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3.97/5 (sur 218 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Docteur en littérature française, Elisa Sebbel enseigne dans une université espagnole et vit à Majorque. "La Prisonnière de la mer", qui a reçu "la mention spéciale du jury" dans le cadre du Mazarine Book Day 2018, est son premier roman.

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Avec l'arrivée des gradés et la venue du printemps, les cœurs s'allégèrent. Les jours s'allongeaient, le paysage verdissait. Le spleen et l'apathie fondaient sous la douce chaleur des premiers rayons de soleil.
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Les femmes étaient interdites dans l'armée : seules les cantinières pouvaient accompagner leur régiment. Sinon leur punition était dure. J'en avais vu une qu'on avait déshabillée, rasée partout, passée au cirage et forcée à défiler ainsi devant tous les soldats avant d'être chassée.
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Pour la première fois depuis des mois, je respirai à pleins poumons et fermai les yeux un instant. Le sable doux glissait sous mes pieds, l’eau fraîche et vive me ramenait à la vie. Sur la plage, les soldats étaient ivres d’air frais et d’espace. Certains s’allongeaient, voulant ressentir ce sol ferme sous leur corps tout entier. D’autres couraient, sautaient, s’embrassaient. Fous de vie, fous d’espoir, fous de terre. Les officiers laissèrent leurs hommes s’abandonner à cette liesse soudaine. Ils se faisaient peu d’illusions, mais à quoi bon leur refuser ce petit moment de bonheur ?
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Oublier le passé, c'était la clef. Il fallait effacer hier et ne vivre qu'aujourd'hui, se perdre dans les méandres du présent. Ma vie d'avant n'avait été qu'une route bien droite, sans courbe, ni dévotion. Ici les jours étaient si imprévisibles et si inquiétants. On prenait un sentier le matin et devait s'en écarter le lendemain. Souvent on tombait, et on avait à peine le temps de se relever avant qu'une autre pierre ne nous fasse trébucher.
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La variété des formes et des couleurs me surprenait toujours : la blancheur d’une fleur pareille à notre rose sauvage, le rose vif des chardons ou le jaune brillant du chasse-diable. Je savourais ce moment unique où la nature me faisait oublier notre dure réalité.
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" la seule manière de survivre était d'oublier le passé, de ne pas songer à l'avenir et de se concentrer sur ces cadeaux que nous livrait le moment présent "
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On aimait ses enfants, ses parents, en revanche, l'on devait apprendre peu à peu à chérir son mari. L'amour n'était pas là une chose instinctive, mais une œuvre de construction. Geste après geste, comme pierre après pierre, on bâtissait la cathédrale solide et durable de l'amour conjugal. Un homme respectueux, affectueux et généreux, comme l'avait été le prophète Mahomet - et était tenu de l'être tout musulman - et une femme aimante, douce et obéissante trouveraient la sérénité d'un attachement profond.
Ces principes auraient bien plu à ma mère qui les partageait aussi. Moi, j'avais un cœur différent. Il battait quand bon lui semblait, sans raison, et terminait par tout emporter.
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Peu à peu, cette vivandière dépourvue de grâces physiques, si ce n'est une poitrine généreuse qu'elle n'hésitait pas à mettre en avant sous une chemise bien serrée, avait gravi les rangs de l'armée pour finir en compagnie d'un apothicaire membre du conseil des prisonniers.
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Pendant quelques infimes secondes, l'agitation alentour sembla s'être figée et, au contact de cette main rugueuse, un léger frisson remonta le long de mon bras pour s'epandre en vagues dans mon dos.
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On s'habitue à l'obscurité. On ne s'habitue pas au silence. Il fait naître en nous les bruits les plus affreux, ceux des démons enfouis au plus profond de soi.
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