Citations de Ed Brubaker (112)
L'un des aspects les plus étranges du renseignement, c'est que c'est un monde d'agents qui détestent obéir aux règles mais savent pourtant très bien obéir aux ordres.
- Je ne fais que mon boulot Jonah. Je couvre l'actualité.
- J'ai l'air d'un abruti ?
- Disons que cette moustache ne vous avantage pas.
- Je m'en fous de gagner ...
Ce que je veux, c'est qu'ils perdent.
Peut-être que c’est un présage de la suite… Parce que je suis revenue pour faire quelque chose d’idiot et de dangereux. Qui finira sans doute mal. Je sens ça. Comme je sens le trottoir sous mes pieds. Mais je n’ai pas peur. Cette ville m’a déjà tuée une fois. (p. 99)
C'est la deuxième source de mes ennuis. Mon incapacité à renoncer.
Je n'aurai jamais imaginé que ma vie aurait ressemblé à çà.
Mais on a pas toujours le choix, n'est-ce pas ?
Et puis soyons honnêtes… je suis devenu plutôt bon.
Pour tuer des gens. Des gens qui le méritent.
p.108.
Certains gamins croient que le monde cesse d'exister quand ils ne le regardent pas. Iris, c'était le contraire. Elle n'était pas sûre d'exister quand personne ne la regardait. Personne ne la voyait réellement. Mais elle voulait qu'on la regarde.
Personne ne vit une nuit d'amour comme un homme qui part pour une mission potentiellement mortelle.
Parfois, le pire que l'on puisse faire à un espion, est de lui dire la vérité.
On appelle mon équipe la Meute.
Au départ, c'était une blague.
Lâchez la meute.
Ah ah ah.
Mais ça colle.
Mon éditeur, Mort, c’était le genre d’ordure qui aime mettre ses pigistes face aux dures réalités de la vie. Je n’ai jamais pu écouter les gens comme ça... Les gars qui vous explique les choses en pensant qu’ils ont tout compris alors que vous, vous êtes un idiot, né d’hier... et plus j’avançais en âge, plus il y en avait.
Vieillir, ça pose ce problème. On en arrive au moment où soit on vous ignore, soit on vous traite comme un fardeau pénible à supporter. Pourtant, à l’intérieur de soi, on se sent le même que trente ou quarante ans plus tôt.
Elle avait cette façon étrangement triste d'observer le monde..
Comme si elle pleurait sur chaque belle chose qu'elle voyait.
- 'Savez... vous parlez de terrorisme, je parle de crime.
- Tu dis que faire sauter des immeubles et tuer des civils innocents est un crime, pas du terrorisme ?
- Quand c'est pour du fric, ouais. Le terrorisme implique une idéologie.
- D'accord. (p. 12)
Vieillir, ça pose ce problème. Soit on vous ignore, soit on vous traite comme un fardeau pénible à supporter.
Ils étaient là, à observer ce que je devenais. Mais ils ont dû oublier ce que j'ai été.
Ils vont payer cette erreur.
p.133.
« ... Le mal ne DISPARAÎT jamais... Il se cache juste un moment. »
p.60.
Il était ivre de pouvoir, cet ALADIN... Probablement la raison pour laquelle les génies ne proposent que TROIS vœux.
p.12.
Zack Overkill : « Savez... vous parlez de TERRORISME, je parle de CRIME.
Kelvin : Tu dis que faire sauter des immeubles et TUER des civils innocents est un CRIME, pas du terrorisme ?
p.10.
Le déguisement était comme une seconde peau entre moi et cet endroit.
Un rempart de vérité vierge contre tous les mensonges.
p.112.
Le père Mike savait pour la sœur d'Evan. Et la façon dont Big Tom McGinnis l'avait violée, puis avait tenté de la mettre sur le trottoir. Et comment elle n'irait plus jamais bien. Danny et Leon avait vécu des histoires tout aussi moches. Cela faisait d'eux de parfaits petits soldats pour la croisade du père Mike. Mais Evan n'avait pas les tripes pour ça. Juste la colère. Il repensa à sa sœur. Se demandant qui s'occuperait d'elle, maintenant. Et il se dit... au moins j'ai sauvé ce type... Et alors ses amis ouvrirent le feu.