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Citations de Eduardo Fernando Varela (193)


– Pourquoi tu veux changer de vie maintenant que tu es tout près de la retraite ?
– Et quand veux-tu que je change de vie, quand je serai mort ?
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Ne fais pas attention à moi, je suis d’une autre planète, je vois toujours des horizons où tu dessines des frontières.
(Frida Kahlo)
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Pendant les nuits glaciales, lorsque l’onde des sons s’incurvait vers le bas, il entendait avec une netteté surnaturelle le claquement des cailloux qui glissaient des cratères comme de petits torrents, ou encore le murmure bouillonnant des sources. C’était une raison suffisante pour qu’il reste ici, mais il ne trouvait pas les mots pour l’exprimer, il avait essayé de l’écrire dans ses carnets, sans autre résultat que des phrases dépourvues de sens. Les mots qu’il couchait sur le papier finissaient par se dissoudre dans l’atmosphère comme ceux qu’il lisait dans les livres et il était alors impuissant à maintenir ses pensées dans un cadre.
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Cette nuit-là, Parker dormit dans la cabine pour gagner du temps, une sensation de hâte le dominait depuis le moment où il avait décidé de revoir cette femme. “Maytén”, répétait-il dans sa tête. Le son de ce prénom évoquait la terre et le paysage, les lacs bleutés de la cordillère, la brise tiède du printemps qui caressait les corps ; il produisait un écho fragile et cristallin, un accent, un final sans voyelle, ce qui ajoutait une grâce subtile, vaporeuse. Plus Parker se répétait ce prénom dans la pénombre du camion immobile sous les étoiles, plus il prenait de significations, jusqu’à devenir magique et parfumer l’aube.
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-L’écriture est une maladie compliquée. Vous savez quel est son seul remède ? .......
-Le seul remède, dit-il enfin, c’est de continuer à écrire.
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Les reliefs élevaient certains bruits pour les étouffer dans l'atmosphère et en écrasaient d'autres contre les rochers.
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Chercher l'immortalité, c'est ça qui tue les gens, ajouta-t-il en secouant la tête.
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Elle se sentait elle aussi débordée de l'intérieur et ne parvenait pas à contrôler l'effervescence de son corps libéré de sa carapace.
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Depuis quelques jours de gros nuages violets trônaient sur les cimes comme des oiseaux préhistoriques couvant leurs oeufs.
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Bon, alors prenez la 210 jusqu’à trouver un arbre abattu. Si vous dépassez les trois jours, revenez en arrière, parce que vous serez allé trop loin. Au croisement, prenez à gauche, c’est l’affaire d’un jour et demi, deux s’il pleut.
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Il n'est pas de désir plus tenace que celui qui reste à mi-chemin, ni nostalgie plus puissante que celle qui tient à ce qui n'est jamais arrivé.
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Il revoyait son passé comme un espace clos qui produisait en lui une étrange forme de claustrophobie existentielle et oppressait sa conscience.
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La vie monotone et ennuyeuse dans ces régions obligeait les gens à inventer des légendes pour avoir un sujet de conversation le soir.
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Je ne savais pas de quoi parler avec les femmes de la plaine, je n'avais rien à leur raconter, et pour les atteindre il faut traverser le labyrinthe où elles se cachent avant d'arriver au centre.
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Ne soyez pas naïf, Costa, une nation n'est rien d'autre qu'une multitude de gens qui vivent au même endroit et croient aux mêmes choses. Effacez cette ligne absurde et dessinez la autrement, horizontalement, verticalement, ou comme ça vous chante, vous aurez toujours une nation de chaque côté et un illusionniste qui trouvera les mots pour le justifier. Ainsi qu'un troupeau de moutons dociles et contents, comme vous.
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Non loin, une rivière agitée aux eaux marron et écumeuses serpentait en produisant des claquements de galets entraînés par le courant, dont le bruit grimpait vers les sommets jusqu'aux nuages.
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Cette possibilité de disparaître ainsi de l'existence des hommes, avalé par la terre, le séduisait, et il conclut que cette manière de prendre congé de l'univers entier ne serait pas mal du tout.
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Son visage, lisse, attirant, était constellé de points ambrés qui se déversaient sur un fond pâle.
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- Vous n’avez pas un journal plus récent ? Ces nouvelles, je les connais déjà.
- Relisez-les, dans quelques jours elles seront de nouveau d’actualité.
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Tous deux comprirent que le moment était venu d'ensevelir définitivement leurs corps, de tracer de nouveau la ligne qui les séparait pour en retrouver les contours perdus dans les vapeurs du volcan,alors, se pressant l'un contre l'autre, poussés par un désir fiévreux, leurs mains et leurs bouches se joignirent. Ils avaient besoin de conjurer l'abîme où ils allaient se précipiter dans quelques heures, quand tout serait fini, quand cette douce pénombre se serait évanouie et que retomberait sur eux la lumière incandescente de Roca Pelada qui était une autre forme de l'oubli.
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