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Pierre Guillaumin (Traducteur)
EAN : 9782729110543
276 pages
Editions de La Différence (16/01/1995)
4.67/5   15 notes
Résumé :
« Système de la dissociation : On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Ton prochain n’est ni ton frère ni ton amant. Ton prochain est un concurrent, un ennemi, un obstacle à franchir ou une chose à utiliser. Le système qui ne donne pas à manger, ne donne pas non plus à aimer : nombreux sont ceux qu’il prive de pain, mais plus nombreux encore sont ceux qu’il condamne à une famine d’étreintes. »
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"Se souvenir: du latin re-cordis, repasser par le coeur"
Ce morceau de phrase, illustré par un petit dessin de l'auteur, comme sont illustrés tous les chapitres suivants, débute ce livre inclassable.
Auparavant, une note du traducteur Pierre Guillaumin, à propos du titre original "el libro de los abrazos" , que je recopie texto, car elle traduit bien ce qui suit !

"Le mot français " étreinte", avec sa connotation violente ou charnelle, ne restitue pas exactement la chaleureuse sympathie d'accueil de l'"abrazo", ce geste amical si fréquent en Amérique latine , qui vous fait prendre dans vos bras toute personne que vous avez du plaisir à rencontrer ou de la tristesse à quitter, tout être humain auquel vous souhaitez manifester l'élan fraternel de votre coeur.
Mais, après tout, il y a de la violence et une indéniable participation charnelle dans les textes qu'on va lire qui sont autant d'évocations d'amis dont l'auteur partage les douleurs, les joies et les espérances, de souvenirs qui le ramènent à sa propre histoire ou à celle de son pays de scènes vécues ou rapportées dont il veut témoigner, de prises de position d'un compagnon de tous les exclus du monde".
Uruguayen exilé en Argentine, puis en Espagne pendant la dictature militaire, auteur de l'ouvrage "Les veines ouvertes de l'Amérique latine", Galeano offre là, donc, une somme de tous petits chapitres ,récits, contes, poèmes, très courts, mais quelquefois divisés en plusieurs épisodes.
Ca ne se raconte pas, ça se lit par petits bouts, chaque chapitre, illustré, je l'ai dit, a un titre dont je donne quelques exemples :
- La réalité est complètement folle
-La faim ("le système qui ne donne pas à manger ne donne pas non plus à aimer")
-La démémoire
-Les murs ont la parole, etc., etc.
Et ces quelques lignes en disent quelquefois beaucoup plus, comme souvent d'ailleurs quand les mots écrits rencontrent notre propre sensibilité que bien des pages lues auparavant...

"Les puces rêvent de s'acheter un chien et les rien rêvent de ne plus être pauvres, ils rêvent d'un jour magique où la chance tomberait du ciel, en pluie drue ; mais la bonne fortune n'est pas tombée hier, elle ne tombera pas aujourd'hui, ni demain, ni jamais, elle ne tombe même pas en pluie fine, bien que les rien la réclament, bien que leur main gauche les démange, bien qu'ils se tiennent debout sur leur seul pied droit, ou commencent l'année avec un balai neuf.
Les rien: les enfants de personne, maîtres de rien
Les rien : les personne, les niés, ceux qui courent en vain, ceux qui se tuent à vivre, les baisés, les éternels baisés :
Qui ne parlent pas une langue mais un dialecte
Qui n'ont pas de religion mais des superstitions.
Qui ne sont pas artistes mais artisans.
Qui n'ont pas de culture, mais un folklore.
Qui ne sont pas des êtres humains mais des ressources humaines.
Qui n'ont pas de visage mais des bras.
Qui n'ont pas de nom, mais un numéro.
Qui ne figurent pas dans l'histoire universelle mais dans la presse locale.
Les rien qui ne valent pas la balle qui les tue."
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Dans une note prudente, le traducteur précise que l'abrazo sud-américain n'est que partiellement rendu par le mot français «étreinte» qui par sa dimension «violente et charnelle» ne rend pas exactement «ce geste amical si fréquent en Amérique latine, qui vous fait prendre dans vos bras toute personne que vous avez du plaisir à rencontrer ou de la tristesse à quitter». «Mais après tout, s'empresse-t-il d'ajouter, il y a de la violence et une indéniable participation charnelle dans les textes qu'on va lire ».

Car il s'agit bien pour Eduardo Galeano de prendre dans ses bras, de ramener contre soi et de tenir au plus près de son corps, ce qui a été vécu, lu, vu et entendu et qui aurait pu être dispersé dans les oubliettes du temps. le Livre des étreintes ne prend pourtant pas la forme d'une somme ordonnée mais celle d'un étoilement de souvenirs dans lesquels se bousculent quelques écrivains et personnages connus mais surtout beaucoup d'anonymes, des bribes du quotidien, des histoires, des rêves, des témoignages. Autant de fragments d'une vie vécue avec les autres, qui composent au final un récit hybride que traverse pourtant, comme un fil rouge, la présence silencieuse d'un coeur attentif. A ces textes s'entremêlent également quelques dessins de l'auteur d'une facture souvent onirique ou surréaliste. Il ne s'agit pas à proprement parler d'illustrations mais plutôt de contrepoints poétiques qui accompagnent agréablement la lecture sans jamais peser sur elle.

Inutile donc, de tenter de reconstruire un propos à partir de cette mosaïque du coeur et de la mémoire. Mieux vaut se laisser conduire par la main sur les sentiers bifurqués de l'auteur. On y verra circuler César Vallejo, Pablo Neruda, Carlos Onetti, tout autant que des paysans indiens, des prisonniers politiques cassés en mille morceaux, des enfants facétieux, des instantanés de quelques-unes des villes où Galeano a vécu ou s'est rendu (Buenos Aires, Montevideo, Caracas, New-York, Barcelone), des slogans relevés ici et là sur les murs des métropoles d'Amérique du Sud, des annonces déroutantes épinglées dans des journaux de son pays, des proverbes, des extraits de contes ou de mythes.

On rencontre un guitariste auquel les militaires ont brisé les doigts. Il tient à ce que cela ne se sache pas car il ne veut pouvoir être réentendu un jour pour sa seule musique sans que la commisération ne vienne interférer entre son public et lui.

Un enfant d'un village du Connecticut avait un jour fait remarquer à Galeano son étonnante découverte : « Devant le feu, face au danger, les fourmis se regroupaient par paires et ainsi, en couples, bien enlacés, elles attendaient la mort. »

Une annonce parue dans un journal de Montevideo en 1840 propose une liste de biens à vendre dans laquelle figurent tout à trac : « une négresse d'Angola à moitié dégrossie pour 430 pesos, des sangsues récemment livrées d'Europe, de l'essence de salsepareille, un mulâtre de treize ans qui a déjà travaillé chez un tailleur, un domestique de dix-huit ans, sans vices ni maladie et aussi un piano et d'autres meubles à bon prix ». Petite précision d'Eduardo Galeano : en 1840, l'esclavage était aboli depuis vingt-sept ans.

Sur les murs :
« Aide la police, torture-toi » (Melo, Uruguay)
« Bienheureux les ivrognes, car ils verront Dieu deux fois » (Santiago, Chili)
« Une fiancée qui n'a pas de seins, c'est bien plus qu'une fiancée, c'est un copain » (Buenos Aires)
A Bogotá : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », et juste en dessous : « dernier avis ».

En Equateur, un étranger rencontre un groupe d'Indiens shuar au coeur de la forêt amazonienne. Ils pleurent tous, regroupés autour d'une vieille femme moribonde. L'étranger leur demande pourquoi ils pleurent devant elle, alors qu'elle est toujours vivante. Et ils lui répondent : «Pour qu'elle sache que nous l'aimons beaucoup».

Une petite fille refuse de manger. Sa mère demande de l'aide au conteur cubain Onelio Jorge Cardoso. Il entreprend aussitôt de lui raconter l'histoire d'un «petit oiseau qui ne voulait pas manger sa petite bouillie». La maman du petit oiseau lui explique qu'il ne va jamais grandir s'il ne mange pas, mais le petit oiseau reste bec fermé et n'écoute pas sa maman. Alors l'enfant interrompt Onelio Jorge Cardoso :
« Quelle petite merde, ce petit oiseau ».

A travers cet archipel de textes courts, Galeano nous brosse un portrait impressionniste de l'Amérique latine, un portrait où légèreté et gravité, violence et tendresse optimiste sont sans cesse contredites l'une par l'autre, mais où la parole figure toujours, en dernier recours, comme ce qui peut sauver les hommes de ce qui les écrase. La dernière étreinte possible quand toutes les autres ont disparu. le poids des mots est l'autre fil conducteur de ce voyage, la force qui peut toujours refaire surface pour consoler ou guérir. Galeano (qui connut personnellement la prison et l'exil) évoque ces hommes jetés dans les cachots de la dictature uruguayenne, isolés durant des années dans des cellules de la taille d'un cercueil, et qui ne durent leur salut qu'au moyen qu'il s'étaient inventés pour continuer à communiquer entre eux, à coups de cuillère contre les conduits rouillés de leur cellule. On pense encore à Fernando Silva, conteur exceptionnel (« Qu'est-ce que la vérité ? La vérité c'est un mensonge raconté par Fernando Silva ») qui exerçait aussi, à sa façon, le métier de médecin :

« Il préfère les herbes aux pilules et soigne l'ulcère par le chardon et l'oeuf de colombe ; mais aux herbes, il préfère encore sa main. Car il soigne en touchant. Et en racontant, ce qui est une autre manière de toucher »

Le Livre des étreintes est bien un livre du souvenir si l'on accepte, comme nous y invite Galeano en exergue, de rapprocher le verbe se souvenir de son sens latin premier (re-cordis). Un sens resté plus vivace encore dans le verbe espagnol recordar. Se souvenir, nous dit-il, c'est repasser par le coeur.
Lien : http://la-marche-aux-pages.b..
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Un livre coup de coeur qui ni se résume ni se décrit mais plutôt se révèle à nous comme une évidence de vérités: en effet, on rencontre à chaque page un "cuento" ou "microcuento", si cher aux auteurs latino-américains, qui introduit sans réserve le lecteur dans un monde mêlant imaginaire et réalité, ponctué souvent d'une vérité générale à l'instar d'une fable. A lire et à relire, sans véritable d'ordre prédéfini, c'est à vous finalement de guide votre lecture à travers vos contes préférés!
Lu en version originale, je conseille vivement de ne pas passer par la traduction (si votre niveau d'espagnol le permet bien évidemment) pour avoir la même perception des mots et des expressions choisis par l'auteur. le "micro" conte étant un format bref, la sélection des termes en devient un personnage à part entière. de plus, vous serez ravis de découvrir que le livre est orné de différents dessins de l'auteur qui amènent parfaitement le lecteur dans l'imagination des époques, personnages et pays mentionnés.
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Les moins jeunes ont sans doute en mémoire Les veines ouvertes de l'Amérique latine, écrit en 1971 et publié en 78 dans la célèbre collections "Terres humaines" (Plon). C'est aujourd'hui un éditeur québécois qui s'attache à nous faire découvrir ou redécouvrir une autre partie de l'oeuvre d'Eduardo Galeano en français. Quatre volumes sont parus chez Lux ces dernières années : le livre des étreintes, les voix du temps; Paroles vagabondes et Mémoire du feu.

Entre nouvelles et aphorismes, le livre des étreintes rassemble un peu moins de 200 textes qui vont de quelques lignes à une ou deux pages. du merveilleux, de l'ironie et de l'humour (bienveillant), des colères humanistes, des choses vues et entendues, des souvenirs et des témoignages, il y a de tout cela dans ces courts textes qui peuvent prendre des allures d'aphorisme ou de journal;

Voyageur par obligation du fait de la propagations des dictatures, mais aussi voyageur curieux et attentif, ouvert aux rencontres, Eduardo nous livre émotions et réflexions sur un ton qui peut être journalistique ou ethnographique tout en sachant aussi être polémique et poétique.

Il y a dans le livre des étreintes de quoi nourrir et titiller le lecteur, le faire rêver, sourire et le porter à la réflexion ou la colère; Un grand livres pleins de petits texte qui ne sont petits que par la longueur. Un livre que l'on prend avec soi, dans sa poche à livre (celle qui peut accueillir plus que des livres de poche) et dans lequel on peut picorer à tout moment. Un livre qui nous amène aussi à ouvrir d'autres yeux et à porter un autre regard sur le monde qui entoure, de près ou de loin.
Pour compléter tout cela, les dessins, gravures et collages qui parsème le texte apporte une note d'étrangeté qui renforce l'impact du texte en y ajoutant une distance poétique et fantasque et un certain décalage particulièrement réjouissant.

Le livre des étreintes avait fait l'objet d'une première édition française en 1995 (Différence Editions). Pour la version en espagnol, l'éditeur est Siglo XXI España (papier et e-book) sur le site duquel on trouve un entretien avec Eduardo Galeano (en espagnol, bien sûr).
Lien : http://filsdelectures.over-b..
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Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
Célébration de la voix humaine /2

Ils avaient les mains attachées ou menottées, et pourtant les doigts dansaient. Les prisonniers étaient encapuchonnés mais en s'inclinant ils arrivaient à voir un peu, un tout petit peu, vers le bas. Bien que parler était interdit, ils conversaient avec les mains.
Pinio Ungerfeld m'a appris l'alphabet des doigts, qu'en prison il apprit sans professeur;
- Certains avaient une vilaine écriture - me dit-il -, d'autres étaient des artistes de la calligraphie.

La dictature Uruguayenne voulait que tous ne fassent qu'un seul, que chacun ne soit personne; dans les prisons et dans tout le pays, la communication était un délit.
Certains prisonniers passèrent plus de dix ans enterrés dans des cachots solitaires de la taille d'un cercueil, sans entendre d'autres voix que le fracas des grilles ou les pas des bottes dans le corridor.
Fernández Huidobro et Mauricio Rosencof, condamnés à cette solitude, furent sauvés parce qu'ils purent se parler, par de petits coups sur le mur.
C'est ainsi qu'ils se racontaient rêves et souvenirs, amours et désamours: ils discutaient, s'étreignaient, se disputaient; ils partageaient certitudes et beautés et ils partageaient aussi doutes et fautes et questions, de celles qui n'ont pas de réponse.

Quand elle est vraie, quand elle naît du besoin de dire, rien ne peut arrêter la voix humaine. Si on lui refuse la bouche, elle parle avec les mains, ou par les yeux, ou par les pores, ou par n'importe où.
Parce que tous, tous, nous avons quelque chose à dire aux autres, une chose qui mérite d'être célébrée ou pardonnée par les autres.
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LE SYSTEME / 2

Époque de caméléons: aucun animal n'a autant appris à l'humanité que ces humbles petites créatures.
On considère comme cultivé celui qui sait occulter, on voue un culte à la culture du déguisement. On parle le double langage des artistes du double jeu. Double langage, double comptabilité, double morale. Une morale pour parler, une autre morale pour agir. La morale pour agir s'appelle réalisme.
La loi de la réalité est la loi du pouvoir. Pour que la réalité ne soit pas irréelle, nous disent ceux qui gouvernent, la morale doit être immorale.
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Après tout, nous sommes ce que nous faisons pour changer ce que nous sommes. L'identité n'est pas une pièce de musée exposée sagement derrière une vitrine, mais la synthèse toujours étonnante de nos contradictions de chaque jour.
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LA POISSE
En périodes de poisse, je perds tout. Tout me tombe des poches et de la mémoire: je perds mes clés, mes crayons, mon argent, mes papiers, les noms, les visages, les mots. Je ne sais pas s'il s'agit d'un mauvais sort, jeté par quelqu'un qui ne m'aime pas et me veut du mal, ou d'un pur hasard, mais parfois, la crise s'éternise et je vais de perte en perte, je perds ce que je trouve, je ne trouve pas ce que je cherche, et je ressens l'angoisse profonde de laisser s'échapper ma vie par distraction.
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Si la tante de Damaso Murüa avait raconté son histoire à Garcia Marquez Peut-être la nouvelle Chronique d’une mort annoncée aurait-elle eu une fin différente.
Susana Contreras, c’est ainsi que s’appelle la tante de Damaso, avait dans son jeune temps, le cul le plus incendiaire de tous ceux qu’on voyait flamboyer dans le village d’Escuinapa et dans toute la région du golfe de Californie.
Il y a déjà longtemps, Susana se maria avec l’un des nombreux galants que séduisaient ses déhanchements. Pendant la nuit de noces, le marié découvrit qu’elle n’était pas vierge. Il abandonna alors l’ardente Susana comme une pestiférée, claqua la porte et s’en fut pour toujours. Dépité, il alla boire dans les cafés où les invités à ses noces continuaient la fête. Dans les bras de ses copains il se mit à ruminer sa rancœur et à proférer des menaces, mais personne ne prenait au sérieux son cruel tourment. On l’écoutait avec bienveillance tandis qu'il avalait, comme un grand, les larmes de ses gros sanglots, mais on lui dit que la nouvelle n’en était pas une, que, bien sûr, Susana n’était pas vierge, tout le village le savait, sauf lui, que finalement était un détail sans la moindre importance, et qu’on ne vit qu’une fois, mon gars. Il insistait et, au lieu de manifestations de solidarité, li ne recevait que des bâillements.
Et la nuit avança, cahin-caha, en beuveries de plus en plus tristes et solitaires. L'un après l'autre, les invités s'en furent dormir. L’aube trouva l'offensé assis dans la rue, seul et complètement épuisé par ses plaintes sans écho.
Et l'homme se fatigua de sa propre tragédie, les premières lueurs lui retirèrent l'envie de souffrir et de se venger. Au milieu de la matinée il prit un bon bain et but un café brûlant et, à midi, il retourna, repenti, dans les bras de celle qu'il avait répudiée.
On le revit défiler, d'un pas cérémonieux, depuis l’extrémité de la rue principale. Il marchait, chargé d'un énorme bouquet de roses, à la tête d'un long cortège de parents, d'amis et d'une foule de gens. Un orchestre fermait la marche en jouant des sérénades. Il jouait frénétiquement pour Susana, à titre de réparation, “La Négresse Choyée” et “Sentier Tropical”. C'était avec ces petits morceaux de musique qu'il s'était déclaré jadis.
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Vidéo de Eduardo Galeano
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