Ebine Yamaji

Tout en guimauve...
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Ce oneshot raconte l'histoire de Shiori et Kageyama. Ces deux étudiants ont vécu une tragédie et vont se rapprocher pour soigner leurs blessures. Les personnages restent assez mystérieux mais le lecteur ressent leurs souffrances. L'histoire est plutôt sombre mais la violence est contrebalancée par le style graphique plutôt doux. Le récit a un ton plutôt réaliste si on oublie quelques révélations un peu étranges. Le manga est intéressant mais j'ai trouvé le récit quand même un peu trop oppressant.

C'est l'histoire, de deux êtres écorchés vifs par la vie, que rien ne semble pouvoir réunir, qui vont s'apprivoiser et se guérir peu à peu.



Si c'est une histoire gaie que vous cherchez, passez votre chemin, ce manga est noir, dur, sans concessions, et c est justement ce qui en fait l'attrait et l'originalité, pas de faux semblants, la vérité nue, froide et sans pitié. Un manga, qui à mon sens, reflète bien la vie, dans ce qu'elle peut nous amener de dur, sans papier cadeau et sans romance.

j'ai aussi beaucoup aimé le coup de crayon.



Bref, un manga très très réaliste et sans concessions.

Un dessin épuré, simple pour un récit construit sur les drames personnels de Shiori, jeune fille frêle et lumineuse, et Kageyama, jeune homme taciturne prisonnier de son passé. Leurs drames respectifs ont un point commun : le cadre ; les rives de cette rivière et ses délicats feuillages ou ils se retrouveront régulièrement. Ce récit en un seul volume est un condensé de délicatesse.

One shot qui sait nous surprendre lorsqu'on ne s'y attend pas du tout.

Attention, ne surtout pas se fier à cette magnifique couverture!!!

Histoire assez sombre nous montrant bien toute la noirceur humaine, ici pas de personnages sans défauts ni de monde parfait mais juste réaliste. Le dessin est simple mais vraiment efficace, aucun temps mort. Je ne sais pas si je suis la seule mais le personnage masculin principal m'a fait parfois penser à Kashino Rei de Mars, en ce qui concerne sa violence et sa froideur (passage de la rivière).

En tous les cas ce livre ne laisse pas du tout indifférent, one shot fascinant ,bouleversant et même par moment effrayant (on ressent les même peur que l'héroïne), je le conseil à celles et ceux voulant lire une histoire d'amour réaliste et mature.

Quand j'ai vu le titre et l'image qui fait assez romanesque, je me suis dit : " encore une histoire à l'eau de rose !" .... Et bien non, pas du tout !



L'histoire est moderne, dans l'air du temps. Deux personnes qui s'attirent, mais qui sont à l'opposé dans tous les sens du terme. Un évènement qui va les "rapprocher" ou plutôt où ils vont se découvrir, les défauts de l'un, les non dits, le passé trouble de l'autre, ...



L'histoire peut paraître crue, horrible par certains côtés, mais ne peut-elle se confondre avec la réalité ? Oui, cela pourrait faire partie intégrante des faits divers, ceux qui n'arrivent qu'aux autres.



Je suis restée bluffée par ce long one shot. Je suis passée sur les tenues vestimentaires (un peu léger, à mon goût, au niveau du crayon).



Une très belle histoire d'amour.

Ne vous fiez pas à cette couverture un peu niaise, l'histoire est sombre nous révélant la noirceur humaine mais réaliste... Tantôt apaisante, Tantôt flippante....



Les personnages sont tout en simplicité mais l'auteur a su leurs donner du charisme... Les liens qui vont les unir sont abordés avec finesse malgré les situations et drame rencontré...



L'auteur arrive a jouer avec les lecteurs alternant les longueurs et les rebondissements.... Les sujets sont abordés avec subtilités. (viol, mort, Homosexualité, amour, amitié...)



Ce Mangas est tout en douceur, finesse, bouleversant et très réaliste

je sais que deux nombreuses personnes ont aimés ce manga par son style épuré, mais ce n'a malheureusement pas été mon cas...

Justement, les graphismes trop éloignés du style habituel "manga", et l'absence d'effets comme des traits pour surligner certaines actions ( désolé, je ne sais pas si vous voyez ce dont quoi je parle ^^' ), m'ont empêchée de rentrer dans l'histoire.

En parallèle, le scénario le scénario vu et re-vu ne m'a pas fait accrocher...

Donc conclusion : Je suis désolé de le dire, mais je n'ai pas aimé ^^

Tout est trompeur dans ce manga. Une couverture aux tons pastels très poétique, un titre lui aussi poétique nous promettant une histoire où l’amour est présent (ce mot étant mis en exergue sur la couverture par l’italique). Le résumé va dans ce sens également. On s’attend donc à un manga poétique sur les relations humaines avec un dessin très doux et épuré. A la fin de ma lecture rien de tout ça n’est finalement présent dans ce manga.



Ce que l’on retrouve dans ce manga, c’est de la violence, des non-dits, des préjugés et des personnages qui n’agissent jamais.



J’ai bien aimé les cinquante premières pages du manga, mais j’ai été très déroutée par la tournure que prenait les événements. Les différentes réactions de Shiori face aux hommes qui l’entourent est souvent difficile à comprendre. Elle subit des choses horribles les unes après les autres sans jamais vraiment réagir ou se rebeller. Elle est fascinée par le personnage de Kageyama qu’elle suit vraiment partout au début du manga pour pouvoir se rapprocher de lui. Elle apprend par son meilleur ami Toda qu’il est homosexuel. Kageyama paraît plutôt mystérieux au début. Il traîne un lourd passé, son petit-ami est mort assassiné.
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Une histoire très belle même si très dure.



Une jeune fille se fait violer près d'une rivière, et ne peut s'empêcher d'y revenir s'y promener même si elle a peur...

Un jeune homme s'y promène aussi souvent. Parce que son amant a été assassiné ici... on l'a retrouvé sans ses oreilles.



Une enquête, un meurtrier à découvrir, et deux personnes à comprendre.



et enfin,



De beaux dessins au trait fin et direct.

J’ai beaucoup aimé ce manga. Les dessins sont particuliers parce qu’il ne sont pas du genre « manga ». Les traits sont fins, ils donnent plein de douceur à l’histoire. Les éléments gênants ou violents de l’histoire n’en ressortent que mieux.

On suit tranquillement l’évolution des sentiments entre les personnages principaux. Ce manga est un peu comme une poésie. Une poésie des sentiments. Une belle histoire sur l’amour et l’amitié que Yamaji Ebine conte d’une admirable façon.

[...]Une histoire tragique, traité avec beaucoup de finesse et de talent qui en fait un récit réaliste ne sombrant (pas trop) dans le mélodrame. La fin est cependant exagérée, difficile de vous dire pourquoi sans spoiler, mais disons que cela contraste avec le reste du récit qui reste très réaliste autant dans les fait que dans le traitement des personnages et de leur sentiments.



Une très belle histoire d’amitié, d’amour et d’âmes cabossées, touchante par son traitement et servie par une beau dessin très fin et épurée.[...]
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En empruntant ce livre par hasard à la bibliothèque parce que j'avais 1/2h à tuer dans les transports, j'étais loin de me douter que je venais en fait de tomber sur l'un de mes énormes coups de cœur de l'année.

Dès les premières pages, je me suis trouvée happée par les dessins dont la beauté et la ligne pure m'évoquaient une rêverie nostalgique et pourtant très puissante.



C'est un drame romantique comme seule les mangas japonais en ont le secret : viol, meurtre, torture, mutilations, suicide, SM non consenti, rien ne nous sera épargné, et pourtant à aucun moment on ne quitte ce sentiment d'amour pur et de béatitude qui nous fait tourner les pages avec l'âme remplie d'espoir. Sans une pointe d'érotisme ou de gore, l'auteur parvient à faire passer une sensualité crue, intime, à fleur de peau et parfois violente jusqu'à la souffrance.



Les deux personnages délicieusement androgynes, Shiori et Kageyama, sont tellement habités qu'on croirait des acteurs et non de simples héros en deux dimensions.



C'est un de ces livres qui, une fois terminés, nous donnent envie de les reprendre par le début.

Le manga est la puissance montante de la BD. Beaucoup de gens méprisent à tort ce médium, qui couvre pourtant une infinité de sujets avec des styles de plumes très divers. Que vous aimiez le foot, que vous jouiez dans un groupe d'électro-pop, que vous soyez chirurgien, ou si vous êtes amoureuse folle de votre voisin de palier, vous trouverez nécessairement un manga qui raconte votre histoire.



Celui que je choisis de vous présenter est Free Soul, le cinquième opus de Ebine Yamaji. Cette mangaka illustre ici le segment de vie d'une jeune auteur de manga lesbienne qui, recueillie par une vieille artiste de 80 ans, tente de composer son premier ouvrage avec toutes les difficultés que son cœur connaît. Rejetée par sa mère, séparée de son père après le divorce de ses parents, amoureuse transie d'une belle musicienne de jazz, Keito se projette dans l'héroïne qu'elle met en scène : Angie, une chanteuse black et lesbienne. Keito fait partie de ces esprits libres, indépendants qui errent sans faire de bruit, cherchant l'épanouissement sans emprunter les traces de quiconque.

Cette brève nouvelle graphique est très fraîche, traitée sans parti-pris sévère ou élitiste. L'humour qui accompagne le récit, par petites touches de fraîcheur charmantes, est un véritable plus qui contribue au véritable plaisir de la lecture. La psychologie des personnages est fine, à l'image du trait délicieux d'Ebine Yamaji. Free Soul est un bien joli conte, approfondi et rafraîchissant. L'homosexualité féminine y est vraiment abordée sereinement, délicatement. En toute liberté et sans complexe.

Ebine Yamaji est une auteure dont j'ai beaucoup apprécié l’œuvre, et avec celle-ci mon avis se confirme. Cela dit, je ne pense pas non plus que je chercherai beaucoup plus loin, les trois que j'ai lus me suffisant au final.

Ce manga est très proche de Love my life et Indigo blue (beaucoup plus proche de ce dernier d'ailleurs), avec une histoire d'amour lesbien qui explore bien plus le côté émotionnel que véritablement sexuel ou amoureux. L'amour arrive vite, sans que le personnage ne se pose des milliers de questions sur son existence, et laisse place à tout ce qui peut se nouer autour d'une relation. Ebine Yamaji se met plus en scène dans ce manga, notamment avec l'idée de l'auteure de manga qui tente de faire apparaitre l'homosexualité dans son œuvre. C'est dommage que cette piste n'ait pas été plus exploitée, car elle apportait une très bonne mise en abyme.



Niveau dessin, c'est toujours le trait de l'auteure, qu'on aime ou pas (personnellement j'aime bien), mais je reconnais que les têtes changent peu d'un manga à l'autre. On retrouve des traits de visages quasiment identiques d'un livre à l'autre, et rien que ça me refroidit un peu sur la question de lire un autre ouvrage de l'auteure : j'ai l'impression qu'elle ne varie pas énormément. Ou alors tout a été produit dans le même laps de temps et le trait a évolué ensuite, je ne sais pas. Mais ça m'incite plutôt à rester sur cette bonne impression sans chercher à explorer plus avant.



Si vous avez déjà lu une œuvre de Ebine Yamaji, celle-ci pourra vous plaire : ce sont les mêmes thématiques, encore une fois bien employées pour raconter une histoire sensible et en finesse. Pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur, je recommande quand même de lire Love my Life, qui reste la meilleure œuvre de l'auteure selon moi.

Une nouvelle réussite de cette auteure, qui sait manier les choses avec une délicatesse incroyable. Cette BD traite d'un sujet qui est à la fois commun dans la BD sur les amours gais, mais qui est abordé sous un angle pas très courant : l'acceptation de sa propre homosexualité, surtout quand on sort avec quelqu'un de l'autre sexe.

J'ai trouvé quelque chose de très beau dans les dialogues et les réflexions du personnage principal. Ça m'a rappelle des discussions que j'ai déjà eu avec des personnes qui avaient du mal à assumer leur propre homosexualité au grand jour. Et dans la façon dont l'héroïne doit se confronter à sa propre existence. C'est bien décrit, et très réaliste.



J'apprécie toujours autant la façon de dessiner de l'auteur, qui fait dans la simplicité non dénuée de charme et de sensualité. Je ne sais pas trop de quelle manière mais il arrive à me toucher. Peut-être justement par le dépouillement.



C'est une BD que je trouve très complémentaire de Love my life, l'une passant plus de temps sur l'idée même de l'homosexualité et du sentiment amoureux, celle-ci se concentrant plus sur l'acceptation de sa propre homosexualité et la révélation de ses sentiments. Une belle BD là encore, et que je recommande à la lecture. C'est beau et sensible, le genre de BD qui me plait et qui apporte de belles réflexions.

Une BD qui retranscrit à merveille la difficile acceptation pour chacun de son identité sexuelle.

Rutsu Nakagawa est une écrivaine qui rencontre Tanaki Yano, une critique fan de son oeuvre. Elle va mettre le doigt sur une ambiguité de son dernier roman : le personnage "Y" et celà va mener Rutsu à se livrer et expérimenter pour trouver celle qu'elle est vraiment.



Un joli manga où l'oeuvre du personnage principal se mélange parfaitement avec sa vie personnelle. On découvre tout ce que l'autrice tente d'exprimer par les mots ce qu'elle ne peut pas dire ou vivre dans la vie.



Une BD comme un parcours initiatique, en noir et blanc, sensuelle aux textes fluides.




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Un livre vraiment intéressant, portant sur la thématique du questionnement de soi et de ses relations. Ce qu'on aime, qui on aime, le regard des autres mais surtout, ce que veut son cœur. Une histoire touchante d'une jeune femme qui ouvre les yeux sur ses envies, et qui devient enfin la personne qu'elle veut être, sans aucune limite.

On m’a prêté ce manga que je ne connaissais pas du tout et je suis sacrément heureuse de l’avoir découvert ! C’est une histoire remplie de beauté, de simplicité, et qui a beau aborder des sujets difficiles comme l’homophobie, la peur du rejet, cela reste léger et l’histoire se termine bien. Je pense que c’est important à savoir, avec le nombre d’œuvres (surtout à l’époque j’ai l’impression) où les histoires de couples homosexuels se terminent mal… Ce n’est pas le cas ici, tout en gardant le réalisme d’une relation qui n’est pas idéalisée, et pas toute rose.



Ichiko décide d’avouer à son père que la personne avec qui elle sort est une femme. La révélation est bien accueillie, à sa bonne surprise, mais elle ne s’attendait pas du tout à ce que son père en profite pour lui révéler un secret : lui-même est homosexuel et la mère d’Ichiko l’était aussi, iels avaient décidé de se marier pour pouvoir avoir un enfant et comme « couverture », tout en ayant l’un·e l’autre des chéri·es. Ichiko est un peu bouleversée par cette nouvelle, qui remet en cause tout son passé dans un sens.



La relation entre Ichiko et Eri est vraiment toute douce, remplie de bienveillance, sans complexe notamment sur la nudité et la sexualité, tout est montré sans pudeur mais sans non plus être dans l’érotisme – j’ai trouvé en tous cas. Ichiko rencontre aussi un collègue qui se trouve être gay, Take-chan, et les deux deviennent ami·es très proches qui se confient l’un·e à l’autre leurs histoires de cœur.



Une lecture très belle et toute douce que je recommande !
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