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4.27/5 (sur 248 notes)

Nationalité : Uruguay
Né(e) à : Montevideo , le 03/09/1940
Mort(e) à : Montevideo , le 13/04/2015
Biographie :

Eduardo Hughes Galeano est un romancier, essayiste, nouvelliste et journaliste uruguayen.

A quatorze ans, il entre dans le monde du journalisme, au journal socialiste El Sol, publiant des dessins qu'il signe du pseudonyme Gius. Puis enfin il signe quelques articles de presse du nom de Galeano.

Eduardo Galeano a fait de nombreux petits boulots : messager, dessinateur, en passant par manutentionnaire dans une usine d'insecticides, caissier, etc...

À vingt ans, il devient chef de rédaction au grand hebdomadaire Marcha et, en 1964, directeur du journal Epoca à Montevideo.

Eduardo Galeano s'est ensuite exilé en Argentine et en Espagne, pour enfin revenir vivre en Uruguay en 1985.

Ses principales œuvres sont : "Guatemala, pays occupé" (1967), "Les veines ouvertes de l'Amérique Latine" (1971), qui est son ouvrage le plus connu, "Notre chanson" (1975), "Jours et nuits d'amour et de guerre" (1978), la trilogie "Mémoire du feu" (1986), qui fait de lui un auteur majeur de la littérature latino-américaine, "Le Livre des étreintes" (1989), "Les Boîtes à mots" (1993), "Le Football : Ombre et lumière" (1995), "Las aventuras de los jóvenes dioses" (1995).
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Source : www.americas-fr.com ; lemonde.fr
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Eduardo Galeano: Si on délirait un petit instant?


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Eduardo Galeano
FENÊTRE SUR L'UTOPIE
Elle est à l'horizon.
Je fais deux pas en avant, elle s'éloigne de deux pas.
Je fais dix pas de plus, l'horizon s'éloigne de dix pas.
J'aurai beau marcher, je ne l'atteindrai jamais.
A quoi sert l'utopie ? Elle sert à ça : à avancer.

VENTANA SOBRE LA UTOPÍA
Ella está en el horizonte.
Yo me acerco dos pasos y ella se aleja dos pasos.
Camino diez pasos y el horizonte se corre diez pasos más allá.
Por mucho que yo camine, nunca la alcanzaré.
¿Para qué sirve la utopía? Para eso sirve, para caminar.
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Après tout, nous sommes ce que nous faisons pour changer ce que nous sommes. L'identité n'est pas une pièce de musée exposée sagement derrière une vitrine, mais la synthèse toujours étonnante de nos contradictions de chaque jour.
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Mais plus on accepte de liberté dans les affaires, plus il faut bâtir de prisons pour ceux qu'elles défavorisent.
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« Les indiens de l'Amérique totalisaient pas moins de soixante-dix millions de personnes lorsque les conquistadors firent leur apparition : un siècle et demi plus tard, ils n'étaient plus que trois millions et demi. »
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Personne ne vient à bout du grand-père

Bonne nouvelle pour les vieux qui peuplent le monde : il est faux de croire que ce sont les jeunes arbres qui donnent le bois le meilleur et le plus abondant.
Regardez les séquoias, les plus grands arbres du monde, qui, en Californie et ailleurs dans le monde, en témoignent. Eux, les majestueux ancêtres, peuvent avoir jusqu'à trois mille ans d'âge et continuent de produire deux milliards de feuilles, et ce sont eux qui résistent le mieux à six mois de neige et d'orages foudroyants, et aucun fléau ne peut en venir à bout. (p. 37)
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Vivre par curiosité

Le mot -enthousiasme- vient de la Grèce antique et signifiait : - Avoir les dieux en soi.
Quand une gitane m'approche et me prend la main pour y lire mon avenir, je la paie le double pour qu'elle me fiche la paix : je ne connais pas mon avenir et ne veux pas le connaître.
Je vis, et je survis, par curiosité.
C'est aussi simple que cela. Je ne sais pas, et ne veux pas savoir quel avenir m'attend. Ce que mon avenir a de mieux, c'est que je ne le connais pas. (p. 257)
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LE SYSTEME / 2

Époque de caméléons: aucun animal n'a autant appris à l'humanité que ces humbles petites créatures.
On considère comme cultivé celui qui sait occulter, on voue un culte à la culture du déguisement. On parle le double langage des artistes du double jeu. Double langage, double comptabilité, double morale. Une morale pour parler, une autre morale pour agir. La morale pour agir s'appelle réalisme.
La loi de la réalité est la loi du pouvoir. Pour que la réalité ne soit pas irréelle, nous disent ceux qui gouvernent, la morale doit être immorale.
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L’histoire du football est un voyage triste, du plaisir au devoir. À mesure que le sport s’est transformé en industrie, il a banni la beauté qui naît de la joie de jouer pour jouer. En ce monde de fin de siècle, le football professionnel condamne ce qui est inutile, et est inutile ce qui n’est pas rentable. Il ne permet à personne cette folie qui pousse l’homme à redevenir enfant un instant, en jouant comme un enfant joue avec un ballon de baudruche et comme un chat avec une pelote de laine : danseur qui évolue avec une balle aussi légère que la baudruche qui s’envole et que la pelote qui roule, jouant sans savoir qu’il joue, sans raison, sans chronomètre et sans arbitre.
Le jeu est devenu spectacle, avec peu de protagonistes et beaucoup de spectateurs, football à voir, et le spectacle est devenu l’une des affaires les plus lucratives du monde, qu’on ne monte pas pour jouer mais pour empêcher qu’on ne joue. La technocratie du sport professionnel a peu à peu imposé un football de pure vitesse et de grande force, qui renonce à la joie, atrophie la fantaisie et proscrit l’audace.
Par bonheur, on voit encore sur les terrains, très rarement il est vrai, un chenapan effronté qui s'écarte du livret et commet l'extravagance de feinter toute l'équipe rivale, et l'arbitre, et le public dans les tribunes, pour le simple plaisir du corps qui se jette dans l'aventure interdite de la liberté.

Le football, p. 14
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Calomnies

A ce qu'on dit, l'homme est un loup pour l'homme.
Mais un loup ne tue jamais un autre loup. Ils ne se consacrent pas, comme nous, à l'extermination mutuelle.
Les loups ont mauvais réputation, mais ce ne sont pas eux qui transforment le monde en un immense asile de fous er en un cimetière surpeuplé. (p. 140)
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Je ne me sens pas à l hauteur de faire une critique à Eduardo Galeano, juste dire si pour certains la Bible c'est un livre important pour beaucoup des sud-américains "Las Venas Abiertas.." aussi...
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