Citations de Ed Brubaker (112)
Vous voyez, la vraie guerre, celle qui a déjà commencé, n'est pas entre des pays, ni entre libéraux et conservateurs..
Non, ces histoires servent juste à nous empêcher de voir la forêt et les arbres, pendant qu'ils brûlent tout autour de nous.
La vraie guerre est entre la richesse et la responsabilité, et elle dure depuis le début de la civilisation.
Elle sourit beaucoup, mais d'un sourire triste.
On ne remarque plus nos miracles.
Il est arrivé à la partie qui dit "tu as des tombes dans les yeux", et j'ai vu quelque chose se fissurer en lui, comme si une douleur cachée suintait.
Donc, en fait, aussi cauchemardesque que soit le monde, trouver des gens qui méritent de mourir n'est pas aussi simple que le disait le démon.
On peut regarder autour de soi et voir des choses affreuses partout, mais comment savoir quel affreux mérite d'en mourir?
p.283.
Au milieu de la nuit, je me suis réveillé avec un sentiment... d’angoisse. Je suis sorti écouter les vagues, espérant que ça m’aiderait... mais là, j’ai pensé à me jeter à l’eau et à nager, à nager loin, loin de tout... Ces quelques heures de paix, Val m’avait rappelé ce que c’était de vivre... plutôt que de faire ce que je faisais depuis mon retour. Sous peu, le soleil se lèverait, et nous reprendrions nos vies réelles... nos rôles. Et Dieu du ciel j’aurais tant voulu que ça n’arrive pas.
p.238.
- Je N’APPARTIENS pas à Gil. Tu as le droit de te faire du BIEN. Tu as le droit à l’amour, dans ce monde.
Charlie avait déjà vu Gil avec d’autres femmes. Il comprit que Melba l’y avait autorisé. Et pour cela Gil l’aimait encore plus. On aurait dit un personnage de Scott Fitzgerald... elle voyait la fragilité des gens, leurs fêlures... Et savait qu’on ne devait pas les punir pour ça.
p.10.
Mais lui, il n’entendait rien. Il n’y avait aucun avion dans le ciel, juste les étoiles qu’on y voyait en temps normal. Tout était comme ça, ici... un truc dans l’air rendait les mensonges plus faciles à croire.
C'était une période très Noire, celle du Hollywood où l'on créa soudain le Film Noir. J'espère que vous la trouverez tout aussi fascinante et déchirante que moi.
Introduction, p. 5
- Le passé est un couteau, Charlie... C'est comme ça que je le vois. (p. 281)
- C'est ce qui arrive lorsqu'on reçoit l'ordre de tuer son mari pendant sa lune de miel semble t'il.
- On perd la boule.
Les gens disent que c’est d’abord et surtout la chance, qui permet de survivre à une fusillade...
Mais il y a moyen de l’aider un peu.
En réfléchissant.
En faisant attention.
En écoutant.
Un escalier n’est pas un moyen efficace de tuer des gens, au cas où vous vous le demanderiez.
Trop de variables.
On ne sais jamais comment ils vont atterrir...
Le problème, avec ce monde, c’est qu’il ne nous laisse pas assez de temps.
Pour la plupart, nous ne sommes pas riches, alors nos journées sont consacrées à des choses que nous n’avons pas envie de faire...
Gagner juste assez pour continuer de tourner dans notre roue de hamster...
Travail, factures, travail...
Coupez la tête du général, l’armée chie dans son froc et s’effondre.
C’est dans l’Art de la guerre.
J’en suis presque sûr.
Il était nul en drague, mais cela ne devait pas avoir d’importance, vu que j’étais quasi sûr que Wendy était lesbienne.
...et le mot de passe de son portable est zéro zéro zéro zéro.
Sérieusement ?
Son empreinte sale n’est que sur ce chiffre-là. Quelle tête de noeud.
Ah oui, j’avais un silencieux, aussi. Cool, hein ?
Sauf que ça ne fais pas « Pfft » « Pfft » comme dans les films. Plutôt le bruit d’un caillou sur une portière.
Ça ne m’a pas plu, alors je suis retourné à la foire aux armes où je l’avais eu, au New Jersey...
J’ai pris un fusil à pompe, à la place. Un petit.
C’est tellement facile, pour les justiciers des vieux films, de trouver des cibles... ils se promènent en attendant de se faire agresser...
...ou ils entendent des cris et arrivent juste à temps.
Dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça.
La clé est L’EMPATHIE, Zack... C’est la différence entre leur camp et le nôtre. Ils jugent que les civils ne sont RIEN... insignifiants. Quand on a le genre de pouvoir que nous avons, ta PERSPECTIVE change... Alors c’est FACILE de considérer tous les autres sur terre sans importance. Mais c’est suivre la loi du MOINDRE EFFORT. C’est BIEN plus dur de regarder la souffrance humaine et de VRAIMENT la voir... c’est plus dur de vraiment se SOUCIER d’essayer d’améliorer la vie des gens.