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Citations de Djaïli Amadou Amal (497)


Ce n’était pas un viol. Tout s’était déroulé normalement. Je suis juste une nouvelle mariée plus sensible que les autres. Mon mari est jeune et amoureux ! C’est légitime qu’il soit ardent ! C’est habituel que ça se passe ainsi. D’ailleurs, qui a osé évoquer le mot « viol » ? Le viol n’existe pas dans le mariage.
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‘’Munyal, patience mes filles ! Telle est la seule valeur du mariage et de la vie. Telle est la vraie valeur de notre religion, de nos coutumes, du pulaaku ; intégrez-la dans votre vie future. Inscrivez-la dans votre cœur, répétez la dans votre esprit ! Munyal, vous ne devrez jamais l’oublier !’’
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Accepter tout de nos époux. Il a toujours raison, il a tous les droits et nous, tous les devoirs. Si le mariage est une réussite, le mérite reviendra à notre obéissance, à notre bon caractère, à nos compromis ; si c'est un échec, ce sera de notre seule faute. Et la conséquence de notre mauvais comportement, de notre caractère exécrable, de notre manque de retenue. Pour conclure, patience, "munyal" face aux épreuves, à la douleur, aux peines. (p. 77)
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Il est difficile le chemin de vie des femmes, ma fille. Ils sont brefs, les moments d’insouciance,. Nous n’avons pas de jeunesse,. Nous ne connaissons que très peu de joies. Nous ne trouvons le bonheur que là où nous le cultivons. À toi de trouver une solution pour rendre ta vie supportable. Mieux encore, pour rendre ta vie acceptable. C’est ce que j’ai fait
, moi, durant toutes ces années. J’ai piétiné mes rêves pour mieux embrasser mes devoirs.
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La patience est un arbre dont la racine est amère mais les fruits très doux
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Ainsi a-t-on soigné mon corps mais pas mon esprit. (...) On me répéta qu'il ne s'était rien passé de dramatique. Juste un fait banal. Rien d'autre qu'une nuit de noces traumatisante. Mais toutes les nuits de noces ne sont-elles pas traumatisantes ? (p. 97)
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"La polygamie est normale et même indispensable pour le bon équilibre du foyer conjugal. Tous les hommes importants ont plusieurs épouses. Même les plus pauvres en ont.
Tiens! Ton père est aussi polygame, non? Si ce n'est avec moi, ça sera toujours avec un autre. Jamais tu ne seras seule chez un homme. Si tu étais un peu reconnaissante, tu remercierais plutôt Allah d'avoir été seule pendant toutes ces années. Tu as bien profité de ta jeunesse sans partage. C'est égoiste à présent de montrer de l'amertume. Et puis, serais-tu plus sage que le Tout-Puissant qui a autorisé les hommes à avoir jusqu'à quatre épouses ? Es-tu plus importante que les épouses du Prophète qui ont accepté dignement cette polygamie?"
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"(...) tes jeunes sœurs risquent de ne plus être inscrites à l'école par ta faute. Tu as réussi à donner une idée négative de l'instruction par ton comportement."
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Comment Faydé pourrait-elle expliquer à Leïla qu’à une vingtaine de kilomètres de là, on meurt de soif, que cette eau si banale ici est une denrée inestimable et rare ? Comment Leïla pourrait-elle savoir ce que c’est de voir les puits du village se tarir les uns après les autres dès le début de la saison sèche ? Comment expliquer à quelqu’un qui prend jusqu’à trois douches par jour que, dans son village, pour se laver ou faire la lessive, il faut se rendre au marigot asséché et creuser, creuser le sable pour espérer trouver de l’eau ? Tout ça est inexprimable ! 
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La patience d’un cœur est en proportion de sa grandeur.

-Proverbe arabe
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Depuis un moment, les larmes qui coulaient sur ses joues hachaient la voix de ma mère. Et c'est dans un sanglot à peine étouffé qu'elle conclut: "Il est difficile, le chemin de vie des femmes, ma fille. Ils sont brefs, les moments d'insouciance. Nous n'avons pas de jeunesse. Nous ne connaissons que très peu de joies. Nous ne trouvons le bonheur que là où nous le cultivons. A toi de trouver une solution pour rendre ta vie supportable. Mieux encore, pour rendre ta vie acceptable. C'est ce que j'ai fait, moi, durant toutes ces années. J'ai piétiné mes rêves pour mieux embrasser mes devoirs."
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« Écoute-moi bien, petite pute, tu vas avouer maintenant. Qui est cet homme qui t’appelle ? Vous vous moquez de moi, n’est-ce pas ? C’est le petit voyou qui voulait t’épouser, c’est ça ? Si tu ne me dis pas la vérité, je vais t’égorger, et crois-moi, ça ne me mènera même pas en prison. Dans ce pays, les riches ont toujours raison. Tu vas avouer, oui ! »
Clouée de terreur, la jeune femme bredouille :
« Je te jure que je ne trompe pas. Je te le jure sur le Coran. »
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Une coépouse reste une coépouse même si elle est gentille et respectueuse. Une coépouse n'est pas une amie - et encore moins une soeur. Les sourires d'une coépouse ne sont que pure hypocrisie. Son amitié ne sert qu'à vous endormir afin de mieux vous terrasser.
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Elle a peur d’être maladroite et de casser quelque chose. elle a peur d’ouvrir la bouche et de le froisser par une phrase pourtant simple. Elle a peur de lui, de tout, elle ne sait plus de quoi elle a si peur, mais elle a peur quand même.
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Nous ne trouvons le bonheur que là où nous le cultivons. A toi de trouver une solution pour rendre ta vie supportable. Mieux encore, pour rendre ta vie acceptable. C'est ce que j'ai fait, moi, durant toutes ces années. J'ai piétiné mes rêves pour mieux embrasser mes devoirs.
p 140
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Les conseils d'usage, qu'un père donne à sa fille au moment du mariage et, par ricochet, à toutes les femmes présentes, on les connaissait déjà par coeur. Ils ne se résumaient qu'à une seule et unique recommandation : soyez soumises !
Accepter tout de nos époux. Il a toujours raison, il a tous les droits, et nous tous les devoirs.
P. 87
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... tu devras désormais appliquer "le secret des femmes" . Celui qui attache à jamais l'homme à toi.
-C'est quoi alors ce secret? J'y viens. Tu dois, à chaque fois que tu t'uniras à lui, t'arranger pour recueillir l'eau de ta toilette intime. Cette eau contient ainsi, intimement mélangées, vos deux sécrétions. Si tu lui fais boire de cette eau dans laquelle aura macéré une certaine écorce, il s'attachera définitivement à toi. Il n'aura plus jamais envie d'une autre femme. Même pour honorer ta coépouse, il devra penser à toi avant de pouvoir le faire. S'il y arrive!
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Il est difficile le chemin de la vie des femmes, ma fille. Ils sont brefs, les moments d'insouciance. Nous n'avons pas de jeunesse. Nous ne connaissons que très peu de joies. Nous ne trouvons le bonheur que là où nous le cultivons. A toi de trouver une solution pour rendre ta vie supportable. Mieux encore, pour rendre ta vie acceptable. c'est ce que j'ai fait, moi, durant toutes ces années. J'ai piétiné mes rêves pour mieux embrasser mes devoirs.
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Tu feras ce que ton père et tes oncles te diront. D’ailleurs as-tu le choix. Épargne-toi des soucis inutiles, ma fille. Épargne-moi aussi, car ne te leurre pas, la moindre de tes désobéissances retombera invariablement sur ma tête.
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On confirme que je suis folle. On commence à m’attacher. Il paraît que je cherche à fuir. Ce n’est pas vrai. Je cherche juste à respirer. Pourquoi m’empêche-t-on de respirer ? de voir la lumière du soleil ? Pourquoi me prive-t-on d’air ? Je ne suis pas folle. Si je ne mange pas, c’est à cause de la boule que j’ai au fond de la gorge, de mon estomac si noué qu’aucune goutte d’eau ne peut plus y accéder. […] Si je me déshabille, c’est pour mieux inspirer tout l’oxygène de la terre. C’est pour mieux humer le parfum des fleurs et mieux sentir le souffle d’air frais sur ma peau nue. Trop d’étoffes m’ont déjà étouffée de la tête aux pieds. Des pieds à la tête. Non, je ne suis pas folle. Pourquoi m’empêchez-vous de respirer ? Pourquoi m’empêchez-vous de vivre ?
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