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3.15/5 (sur 24 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Elaine Kagan est actrice et écrivain .

Elle a joué dans les films Un prince à New York (Coming to America, 1988), Les Affranchis (1990), Traffic (2000), En Quarantaine (2008) entre autres, et dans plusieurs série télévisées: Dr. House, Cold Case : Affaires Classées, Six Feet Under, Alias.

Ses deux premiers romans The Girls (1994) et Blue Heaven (1996) ont été plébiscité par la critique et sont traduits en 13 langues.

Elle vit a Los Angeles avec sa fille .

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Un prince à New York (Coming to America), extrait


Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'était pas que les garçons ne s'intéressaient pas à moi. C'était l'inverse. Je ne m'intéressais pas à eux. Les flirts, les rumeurs, les soirées du samedi, c'était tout ce qui comptait pour mes amies. Qui aimait qui, qui sortait avec qui, qui avait embrassé qui et quand et où. Personne n'allait vraiment plus loin que ça. A les entendre, tous les garçons baisaient comme des bêtes plusieurs fois la semaine sur la banquette arrière de leur Chevrolet. Ils savaient tous ouvrir un soutien-gorge d'une main pendant que l'autre caressait la peau nue de la fille en pâmoison. Foutaises. Leurs ébats se résumaient en réalité à quelques baisers plutôt chastes.
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Elles se mesuraient l’une l’autre comme des collégiennes. Linda était plus jolie que sur les photographies – non, pas jolie, ce n’était pas une jolie femme, mais elle avait un visage bon et de beaux yeux. Les appareils photo ne lui rendaient pas justice. Elle était plus grande que Rachel et plus grosse ou plus forte, peut-être simplement parce qu’elle avait l’air calme. Rachel ne se sentait pas calme, plutôt le contraire, nerveuse et tremblante, sur le point d’éclater. Elle eut la pensée folle de se jeter dans les bras de Linda, de mettre sa tête sur son épaule. Elle était complètement folle, complètement folle. Les cernes sous les yeux de Linda étaient identiques aux siens, les rides aux coins de la bouche, le regard épuisé qui disait tout. Rachel se sentit soudain si fatiguée qu’elle crut qu’elle allait s’effondrer, tomber doucement sur la terrasse devant le chien. — C’est Buddy ? Linda hocha la tête. Rachel se rendit compte qu’elle connaissait le nom du chien, qu’elle n’avait pas essayé de le cacher. A quoi cela servirait-il maintenant ? Conserveraient-elles des secrets à présent qu’il n’était plus ? Elle se pencha vers le chien. — Vous pouvez y aller, lui dit Linda. Le chien renifla son visage, ses cheveux ; il était très beau. — Entrez, dit Linda, faisant demi-tour et lui tenant la porte de la maison de Jack. Rachel fit un pas, le chien à ses côtés, son poids contre sa jambe comme si elle était un mouton dont il devait s’occuper. Jaune et vert, le mobilier était moche, ou peut-être le mot qui convenait mieux était « simple », ou bien « usé », ou encore « habité » ou même « aimé ».
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Elle avait su que Jack la tromperait depuis le début. Tout le monde le savait. Il était beau, plus beau qu’elle, l’avait toujours été et le serait toujours, même sa
mère le reconnaissait. Déjà quand il l’avait épousée, alorsqu’elle était Jeune, fine et mignonne – pensait-elle –, elle voyait comment les gens le
regardaient d’abord, puis elle, et lui à nouveau. Ils revenaient toujours à lui comme s’il était perpétuellement éclairé par un projecteur magique, et qu’elle
disparaissait dans un flou beige. Peut-être avait-elle toujours été floue.
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« Ce type-là, cette fille-là n'est pas pour toi. »
On ne devrait jamais dire ça parce qu'on n'en sait rien. Personne n'en sait rien. Un jour, on rencontre un type ou une fille et on a le cœur qui bat soudain plus fort, comme s'il se rattrapait de longues années de dormance. Ce type-là, cette fille-là, d'où qu'il ou elle vienne, il ou elle est pour nous. On le sait, point. Ça ne s'explique pas ; ça ne se prédit pas.
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C’était une profession qu’il admirait, mais il ne l’avouerait jamais, car tous les jeunes de son âge considéraient les flics comme des moins-que-rien. Pour Ben, ce n’était pas tant le fait d’être armé, mais plutôt celui de vivre sur le fil du rasoir. Combien y a-t-il de métiers où tu te mets en danger quand tu vas travailler ? Mais il ne pouvait pas vraiment en parler à Jack car il ne lui adressait plus la parole depuis qu’il savait qu’il avait une femme, une femme avec laquelle il demeurait quand il n’était pas avec sa mère.
Mon Dieu ! C’était déjà difficile d’aimer un type qui arrivait après son père, perturbant – et le mot est faible – en matière de loyauté, mais quand il avait parlé de sa femme, les relations s’étaient refroidies : comment aimer un
type qui dort avec sa femme et avec ta mère, même s’il met – ou plutôt mettait – sa vie en jeu ?
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Il serait beaucoup trop facile de dire que j'étais jeune, que je n'avais aucune expérience de la vie, que c'était un premier amour et que ces amours-là ne durent pas. Elles pétillent comme du Champagne, elles grisent, elles brûlent, puis elles éclatent et vous laissent à demi mort, le cœur en miettes.
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Il était tout pour moi et je lui donnais tout ce que j'avais, tout ce que j'étais. Rien n'était tabou entre nous. Tout ce que je pensais, tout ce que je ressentais, les moindres recoins de mon corps et de mon âme, je les lui offrais sans peur, sans pudeur, sans retenue. Nous partagions tout.
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homme neuf. Cette lueur irrésistible
venant des yeux commence avec le sexe, c’est toujours comme ça, toujours le
sexe – la danse préparatoire du flirt tant qu’elle dure, puis le sexe –, qu’il
s’agisse d’un employé de bureau avec la locataire du dessus, d’un chirurgien
orthopédiste avec son assistante, de deux étrangers dans un cours. Peu importe,
c’est simple, trivial, prévisible, on prend un verre, on boit un café et c’est
bientôt l’appel à l’épouse. « Bonsoir, chérie, il faut que je termine ce
travail », « Bonsoir, chérie, je vais être en retard, vas-y sans
moi », « Bonsoir, chérie, je dois aller à Atlanta »,
« Bonsoir, chérie, la réunion s’est prolongée, je n’ai pas pu t’appeler,
excuse-moi. »
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Il n’y avait aucune chance qu’il devienne médecin. A la vue du sang, la tête lui tournait, et puis il y avait les enfants qui mouraient. Aucune chance. Il n’avait pas oublié la terreur que provoquait chez lui le rappel de tuberculose, quand ils vous font une bulle sous la peau. Sa pédiatre, le Dr Pressler, était vraiment petite ; avec ses lunettes, sa chevelure, ses hauts talonset son stéthoscope se balançant sur sa poitrine,elle mesurait un mètre cinquante maximum. Elle le poursuivait dans le couloir, essayant de le faire sortir de dessous une table, cachant l’aiguille derrière son dos. Elle soignait les petits, recousait leurs têtes quand ils tombaient de vélo ou se faisaient
renverser. Aucune chance.
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« Isolement » était un mot que personne ne comprenait.
C’était très différent de voir quelqu’un mourir du cancer, du sida, ou de
toutes ces méchantes maladies qui prennent leur temps, toutes ces terribles
affections que les gens connaissent – la lente, inéluctable détérioration du
corps et de l’esprit jusqu’à la mort de la personne. Il y avait une possibilité
de préparation, le « cadeau » de la préparation. Pas cette fois-ci,
personne ne pouvait comprendre ce vide brutal, la surprise et l’intensité de la
douleur. La seule personne susceptible de savoir ce que représentait la mort
brutale d’une personne aimée, c’était sa propre mère, et Lady ne savait même
plus qui elle était.
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