qui permet le travail d'équipe, hors de tout dogme, surtout en science, et qui permet de déceler la vérité qui sort d'un travail d'équipe de gens qui dialoguent chacun ayant partiellement raison...
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La science est un sport de combat

Didier Raoult fait l’objet de beaucoup de controverses aujourd’hui. On es pour ou on est contre.Personne n’est indifférent.

Si la plupart de ses défenseurs ne l’ont pas lu, au moins, ils l’ont écouté comme moi-même sur ses vidéos hebdomadaires YouTubées.

Quant à ses détracteurs, personne à ma connaissance ne l’a lu ni essayé de comprendre le personnage et sa démarche.

En fait de controverse, seule sa défense de l’HCQ fait débat. Et c’est dommage.

Je ne suis pas infectiologue et je n’ai pas encore eu le covid.

Je défends l’HCQ parce que j’ai fait un peu de statistique dans ma vie et les chiffres me semblent sans appel (chiffres disponibles sur Santé Publique France, organisme peu enclin à soutenir Raoult.

Mais là n’est pas le propos de ce billet ni celui du livre qui apporte un éclairage très interessant sur son parcours personnel, ses expériences professionnelles, l’état de la science médiale et ses méthodes.



Le bouquin est structuré en grande partie sur les idoles de Francis Bacon, le philosophe du XVIème siècle, pas le peintre.

Bacon est le père de l’empirisme. Il pose les fondements de la science moderne notamment dans Novum Organum (La méthode nouvelle) dans lequel il expose les idoles (les illusions, les chimères) :

- les idoles de la tribu (idola tribus) communes au genre humain qui croit connaître les choses telles qu'elles sont alors qu'il ne les connaît qu'à travers ses organes sensoriels,

- les idoles de la caverne (idola specus) propres à l'éducation et à la culture de chacun.

- les idoles de la place publique ou du forum (idola fori) : celles qui viennent de l'usage public du langage qui structure notre pensée

- les idoles de la scène ou du théâtre (idola theatri) qui viennent de l'abus de l'autorité de la tradition, qui n'est qu'une mise en scène où l'on surestime les vieilles idées rendant ainsi impossible l'ouverture de l'esprit et les idées nouvelles.



Didier Raoult défend ainsi sa méthode fondée sur l’expérience et le doute. Ainsi il écrit : « En effet, le doute est la seule preuve de la pensée scientifique. Sans doute, il n'y a pas de pensée; le scepticisme est intrinsèque à toute forme de science. Les ayatollahs et les inquisiteurs doivent rester dans leur champ, qui est celui de la religion. La science ou la pseudoscience peut devenir aussi arrogante et aussi excessive que les religions. »



Son empirisme est à rapprocher de celui d’un autre réprouvé dans un tout autre domaine qui a écrit cette année « L’éloge de l’empirisme » : Emmanuel Todd. Il y a beaucoup plus de similitudes entre ces deux individus qu’on pourrait le penser. S’il se connaissait, je suis sûr qu’il se détesterait. Trop pareil.



Au fil des pages, Didier Raoult nous raconte quelques morceaux de son parcours. Il ne croit pas au consensus et revendique de pied ferme son empirisme : «  Chacun de nous est modelé par son histoire qui l'amène à avoir une vision différente des autres. [...] Je voudrais expliquer pourquoi nous devrions faire un effort pour ne pas tenter d'homogénéiser la pensée scientifique (et qui est la raison pour laquelle je suis hostile à la spécialisation très précoce des élèves et des étudiants), afin d'avoir des scientifiques venus d'horizons très différents permettant ainsi une contribution à la pensée qui est nécessaire dans ces périodes de révolution scientifique ».



Et Didier Raoult va conforter sa méthode avec … Nietzsche : « Nietzsche est le penseur qui m'a toujours le plus bouleversé. Il m'a, pour dire la vérité, bridé dans mon désir de devenir un jour un philosophe, un écrivain. A quatorze ans, quand j'ai découvert "le gai savoir", j'ai compris que quoi que je fasse, quelle que soit la force et le temps que j'y mettrais, je ne pourrai jamais atteindre ce niveau de clarté dans l'expression, cette volonté délibérée de tout exprimer sans tentative de rationalisation entre les différents aspects de la pensée, et que je n'aurai pas un maniement du verbe d'une telle beauté ».



Comme dans « Dépasser Darwin », il revient sur Deleuze et Guattari et leur image du rhizome pour démonter l’arbre darwinien.



Il termine ainsi son livre dans une conclusion provisoire : « Le XXIe siècle sera le sicle de la complexité. Et en biologie, nous aurons besoin au XXIe siècle […] de vivre une révolution comparable à celle de la mécanique quantique, pour appréhender sa complexité et nous aider à entrer dans un nouveau monde de connaissance. Une perspective enthousiasmante!



Encore la pêche, le Didier.

Passionnant.

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Épidémies : Vrais dangers et fausses alertes

Très médiatisé en ce moment, avec cette controverse sur l’ hydroxychloroquine , Didier Raoult, éminent spécialiste des maladies infectieuses, passe en revue de nombreuses épidémies contemporaines et anciennes pour en préciser les survenances, les gravités et les impacts réels. Associé ou responsable de nombreuses études et missions, il connaît bien son sujet et remet souvent des pendules déréglées bien à l’heure ! Il apparaît que les informations ou l’importance médiatiques accordées à tel ou tel mal s’avèrent en général en décalage profond avec les réalités épidémiologique et scientifique. De nombreux faits évoqués montrent la difficulté de porter un regard objectif sur des événements mal connus, insaisissables et générateurs d’angoisses risquant de provoquer la panique dans les populations. On peut éprouver un intérêt pour le contenu de ce livre qui apporte des connaissances scientifiques, mais sa qualité rédactionnelle laisse à désirer et le côté « Moi je » de l’auteur laisse planer un doute, on ne peut pas avoir toujours raison tout seul contre tout le monde !
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Carnets de guerre - Covid-19

Quel est le médecin en France le plus capable de gérer une pandémie ? Reconnu à la 80ème place mondiale par Expertscape (devant tous les autres médecins si ce n'est ceux de son équipe) pour le traitement du Covid 19 ? Qui a permis la création de la Fondation qui a fait construire le premier infectiopole européen (à Marseille) ? Qui a dès le départ annoncé que la peur tuait plus que le virus ? Qui a préconisé un traitement Azithromycine/Hydrochloroquine (ne coûte rien, des milliard de doses distribuées c/ le paludisme dans le monde, sans effets indésirable ni contrindication majeure) et a obtenu un résultat de 0,5 % de mortalité soit environ 10 x moins de mort qu'à Paris ou dans le reste du monde ? Qui a pointé du doigt les méfaits du lobbying de Gilead et consorts ?

Qui partage avec le monde entier l'ensemble de ses données brutes ? Qui possède l'une des meilleurs équipes de médecins au niveau mondial pour l'épauler ? Qui déclare qu'il faut traiter les malades le plus rapidement possible et qu'il faut avant tout détecter les cas (PCR - réglage sur 35 cyces et non 40). Puis confiner les malades et non toute la population ? Et soigner le plus rapidement possible ? La médecine c’est soigner les malades non de les laisser chez eux jusqu'à ce qu'il soit trop tard ? Et non transformer en cobaye la population mondiale pour réaliser des tests pour de nouvelles molécules pharmaceutiques que les « Autorités » mondiales ont appelées « vaccins » mais qui n’en sont pas puisque le traitement (génique) n’empêche pas de tomber malade,…tout cela est connu depuis oct 2020…

Et qui est le plus haï, le plus critiqué de tous les médecins français ? Qui a reçu des menaces de mort ? Etc.

Ce livre est un peu barbant à lire : il s’agit des retranscription du contenu des interview du Professeur par la Presse et des rapports au Sénat, depuis le début de la crise en 2020 jusqu’en 2021.

Mais il montre combien le Pr. Raoult reste sur sa ligne d’homme de science, d’humaniste, de médecin, tout cela chiffres à l’appui, avec les références utiles pour que chacun puisse vérifier par lui-même.

Au fil du texte et sans aucun doute on comprend pourquoi un médecin d’une telle renommée n’a pas eu plus d’écho…son honnêteté, sa compétence prouvée, son soucis du patient n’ont simplement plus cours dans un monde sous la coupe de la haute finance et des intérêts de certains milliardaires.

UN MUST pour comprendre la crise au fil du temps et ses tenants et aboutissants







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Votre santé

Qu'on soit pro ou anti-Raoult on ne peut lui enlever une qualité (si c'en est une) c'est sa constance.Tout ce qu'il dit dans cet essai de 2015, il le dit encore dans cet période de coronavirus (ou si vous préférez covid19 ou bien SARS-cov-2 ou encore nouveau coronavirus, quoi que virus Chinois sonne bien aussi !) notamment sur la question des nouveaux médicaments chères qu'il juge inutile lorsque d'autres molécules anciennes tombées dans le domaine publique font l'affaire. Il fustigeait déjà le catastrophisme et rappelle que la grippe aviaire aurait du faire 500 000 morts selon les modélisations. Il rappelle aussi l'épisode de la vache folle perçu comme le problème de santé numéro un à l'époque et qui fit 27 cas en France. Surtout il voue aux gémonies le principe de précaution. Amis buveurs réjouissez vous ! Un petit verre de vin est bon pour la santé disait déjà Pasteur. Didier Raoult vas même jusqu'à quatre. 



Côté style, la star mondial expose ses idées clairement et de manière globalement compréhensible par tous, même un journaliste. Il y a beaucoup de répétitions certainement le côté professeur de l'auteur, la pédagogie étant "l'art de la répétition". L'ensemble est finalement assez modéré sur la multitude de sujets abordés. 

Le consensus scientifique n'existant pas, de l'avis même de Raoult, difficile de se faire une opinion tranchée. Car au final on trouvera toujours un spécialiste ou un "toutologue" pour allé dans l'autre sens.  
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Épidémies : Vrais dangers et fausses alertes

En dehors de toutes les polémiques politiques, il faut lire ce livre de 176 pages qui fait un peu peur, j'avoue, quand il explique toutes les épidémies, les conséquences, les mesures mises ou non en place.

Après, c'est une histoire de gros sous....



Je comprends mieux le rôle des épidémiologistes et de leur indiscutable utilité publique.

Très bon livre.
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Mieux vaut guérir que prédire

J'ai acheté ce livre environ 2 mois avant le début du confinement et on ne parlait pas encore vraiment de coronavirus dans l'actualité… Ce livre est un regroupement de chroniques écrites par le Dr Didier Raoult dans le journal le point de 2013 à 2016. A ce moment précis, ce professeur n'était pas encore connu et j'ai eu la curiosité de lire ce livre en lisant la présentation qui figure au dos : celle d'un scientifique rebelle qui veut rétablir la vérité à contrecourant. Comme j'ai tendance moi-même à avoir un esprit de contradiction avec l'opinion majoritaire et que je suis moi-même scientifique à l'esprit rebelle, je me suis dit que ça pourrait m'intéresser.



De nombreuses semaines passent pendant lesquelles le bouquin attend sur ma pile d'ouvrages à lire. Et puis, voilà que je découvre sa tête dans les médias (vous savez, cette tête de Patrick Sébastien maquillé dans « le grand bluff ») et je me dis : « mais c'est la même tête que sur le livre ! ». du coup, l'ayant entendu en interview, et ne sachant quoi trop penser de cet homme, je me dis que je vais lire ce livre plus tôt que prévu. Résonnance avec l'actualité oblige.



Après lecture, je ne sais toujours pas quoi penser de cet homme. Les articles se succèdent et soufflent le chaud et le froid chez moi.



Je suis parfois enthousiaste en lisant ces idées anti-moutonnières qui confirment ce que j'ai tendance à penser sur de nombreux points. Et ça reste sans doute le sentiment le plus souvent ressenti à la lecture du livre.

Toutefois, certains passages m'ont fortement dérangé en raison des contrevérités qui y figuraient, décrédibilisant pour moi d'autres passages auxquels j'aurais voulu croire mais sur lesquels j'ai, du coup, des doutes.

Je suis convaincu que Didier Raoult a une formation scientifique qui lui a permis d'avoir une autorité reconnue dans la profession. A ses débuts, il devait pratiquer la rigueur des raisonnements et devaient respecter précisément les protocoles définis par ses pairs. Il semble qu'avec le temps, fort de son expérience et de sa notoriété, ce professeur se soit permis de prendre des libertés avec la pratique scientifique rigoureuse (L'état de ses recherches sur l'hydroxychloroquine au moment où il la déclare prématurément comme remède au covid-19 me paraissent parlantes sur ce point). le syndrome d'hubris, ou au moins l'absence d'humilité en sont les raisons les plus probables.

Le professeur Raoult semble souvent victime de ce biais d'analyse qui veut qu'on ait tendance à interpréter les choses (y compris les chiffres) de manière à les voir comme on voudrait qu'elles soient.



Ce n'est pas tant en ce qui concerne l'épidémiologie que je lui fais ce reproche (domaine dans lequel il est clairement expert, même si cela ne l'empêche pas, en tant qu'humain, d'avoir sa propre interprétation des faits) mais en ce qui concerne d'autres sujets, dont je m'estime au moins aussi expert que lui, notamment le réchauffement climatique. Comme un Claude Allègre en son temps, il considère que les scientifiques qui prédisent un réchauffement climatique ont tort. Il ne voit pas, qu'il ne s'agit plus de le prédire mais de constater qu'il est déjà là et que l'homme en est bien responsable !



Le professeur Raoult manque donc de rigueur. Il est quand même dérangeant qu'un homme de son statut, puisse confondre « alcool » et « vin rouge » (lorsqu'il cherche à expliquer le « french paradox ») ou qu'il ose, en étant épidémiologiste, parler d' « épidémie d'obésité » (l'obésité n'est pas considérée comme une maladie contagieuse). de plus, il ne cite que rarement ses sources ce à quoi on est pourtant habitués lorsqu'on est scientifique.



J'ai également été dérangé par sa façon d'aborder les problèmes de gestion financières des hôpitaux qui se résument, pour lui, tel un homme de droite primaire, à expliquer que le privé gère mieux que le public et que dans les hôpitaux publics, les agents travaillent trop peu !!! Peut-être ne se pose t-il pas assez la question de comprendre pourquoi les hôpitaux privés ne gèrent que les maladies les plus rentables et que les hôpitaux publics se retrouvent à traiter les opérations plus couteuses que le privé ne veut pas prendre en charge ! (Un peu comme dans l'éducation d'ailleurs)



Dans ce livre, Raoult s'en prend aux journalistes, aux comités d'éthiques qui sont souvent un frein à la recherche en raison des excès liés au principe de précaution, à la victoire des peurs irraisonnées (terrorisme, épidémies, etc.). Pour lui, les vrais dangers ne sont pas ceux qu'on croit. Je me suis retrouvé dans un grand nombre de ces propos et dans les derniers articles, qui, en s'appuyant sur la science, sont de vrais appels à la tolérance.



La structure du livre étant, la reprise de chroniques publiées dans le point, les articles sont parfois redondants et trop peu approfondis. Toutefois, ils ne laissent pas indifférents, comme l'illustre le grand nombre de citations que j'ai posté ainsi que cette critique, qui touche à sa fin.

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Arrêtons d'avoir peur !

Le titre résume bien le contenu du livre. Le point de vue de ce professeur d'université est très enrichissant. Avec son expérience en biologie, e médecine il décrypte et tente de rassurer le lecteurs, à travers divers thèmes des peurs pouvant exister et exacerbées par les médias.

Epidémies, Climat et même immigration, il est bon de tout remettre dans un contexte, en comparaison historique, ou analyse scientifique.

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